Le Temps de Dieu et le ton des hommes
Une conspiration du silence enfin, qui sait se muer au besoin, en
véritable terrorisme intellectuel dont l'un des moments de "gloire" les
plus hideux – parmi tant d'autres forfaitures de la Justice
républicaine, dite égalitaire et fraternelle – a été atteint à
l'occasion l'ignoble et lâche procès qui a été fait au grand philosophe
Roger Garaudy qui avait le tort d'avoir été, non seulement un résistant,
non seulement un communiste, non seulement un pro palestinien, non
seulement un converti à l'Islam, mais bien pire que tout cela : il était
hérétique. Pardon, aujourd'hui on dit :"révisionniste" ! Un mot dont le
potentiel excommunicatoire est au moins égal à celui de "terroriste",
comme chacun sait…
Le temps de Dieu et le ton des hommes (*)
(Réponse de Abdelkader Dehbi à M. Manuel de Diéguez)
""…..et il ne vous a été octroyé que peu de science…""
(Coran –Verset 85 – Sourate n°17 Al-Isra')
"" N'insultez pas au Temps, car le Temps c'est Dieu.""
(Hadith du Prophète Muhammad)
1.- Un mauvais procès et une mauvaise intention
En postant un commentaire sous l'une de vos récentes chroniques -
http://www.alterinfo.net/L-Iran-et-la-nouvelle-pesee-de-l-humain_a79075.html
- et dans lequel j'évoquais en la critiquant, une citation de Descartes
sur le Temps, j'étais bien éloigné de penser que je venais de vous
donner un prétexte – à travers votre interprétation tendancieuse de ce
commentaire – pour vous lancer dans un nouveau prêche à la gloire de
cette anthropologie moderne dont vous êtes l'un des grands prêtres. Une
anthropologie moderne dramatiquement imbue d'elle-même, de par la
prétention-même de son objet – l'Homme donc, vaste programme ! – et la
pluridisciplinarité complexe et sans fin qu'elle met en œuvre. Tant et
si bien, qu'elle semble bien partie pour nous annoncer, en ces temps
messianiques pullulant d'antéchrists de tous pays et de tous horizons,
la fin du mystique – comme certains nous ont annoncé "la fin de
l'Histoire" – et l'avènement d'une nouvelle religion des sans-dieu, où
M. Manuel de Diéguez – pour peu que Dieu lui prêtât vie – pourrait
occuper la chair d'un "dieu vivant"… au sens où l'était le Révérend Moon
qui vient de quitter un monde, certainement bien meilleur que celui
qu'il est allé rejoindre…
Car, voyez-vous, cher M. Manuel
de Diéguez, et à moins que vous n'ayez lu mon commentaire en étant
plongé dans un état hypnagogique, rien ne justifie, ce procès
d'intention injuste, cette furie antireligieuse gratuite à laquelle vous
vous êtes livré joyeusement et à moindres frais, dans votre dernier
billet de blog daté du 9 Septembre dernier.
-http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/philosopher/heurts_malheurs2.htm
Une furie qui semble particulièrement cibler l'Islam, rappelant
certains "orientalistes" du siècle dernier qui étaient capables de
commenter des textes qu'ils n'avaient pas lus, ou pire, inexistants !...
Juste pour le plaisir de charger l'Islam, à tous les sens du terme
d'ailleurs… Car comment faudrait-il interpréter sinon, cette tirade
truffée de certitudes et de sarcasmes qui siéent si mal à votre
personnage littéraire d'érudit, généralement truculent et généreux, dont
nous avons appris depuis si longtemps à respecter les positions
courageuses – tout autant que celles de votre campagne, Aline de Diéguez
– à l'égard du peuple palestinien. Une tirade vraiment infondée,
agressive et gratuite, contrefaisant qui plus est, le sens d'un banal
commentaire sur le Web, où j'affirmais simplement ceci,
""Le fait que Descartes soit considéré comme l'un des plus grands génies
rationalistes, ne l'a pas empêché d'affirmer, avec une suffisance
consommée et une ignorance inouïe de la logique la plus élémentaire, que
: "Dieu lui-même ne peut faire que ce qui a été fait n'ait pas eu
lieu." C'est vous dire le vide sidéral qui peut parfois régner, même
dans les têtes les mieux faites.."".
