Barakat interpelle le Conseil Constitutionnel : « Bouteflika est incapable d’assumer ses fonctions »
L'article 88 de la Constitution stipule : « Lorsque le Président de la
République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans
l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions, le Conseil
Constitutionnel, se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la
réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à
l'unanimité, au Parlement de déclarer l'état d'empêchement ».
Le mouvement Barakat a initié ce mardi sa première action
post-présidentielle. Ses délégués se sont donnés rendez-vous, ce matin à
11 heures au niveau du Conseil Constitutionnel, pour remettre une
demande d’application de l’article 88 de la Constitution qui prévoit la
destitution du président pour cause d'incapacité physique et/ou morale à
exercer ses fonctions.
Après une attente qui a durée prés de 30 minutes, un officier de police
en civil vient apporter la réponse des responsables du Conseil
constitutionnel. « On vous salue et on vous dit bonne journée », a
déclaré le policier à Amira Bouraoui avant de demander courtoisement aux
six délégués du mouvement de quitter les lieux.
Le mouvement Barakat s’est référé, dans sa requête adressée au
président du Conseil constitutionnel, aux articles 70, 77, 78 et 79 de
la Constitution qui définissent les missions et fonctions du président
de la République. Des missions que Bouteflika ne peut assumer en raison
de son état de santé.
A titre d’arguments, Barakat a rappelé que « le président Abdelaziz
Bouteflika s’est montré, le 17 avril dernier, dans l’incapacité
d’accomplir son devoir électoral » comme « il a été incapable de lire
son discours », lors de la cérémonie d’investiture qui a eu lieu hier
mardi au Palais des nations.
L'article 88 de la Constitution algérienne stipule : « Lorsque le
Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se
trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions, le Conseil
Constitutionnel, se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la
réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à
l'unanimité, au Parlement de déclarer l'état d'empêchement ».
Farouk Djouadi
Enregistrer un commentaire