ELWATAN-ALHABIB
mercredi 31 mai 2017
 

L’attentat de Manchester est le résultat des interventions désastreuses de l’Occident (AlterNet)










Photo : Les sénateurs John McCain et Lindsey Graham avec le dirigeant du Groupe Islamique Combattant en Libye, Abdelhakim Belhaj
L’attentat suicide odieux commis par Salman Abedi, né britannique, dans un concert d’Arianna à Manchester n’était pas seulement le travail d’un « loser maléfique », comme l’a dit Donald Trump, mais le résultat des politiques interventionnistes qui ont été menées au nom des droits de l’homme et de la « protection des civils ». Grâce aux guerres de changement de régime et à l’armement et à la formation des groupes islamistes, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont déployé leurs illusions impériales à travers le Moyen-Orient. En Syrie et en Libye, ils ont cultivé la boite de Pétri parfaite pour une insurrection djihadiste, créant ainsi des nihilistes armés comme Abedi, déterminés à rapatrier à domicile les guerres de l’Occident.
Fils d’immigrants anti-Kadhafi au Royaume-Uni, Abedi a grandi dans la communauté d’exilés libyens de Manchester. Un rapport du London Telegraph indique que quelques semaines avant son attaque, il avait voyagé en Libye où les milices Salafi-jihadistes se disputent le contrôle du pays déstabilisé. Abedi aurait également voyagé en Syrie pour rejoindre les rebelles extrémistes qui mènent une insurrection depuis six ans contre le gouvernement du pays, avec des milliards de dollars d’aide des alliés occidentaux et du Golfe. Selon le ministre français de l’Intérieur Gerard Collomb, c’est dans ces zones de conflit qu’Abedi s’est radicalisé.
Le garçon impressionnable de 22 ans est retourné au Royaume-Uni avec suffisamment de formation pour fabriquer une bombe assez sophistiquée qui a massacré 22 spectateurs, dont beaucoup d’enfants. « Il semble probable – possible - qu’il n’ait pas agi seul », a déclaré à la BBC la ministre de l’intérieur britannique, Amber Rudd. Elle a décrit la bombe comme « plus sophistiquée que certaines que nous avons vues auparavant ».
Selon le Telegraph, « Un groupe de dissidents de Kadhafi, membres du Groupe Islamique Combattant en Libye interdit (GICL), habitaient près d’Abedi à Whalley Range ». Parmi eux on trouve Abd al-Baset Azzouz, un expert en bombes qui contrôle une milice affiliée à Al-Qaïda dans l’est de la Libye.
Lorsque l’insurrection contre Kadhafi a commencé en 2011, Ramadan Abedi, le père de Salem, est retourné dans son pays d’origine pour se battre avec le GICL. Il faisait partie du réseau piloté par le MI5 [services de renseignement britanniques – NdT] qui a envoyé des exilés libyens anti-Kadhafi jusqu’aux lignes de front pendant la guerre.
« J’ai été autorisé à aller [en Libye], sans qu’on me pose la moindre question », a déclaré à Middle East Eye un Libyen britannique qui était en résidence surveillée à l’époque pour ses liens avec des groupes extrémistes,
Bien que l’on ignore si Salman Abedi lui-même a été impliqué dans le GICL, les liens du groupe avec les services de renseignements britanniques et américains sont bien établis et remontent à des décennies.
L’affilié d’Al-Qaïda préféré de l’Occident ?
Un ancien officier des services de renseignement britanniques MI5 nommé David Shayler a affirmé que son gouvernement avait financé secrètement le GICL pour mener la tentative d’assassinat ratée de 1996 contre Kadhafi. Deux ans plus tard, la télévision d’État libyenne a présenté des images d’une attaque à la grenade ratée contre Kadhafi et qui, selon elle, avait été menée par un agent britannique. À l’époque, le GICL était un affilié à Al-Qaïda et parmi ses membres on trouvait Anas al-Libi, un lieutenant important d’Oussama ben Laden.
En mars 1998, la Libye de Kadhafi est devenue le premier pays à délivrer un mandat d’arrêt Interpol contre Ben Laden. Le mandat fut soigneusement ignoré par les services de renseignement étasuniens et britanniques, selon le journaliste français Guillaume Dasquié, et Jean-Charles Brisard, conseiller du président français Jacques Chirac. Cinq mois plus tard, Al-Qaïda a frappé les ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie. (Parmi les participants à l’attaque, Al-Libi et Ali Abdelsoud Mohammed, un espion à la solde du dirigeant d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, qui est entré aux États-Unis avec un visa approuvé par la CIA et qui a réussi à obtenir le grade de caporal à (l’école militaire) John F Kennedy School of Spécial Warfare à Fort Bragg, où il a dérobé les manuels de formation des forces spéciales pour les remettre aux cadres d’Al-Qaïda.)
Même si l’ex-agent Shayler a progressivement dérivé vers le conspirationnisme, un document du MI6 publié en ligne en 2000 confirme ses dires. Selon le Guardian, le document révèle que les renseignements britanniques était au courant d’un complot en 1995 visant à assassiner Kadhafi et composé d’« anciens combattants en Libye qui ont combattu en Afghanistan ». Le chef du GICL, Abdelhakim Belhaj, était parmi eux et avait combattu dans les années 1980 contre le gouvernement afghan soutenu par les soviétique, aux côtés des moudjahidine locaux armés et formés par la CIA. Il transféra ses opérations au Soudan en 1991, la même année que Ben Laden installa un camp à l’extérieur de la capitale soudanaise de Khartoum.
Il a fallu les attentats du 11 septembre et la proclamation de la prétendue « guerre contre le terrorisme » pour faire de Belhaj une cible de l’Occident. Il fut capturé en 2001 par la CIA au Pakistan, où il s’était enfui après avoir combattu aux côtés des talibans afghans et fut extradé vers la Libye deux mois plus tard. Six ans plus tard, il fut libéré de prison grâce à un programme de déradicalisation supervisé par Saif Kadhafi et facilité par des négociations avec le gouvernement du Qatar.
Un câble secret de l’ambassade des États-Unis de 2008 a qualifié le gouvernement de Kadhafi de rempart contre la propagation du militantisme islamiste. « La Libye s’est révélée un partenaire solide dans la guerre contre le terrorisme, et la coopération dans les canaux de liaison est excellente », indique le câble. « Les critiques de Mouammar Kadhafi contre l’Arabie Saoudite pour son soutien à l’extrémisme wahhabite, une source de tension permanente entre les deux pays, reflètent la grande préoccupation libyenne quant à la menace extrémiste. Craignant de voir les combattants revenir d’Afghanistan et d’Irak pour déstabiliser le régime, le [gouvernement de la Libye] a mené des opérations agressives pour perturber les flux de combattants étrangers, y compris par une surveillance plus rigoureuse des points d’entrée aériens / terrestres, et pour contrer l’attrait idéologique de l’islam radical. »
L’auteur de ce câble était le feu agent J. Christopher Stevens.
« Des patriotes libyens qui veulent libérer leur nation »
Lorsque le soulèvement libyen a éclaté en mars 2011, le Qatar et les Émirats arabes unis ont immédiatement envoyé des armes et un soutien logistique à l’opposition armée. La secrétaire d’État Hillary Clinton a vu l’insurrection comme une opportunité pour les Etats-Unis d’affirmer leur influence en plein tumulte du printemps arabe. Elle a préconisé d’armer les rebelles au motif que Washington pourrait « tirer quelques marrons du feu », selon son conseiller du Moyen-Orient, Dennis Ross.
Ignorant les avertissements du commandement suprême de l’OTAN, James Stavridis, sur la présence d’Al-Qaïda au sein de l’opposition, le président Barack Obama a approuvé l’envoi de missiles TOW, de véhicules blindés et de systèmes radar avancés aux insurgés libyens.