Cela donne lieu de
votre part, à cette interprétation tendancieuse et malveillante contre
laquelle je m'inscris en faux et où vous évoquez avec un sarcasme
gratuit, des "mystiques musulmans" dont je n'ai jamais parlé, alors que
je voulais simplement dire que M. Descartes, ni aucun être au monde ne
peuvent contester au Créateur Suprême, son pouvoir de transcender
l'irréversibilité du Temps. Je vous cite :
"""Est-il un
rêve plus souverain – écrivez-vous – que celui d'enfanter le temps et de
le jeter à la casse selon notre bon plaisir? M. Abdelkader Dehbi nous
rappelle que le mystique musulman s'égale à ce cerveau-là. A nos yeux
d'Occidentaux, il se construit inconsciemment un levier titanesque de sa
propre boîte osseuse et en attribue ensuite non moins inconsciemment
l'omnipotence et les prérogatives fabuleuses à une divinité sommitale
afin de ne pas assumer sa propre ambition cérébrale de disposer de la
souveraineté intellectuelle absolue auquel le mythe sacré sert de
médiateur.""
Restituons dans ses termes exacts, la citation
de René Descartes, objet de ce débat – j'allais dire, corps du délit –
et à laquelle je faisais allusion :
« «… ainsi, si nous
jugeons que Dieu ne peut pas faire ce que nous concevons pourtant
possible, nous ne concevons pas de la même manière, qu’il puisse se
faire que ce qui a été ne le soit pas ; au contraire, nous concevons
bien clairement que cela est impossible et qu’ainsi, il n’y a aucun
défaut de puissance en Dieu, de ce qu’il ne le fait pas… » »
(René Descartes Œuvres philosophiques page 324. Classiques Garnier.)
Une affirmation par laquelle Descartes pose clairement donc, comme un
fait d'évidence, que l'irréversibilité du Temps est opposable à Dieu
lui-même ! Tout en donnant l'impression de s'en excuser immédiatement
dans la phrase d'après… Sans que l'on sache à vrai dire, s'il le fait
par crainte de Dieu dont il venait de mettre en cause l'attribut
d'Omnipotent ou – plus prosaïquement – par crainte d'un Saint-Office, à
l'affût de la moindre incartade vis-à-vis des dogmes de l'Eglise. Une
Eglise alors sourcilleuse – nous sommes en 1633 en plein procès de
Galilée – et farouchement opposée aux nouvelles théories et découvertes
scientifiques, ainsi que venaient de le montrer, les tristes
persécutions inquisitoriales subies par le grand savant Galilée. Des
persécutions qui ont d'ailleurs contraint Descartes à renoncer
prudemment, à la publication de son "Traité du monde et de la lumière";
faisant preuve ici du moins, d'une attitude rationnelle indubitable…
O
O O
2.- Le Temps de Dieu dans la théodicée musulmane
Pour les musulmans en effet, l'assertion de M. Descartes constitue un
blasphème, en tant qu'elle met en cause l'un des attributs de Dieu, Sa
consubstantialité au Temps. Dans la théodicée musulmane – ou Tawhid en
arabe – qui est l'approche intellectuelle et spirituelle visant à la
connaissance du Dieu Unique, il est enseigné que l'attitude préalable
essentielle à observer dans cette quête, c'est d'abord celle de
l'humilité, puis celle du "connais-toi toi-même" de Socrate et de son
corollaire logique : "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien".
Attitude à laquelle répond comme en écho, le Verset coranique n°85 de la
Sourate Al-Isra'a où il est dit :
""" ..…et il ne vous a été octroyé que peu de science.""" (Al-Isra'85)
Et c'est dans ce même esprit, que le plus illustre des jurisconsultes
de l'Islam, l'Imam Malik enseignait à ses élèves: "Quand tu réponds : -
Je ne sais pas, à une question dont tu ignores la réponse, c'est que tu
es déjà un demi-savant". L'Imam Malek signifiant par-là, que l'aveu
d'ignorance est un pas sérieux dans le chemin de la Connaissance.
