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L.Mazboudi | |||
![]() ![]() Elle assure que des miliciens syriens lui ont rapporté que l’accident a été causé en raison d’une mauvaise manipulation des armes chimiques qui leur avaient été fournies par l'Arabie saoudite. ![]() Les rebelles dévoilent aussi pour Gavlak qu'ils n'ont pas été correctement formés sur la façon de manipuler les armes chimiques ou même informés de ce qu'ils étaient. Il semble que les armes étaient initialement censées être données au front al-Nosra, une émanation d’al-Qaïda. «Nous étions très curieux au sujet de ces armes. Malheureusement, certains des combattants les ont manipulées de façon inappropriée déclenchant les explosions », assure un chef de milice nommé J., sous le couvert de l’anonymat. Il rapporte aussi que « les miliciens du front al-Nosra ne coopèrent pas avec les autres rebelles, sauf dans ![]() Ces conclusions sont reprises par un autre combattant nommé «K», qui dit Gavlak : «Ils ne nous ont pas dit comment manier ces armes ou comment les utiliser. Nous ne savions pas que c’étaient des armes chimiques. Nous n'avions jamais imaginé qu'ils s’agissait d’armes chimiques ». Abou Abdel-Moneim, le père d'un rebelle de l'opposition, a également dit à Gavlak : «Mon fils est venu me voir il y a deux semaines, demandant ce que je pensais des armes qu'il avait été invité à réaliser», les décrivant comme ayant une structure en forme de tube, tandis que d'autres se présentaient sous forme d’énormes bouteilles de gaz. Révélant que le milicien saoudien qui a fourni les armes est connu sous le sobriquet Abou Ayesha, Abdel- Moneim assure aussi que les armes ont explosé à l'intérieur d'un tunnel, tua ![]() Dans son article, Gavlak assure aussi que plus d'une douzaine de rebelles interrogés ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien. Le site sur lequel l’histoire est apparue à l’origine est Mint Press , une organisation médiatique légitime fondée dans le Minnesota. Il est signalé sur ce site que l’article a été rédigé avec la collaboration de Yahya Ababneh, un freelancer journaliste jordanien qui écrit pour Amman net, Saraya news, Gerasa News et autre. Le site rappelle que le rôle présumé de l'Arabie saoudite dans la fourniture d’armes chimiques aux rebelles n'a rien d’une surprise, étant donné les révélations faites plus tôt cette semaine que les Saoudiens ont menacé la Russie d’attaques terroristes aux Jeux Olympiques d'hiver à Sotchi l'an prochain, à moins qu'ils abandonnent soutien le président syrien . ![]() " Je peux vous donner une garantie pour protéger les Jeux olympiques d'hiver de l'année prochaine. Les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par nous, " aurait dit le prince Bandar au président russe Vladimir Poutine, rapporte The Telegraph. Quant au site Infowar qui a repris l’article, il a indiqué que l’agence Associated Press l’a contacté pour confirmer que Dave Gavlak est correspondante chez elle mais que son histoire n'a pas été publié sous sa bannière. |
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L'incident du 21 août dernier où des armes chimiques ont fait entre 355 et 1300 morts dans la banlieue Est de Damas aurait été produit par des rebelles syriens selon le très crédible journaliste Dale Gavlak, correspondant au Moyen-Orient pour l'Associated Press depuis deux décennies.
Les puissances occidentales ont blâmé les forces de Bachar al-Assad, mais selon les témoignages recueillis par Gavlak, cette attaque serait en fait le résultat d'une mauvaise manipulation d'armes chimiques fournies par l'Arabie Saoudite!
Selon le journaliste de l'Associated Press [probablement plus pour trés longtemps], de nombreux médecins, résidents de Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles, prétendent que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l'intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et que ce sont ces armes qui sont responsables de l'attentat chimique mortel.
Les rebelles ont dit à Gavlak qu'ils n'ont pas été correctement formés sur la façon de manipuler les armes chimiques, qu'ils ne savaient pas de quoi il s'agissait. Il semble que les armes devaient initialement être données à Al Qaïda et au groupe Front al-Nosra [un groupe djihadiste de rebelles armés].
Un militant de l'opposition a dit au journaliste qu'ils étaient très curieux au sujet de ces armes et que malheureusement certains d'entre eux ont manipulé les armes de façon inappropriée, ce qui a déclenché les explosions. Un autre combattant, une femme, a ajouté que le groupe de rebelles ne savaient pas de quel type d'armes il s'agissait ni comment les utiliser.
Abou Abdel-Moneim, le père d'un rebelle de l'opposition, a également dit à Gavlak: "Mon fils est venu me voir il y a deux semaines me demandant ce que je pensais du fait qu'on lui avait demandé de garder des armes." Le fils aurait décrit les armes comme une structure en forme de tube tandis que d'autres étaient comme une énorme bouteille de gaz. Le père a nommé le militant saoudien qui aurait fourni les armes comme étant Abou Ayesha. Selon le père, les armes ont explosé à l'intérieur d'un tunnel, tuant 12 rebelles.
Plus d'une douzaine de rebelles ont été interrogés et ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien, écrit Gavlak.
Si cette histoire est exacte, elle pourrait rendre complètement invalide l'attaque des États-Unis sur la Syrie.
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