Quand elle a appris les avancées rapides des rebelles nouvellement armés, Clinton a déclaré : « C’est bien ! C’est le seule langage que Kadhafi comprend. »
Le président français Nicolas Sarkozy, sujet de l’influence politique qatari et soupçonné de corruption pour le vote sur la Coupe du Monde 2022 de la FIFA, a exhorté ses alliés occidentaux à « demander à nos amis arabes » de distribuer des armes au Conseil national de transition, l’organe officiel de l’opposition libyenne. Quand une livraison française de missiles et de mitrailleuses est arrivée au port de Benghazi, le ministre de la Défense intérimaire du CNT les a remis à Belhaj et au GICL.
Au fur et à mesure que l’insurrection se développait, Belhaj a trouvé un allié puissant en la personne de John McCain, le président républicain du Comité des relations extérieures du Sénat. Après un rendez-vous amical avec Belhaj et ses miliciens à Benghazi le 22 avril 2011, McCain a appelé les « nations responsables » à fournir aux rebelles libyens « renseignements, formation et armes ».
McCain sortit de la réunion rempli d’inspiration. « J’ai rencontré des combattants courageux, et ils ne sont pas al-Qaïda », déclara le sénateur. « Au contraire : ce sont des patriotes libyens qui veulent libérer leur nation. Nous devons les aider, »
« Ils veulent contrôler la Méditerranée et ils vont attaquer l’Europe »
Dans les premiers jours de l’insurrection, le 25 février, Kadhafi a contacté Tony Blair, l’ancien Premier ministre britannique qui avait conclu « l’accord dans le désert » qui a sorti Kadhafi de son isolement politique en 2004.
Ce jour-là, dans une série d’appels téléphoniques désespérés, Kadhafi a averti Blair que son renversement ouvrirait la voie à une prise de pouvoir djihadiste. « Je veux vous dire la vérité », déclara-t-il à Blair. « Ce n’est pas compliqué. La vérité est celle-ci : une organisation, appelée l’organisation Al Qaïda en Afrique du Nord, a crée des cellules dormantes en Afrique du Nord. Ils n’emploient pas de mots arabes, ils emploient des mots islamiques. Les cellules dormantes en Libye sont semblables à celles aux Etats-Unis avant le 11 septembre. »
Kadhafi a ensuite mentionné des rebelles qui avaient été emprisonnés à Guantanamo, dont un qui avait rejoint Al-Qaïda et avait été formé dans un camp dirigé par Ben Laden en Afghanistan. Il parlait d’Abu Sufian Ibrahim Ahmed Hamuda bin Qumu, membre du GICL, qui avait été capturé par les États-Unis au Pakistan grâce à un tuyau des services de renseignement de Kadhafi. Kadhafi s’est plaint que Qumu dirigeait désormais les forces qui cherchaient à le renverser, une affirmation confirmée deux mois plus tard par le New York Times qui qualifia le chef rebelle d’« allié des États-Unis, en quelque sorte ».
L’homme fort libyen avait prédit que si les rebelles le renversaient, ils mettraient en place un état islamique dans le pays, ou ce qu’il appelait un « émirat d’Al-Qaïda ».
Il avait conclu : « Ils veulent contrôler la Méditerranée, puis ils vont attaquer l’Europe ».
Blair balaya les avertissements sinistres de Kadhafi et l’exhorta calmement à renoncer au pouvoir par une « transition pacifique ». Une semaine plus tard, Obama déclara : « Moammar Kadhafi a perdu sa légitimité et doit partir ».
Le fils de Kadhafi, Saif, avait prévenu à l’époque que le renversement du gouvernement libyen conduirait à une crise de réfugiés aux proportions titanesques. «  La Libye peut devenir la Somalie de l’Afrique du Nord, de la Méditerranée », a déclaré en 2011 le plus jeune des Kadhafi. « Vous verrez les pirates en Sicile, en Crète, à Lampedusa [l’île italienne où sont situés des centres de détention des migrants]. Vous verrez des millions d’immigrants clandestins. La terreur sera à vos portes. »
Un état défaillant, avec l’aimable autorisation de l’OTAN
Près de six ans après que Mouammar Kadhafi eut été mortellement sodomisé avec une baïonnette dans les rues de sa ville natale de Syrte par des rebelles soutenus par l’Occident et opérant sous la couverture aérienne de l’OTAN, son cadavre ayant ensuite été abandonné pour pourrir dans une boucherie à Misrata, ses avertissements les plus sombres sont devenus réalité.
La Libye est aujourd’hui un État défaillant, ses finances et ses réserves pétrolières pillées par les puissances étrangères qui ont supervisé la guerre de changement de régime en 2011. Ses rivages constituent un principal point d’embarquement pour les migrants, où les femmes qui fuient les conflits et la misère en Afrique subsaharienne sont battues, violées et affamées dans les « trous dignes de l’enfer », selon l’UNICEF. L’Organisation internationale des Nations Unies pour les migrations a recueilli des témoignages sur les marchés des esclaves en plein air en Libye où les migrants d’Afrique de l’Ouest sont achetés et vendus. La crise des réfugiés a poussé la montée de l’extrême droite en Europe, alimentant la politique démagogique de figures comme Nigel Farage et Marine Le Pen qui s’en prennent aux victimes des interventions catastrophiques de l’Occident.
Alors que Belhaj est apparu comme un acteur clé de la Libye "libre", en dirigeant le Parti islamiste al-Watan et son propre empire médiatique privé avec le soutien du Qatar, la Libye est passée sous le contrôle des chefs de guerre affiliés à des groupes djihadistes comme l’Etat islamique et Ansar al-Sharia, l’affilié d’Al Qaïda qui a participé à l’attaque de 2012 contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi. Selon une milice rivale, le jeune frère de Salem Abedi, Hachem, est membre de l’État islamique et a aidé depuis la Libye à planifier l’attaque de Manchester.
Le rapport du Comité des affaires étrangères britannique sur l’intervention libyenne, publié en septembre 2016, a conclu que « les renseignements sur le degré d’implication d’éléments militants islamistes extrémistes dans la rébellion anti-Kadhafi étaient inexacts ».
Ses auteurs ont ajouté : « La possibilité que les groupes extrémistes militants puisse tenter de profiter de la rébellion aurait du être perçue dès le début. Les liens libyens avec des groupes extrémistes militants transnationaux étaient connus avant 2011, car de nombreux Libyens avaient participé à l’insurrection en Irak et en Afghanistan avec Al-Qaïda ».
Questions pendantes
À la suite de l’attentat de Manchester, les citoyens britanniques méritent une nouvelle enquête publique. Les proches de la famille Abedi ont déclaré que, lorsque Salman Abedi exprima publiquement il y a plusieurs années son soutien aux attentats-suicides, des voisins à Manchester ont appelé un numéro de téléphone anti-terroriste. Mais les autorités britanniques n’ont pas réagi.
Les renseignements britanniques ont-ils tenté d’enrôler Abdi comme informateur, comme pour Mohammed Emwazi, le jeune Londonien qu’on a retrouvé en Syrie dans un territoire contrôlé par Daech comme le terrible "décapitateur" connu sous le nom de « Jihadi John » ? Qu’est-ce que le gouvernement britannique connaissait d’Abedi et quand l’a-t-il compris ?
Les démagogues de droite qui répandent leur colère contre les immigrants musulmans et se mobilisent pour des politiques plus restrictives détournent l’attention des véritables coupables. Dans la poursuite de leurs illusions impériales en Libye et au-delà, les dirigeants occidentaux ont cyniquement sacrifié la sécurité de leurs propres citoyens, ouvrant la voie au massacre de Manchester. Les interventionnistes devraient rendre des comptes avant qu’ils ne puissent recommencer.