Ainsi, l'attitude présomptueuse de M. Descartes affirmant que
l'irréversibilité du Temps est opposable à Dieu lui-même
constitue-t-elle un non-sens, en sus de son caractère blasphématoire,
puisque Dieu s'identifie Lui-même au Temps. Telle est en effet la
position de la théodicée musulmane qui affirme que Dieu Est, le Temps
(1), et que Le Temps est en Lui. Autrement dit, que Dieu l'Omniprésent,
est présent à la Vie, à l'Espace et au Monde, en occupant de manière
permanente, simultanée et éternelle chaque instant "t", dans
l'infinitude du Temps compris entre t(-∞) et t(+∞) (2). Ce qui signifie
que Dieu est en conscience permanente et simultanée dans le Temps, dans
tous ses "moments", dans toutes ses dimensions, dans toutes ses
directions, en un mot, dans sa totalité; et que par conséquent, Il
transcende toute contrainte d'ordre directionnel ou chronologique,
contrairement à l'homme ou aux autres êtres de la Création, dotés de la
conscience du temps, qui subissent quant à eux, l'écoulement à sens
unique du Temps, du passé vers le futur, de la naissance à la mort. Peu
importent bien entendu, les unités de temps "t" ici considérées :
nanoseconde, journée, siècle, millénaire, ou Ere géologique…etc. Des
unités qui n'ont plus aucune signification à cette échelle grandiose où
nos misérables concepts humains étriqués, bornés, balisés sont
totalement dépassés, annihilés, abolis.
Nous sommes bien loin ici,
des subtiles mais peu convaincantes contorsions intellectuelles
babillant sur l'"intuition du temps" ou l'"idée de durée", véhiculées
par un autre "Commandeur" comme M. Henri Bergson et tant d'autres
gardiens du Temple de la philosophie occidentale. Une philosophie
occidentale étrangement aveugle, sourde, et fermement agrippée aux
touffes encore vivaces de ses certitudes matérialistes et maçonniques,
de plus en plus carbonisées par les avancées de la physique ou de la
biologie, de l'astrophysique ou de la génétique, entre autres
disciplines authentiquement scientifiques, mettant sans cesse en
évidence, la signature du Créateur Suprême, au bas du Grand Livre ouvert
qu'est le monde qui nous entoure.
3.- Le ton des Hommes
""Ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais plutôt les cœurs dans
les poitrines""(Coran – Sourate n°22 Al-Hajj – Verset n°46)
Un Verset d'une terrible actualité, tant il est vrai en effet, que ce
genre de débat a totalement disparu des préoccupations d'une opinion
publique occidentale particulièrement tenue à l'écart des débats
intellectuels et encore moins métaphysiques, gavée qu'elle est, par le
matraquage ad nauseam de la pieuvre médiatique impérialo-sioniste – tous
supports confondus y compris le livre – déversant du matin au soir, des
torrents de désinformation et de manipulation, des fleuves de faits
divers fangeux et crapuleux, des flots de feuilletons et autres
émissions abrutissantes, faisant souvent la Une de la presse et des
journaux télévisés, vomissant une information dont les sujets sont
préalablement triés, aseptisés, calibrés, comme on le ferait pour des
pommes ou des tomates destinées aux grandes surfaces…
Et
gare aux émules des Garaudy ou des Abbé Pierre, des Galloway ou des
Faurisson – pour ne citer que quelques noms célèbres – qui s'aviseraient
de perturber les rangs de la servilité intellectuelle et l'harmonie
gominée de l'alignement sur cette bien pensance cravatée et pommadée
s'autoproclamant "l'élite intellectuelle occidentale" et se posant en
ligne de défense avancée des "valeurs" de l'Occident – valeurs à
géométrie hautement variable faut-il le rappeler ici – qui ont été
proclamées à la face du monde et portées sur les fonts baptismaux depuis
Nuremberg ; pour le plus grand malheur d'une Europe qui venait ce
jour-là, semble-t-il de "gagner" la guerre – pour paraphraser quelques
Tartarins gaulois de l'Histoire – mais qui venait en fait, de perdre la
seule guerre qu'il ne faut jamais perdre : celle de la liberté de
penser, de dire et d'agir en conscience. Cette liberté d'exister et
d'être au monde qui, pour les gouvernants, s'appelle légitimité et pour
les peuples, souveraineté.
