juillet 31, 2014
Quand on en vient aux agissements
de l’entité sioniste, on constate que les langues des responsables
politiques tendent à se libérer un peu quand ils n’occupent plus de
fonctions gouvernementales.
c’est un peu moins le cas en France,
avec l’exception de Roland Dumas (mais cet ancien ministre n’a jamais
été un admirateur de l’Etat prétendu juif] où en dehors des voix
habituelles à gauche, la nomenklatura UMPS reste fidèle aux sentiments
exprimés par François Hollande dans son chant d’amour à la bête immonde
sioniste.
Mais regardons en Grande Bretagne.
Nous avons dans ce pays quelqu’un qui a quand même été vice premier
ministre de son pays qui se permet de se lancer dans une critique
extrêmement sévère du comportement de l’entité sioniste.
D’accord, vice premier ministre est
une fonction honorifique au Royaume Uni mais l’attribution de ce poste
correspondait à la reconnaissance de l’importance de cet homme dans le
parti Travailliste où il incarnait la tradition ouvrière du parti
[Prescott est fils de cheminot].
Et ses propos ne sont pas passés
inaperçus, du fait de la stature du personnage et aussi qu’ils ont été
publiés dans l’édition dominicale du Mirror, un des tabloïds les plus
vendus de l’autre côté de la Manche.

John Prescott
Signe qui ne trompe pas, la réplique
du gang sioniste ‘a pas tardé par la voix du Board of Deputies of
British Jews (conseil des députés juifs de Grande Bretagne),
Ces promoteurs du crime et de la rapine reprochent en effet à John Prescott d’avoir « trivialisé l’holocauste »
en comparant la bande de Gaza à un camp de concentration car,
disent-ils, « le massacre systématique de l’holocauste ne peut être
comparé à Gaza. »
The Belfast Tekegraph (UK) 28 juillet 2014 traduit de l’anglais par Djazaïri
L’ancien vice premier ministre John
Prescott a qualifié la destruction de la bande de Gaza par Israël de
« crime de guerre » avec sa « disproportion brutale et si grossièrement
aveugle ».
Lord Prescott, du parti travailliste, a
critiqué Israël qui agit « comme juge, jury et exécuteur de la
sentence » dans sa volonté de réduire les « terroristes » du Hamas,
transformant Gaza en ce qui est selon lui un « camp de concentration ».
Il a dit aussi que l’holocauste nazi
aurait dû donner au peuple juif d’Israël « un sens de l’histoire et une
capacité unique d’empathie avec les victimes d’un ghetto. »
Israël a repris ses bombardements sur
Gaza ce matin après le refus par les militants du Hamas de prolonger un
cessez-le-feu 12 heures.
Ce bref silence sur Gaza a permis aux
habitants de stocker des denrées essentielles, de récupérer des corps
dans les décombres apocalyptiques et de revoir leurs maisons dévastées.
S’exprimant dans sa tribune sur le Sunday
Mirror, M. Prescott a écrit son mépris pour le silence relatif de la
communauté internationale sur une nation [l'entité sioniste] là où toute
autre aurait été « traitée d’Etat paria » suite à la mort de tant
d’enfants.
« Les appels à un changement de régime
auraient été assourdissants. Mais les cris de protestation sont mis en
sourdine et la condamnation molle. Parce que c’est Israël, » a-t-il dit.
Le cabinet israélien avait accepté une
prolongation unilatérale du cessez-le-feu jusqu’à 21h GMT dimanche, mais
cette offre a été abandonnée après le tir de plusieurs roquettes depuis
la Palestine en début de matinée, a déclaré son armée.
Suite à ce qu’elle décrit comme « le tir incessant de roquettes par le Hamas, » l’armée israélienne a repris ses attaques.
En 19 jours de combats, 1 047 Palestiniens – en majorité des civils – et 46 Israéliens – dont 43 soldats – ont péri.
M. Prescott a ajouté : « [le premier
ministre israélien Benjamin] Netanyahou dit que l’armée israélienne
téléphone aux civils pour les avertir de s’en aller quand des attaques
de missiles vont avoir lieu. Ils envoient même de plus petits missiles
pour ‘cogner sur le toit’ avant d’envoyer la grosse bombe à suivre.
«Mais où ces gens peuvent-ils fuir ? Ils
sont enfermés dans une bande de terre littorale densément peuplée sans
aucun moyen de s’en échapper. Quand Israël bombarde des hôpitaux et même
des écoles de l’ONU utilisées comme refuges, vers quel lieu sûr peut-on
fuir ?
Le ministre britannique des affaires
étrangères Philip Hammond s’est rendu en Israël en début de semaine pour
discuter de la crise avec des dirigeants du Proche Orient et avec le
Secrétaire d’Etat US John Kerry.
M. Hammond a rappelé à Israël
l’obligation que lui fait le droit international de « prendre toutes les
précautions possibles » pour éviter les pertes civiles.
Enregistrer un commentaire