Max Blumenthal
Traduction "et dire qu’il y en a qui votent encore pour ces gens-là" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.
EN COMPLEMENT :
»» http://www.alternet.org/grayzone-project/manchester-bombing-covert-proxy-wars
 
mercredi 24 mai 2017
 
La stratégie du chaos toujours à l'œuvre




par Kharroubi Habib

En se rendant en Arabie saoudite puis en Israël pour son premier déplacement à l'étranger, le président américain Donald Trump ne pouvait mieux signifier l'importance qu'il accorde aux relations que l'Amérique entretient avec ces deux Etats.

A l'un comme à l'autre, il a en effet prodigué les marques de soutien qu'ils les savaient en attente de sa part pour se rassurer que le froid jeté dans leurs relations avec l'Amérique par l'orientation donnée à la politique moyen-orientale par son prédécesseur et son administration n'allait plus être de saison. Donald Trump a satisfait leurs attentes au-delà de toute espérance en leur délivrant ce qu'ils voulaient entendre à savoir que le parapluie américain leur est garant quoi qu'ils entreprennent. La question que soulève cette réaffirmation du soutien américain aux deux pays formulée par lui est de savoir s'ils ne s'en prévaudront pas pour prendre l'initiative de provoquer dans la région un chaos encore plus dévastateur que celui dans lequel elle est présentement plongée.

Elle se pose d'autant que le président américain a abondé dans leur sens en parlant des problèmes que vit la région et s'est déclaré en accord avec eux sur le fait que leur cause en est la République islamique d'Iran. Il les a ce faisant implicitement encouragés à adopter une attitude belliciste contre elle dont la première manifestation consiste en leur alliance militaire. Ce dont les bases ont été posées lors de la réunion que le président américain a eue avec le monarque saoudien et les émirs des autres pétromonarchies. Benyamin Netanyahu n'a pas participé à la réunion mais il ne fait aucun doute que ce qui s'y est dit lui a convenu.

Au cours de cette réunion, Donald Trump a en effet fait valoir devant ses interlocuteurs arabes que l'alliance anti-iranienne dont ils sont demandeurs auprès de l'Amérique n'en serait que plus forte si elle inclut la puissance militaire qu'Israël représente et que le parapluie états-unien leur sera assuré à cette seule condition. Ce à quoi ont souscrit les roitelets moyen-orientaux dont la hantise est devenue uniquement iranienne et qui en gage de leur acquiescement ont convenu de normaliser progressivement leurs relations avec l'Etat sioniste et de se montrer conciliants avec lui sur la manière par laquelle il entend résoudre son conflit avec les Palestiniens.

Leur message, le président américain l'a transmis au Premier ministre israélien avec probablement l'encouragement de ne pas rabaisser des exigences d'Israël à l'égard des Palestiniens, mais aussi au président Mahmoud Abbas auquel il a fait valoir l'isolement palestinien qui découle du rapprochement entre Israël et les monarchies arabes et le contraint lui à rabattre celles des Palestiniens. Certes, Donald Trump s'est invité au Moyen-Orient avec l'intention publiquement déclarée de contribuer à ramener la paix dans la région et à en finir avec le conflit israélo-palestinien. Mais cette paix qu'il veut présuppose qu'il faut ajouter du chaos au chaos pour y parvenir. Quant à celle qu'il veut vendre aux Palestiniens, ce n'est rien moins que la « paix des cimetières ».
 
 
dimanche 21 mai 2017
 

Forces spéciales américaines en Afrique, invasion ou coopération ?








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Forces spéciales américaines en Afrique, invasion ou coopération ?
La présence militaire américaine se fait de plus en plus récurrente en Afrique. A en croire le Pentagone, la dernière décennie a vu plusieurs missions menées par les Forces spéciales américaines.

Les Forces spéciales américaines implantées en Afrique

Les autorités américaines ne cessent d’étendre leur puissance militaire dans certaines régions du monde dont l’Afrique. Cette présence s’est accrue davantage avec l’élection de Barack Obama à la Maison Blanche. En effet, le président américain déclarait, au lendemain de sa réélection, en 2012 : « Le monde entier doit le savoir. Les États-Unis vont maintenir leur supériorité militaire avec des forces armées qui seront agiles, flexibles et prêtes à réagir. »
Aussi, la présence des Forces spéciales américaines s’est-elle multipliée depuis 2006. Près de 1700 soldats américains ont donc été déployés dans une vingtaine d’Etats africains. Excepté le Moyen-Orient, l’Afrique est une destination privilégiée pour les soldats américains. Leur rôle est d’apporter une assistance aux forces locales dans la lutte contre le terrorisme et la piraterie. Que ce soit au Mali, en Libye, au Tchad, au Niger, au Burkina, en Éthiopie, à Djibouti ou en Ouganda, les bases américaines ne se comptent plus.
Certains observateurs assimilent cependant cette présence à une invasion américaine sur le continent africain. Et pourtant, les Américains ont un apport indéniable dans la sécurisation de l’Afrique. La SOCAFRICA, Commandement des forces spéciale américaine en Afrique, veille donc à ce que ces missions militaires soient un succès.
Rufus Polichinelle
source: http://www.afrique-sur7.fr/56009/forces-speciales-americaines-afrique-invasion-cooperation/

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samedi 20 mai 2017
 

Les Américains sont bel et bien enlisés en Syrie !





