Le mouvement Barakat critique la position des
puissances étrangères sur la réélection de Bouteflika
le 30 avril 2014 Zineb A. Maïche.
Le mouvement Barakat a accusé, ce
mercredi 30 avril, les puissances étrangères de « se satisfaire de
la réélection grotesque » de Bouteflika pour un quatrième
mandat. « Les puissances étrangères affectées par la
crise et affairées à affronter les revendications de leurs
travailleurs et catégories populaires, paraissent se satisfaire de
la réélection grotesque de Bouteflika qui est l’incarnation d’un
système et qui se livre au pillage des richesses et à la gestion la
plus opaque des affaires économiques au profit, justement, du
capital financier mondial prédateur », déplore Barakat dans
un communiqué adressé aux travailleurs à l’occasion de la fête
du 1er mai. La France, l’Espagne et la Grande-Bretagne ont félicité le
président Abdelaziz Bouteflika pour sa réélection, le 17 avril,
pour un quatrième mandat. Les grandes puissances ont ignoré les
accusations de fraude du candidat Ali Benflis et de l’opposition
qui a boycotté la présidentielle. Le mouvement Barakat accable aussi les spéculateurs qu’il
désigne comme étant « les bailleurs de fonds des campagnes »
d’Abdelaziz Bouteflika et qui envisageraient de profiter de «
l’amnistie générale pour blanchir leurs fortunes accumulées au
détriment de la production ». Pour Barakat, « les travailleurs ne veulent plus assister
impuissants, devant ce spectacle lamentable de scandales financiers
et des projets de cirque présidentiel, au bradage de leur outil de
travail mis constamment en danger comme moyen de chantage, de leurs
conditions de travail qui continuent à se dégrader, de la descente
en enfer sans précédent de leurs conditions de vie et de celles des
millions d’Algériens ». Le mouvement anti-quatrième mandat
encourage les luttes syndicales et appelle « les travailleurs
à se mobiliser plus largement et à agir solidairement ! »
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