
Quand,
il y a du gros pognon quelque part, un général n’est pas loin. En
Algérie, mondialement connue pour son palmarès de la corruption, cette
assertion fait office de loi de finances à laquelle doivent se soumettre
les grands «partenaires» étrangers et a fortiori tous les Algériens,
menlekbir, lesghir… Président compris. L’implication des
hauts gradés dans la corruption est admise par tout le monde, mais peu
commentée par les médias, rien ne filtre contrairement aux scandales qui
éclaboussent certains hauts commis de l’État. Sur ce plan, on peut dire
que notre presse «indépendante» est authentique et défend farouchement
les intérêts de la nation… Il y avait une fois Salima Tlemçani qui a
écrit quelques articles sur le trafic de la drogue à Oran dans lequel
était impliqué le sanguinaire général Abderrahman, mais l’affaire fut
étouffée et s’est terminée en queue de poisson. Plus personne n’ose le
déranger aujourd’hui où le trafic a atteint des proportions qui menacent
la sécurité nationale. L’implication du colonel Khaled du DRS dans
l’affaire de l’autoroute a aussi donné lieu à quelques vagues
évocations, mais la presse ne lui a pas tenu rigueur et s’est vite
ravisée, elle a préféré diriger l’essentiel de son «courage» contre Amar
Ghoul. Comme par hasard, les deux officiers sont des obligés de rab
edzayer… Et ce ne sont pas les seuls.
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