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Les Américains sont bel et bien enlisés en Syrie !
La Syrie, dont la chute était déterminante pour la mise en œuvre du gigantesque plan dirigé contre la Russie et la Chine, résiste toujours contre la plus grosse armée de mercenaires qui ait jamais existé. Les objectifs de guerre imaginés par les anglo-américano-sionistes il y a quelques années ne sont plus atteignables. Il n’est plus question de cerner la Russie sur ses flancs ouest et sud, tout en bloquant la Chine sur son flanc ouest. Le monde change vite, et les rapports de force aussi.
Bien sûr, le Moyen-Orient est en plein chaos, et certains analystes disent que c’est le but recherché par les anglo-américains en déclenchant la guerre au Moyen-Orient. Un chaos contrôlé, disent-ils. Contrôlé par qui ? A la lumière de ce que nous observons, ce chaos ne leur profite en rien. Il profiterait plutôt à la Russie et à la Chine, puisqu’il mobilise toute l’énergie guerrière des Etats-Unis pendant qu’elles finalisent la mise en place de leurs dispositifs de défense militaires, énergétiques, économiques et financiers.
Les anglo-américano-sionistes n’ont plus aucune chance de voir leur objectif aboutir. L’intervention de la Russie en Syrie a eu pour effet de démolir la presque totalité du dispositif de base sur lequel tout le plan anglo-américano-sioniste initial devait s’appuyer. Il ne restait plus, aux Russes, Syriens, Iraniens et le Hezbollah qu’à occuper les positions stratégiques et à rester vigilants sur l’ensemble de la Syrie pendant que l’adversaire s’épuise tout seul. A voir comment se déroule actuellement la guerre en Syrie, on observe que l’armée syrienne et ses alliés se comportent comme s’ils s’étaient entendus pour gérer l’essentiel et veiller à user l’ennemi dans des entreprises sans lendemain.
Les néocons ne le savent pas encore, mais la Syrie a gagné la guerre. Les anglo-américano-sionistes la continueront encore pendant un ou deux ans, voire plus car, s’ils ne peuvent la gagner, ils ne peuvent pas non plus s’en retirer, et ils le peuvent d’autant moins qu’ils y ont engagé plusieurs pays qui poursuivent des objectifs qui n’ont rien à voir avec les vrais buts de cette guerre dont ils ignorent tout. Aujourd’hui, les Etats-Unis sont comme enlisés dans du sable mouvant. Plus ils s’agiteront plus ils s’enfonceront, et seule une aide extérieure pourra les en dégager.
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 Avic  Réseau International

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samedi 13 mai 2017
 

L’empire américain en marche






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L’empire américain en marche
On se souvient du jugement de Paul Valéry: « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles« .
Désormais, nous savons également comment nous mourrons, enveloppés dans le linceul de la démocratie, dans lequel c’est toujours trop tard qu’il devient électoralement payant de faire connaître la vérité aux peuples. Nous sommes informés, en troisième lieu de ce que personne n’osera raconter aux Français l’histoire réelle de la France et leur dire la vérité sur l’expansion implacable et l’incrustation définitive de l’empire militaire américain en Europe.

1 – Et voilà ce qui arrive
Et voilà ce qui arrive quand tout le monde joue subitement au patriote, et voilà ce qui arrive quand tout le monde croit tout à coup porter un regard de patriote sur les peuples et sur les nations, et voilà ce qui arrive quand chacun s’attache, avec des mines savantes, à mettre en parallèle les ricanements des hommes et des singes alors que, dans le même temps, tout le monde s’ingénie à escamoter le vrai spectacle, celui du reflux du Nouveau Monde sur l’Ancien et à rendre aussi invincible qu’inexorable la progression militaire, financière et politique de l’empire américain au sein de l’Europe. Son imprégnation de tous les rouages du continent de Copernic a pour but de rendre sans retour possible la domination du Vieux Monde sous le sceptre du Nouveau.
Comment se fait-il que M. Obama, qui n’est plus président des Etats-Unis, que je sache, ait félicité M. Macron de sa victoire future, sinon parce qu’il sait fort bien que le nouveau Président de la République française sera à la fois l’agent, l’exécutant et le garant de l’asservissement de la France et de l’Europe aux vues du Pentagone.
L’heure est venue de jeter l’ancre au grand large et d’observer la politique et l’histoire de la planète du point de vue d’une anthropologie enfin digne de se qualifier de scientifique et de philosophique. Dans cet esprit, demandons-nous à nouveaux frais si, oui ou non, les troupes américaines retourneront chez elles ou si elles se loveront et s’incrusteront à jamais en Europe.
2 – L’empire militaire en action
Par bonheur, voici que se trouve déchiré le voile qui interdisait à la classe politique du Vieux Monde d’observer le vrai spectacle, celui de l’expansion implacable du premier empire militaire à l’échelle du globe terrestre. Désormais, l’intelligentsia mondiale est à même d’assister, les yeux grands ouverts, à la conquête de la planète par les Etats-Unis d’Amérique.
Pour les vrais stratèges d’une dictature pseudo démocratique armée jusqu’aux dents, un seul objectif s’imposait: celui d’empêcher que se renouvelle l’extraordinaire exploit du Général de Gaulle, qui d’un trait de plume, avait ordonné aux troupes américaines d’évacuer le territoire français.
Voici comment le Pentagone et la Maison Blanche ont contourné cette insolence et sont parvenus à leurs fins. Il s’agissait d’interdire que se reproduise jamais une catastrophe de cette envergure. Le moyen radical conçu par les autorités américaines était de ficeler étroitement par des traités bilatéraux, et un par un, les Etats européens à leur maître et protecteur d’outre-Atlantique.
La faculté des bases militaires américaines de s’incruster en Europe se trouvait précisée sous le couvert de l’aménagement progressif d’une souveraineté sans contenu, mais solennellement affichée au préalable. Cette opération a trouvé son couronnement avec la signature officielle du traité de Lisbonne par lequel une Europe dûment vassalisée proclamait enfin elle-même que l’occupation de son territoire serait éternelle. Elle hisserait le drapeau de sa servitude au nom même de la Liberté démocratique.
Le droit romain nous fournit sous la plume de Cicéron dans le De Officiis un exemple saisissant de ce procédé: pouvait-on, se demandait-il, poursuivre pour fraude sur la marchandise un vendeur d’une maison en ruine qui avait planté un écriteau devant un tas de décombres, et ainsi rédigé: « Superbe villa à vendre« . Le jurisconsulte romain avait répondu par la négative. Chacun était responsable, disait-il, de sa stupidité. De même, les Européens qui se proclament souverains et se comportent en vassaux dans un même mouvement, sont pleinement responsables de leur crétinisme.
Depuis la conquête du monde hellénique par l’empire romain sous le masque d’un triomphe de la Liberté, on n’avait jamais vu se reproduire le spectacle d’une servitude arborant l’emblème de la délivrance. Mais, cette fois-ci, comme disait Paul Valéry, l’âge du monde fini avait commencé.
3 – L’Europe, en marche au profit de l’empire américain
C’est que le triomphe d’un empire embrasse notre astéroïde tout entier. Quand, le 30 avril, Mme Mogherini, pseudo ministre des affaires étrangères de l’Européenne et aussitôt devenue une marionnette du Département d’Etat, proclame qu’il n’y aura pas de détente mondiale aussi longtemps que la Russie ne quittera pas la Crimée, tout le monde voit qu’elle joue le rôle que le Pentagone lui a assigné: elle n’est que le prête-nom de ses commanditaires d’outre-Atlantique.
Pendant ce temps, neuf porte-avions américains à propulsion nucléaire, donc au rayon d’action illimité, font flotter jour et nuit le pavillon d’une démocratie militaire mondiale sur tous les océans. Mais l’armada des croiseurs lance missiles et des frégates qui accompagnent les porte-avions américains devient de plus en plus coûteuse et difficile à ravitailler sans relâche en carburant.
Cette promotion de l’emblème de l’occupation des océans souligne le rôle immense que joue le symbolique au cœur de la géopolitique contemporaine. C’est pourquoi un regard d’anthropologue sur l’histoire et la politique du genre humain se révèle de plus en plus l’avenir de la réflexion scientifique et philosophique sur la politique et sur l’histoire d’un animal livré de naissance et de la tête aux pieds, à des mondes imaginaires.
4 – Peut-on réveiller la vocation scientifique de l’Islam ?
Certes, le monde fini a commencé, mais un nouvel abîme s’ouvre sous les pas de l’animal condamné à se projeter dans des mondes fantastiques. Il faut donc rouvrir la science historique et notamment l’étude de l’Islam à sa vocation originelle, qui était celle de proclamer la sainteté de l’encre des savants et d’en rendre le prestige et la gloire égaux à ceux du sang des martyrs. Naturellement, Mahomet n’avait pas compris la portée de son culte du savoir rationnel. Mais il est infiniment précieux que cette notion soit l’un des piliers de l’Islam et qu’elle soit authentifiée par l’ange Gabriel en personne.
Si l’Europe laïque ne redonnait pas sa vocation scientifique à l’Islam originel on ne voit pas sur quel pilier la science et la philosophie d’aujourd’hui et de demain prendraient appui. Elle sera immense, la tâche de la pensée et des sciences de demain de donner un élan nouveau à l’animal désormais privé de ceux de ses dieux, qui se nichaient dans l’univers. On leur attribuait la tâche de prendre sur leurs épaules le fardeau d’une bête désormais informée de son isolement et de la solitude de sa poussière.
5 – Crainte et tremblement
Mais, dans le même temps, quelle source de l’intelligence et du savoir que la description de la vassalité de l’Europe si nous savons maintenant que celle-ci reproduit fidèlement le modèle de la vassalité religieuse et que la dictature américaine est construite sur le schéma de la foi: le maître américain de l’Europe assujettie est censé à la fois omnipotent et omniscient. Se soumettre à son commandement militaire et doctrinal confondus, n’est autre que l’expression d’une évidence soigneusement cachée, à savoir que un pour cent de la population mondiale possède quatre-vingt dix-neuf pour cent des richesses de la planète et que l’omnipotence des monnaies et des banques est la vraie souveraine d’une humanité de polichinelles asservis à l’univers de la finance.
Voir : Catherine Lieutenant : Adresse aux éternels Bouvard et Pécuchet à l’occasion d’une farce électorale en cours.
Le professeur Macron n’a pas expliqué aux Français qu’ils sont dépossédés de leurs avoirs au profit des banques, qui en deviennent les propriétaires et qui ne laissent aux mains des déposants qu’un pouvoir chancelant de retrouver leur mise.
Voir : Aline de Diéguez: Ainsi parla le Professeur Macron
A ce titre, ni les dieux anciens, ni les trois divinités auto-proclamées uniques ne font réellement appel à l’amour de leur créature: il s’agit de trois monstres dont le premier commandement est de rappeler à leurs fidèles que la sagesse de la piété consiste à trembler devant eux. Crainte et Tremblement, tel est le titre d’un célèbre ouvrage du philosophe danois Sören Kierkegaard. Jung disait que si Dieu était un homme, il serait un monstre, mais puisqu’il s’agit de Dieu, n’est-ce pas…
De toutes façons, que les trois dieux uniques aient fabriqué leurs fidèles sur le modèle qu’ils sont à eux-mêmes ou qu’à l’inverse, ce soit l’homme qui ait créé ces trois dieux uniques à sa propre image, le résultat est le même. Voilà ce que l’élection d’Emmanuel Macron aura déclenché au plus secret de la connaissance anthropologique du simianthrope.
Pour conclure une réflexion sur la liberté de l’homme et sur la souveraineté des nations, une question à Emmanuel Macron s’impose: Que ferez-vous concrètement pour assurer le réembarquement de l’empire américain et son retour à ses ports d’attache d’outre Atlantique? .
image: http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024/tstmagic/titre_manuel.gif