Car, comment expliquer sinon,
ces lois scélérates édictées en rafale, comme la loi Gayssot faisant des
juifs des super-citoyens ou les autres lois racistes réhabilitant en
vrac le colonialisme, ses harkis, ses tortionnaires et ses factieux –
des lois qui ignorent superbement en revanche, le droit légitime et
sacré des musulmans, qu'ils fussent immigrés ou nationaux, au respect de
leur Dieu et de leur foi, de leur Prophète et de leurs symboles, de
leur culture et de leurs traditions ?.… tout en pénalisant la moindre
contestation du passe-droit historique hérité de Nuremberg et
sacralisant l'"holocauste" et autres "shoah" comme autant d'épouvantails
devenus au fil du temps, entre les mains des inquisiteurs
professionnels et autres manipulateurs du verbe, de la plume ou de
l'image, de véritables machines d'intimidation, agitant l'anathème de
l'antisémitisme sous les neurones qui dépassent…Pour mieux couvrir les
balles assassines, les cris et les pleurs l'infamie, la vraie ; celle de
plus de 60 ans d'occupation illégale de la Palestine, d'apartheid, de
répressions de toutes sortes, de tortures, d'assassinats politiques,
d'emprisonnements sans jugements, de destructions d'habitats, de
dévastations des arbres et des cultures dans les champs, d'expulsions
massives de populations civiles…etc. autant de crimes de guerre restés
impunis, perpétrés contre le peuple palestinien, depuis Deir Yassine à
Djenine, en passant par Sabra et Chatilla et dont le dernier en date est
l'opération dite "plomb durci" – durci sans doute au phosphore blanc et
à l'uranium appauvri – perpétrée en toute impunité par l'Etat-greffon
d'Israël. Dans le silence servile et complice des médias occidentaux,
rappelant "la conspiration du silence" évoquée dans la Trahison des
Clercs.
4.- La grande conspiration du silence
Une conspiration du silence, devenue la règle, pour couvrir les crimes
de guerre de la "démocratie aéroportée" conduite par l'Empire dans ses
récentes guerres d'agression tous azimuts, comme les crimes de Falouja
ou ceux de la prison d'Abu Ghrib en Irak, ou la guerre d'extermination
contre les populations civiles en Afghanistan, par drones interposés.
Une conspiration du silence, cachant aux peuples du monde, les grandes
catastrophes écologiques, les prédations irréversibles des ressources
naturelles de la planète, dans les terres, dans les mers ou dans les
sous-sols. Comme sont couverts par le même silence criminel, les crimes
en col blanc qu'est la haute spéculation financière effrénée, anonyme et
apatride, contre l'économie mondiale, perpétrés en permanence et en
toute impunité et dont l'arme du crime consiste le plus souvent de nos
jours, en un simple ordre bancaire ou boursier, téléphonique ou
électronique. Toujours avec la nécessaire complicité de gouvernements et
d'institutions asservis et enchaînés par leur propre corruption par les
grandes banques, les grandes multinationales de l'énergie ou les
complexes militaro-industriels de la mort, dont les directoires sont
autant de boites de résonnance des lobbies sionistes et des desseins du
"Grand Israël" et dont les intérêts se rencontrent harmonieusement –
jusqu'à présent du moins – avec ceux de l'Empire…
Une
conspiration du silence, qui sabote partout où elle le peut, la
publication des travaux des chercheurs, des universitaires ou autres
intellectuels, qui ont le tort de mettre en évidence les contributions
majeures de la civilisation musulmane à l'essor de l'humanité, dans tous
les domaines du savoir, qu'il s'agisse des sciences ou de la culture,
des arts ou des techniques. Une véritable mise à l'index non écrite et
sournoise, appliquée – volontairement ou par crainte de rétorsions – par
les grandes maisons d'édition et autres organismes distributeurs, au
