Abdelkader DEHBI Subitement, en ce lundi 22 Septembre 2014, on nous informe que
l’organisation « DAESH », dernier venu en date, dans cet improbable
ramassis de groupes mercenaires du terrorisme et du « djihadisme » qui a
pris le relais de son clone originel – Al-Qaïda – vient de frapper….
Cette fois, en Algérie, par l’enlèvement d’un touriste français de 55
ans, nommé Hervé Gourdel, dans la région de Tizi-Ouzou, où il était
arrivé moins de 48 heures auparavant… Intervenant dans la foulée du début de la campagne occidentale de
bombardements aériens en Irak et en Syrie contre « DAESH » –
essentiellement par les forces armées US et françaises – et surtout, une
semaine jour pour jour, après la visite du Chef d’Etat-Major français
en Algérie, cet enlèvement possède toutes les caractéristiques d’une
énième et grossière manipulation diplomatico-militaire et sécuritaire,
mixant le vrai et le faux, le réel et le virtuel, et ayant pour objectif
non avoué, d’entrainer malgré elle, notre armée – et donc, l’Algérie et
le Peuple algérien – dans ce qui se dessine comme étant une nouvelle
séquence de la prétendue « Guerre internationale contre le terrorisme »,
et qui n’est autre chose en réalité, que le déroulement d’un scénario
machiavélique en plusieurs actes, écrit de longue main, et destiné à
maquiller les criminels desseins de domination mondiale nourris par
l’impérialisme occidental et néocolonial, atlantiste et sioniste. Des desseins de domination mondiale qui passent nécessairement par le
contrôle des régions pétrolifères majeures, situées pour l’essentiel,
dans le monde arabo-musulman, c’est-à-dire le Proche-Orient et
Moyen-Orient et le Grand Maghreb ; à un moment de l’Histoire
précisément, où la quasi-totalité des régimes corrompus en place dans
nos régions, semblent avoir pris l’option d’une allégeance déshonorante
aux puissances occidentales, comme alternative à la légitimité qu’ils
n’ont pas, au sein de leurs propres peuples. Des desseins de domination récurrents plongeant leurs racines dans la
longue histoire des conflits idéologiques, économiques et
civilisationnels – le temps des Croisades, l’ère de la Reconquista, la
période coloniale…, etc. – opposant l’Occident Chrétien et l’Orient
Musulman. Des desseins de domination aujourd’hui dangereusement exacerbés par
les doctrines dites « messianistes » ou « néoconservatrices », en vogue
dans les milieux francs-maçons et sionistes de Washington à Tel-Aviv, en
passant par Londres et Paris et qui constituent en réalité, le nouveau
masque de la haute finance judéo-maçonnique et sioniste, représentée par
le Grand Capital spéculateur et prédateur, et ses réseaux mafieux des
grandes Multinationales de la Pétrochimie, de l’Agroalimentaire et
surtout, de l’Industrie des Armements et de la mort. Or, en plus de la réalité incontournable de ce contexte
international, systématiquement obéré et escamoté par les médias
occidentaux, il y a aussi et surtout, un autre élément qui fonde tout
citoyen algérien lucide, à concevoir de sérieux doutes sur cette affaire
d’enlèvement… Cet élément, c’est le caractère quasi virtuel et
clandestin, d’un pouvoir politique illégitime et non identifiable, caché
derrière les auspices d’un Chef d’Etat-potiche, physiquement malade,
impotent et profondément diminué, et surtout, mentalement irresponsable,
dans la mesure où aucun homme sain d’esprit et conscient, ne peut
accepter le rôle dégradant que les individus criminels de son entourage
familial et clanique sont en train de lui faire jouer, pour prolonger
leur immunité judiciaire et leur impunité, ad vitam aeternam. En
sacrifient cyniquement le destin de toute une Nation. Cela fait plus de 15 années que notre pays subit sans broncher, la
gestion régalienne catastrophique d’une homme malade, d’une fratrie
pourrie, d’un clan corrompu et félon – civils et militaires confondus ;
une gestion régalienne faite d’abandons, de reniements et de trahisons
de toutes les valeurs morales de notre société et de son Histoire ; une
gestion régalienne de faite de régionalisme, de clientélisme politique
et d’exclusion du reste de la majorité du peuple ; une gestion
régalienne régulièrement émaillée par d’immenses scandales de
détournements, de pillages du patrimoine public et de corruption portant
sur des milliards de dollars, restés à ce jour impunis. Nos dirigeants
politiques sont devenus la risée du monde et notre pays figure
régulièrement tout en bas des échelles des Nations. Les patriotes algériens et algériennes doivent prendre toute la
mesure de la menace qui pèse sur la Patrie qui fonce dangereusement, tel
un bateau ivre, vers des rivages inconnus, du fait de la corruption, de
l’incompétence et des complicités criminelles de ses dirigeants
politiques illégitimes – civils et militaires confondus – qui continuent
d’usurper le pouvoir par le mensonge, la falsification, la
manipulation et souvent, par l’intimidation et la violence. Un immense élan de prise de conscience patriotique et populaire, une
immense « Intifadha morale » est demandée à notre Peuple, toutes
générations et toutes catégories sociales confondues, pour arrêter la
course de la machine infernale du chaos, de la guerre civile et, au bout
du chemin – à Dieu ne plaise – la partition de notre pays, comme le
souhaite sans complexe, dans son « Communiqué » d’aujourd’hui – http://www.tamurt.info/fr/le-gpk-denonce-l-enlevement-d-herve-gourdel,7271.html?lang=fr
– le chanteur Ferhat Mehenni, accessoirement marionnette berbériste et
séparatiste kabyle, manipulé par ses maîtres de Paris ou de Tel-Aviv,
et qui peine depuis des années, à rallier nos concitoyens de Kabylie à
sa cause perdue. Nos élites toutes nos élites, quels que soient leurs obédiences
idéologiques et/ou philosophiques et quelles que soient leurs
sensibilités politiques, ont aujourd’hui le devoir patriotique sacré, de
jouer leur rôle mobilisateur naturel, un rôle qui est d’ordre à la fois
socio-pédagogique et civique, pour raviver la flamme de la dignité et
du nationalisme au sein du Peuple algérien, aujourd’hui déconsidéré et
marginalisé par un pouvoir illégitime qui ne cache plus son allégeance
servile à l’Occident atlantiste et à ses intérêts ; un pouvoir
illégitime dont les méthode s’apparentent singulièrement à celles de la
période coloniale, quand les Bachaghas et autres pillards appelés
« notables » étaient au service du colonialisme et formaient le « 1er Collège », tandis que le peuple exploité et méprisé, formait le « 2ème Collège ». Nous sommes à un peu plus d’un mois du 60ème anniversaire du 1er
Novembre 1954. Comment le pouvoir félon et corrompu, aujourd’hui en
place à Alger, osera-t-il parler sans rougir demain, de
« Commémoration », de « Révolution » ou de « Guerre de Libération »,
après avoir trahi les idéaux de cette Révolution, les Martyrs de cette
Guerre de Libération et la cause sacrée de la Souveraineté nationale ?
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