actuellement les habitants sans défense de Gaza ne gagnera pas cette guerre qui attise la colère des Palestiniens.
L’auteur de l’article publié par le
site de l’Institut américain Brookings estime que les raisons de la
tension et de la guerre entre le régime sioniste et les Palestiniens
sont les mêmes depuis toujours : le blocus de Gaza, l’occupation et la
colonisation israélienne dans les territoires palestiniens, la
perturbation de la vie normale des habitants des territoires
palestiniens par la création de diverses types de barrages et
d’interdiction, etc. Dans ce contexte, le bombardement des maisons des
habitants sans défense de la bande de Gaza ne pourra aucunement aider
les occupants sionistes, d’autant plus que la portée et la puissance des
missiles et des roquettes du Mouvement de la résistance islamique de la
Palestine (Hamas) augmentent régulièrement chaque année. L’auteur
évoque qu’il y a une définition connue de la folie : « la répétition
d’un acte et s’attendre à ce qu’il ait chaque fois un résultat différent
du précédent ». C’est d’ailleurs exactement le cas du régime sioniste.
En 2008 et en 2012 l’armée du régime sioniste a attaqué deux fois la
bande de Gaza en prétendant pouvoir détruire la capacité balistique du
Hamas. Mais chaque fois les combattants du Hamas ont réussi à tiré un
grand de roquettes et de missiles vers leurs cibles en Israël.
Cependant, le régime israélien a décidé de bombardé de nouveau la bande
de Gaza. Dans cette guerre, le régime sioniste ne pourra pas obtenir une
victoire, car d’après l’auteur de l’article de l’Institut Brookings, le
régime de Tel-Aviv veut se battre seulement contre les symptômes du
conflit avec les Palestiniens, c’est-à-dire le tir des missiles par les
combattants du Hamas. Or, les vraies raisons de la guerre sont
ailleurs : le blocus de Gaza et la poursuite de l’occupation des
territoires palestiniens.
En 2012, la portée moyenne des missiles du Hamas était de 50 mille et
ils pouvaient toucher la ville d’Ashdod. Mais aujourd’hui, les missiles
du Hamas est en moyenne de 100 milles et ils peuvent désormais toucher
des villes comme Tel-Aviv et Haïfa. Pendant les six premiers jours de
cette nouvelle guerre israélienne contre Gaza, les combattants du Hamas
ont tiré plus de 800 missiles, chiffre qui est supérieur au nombre de
tous les missiles qu’ils avaient tiré contre les cibles israéliennes
pendant la guerre de 21 jours en 2008. En revanche, l’armée israélienne a
effectué plus de 1.300 raids aériens contre la bande de Gaza pendant
les six premiers jours de cette nouvelle offensive contre les
Palestiniens de Gaza.
Dix-sept membres de la famille nombreuse du chef de la police du
Hamas ont été tués dans les raids aériens du régime sioniste. C’est le
nombre le plus élevés de victime au sein d’une même famille pendant les
trois offensives militaires du régime sioniste contre Gaza en 2008, en
2012 et en 2014. On ne sait pas encore jusqu’où ces attaques frapperont
les habitants de la bande de Gaza, mais il est presque certain que cette
fois-ci le nombre des victimes palestiniennes de ces attaques serait
plus élevé qu’autrefois. Cependant, les bombardements intenses de Gaza
n’auront d’autre résultats qu’aggraver encore plus les problèmes des
Israéliens sans pouvoir vraiment les résoudre. Depuis 47 ans, le régime
sioniste a créé systématiquement de véritables tragédies humaines dans
la bande de Gaza. Certes, chaque fois que l’armée du régime sioniste
attaque Gaza, les habitants de la ville plongent davantage dans le
désespoir et la frustration. Les familles, les voisins et les amis des
victimes deviennent de plus en plus furieux de la poursuite du blocus et
du massacre des habitants de cette région par les sionistes.
L’accumulation de cette colère dans la bande de Gaza est l’élément qui
peut déclencher toute violence dans cette région.
C’est une illusion de croire qu’après la fin des hostilités, les deux
sociétés palestinienne et israélienne oublieront tout et reprendront
tranquillement le cours normal de leur vie. En réalité, le conflit
israélo-palestinien a créé deux significations différentes de ce qu’on
appelle « cours normal de la vie ». Près de 40.000 soldats israéliens
appelés au service pour faire la guerre, regagneront leur foyers après
la fin des hostilités, tandis que qu’à Gaza, 39% des habitants actifs
sont au chômage et pour eux le cours normal de la vie signifie le
chômage, la privation et les conditions accablantes du blocus israélien.
En Cisjordanie, les conditions de vie des Palestiniens ne sont pas
meilleures : ils sont entourés des barrages et des murs qui les
méprisent chez eux et les empêchent de pouvoir aller où ils veulent car
partout il y a des colonies de peuplement juifs qui occupent leurs
terres et leurs fermes.
Il faut admettre que les conditions de vie des Palestiniens et des
Israéliennes se ressemblent davantage quand ils ont guerre, car il y a
une « paix », les choses semblent être très différentes pour les uns et
les autres. Plus les israéliens soient forts militairement, plus ils
infligent de dégâts aux Palestiniens. Pourtant les deux parties
connaissent ensemble l’expérience d’être sous la menace. Mais quant les
hostilités cessent, la vie pour les Palestiniens a une signification
particulière : tout leur donne envie de résister et de mettre fin à ce
que les Israéliens les imposent. Pour les habitants de Gaza, le choix
entre le blocus et la vie ne semble pas être très difficile : ils
choisissent la vie et rejette l’option de vivre dans la plus grande
prison du monde, c’est-à-dire la bande de Gaza.
Selon l’auteur de l’article de l’Institut Brookings, pour empêcher
une nouvelle guerre dans la bande de Gaza, il faut qu’il y ait des
changements réels. Selon lui, les Palestiniens ont besoins de deux
choses : le respect et les conditions d’une vie décente. Dans ce sens,
le régime sioniste doit mettre fin à l’occupation et au blocus de la
bande de Gaza. L’erreur principale des médiateurs en 2008 et en 2012,
c’est qu’ils ont voulu établir un cessez-le-feu au lieu d’établir la
paix. Les cessez-le-feu permettent à Tel-Aviv de reprendre la guerre
quand ils veulent. Or chaque guerre prépare le terrain au déclenchement
de la guerre suivante. En bombardant la bande de Gaza, les Israéliens ne
peuvent ni gagner cette guerre ni les suivantes. Si les problèmes
principaux ne sont pas résolus, le régime sioniste ne connaitra jamais
la victoire, même s’il arrive à détruire totalement le Hamas.
L’anéantissement éventuel du Hamas ne serait que le point de départ de
l’apparition d’autres groupes de résistance palestiniens qui pourraient
être peut-être plus radicaux que le Hamas, selon l’auteur de l’article
de l’Institut Brookings.
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