profit de cette culture de prisunic abêtissante, sacralisant le luxe et
le lucre, le sexe et le stupre que certains ont qualifié de "culture de
gares et d'aérogares" surabondamment promue ou sponsorisée, ici par les
clubs littéraires qui donnent le "La" de la "rentrée" – rappelant celle
des troupeaux – et là, par les médias publics et autres antennes
privées, dans une véritable frénésie de terrorisme intellectuel qui ne
dit pas son nom. Un La, éructé par des escouades d'imposteurs, de
"spécialistes" et autres "experts" en lieux communs ; sans parler des
grands "excommunicateurs" professionnels au service d'Eretz-Israël,
tenant leur onction de rabbins de la politique, directement des temples
du CRIF ou autres AIPAC, comme les Glucksman, les Bruckner, les
Finkielkraut, les Lanzmann, , les Taguieff, les Adler, les Encel, les
Wiesel…etc. J'ai oublié le nom de cet aigrefin en col blanc et jambe de
bois, reconverti en commis voyageur de l'Etat sioniste en Afrique, se
disant philosophe…
Une conspiration du silence enfin, qui
sait se muer au besoin, en véritable terrorisme intellectuel dont l'un
des moments de "gloire" les plus hideux – parmi tant d'autres
forfaitures de la Justice républicaine, dite égalitaire et fraternelle –
a été atteint à l'occasion l'ignoble et lâche procès qui a été fait au
grand philosophe Roger Garaudy qui avait le tort d'avoir été, non
seulement un résistant, non seulement un communiste, non seulement un
pro palestinien, non seulement un converti à l'Islam, mais bien pire que
tout cela : il était hérétique. Pardon, aujourd'hui on dit
:"révisionniste" ! Un mot dont le potentiel excommunicatoire est au
moins égal à celui de "terroriste", comme chacun sait…
Je ne
citerai que pour l'information, l'étrange transaction de "rachat" par un
généreux anonyme, portant sur les droits d'auteur liés au brillant
essai du regretté Pierre Rossi et intitulé : "La Cité d'Isis" – Histoire
vraie des arabes (Nouvelles Editions latines 1976)….
– Désolée,
monsieur, ce livre n'est plus en stock et il est épuisé depuis longtemps
me répondit récemment la vendeuse dans une grande Fnac. Amusé, je
hasardais : - Et "Les Mythes fondateurs de la politique israélienne" de
Roger Garaudy ? Là elle eût un sourire franchement complice en me
rétorquant : -- Je vois que monsieur a des lectures subversives. Eh bien
moi aussi !
Qui a déjà dit : la mauvaise monnaie chasse la bonne ?
5.- La rage islamophobe
A ce genre d'acharnement sournois, "en creux" si je puis dire, il
faudrait ajouter un autre type d'acharnement, celui-là en "relief", sous
les espèces d'une guerre médiatique frontalement déclarée contre
l'Islam, ses symboles et ses valeurs ; une guerre politico-médiatique
qu'une bien triste actualité vient nous rappeler. En effet, coup sur
coup – comme pour rappeler les Versets sataniques de Rushdie ou les
caricatures du Danemark reprises par Charlie Hebdo - nous assistons en
ce début de Septembre 2012, à deux nouvelles et graves provocations : la
première, à travers la diffusion sur le Web, d'une vidéo produite aux
Etats-Unis ; une vidéo immonde, blasphématoire et insultante à l'endroit
de la personne sacrée du Prophète de l'Islam, Muhammad (sur lui le
salut) et dont les ondes de choc psychologiques et d'indignation sur les
populations musulmanes à travers le monde ont déjà provoqué mort
d'hommes ; la seconde, à travers de nouvelles "caricatures" tout aussi
obscènes, diffusées en ce jour-même du mercredi 19 Septembre 2012, par
le magasine crapuleux parisien "Charlie-Hebdo" qu'on ne présente plus,
de par ses "performances" dans la fange du "marketing à la provocation".
Que cherche donc cet Occident ci-devant "Très-chrétien" mais
étrangement rebaptisé "judéo-chrétien" au lendemain de Nuremberg et
porté sur les fonts baptismaux du Concile de Vatican II.
