France/Affaire Ramadan : la saisine de l'organe de contrôle de la Justice rejetée
14/02/2018
Le ministère français de la Justice a décidé de ne pas saisir l'Inspection générale de la justice (IGJ), après une demande en ce sens des avocats du théologien musulman suisse Tariq Ramadan, inculpé pour viols, a-t-il indiqué mercredi à l'AFP.
"A ce stade, les critères de la saisine de l'Inspection générale de la justice ne sont pas réunis. L'information judiciaire est actuellement en cours. Elle vise à rassembler les éléments de preuve à charge et à décharge et c'est au juge de vérifier", a expliqué le ministère.
Les avocats de l'islamologue suisse, inculpé pour viols le 2 février et placé en détention provisoire, avaient réclamé la saisine de cet organe de contrôle de l'administration judiciaire car, estiment-ils, l'enquête préliminaire a été émaillée de dysfonctionnements ayant porté préjudice à leur client.
Ils pointent notamment le fait qu'une note envoyée aux autorités judiciaires le 6 décembre n'ait été transmise aux enquêteurs que le 1er février, soit au second jour de la garde à vue de M. Ramadan. Or, les avocats font valoir que ce document est un élément à décharge important pour leur client car elle fait état de l'agenda du théologien le 9 octobre 2009, date à laquelle une des deux femmes, désignée sous le pseudonyme de Christelle, l'accuse de l'avoir violée dans un hôtel à Lyon (est). Cette note mentionne notamment une réservation de billet d'avion pour une arrivée à Lyon prévue à 18H35, alors que la plaignante a évoqué un viol ayant eu lieu l'après-midi. La présence effective de Tariq Ramadan dans ce vol n'avait donc pu être vérifiée avant sa mise en examen.
Incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, près de Paris, Tariq Ramadan a fait appel de son placement en détention provisoire et son recours doit être examiné jeudi par la cour d'appel de Paris.
https://www.lorientlejour.com/article/1100017/france-affaire-ramadan-la-saisine-de-lorgane-de-controle-de-la-justice-rejetee.html
Commentaire:L'état de santé de l'islamologue, atteint d'une sclérose en plaques et d'une maladie non identifiée, se serait fortement dégradé en détention, révèle « Le Parisien ».
Ce journal a fait un excellent travail d'enquête, il révèle dans ces derniers articles de nouveaux mensonges dans les récits des deux plaignantes. Il révèle aussi que la décision d’incarcérer Mr Ramadan repose uniquement sur les témoignages démentis par les faits des deux accusatrices.
Le magistrat se fonde sur le récit des victimes présumées. « Les déclarations de Christelle (NDLR : la première plaignante) sont particulièrement circonstanciées, réitérées et constantes […] . Sauf qu'un mensonge détaillés, réitéré et constant reste un mensonge. Le rôle d'un juge est de vérifier si ces paroles ne sont pas contradictoires ni démenties par des faits présentés par l'accusé.
Or, les faits démontrent que ce sont de faux temoignages. L'incarceration n'est ni fondé ni motivé par des faits qui confirment les récits de viols, ils sont dementis par les faits. C'est une decision arbitraire qui pietine les regles de justice
Le plus grave, le très mauvais état de santé de Ramadan connu par les trois magistrats est incompatible avec une incarcération. C'est une décision encore plus grave, elle porte atteinte à la vie du justiciable. Incarcération fondée à charge, elle constitue en plus une volonté manifeste d'attenter à la vie de l'accusé, au vue de ses antécédents médicaux et du résultat prévisible.
Le journaliste parle de maladies non identifiée. Je crains fort que Mr Tarik ait été empoisonné en prison comme Arafat le fut ? Ces jours sont peut-etre comptés.
Les temoignages des deux accusatrices se sont effondrés et une enquête à charge, constituent des éléments majeurs pour l'innocenter.
Devant ce scandale judiciaire qui ne manquera pas d’éclater aux yeux du monde entier, il est probable qu'ils aient décidé de l'empoisonner afin d'éviter que le scandale ne les rattrape. L'universitaire mort, il n'y a plus d'affaire, plus de danger d’être traduit devant une cour de justice. Il se trouvera des médias à travers l’extrême-droite israélienne pour affirmer qu'il s'est suicidé donc il était coupable.
il restera juste en mémoire de l'opinion public un homme que des médias et des juges ont présenté comme un violeur.
J'espère que je me trompe. Cependant, le fait qu'il ne soit pas hospitalisé d'urgence constitue la preuve d'un acharnement meurtrier.
L'Etat français et ces fonctionnaires responsables devront en répondre devant la cour européenne.
Enregistrer un commentaire