source: http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024/tstmagic/decodage/en_marche.htm

En savoir plus sur http://reseauinternational.net/lempire-americain-en-marche/#ThmGoCjDFBWcXLVL.99
 
 

Des services secrets occidentaux financent des troupes de mercenaires de la taille d’une armée






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Des services secrets occidentaux financent des troupes de mercenaires de la taille d’une armée
Qui à vrai dire se bat contre qui en Syrie ? L’éventail des reportages des médias publics va du reproche à Assad de lutter contre son propre peuple, c’est-à-dire contre des rebelles « modérés » de l’opposition, jusqu’à l’intervention « incontournable » des troupes de l’OTAN sur le terrain syrien pour lutter contre l’EI. Le magazine online allemand DWN (informations économiques allemandes) a pris la peine de faire une liste d’informations provenant pour la plupart de sources de renseignement occidentales sur les troupes de mercenaires opérant en Syrie. Il en résulte que les différentes troupes de mercenaires sont surtout dirigées par des anciens militaires de haut rang de l’armée syrienne et financées majoritairement par des gouvernements occidentaux :
Dans l’ensemble environ 150 000 hommes luttent contre Assad et ses alliés. A titre de comparaison, les unités de combat de l’armée allemande ont actuellement une force de 104 000 hommes. Le magazine DWN appelle cette énumération une « liste de la honte », car des services secrets occidentaux, c’est-à-dire des gouvernements, financent une guerre en Syrie avec l’argent du contribuable. Cette affaire témoigne donc bien d’une nouvelle dimension d’une guerre provoquée par des mercenaires, avec des objectifs cachés comme par exemple un projet de pipeline pour transporter le pétrole à travers le pays.
de fh./ms.

En savoir plus sur http://reseauinternational.net/des-services-secrets-occidentaux-financent-des-troupes-de-mercenaires-de-la-taille-dune-armee/#pXKQ8hx8lT5rd17C.99
 
mardi 9 mai 2017
 

Liste des soutiens d’Emmanuel Macron, le candidat du Parti de la presse et de l’argent (PPA)





La liste des soutiens d’Emmanuel Macron que nous proposons ci-dessous n’est pas exhaustive mais elle est à notre connaissance la plus complète disponible à ce jour. Les personnalités sont classées par catégorie (« Patrons et banquiers », « Responsables politiques », etc.), puis par ordre alphabétique. Les possédants, que leur capital soit prioritairement économique, politique ou culturel, sont, sans surprise, en bonne place…
Patrons et banquiers
Loïc Armand (président de la commission Europe du MEDEF et de L’Oréal France)
Bernard Arnault (1ère fortune française – 11e mondiale –, PDG et principal actionnaire de LVMH, propriétaire du Parisien-Aujourd’hui en France et des Échos)
Pierre Bergé (363e fortune française, homme d’affaires, mécène, copropriétaire du groupe Le Monde)
Vincent Bolloré (10e fortune française, industriel, actionnaire principal de Vivendi et du groupe Canal+)
Yannick Bolloré (PDG d’Havas, membre du cons
eil de surveillance de Vivendi)
Alexandre Bompard (PDG de la FNAC-Darty)
Didier Casas (directeur général adjoint de Bouygues Telecom, conseiller d’Emmanuel Macron)
Patrick Drahi (5e fortune française, président d’Altice, principal actionnaire de SFR Group, qui possède Libération et L’Express)
Thomas Enders (PDG d’Airbus)
Pierre Gattaz (président du MEDEF)
François Henrot (banquier d’affaires, ancien bras droit de David de Rothschild)
Henry Hermand † (305e fortune française, président de la société d’immobilier commercial HH Développement, parrain d’Emmanuel Macron en politique)
Arnaud Lagardère (305e – ex aequo – fortune française, directeur du groupe Lagardère, propriétaire du Journal du dimanche)
Pascal Houzelot (propriétaire de la chaîne Numéro 23, membre du conseil de surveillance du Monde)
Bernard Mourad (ex-banquier conseil de Patrick Drahi et ancien de la banque Morgan Stanley, conseiller spécial d’Emmanuel Macron)
Xavier Niel (9e fortune française, actionnaire majoritaire d’Iliad, maison-mère de Free, copropriétaire du groupe Le Monde)
Laurence Parisot (ancienne présidente du MEDEF)
Claude Perdriel (363e fortune française, industriel, homme de presse, propriétaire de Challenges)
François Pérol (banquier, président du groupe BPCE, ancien conseiller économique de Nicolas Sarkozy)
Matthieu Pigasse (banquier d’affaires, directeur de la banque Lazard en France et responsable des fusions-acquisitions au niveau mondial, copropriétaire du groupe Le Monde)
Stéphane Richard (PDG d’Orange)
Marc Simoncini (326e fortune française, entrepreneur, fondateur de Meetic)
Bernard Tapie (400e fortune française, homme d’affaires, ancien ministre PS sous François Mitterrand).

