Selon le rapport su sénat américain sur l’usage
de la torture par la CIA, l’Algérie, comme de nombreux autres pays, a
accordé des facilités à l’agence de renseignement américaine. Le rapport
indique, que la CIA a utilisé des installations non loin de la
capitale, Alger, pour torturer des personnes soupçonnées de terrorisme.
On savait depuis longtemps que les services de renseignements algériens
coopéraient avec l’agence américaine mais c’est la première fois qu’une
information officielle vient confirmer quecette coopération a porté
également sur la torture. Ainsi donc, le DRS a accepté et facilité,
la torture des ressortissants algériens dans leur propre pays par des
agents de la CIA. On comprend mieux maintenant pourquoi dans le même
temps, ce même DRS, accusaient les opposants au régime d’être manipulés
par la même CIA. En 2010, le journaliste, Djamaledine Benchenouf, écrivait
déjà dans son site Le soleil d’Algérie ainsi que dans d’autres sites » Certains
services américains, qui avaient enrôlé des généraux algériens, mais
aussi des personnalités politiques, et qui connaissaient très bien la
technique du DRS qui consiste à créer des groupes terroristes, comme les
GIA, puis à les utiliser contre les populations civiles, demandèrent
donc à leurs amis du DRS de provoquer un climat de violence dans le
Sahel et dans les pays limitrophes. Ils savaient bien que le DRS était
parfaitement capable de ce genre de mission, puisqu’ils l’avaient déjà
éprouvé dans des opérations internationales, dans le traitement et le
retournement d’islamistes, dans leur enlèvement, leur transport, et
jusqu’à leur torture ou leur discrète exécution, quelque part dans le
Sahara. La sous traitance du DRS, dans la « lutte anti-terroriste » est
un secret de polichinelle. Plusieurs hauts gradés américains, et y
compris deux secrétaires d’Etat, ont publiquement salué l’ »efficacité »
des « forces de sécurité » algériennes. Une efficacité et une
compétence tout à fait remarquables, pour des techniques qui font appel à
la gégène, à la tronçonneuse, et autres tenailles ». Et il a ajouté : » Et c’est ainsi que le DRS, qui avait déjà
infiltré très profondément le GSPC, jusqu’à sa plus haute hiérarchie,
demanda à celui-ci de s’affilier à la Qaeda. Et c’est ainsi que le GSPC
du DRS devint la Qaeda du Maghreb Islamique, avec la bénédiction du
numéro 2 de la Qaeda de Ben Laden. Les pays du Maghreb et du Sahel
allaient découvrir, en l’espace de quelques semaines, que ce GSPC
agonisant, qui parvenait à peine à trouver de la nourriture et des abris
de fortune, dont les émirs négociaient une reddition généralisée, était
devenu une force militaire organisée, puissamment armée, dotée d’un
budget qui lui permettait de rouler carrosse en plein désert, et de
relancer sa politique de recrutement. La nouvelle Qaeda était devenue
subitement d’une telle puissance, que même les chefs coutumiers
touaregs, et les gros contrebandiers du Sahel, les groupes de pression
les plus influents dans ces régions, venaient faire acte d’allégeance
aux émirs. » Djamaledine Benchenouf avait conclu son article en donnant un lien pourgéolocaliser la base US dans le sud algérien.
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