6.- Une hystérèse héritée des Croisades et entretenue par le sionisme
Etrange phénomène que cette hystérèse historico politique et
psychologique, héritée en droite ligne des Croisades médiévales, puis de
l'ère de la colonisation et trouvant aujourd'hui son expression dans
cette fièvre islamophobe irrationnelle, récurrente et convulsive qui
semble avoir aboli chez les occidentaux toute volonté et toute
clairvoyance ? Quel est donc le secret, quelles sont donc ces forces
cachées tenant l'Occident et ses élites qui n'osent même plus remuer le
petit doigt, comme tétanisés, comme anesthésiés ? des forces qui le
piègent entre les mâchoires diaboliques, politico-médiatiques et
financières, sinon celles de plus en plus manifestes d'un Mouvement
sioniste mondial qui ne connait plus de limites à ses desseins
messianiques aussi mensongers qu'arrogants, de domination du monde, et
qui avance désormais à visage découvert – sûr qu'il est, de sa puissance
financière, de ses appuis occidentaux, de ses atomes et de ses drones –
et continuant de clamer plus que jamais, qu'il représente le "peuple
élu", voire-même l'interlocuteur privilégié de Dieu comme l'a clairement
proclamé il n'y a guère si longtemps – en 2002 – le chef du parti
national-religieux, le général Effi Eitam quand il a solennellement
déclaré, sans soulever bien entendu, le moindre écho d'indignation du
moindre gouvernement, du moindre média occidental :
""Nous
sommes seuls au monde à entretenir un dialogue avec Dieu en tant que
peuple. Un Etat réellement juif aura pour fondement le territoire, de la
mer au Jourdain, qui constitue l’espace vital du peuple juif.""
Fichtre alors ! Mais allez donc tenter d'expliquer à cette horde
d'illuminés d'un sionisme messianique – fondé essentiellement sur la
haine de l'Islam et accessoirement des "goïms"– que le peuple juif,
parce qu'il a assassiné tout au long de son histoire, ses propres
prophètes et falsifié ses propres textes sacrés – comme l'ont fait les
Chrétiens à sa suite – ce peuple juif dis-je, a depuis longtemps cessé
d'être le peuple "élu" comme il ne cesse de le prétendre depuis des
siècles. En pure imposture. Tant il est vrai qu'il est depuis longtemps
déjà, le "peuple maudit" par excellence, à force de vouloir s'imposer au
monde, comme peuple soi-disant "supérieur", comme race soi-disant
"supérieure", comme une religion soi-disant "supérieure". Donc insoluble
dans ces "goïms" que constituent pour eux le reste de l'Humanité.
Terrible démarcation s'il en est. Mais quel contraste cinglant avec
l'Islam humaniste et universel !
""Ô gens! Nous vous avons
créés d’un mâle et d’une femelle (Adam et Eve) et Nous avons fait de
vous des peuples et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le
plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est
certes Omniscient et Grand Connaisseur.""
(Coran. Sourate Al-Houjourate – Verset n°13)
7.- Le plus dangereux des faux amis de l'Occident
Une hystérèse historico politique et psychologique disais-je,
aujourd'hui remise au goût du jour par les assauts répétés d'un Empire
étasunien instrumentalisé et feignant d'ignorer sa propre dégénérescence
morale avancée et sa future faillite matérielle annoncée, sous les
coups fourrés portés, non pas d'un quelconque "terrorisme islamique" –
souvent préfabriqué – mais par ses vrais faux amis: les uns se
présentant sous la tiare des Cohanims ou gourous sacrificateurs semant
leurs oracles messianiques à tout vent ; les autres, des lévites en
costumes trois pièces de super banquiers-traders, prélevant joyeusement
leur dime sur le PIB des grands protecteurs, en s'offrant même, dans
l'impunité la plus totale, de montages financiers hyper sophistiqués, se
soldant par de monstrueuses banqueroutes frauduleuses et de
détournements astronomiques, se chiffrant par centaines de milliards de
dollars – comme en fin 2008 – et que le bon contribuable américain ou
européen sera sommé de rembourser, dans le silence complice et criminel
des différents lobbies politiques et médiatiques généreusement arrosés.