Responsables politiques et hauts fonctionnaires
Leila Aïchi (sénatrice écologiste)
Gérard Araud (ambassadeur aux États-Unis, ex-représentant de la France à l’ONU)
Aline Archimbaud (sénatrice écologiste)
Kader Arif (député PS, ex-secrétaire d’État aux Anciens combattants)
Jean-Marc Ayrault (ministre des Affaires étrangères, ancien Premier ministre)
Jean-Michel Baylet (ministre PRG de l’Aménagement du territoire, PDG du groupe La Dépêche)
François Bayrou (président du MoDem, maire de Pau)
Aurore Bergé (ex-LR, membre d’En marche)
Emmanuel Bonne (ambassadeur au Liban)
Jean-Louis Borloo (ancien ministre sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, fondateur de l’UDI)
Thierry Braillard (secrétaire d’État chargé des Sports dans les gouvernements Valls 1 et 2, puis Cazeneuve)
Patrick Braouezec (ancien député-maire PCF de Saint-Denis, vice-président de la Métropole du Grand Paris)
Christophe Caresche (ancien député PS)
Christophe Castaner (député PS, porte-parole d’Emmanuel Macron)
Thomas Cazenave (ex-directeur de cabinet d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie, secrétaire général adjoint de la présidence de la République)
Jean-Pierre Chevènement (
Daniel Cohn-Bendit (ancien député européen écologiste)
Gérard Collomb (sénateur PS, maire de Lyon)
Jean-Claude Cousseran (ex-directeur de la DGSE, ancien ambassadeur en Syrie et en Égypte)
Bertrand Delanoë (ancien maire PS de Paris)
Muriel Domenach (ex-consul à Istanbul, directrice du Comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation)
Philippe Douste-Blazy (ancien ministre dans cinq gouvernements RPR/UMP)
Myriam El Khomri (ministre du Travail)
Richard Ferrand (député et conseiller régional PS rallié à Emmanuel Macron, secrétaire général d’En marche)
Jean-Louis Gagnaire (député PS)
Sylvie Goulard (députée européenne MoDem)
François Hollande (président de la République)
Robert Hue (sénateur, président du Mouvement des progressistes, ancien secrétaire national puis président du PCF)
Jean-Pierre Jouyet (secrétaire général de la présidence de la République, ancien président de l’autorité des marchés financiers, secrétaire d’État aux Affaires européennes des gouvernements Fillon I et II)
Patrick Kanner (ministre de la Ville)
Alexis Kohler (ancien directeur de cabinet d’Emmanuel Macron à Bercy, ex-numéro 2 du cabinet de Pierre Moscovici au même ministère)
Bernard Kouchner (ancien ministre PS dans les gouvernements Bérégovoy, Jospin et Fillon I et II)
Jean Launay (député PS)
Aurélien Lechevalier (ex-conseiller diplomatique d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, ancien conseiller culturel à Beyrouth, conseille diplomatique d’Emmanuel Macron)
Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense)
Jean-Marie Le Guen (secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger et du Développement de la Francophonie)
Corinne Lepage (ancienne ministre écologiste des gouvernements Juppé I et II, présidente de Cap21)
Nathalie Loiseau (directrice de l’ENA, ex-directrice générale du ministère des Affaires étrangères, proche d’Alain Juppé)
Alain Madelin (ancien ministre dans les gouvernements Chirac II, Balladur et Juppé I)
Christophe Masse (conseiller général PS des Bouches-du-Rhône, désormais membre d’En marche)
Juliette Méadel (secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes)
Antoine Michon (chef de la division « climat et environnement » au ministère des Affaires étrangères)
Pierre Moscovici (commissaire européen aux Affaires économiques, membre du PS)
Guillaume Ollagnier (directeur adjoint du cabinet de Jean-Marc Ayrault au ministère des Affaires étrangères)
François Patriat (sénateur PS)
Dominique Perben (ancien ministre des gouvernements Balladur, Juppé II, Raffarin I, II et III, et Villepin)
Bernard Poignant (proche conseiller de François Hollande, ancien maire PS de Quimper)
Barbara Pompili (secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, membre du Parti écologiste)
François Rebsamen (maire PS de Dijon, ancien ministre des gouvernements Valls I et II)
François de Rugy (vice-président de l’Assemblée nationale, président du Parti écologiste)
Dominique Tiberi (conseiller de Paris)
Jean Tiberi (ancien maire RPR de Paris)
Xavière Tiberi (respectivement mère et épouse des deux précédents)
Manuel Valls (député PS, ancien Premier ministre)
Hubert Védrine (diplomate, ancien ministre du gouvernement Jospin)
Olivier Véran (ancien député PS, neurologue, référent santé à En marche)
Dominique de Villepin (ancien Premier ministre de Jacques Chirac, ministre dans les gouvernements Raffarin I, II et III).

Responsables politiques étrangers (la plupart ont manifesté leur soutien après le 1er tour)
Joschka Fischer (ancien ministre des Affaires étrangères allemand)
Sigmar Gabriel (ministre des Affaires étrangères allemand, vice-chancelier)
Paolo Gentiloni (président du Conseil des ministres italien)
Jean-Claude Juncker (président de la Commission européenne)
Angela Merkel (chancelière fédérale d’Allemagne)
Charles Michel (Premier ministre belge)
Barack Obama (ancien président des États-Unis d’Amérique)
Matteo Renzi (ex-président du Conseil des ministres italien, secrétaire général du Parti démocrate)
Alberto Rivera (président du parti centriste espagnol Citoyens – Ciudadanos)
Mark Rutte (Premier ministre néerlandais)
Wolfgang Schaüble (ministre des Finances allemand)
Martin Schulz (ancien président du Parlement européen, candidat du SPD à la Chancellerie allemande)
Frank-Walter Steinmeier (président de la République fédérale d’Allemagne)
Justin Trudeau (Premier ministre canadien)
Alexis Tsipras (Premier ministre grec)
Guy Verhofstadt (député européen, président du groupe ADLE).