Ne sont-ils pas chez eux dans la patrie du Dieu-dollar ? Ne sont-ils pas
des membres bienfaiteurs des AIPAC et autres Organisations sionistes
mondiales ? Ne sont-ils pas les financiers attitrés des campagnes
électorales de la quasi-totalité des sénateurs et autres représentants
au Congrès ? Et tant d'autres choses "souterraines" comme dirait M. De
Diéguez… Des faux amis qui leur ont concocté et suggéré la trouvaille
géniale du "Choc des Civilisations" pour garder les citoyens sous le
stress béni de "l'ennemi extérieur"… Comme du temps non moins béni, de
la guerre froide, d'avant l'effondrement du pôle soviétique. Afin de
continuer à drainer donc, qui, au nom de la "sécurité nationale", qui,
au nom de la "guerre au terrorisme international", qui, au nom de la
"démocratie aéroportée" – mais jamais au nom de la lutte contre le
chômage, contre la faim ou contre la maladie – les dollars du bon
contribuable américain et les euros du bon contribuable européen, dans
les coffres des grandes banques, des industries de la mort, des
multinationales de la prédation et des grandes officines de la
spéculation financière. Et de prélever au passage, la dîme pétrolière
comme en Irak, ou la dîme de la drogue, comme en Afghanistan. Il
suffisait juste de remplir les vides sidéraux des "boites osseuses" –
n'est-ce pas M. de Diéguez ? – de cette frange abêtie, cupide et vénale,
d'une intelligentsia occidentale, bouffie par ses propres certitudes et
sevrée de toute spiritualité, "n'ayant plus pour dieu qu'elle-même et
ses vouloirs" pour parler comme Julien Benda… pour la convertir aux
thèses racistes, stupides et bellicistes des illuminés du sionisme
chrétien dont le label politique est le néo conservatisme ou néo cons
pour faire moins poli, mais plus juste…
Depuis la fin de la
Seconde Guerre mondiale, tout se passe en fait, comme si les dirigeants
politiques et les gourous mystiques du monde judéo-chrétien,
abusivement qualifiés de "monothéistes" et remariés respectivement
depuis Nuremberg, puis, Vatican II par les liens indéfectibles de leurs
intérêts – probablement spirituels, mais sûrement temporels – avaient
subitement décidé d'effacer l'Histoire en oubliant, pour les uns, que
les juifs étaient des "déicides" qui ont crucifié Jésus et pour les
autres, que les chrétiens étaient les responsables des crimes de
l'Inquisition, des pogroms et de l'holocauste. Au centre de ce deal qui
constitue un véritable crime contre l'Humanité et le Droit
International: la spoliation de la Palestine et le destin de tout un
peuple, le peuple palestinien qui allait payer à la fois pour les crimes
des uns et pour les crimes des autres. Sans oublier – pour faire bonne
mesure – les crimes de haute trahison de certains régimes arabes, en
particulier la monarchie saoudienne et la monarchie jordanienne.
Ainsi, si la création de l'Etat-greffon appelé Israël en Terre de
Palestine, représente la part concédée aux sionistes sur les dépouilles
de celle-ci, la part concédée à l'impérialisme étasunien et à ses
vassaux d'Europe c'est la mise en place d'un véritable cancer politico
idéologique, géostratégique et énergétique dont les ondes de choc quasi
infinies, continuent à se répercuter jusqu'à ce jour, sur l'ensemble du
monde arabe et même arabo-musulman.
""Si nous avions la
chance – écrivait Churchill, le sinistre apôtre de l'impérialisme -
d'assister de notre vivant à la naissance d'un Etat juif, non seulement
en Palestine, mais sur les deux rives du Jourdain, nous verrions se
produire un évènement absolument conforme aux intérêts réels de
l'Empire.""