Intellectuels et journalistes
Jacques Attali (essayiste, conseiller de plusieurs présidents, parrain en politique d’Emmanuel Macron)
Christophe Barbier (journaliste, directeur de L’Express)
Philippe Besson (écrivain)
Laurent Bigorgne (directeur de l’institut Montaigne, think tank patronal)
Matthieu Croissandeau (journaliste, directeur de L’Obs)
Ruth Elkrief (journaliste sur BFM TV)
Henrik Enderlein (directeur du Jacques Delors Institut, professeur en économie politique à la Hertie School of Governance de Berlin)
Vincent Giret (journaliste au Monde)
Laurence Haïm (journaliste, porte-parole d’Emmanuel Macron)
Régis Jauffret (écrivain)
Arnaud Leparmentier (journaliste au Monde)
Bernard-Henri Lévy (philosophe, et tant d’autres choses…)
Michèle Marchand (journaliste, conseillère en communication d’Emmanuel Macron)
Philippe Martin (économiste, conseiller d’Emmanuel Macron à Bercy)
Alain Minc (essayiste, homme d’affaires, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy)
Erik Orsenna (écrivain)
Jean Quatremer (journaliste à Libération)
Bruno Roger-Petit (éditorialiste à Challenges)
André Sapir (chercheur à l’Institut Bruegel)
Maurice Szafran (éditorialiste à Challenges, directeur éditorial des magazines du groupe Sophia Publications)
Bruno Tertrais (directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique)
Justin Vaïsse (directeur du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie, think tank interne du ministère des Affaires étrangères)
Yanis Varoufakis (économiste, ex-ministre des Finances grec)
Cédric Villani (mathématicien, membre de l’Académie des sciences, directeur de l’Institut Henri-Poincaré, candidat En marche aux législatives 2017)
Artistes et vedettes de la télé

Keren Ann (musicienne)
Pierre Arditi (acteur)
Christophe Beaugrand (animateur télé)
Guy Bedos (humoriste)
François Berléand (acteur)
Stéphane Bern (animateur)
Jean-Pierre Castaldi (comédien)
Emmanuel Chain (animateur et producteur télé)
Dani (chanteuse)
Catherine Deneuve (actrice)
Jean-Marc Dumontet (producteur de spectacles et propriétaire de théâtres parisiens)
Cyrille Eldin (animateur télé)
Danièle Évenou (actrice)
Geneviève de Fontenay (ancienne présidente du comité Miss France)
Guillaume Gallienne (acteur et réalisateur)
Françoise Hardy (chanteuse)
Catherine Laborde (animatrice télé)
Catherine Lara (musicienne)
Vincent Lindon (acteur)
Fabrice Luchini (acteur)
Macha Méril (actrice)
Bernard Montiel (animateur télé)
Renaud (chanteur)
Line Renaud (actrice)
Marjane Satrapi (auteur de bande dessinée et réalisatrice)
Régis Wargnier (réalisateur).

Sportifs
Yohan Cabaye (footballeur)
Steve Mandanda (footballeur)
Wendie Renard (footballeuse).

Équipe rapprochée d’Emmanuel Macron au sein d’En marche
David Amiel (coordination du programme présidentiel avec Jean Pisani-Ferry)
Ludovic Chaker (spécialiste de communication, collaborateur de l’ancien directeur de Sciences-Po Richard Descoings, chargé de la direction des opérations à En marche)
Julien Denormandie (ancien directeur adjoint du cabinet d’Emmanuel Macron à Bercy, secrétaire général adjoint d’En Marche)
Ismaël Emélien (conseiller pour la stratégie, la campagne et le développement d’En marche)
Sophie Ferracci (avocate d’affaires, ex-chef de cabinet d’Emmanuel Macron à Bercy, idem au sein d’En marche pendant la campagne présidentielle)
Sylvain Fort (normalien, agrégé de lettres classiques, communicant passé par BNP Paribas et l’agence DGM, conseiller à la communication d’Emmanuel Macron)
Jean-Marie Girier (membre du PS, ancien chef de cabinet de Gérard Collomb à la mairie de Lyon)
Benjamin Griveaux (ancien du cabinet de Marisol Touraine, ex-vice-président du Conseil général de Saône-et-Loire, porte-parole d’Emmanuel Macron, chargé de la riposte)
Quentin Lafay (normalien, ancien du cabinet de Marisol Touraine et de celui d’Emmanuel Macron à Bercy, coordination du programme présidentiel avec Jean Pisani-Ferry)
Valérie Lelonge (assistante personnelle d’Emmanuel Macron à Bercy, puis à En marche)
Mounir Mahjoubi (entrepreneur, ancien président du Conseil national du numérique nommé par François Hollande, chargé de la campagne numérique d’Emmanuel Macron)
Sibeth Ndiaye (ex-secrétaire nationale en charge de la petite enfance au PS, ancienne des cabinets d’Arnaud Montebourg et d’Emmanuel Macron à Bercy, chargée de la communication et de la presse à En marche)
Jean Pisani-Ferry (économiste, ancien commissaire général de France Stratégie, membre de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron)
Grégoire Potton (ancien directeur de cabinet du secrétaire d’État Thierry Mandon, responsable des ressources humaines, du juridique, des finances et de la logistique à En marche)
Stéphane Séjourné (ancien du cabinet de Jean-Paul Huchon à la région Île-de-France, conseiller parlementaire d’Emmanuel Macron à Bercy, chargé des relations avec les élus à En marche).

Personnalités ayant appelé à voter pour Emmanuel Macron après le 1er tour
Laurence Abeille (députée EELV)
Brigitte Allain (députée EELV)
Danielle Auroi (députée EELV)
Clémentine Autain (conseillère régionale d’Île-de-France, porte-parole d’Ensemble !)
Joël Aviragnet (candidat PS aux législatives 2017)
Audrey Azoulay (ministre de la Culture)
Michel Barnier (négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, ancien commissaire européen – dans les commissions Prodi et Barroso –, cinq fois ministre dans des gouvernements RPR/UMP)
Esther Benbassa (sénatrice EELV)
Gérard Bapt (député PS)
François Baroin (sénateur LR, maire de Troyes, ancien ministre dans les gouvernements Villepin, puis Fillon II et III)
Luc Belot (député PS)
Laurent Berger (secrétaire général de la CFDT)
Olivier Berné (chargé de recherche en astrophysique au CNRS)
Mathilde Bertrand (maître de conférences en civilisation britannique à l’université Bordeaux-Montaigne)
Erwann Binet (député PS)
Marianne Blanchard (maître de conférences en sociologie à l’ESPE Midi-Pyrénées)
Marie-Christine Blandin (sénatrice écologiste)
Michèle Bonneton (sénatrice EELV)
Jean-Michel Bony (mathématicien, membre de l’Académie des sciences)
Corinne Bouchoux (sénatrice EELV)
Joseph « José » Bové (député européen EELV)
Michel Canevet (sénateur UDI)
Marie-Arlette Carlotti (députée PS, ancienne ministre des gouvernement Ayrault I et II)
Bernard Cazeneuve (Premier ministre)
Bruno Chaudret (chimiste, membre de l’Académie des sciences)
Alain Claeys (député PS)
Marie-Françoise Clergeau (députée PS)
Sergio Coronado (député EELV)
Emmanuelle Cosse (ministre du Logement)
Ronan Dantec (sénateur EELV)
Olivier Dartigolles (porte-parole du PCF)
Michèle Delaunay (députée PS)
Bernard Delcros (sénateur UDI)
Sébastien Denaja (député PS)
Jean Desessard (sénateur EELV)
Elsa Devienne (maître de conférences en histoire et civilisation américaine à Nanterre)
Cécile Duflot (députée EELV ancienne ministre des gouvernement Ayrault I et II)
Yves Durand (député PS)
Christian Eckert (secrétaire d’État chargé du Budget)
Raphaël Enthoven (philosophe, animateur)
Christian Estrosi (premier adjoint LR au maire de Nice, président de la métropole Nice Côte d’Azur et de la région PACA)
Dominique Faure (candidate UDI aux législatives 2017)
François Fillon (député LR, ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, candidat à l’élection présidentielle 2017)
Valérie Fourneyron (députée PS, ancienne ministre des gouvernement Ayrault I et II)
Jean-Marc Gabouty (sénateur UDI)
Jean-Michel Galano (philosophe)
Clélia Gasquet-Blanchard (maître de conférences en géographie, École des Hautes Études en santé publique)
André Gattolin (sénateur EELV)
Raphaël Glucksmann (essayiste)
Jacqueline Gourault (sénatrice UDI)
Christophe Granger (enseignant en histoire, université Paris I)
Benoît Hamon (député PS, ancien ministre dans les gouvernements Ayrault I et II, puis Valls I, candidat à l’élection présidentielle 2017)
Cyril Hanouna (animateur et producteur télé)
Anne Hidalgo (maire PS de Paris)
Sabina Issehnane (maître de conférences en économie à l’université de Rennes II)
Yannick Jadot (député européen EELV)
Laurent Joffrin (journaliste, directeur de la rédaction et de la publication de Libération)
Alain Juppé (maire LR de Bordeaux, ancien Premier ministre de Jacques Chirac)
Jean-Pierre Kahane (mathématicien, membre de l’Académie des sciences)
Patrick Klugman (avocat, adjoint aux relations internationales et à la francophonie d’Anne Hidalgo)
Nathalie Kosciusko-Morizet (députée LR)
Joël Labbé (sénateur écologiste)
Françoise Laborde (sénatrice PRG)
Arnaud Lafon (maire LR de Castanet)
Jean-Jacques Lasserre (sénateur UDI)
Pierre Laurent (sénateur, secrétaire national du PCF)
Ivan Lavallée (informaticien, universitaire proche du PCF)
Dominique Lefebvre (député PS)
Stéphane Le Foll (ministre de l’Agriculture, porte-parole du gouvernement)
Patrick Le Hyaric (député européen PCF, président et directeur du groupe L’Humanité)
Bruno Le Maire (député LR, ancien ministre des gouvernements Fillon II et III)
Yohann Le Moigne (maître de conférences en études américaines à l’université d’Angers)
Noël Mamère (député écologiste)
Pierre Mansat (ancien conseiller de Paris, adjoint PCF de B. Delanoë puis d’A. Hidalgo chargé de Paris Métropole)
Pierrick Martin (chargé de recherche en astrophysique au CNRS)
Philippe Martinez (secrétaire général de la CGT)
Frédérique Massat (députée PS)
Sandrine Mazetier (députée PS)
Michel Mercier (sénateur UDI, ancien ministre des gouvernements Fillon II et III)
Christian Namy (sénateur UDI)
Emmanuelle Perez (maître de conférences en histoire à l’université de Toulouse)
Christian Picquet (membre du comité exécutif national du PCF)
Edwy Plenel (président et cofondateur de Mediapart, ancien directeur de la rédaction du Monde)
Audrey Pulvar (journaliste, animatrice télé)
Jean-Pierre Raffarin (sénateur LR, ancien Premier ministre de Jacques Chirac)
Dominique Raimbourg (député PS)
Gérard Roche (sénateur UDI)
Jean-Louis Roumégas (député EELV)
Ségolène Royal (ministre de l’Environnement, candidate à l’élection présidentielle 2007)
Éric Ruf (acteur, administrateur général de la Comédie-Française)
Arnaud Saint-Martin (chargé de recherche en sociologie au CNRS, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)
Évariste Sanchez-Palencia (mathématicien, membre de l’Académie des sciences)
Michel Sapin (ministre de l’Économie et des Finances)
Nicolas Sarkozy (ancien président de la République)
Éva Sas (députée EELV)
Gilles Savary (député PS)
Paul Schor (maître de conférences en histoire à l’université Paris-Diderot)
Thierry Solère (député LR)
Dominique Sopo (président de SOS Racisme)
Jennifer Tamas (professeur de littérature française à l’université de Rutgers, New Jersey, États-Unis)
Christiane Taubira (ancienne ministre des gouvernements Ayrault I et II, puis Valls I et II)
Marisol Touraine (ministre des Affaires sociales et de la Santé)
Jean-Jacques Urvoas (ministre de la Justice)
Najat Vallaud-Belkacem (ministre de l’Éducation nationale)
Jean-Marie Vanlerenberghe (sénateur UDI)
Claire Voisin (mathématicienne, membre de l’Académie des sciences, directrice de recherche au CNRS).

Cette dernière liste devrait évidemment être beaucoup plus longue. Voir par exemple ces appels de sportifs, d’avocats et d’acteurs du monde la culture relayés par le site Internet de L’Express, magazine macronphile. On peut aussi signaler, parmi bien d’autres initiatives similaires, cet appel de psychanalystes ou celui-ci, émanant de soixante ambassadeurs.
Il faut aussi ajouter les treize anciens ministres des Affaires européennes qui ont appelé à voter pour Emmanuel Macron dans une lettre ouverte.
Nul besoin de soutenir Marine Le Pen pour constater qu’il y a comme un problème démocratique dans ce raz-de-marée en faveur d’Emmanuel Macron, qui est certes arrivé en tête au premier tour mais en profitant massivement du prétendu « vote utile » : « Seuls 65 % [des électeurs d’Emmanuel Macron] l’ont choisi parce qu’ils souhaitent qu’il soit élu président de la République », et seulement « 39 % […] affirment que, si le candidat d’En marche accède à l’Élysée, leur situation personnelle s’arrangera. » Ces éléments issus du principal journal économique relativisent nettement le poids électoral du « phénomène Macron ».
Les puissances d’argent ont réussi, via une intense propagande médiatique, à imposer leur candidat favori à la présidence de la République française. En donnant l’impression du neuf à de très vieux intérêts – les leurs –, elles ont accompli l’exploit de permettre la continuation de l’œuvre d’un président à l’impopularité record. Le marketing et la « com’ » fonctionnent, c’est indéniable, du moins dans une certaine mesure. Chapeau, bien joué.
Mais les dominants auraient tort de fanfaronner. Cette martingale n’est pas inépuisable. Et le peuple, particulièrement celui des classes populaires, ne souhaitait pas avoir un président au service des possédants, de l’oligarchie transnationale. Alors comment réagira-t-il à une politique farouchement pro-UE, pro-OTAN, pro-américaine et pro-mondialisation néolibérale ? Personne n’en sait rien pour l’instant mais gageons que les années à venir ne seront pas de tout repos pour le pouvoir.
Ruptures (mensuel).
 
"Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs." Malcom X

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