Cette ligne de conduite agressive et haineuse,
suivie par l'alliance judéo-chrétienne contre nature et contre
l'Histoire, dans sa Croisade contre l'Islam et les Musulmans, ne s'est
jamais démentie depuis, revêtant toutes sortes de soubassements
idéologiques, économiques, culturels…etc. Mais la montée irrésistible de
l'Islam – y compris au plan mystique – et des pays musulmans, au cours
des trois dernières décennies a eu pour effet semble-t-il de réveiller
de vieux démons, par la seule vertu que cette religion n'a jamais été,
elle, prise en défaut par les sciences, même les plus avant-gardistes ;
et que bien au contraire, il ne se passe pas d'année où les découvertes
les plus avancées dans les disciplines scientifiques les plus diverses –
médecine, biologie, biochimie, génétique, géophysique, physique
fondamentale, astrophysique…etc. – ne viennent corroborer certains
Versets du Coran, entraînant la conversion d'illustres savants et autres
hommes de l'art. Tandis qu'en Occident, la science n'en finit pas de
faire tomber depuis des lustres, certains dogmes judéo-chrétiens des
plus établis comme la théorie biblique du géocentrisme ou l'anachronisme
criard de la Genèse, faisant remonter la Création aux quelques
misérables milliers d'années du calendrier judaïque, pour ne citer que
ces deux exemples.
D'où ce rejet par la raison, de plus en plus
observé, du judaïsme et du christianisme dont les livres sacrés – la
Torah et les Evangiles – qui forment la Bible ne sont plus, aux yeux de
beaucoup – y compris des juifs et des chrétiens – qu'une compilation où
se trouvent mélangés des Texte authentiques et des texte apocryphes. Ces
derniers étant totalement truffés de contradictions manifestes avec la
réalité et les données scientifiques, pour avoir pendant des siècles,
été copiés et recopiés, traduits et retraduits, déformés et "corrigés" à
loisir, au gré des influences ecclésiastiques ou des puissances
séculières du moment. Voire au gré des fantaisies ici ou là, de quelques
copistes, calligraphes et autres enlumineurs… Et comment ne pas rester
perplexe dans ces conditions, quand M. Manuel de Diéguez lui-même ose
qualifier de "monothéistes" deux religions. Sans oublier le fait
qu'elles associent au Créateur, l'une d'un "fils" prénommé Uzaïr et
l'autre, Jésus, en y ajoutant en plus, un Saint-Esprit… De quel
rationalisme parle-t-on ?
8.- Pour conclure sur le Temps de Dieu
Je crois que c'est le regretté Pierre Rossi qui a dit : "Les
égarements de la science sont plus dangereux que l'ignorance". C'est en
se dépouillant de certains partis pris dogmatiques et en faisant des
incursions fugaces, grâce au cogito dont le Créateur nous a pourvus,
comme pour nous donner des "fenêtres", des "flashs", sur ce Réel hors
normes humaines, qu'est l'immensité infinie et complexe des concepts de
Temps et d'Espace que nous pouvons surmonter, l'espace d'un clin d'œil,
nos misérables limites physiques, psychiques et intellectuelles et
appréhender quelques bribes de ce Réel. En particulier certaines
affirmations du Coran relatives au Temps : qu'il s'agisse de l'allusion
aux Six Jours de la durée de la Création (3), de la comparaison purement
pédagogique de la Journée divine à l'équivalent de Mille années
terrestres (4), ou de la durée de Jour du Jugement dernier longue de
50.000 ans (5). Sans oublier, à l'autre bout de l'échelle, les durées
infinitésimales comme la quasi-instantanéité de l'accomplissement des
Décrets divins du "Kun-Fa-Yakun"(6) quand Il ordonne par exemple la
création d'un objet matériel, d'un sujet biologique, ou la réalisation
d'un acte immatériel en disant simplement : "Sois, et l'objet ou l'acte
sont". Instantanément. Il y a même, à l'exemple de la narration de la
rencontre à Jérusalem, entre le Prophète-Roi Salomon – Sur Lui soit le
Salut – et la Reine de Saba, Balqisse, l'exemple de l'accomplissement
d'un véritable Décret de téléportation du trône de la Reine situé au
Yémen, instantanément ramené à Jérusalem, sur ordre de Salomon, pour
montrer à la Reine de Saba, le pouvoir surnaturel du Prophète-Roi (7).
Cette dernière relation coranique illustre à merveille la complexité
de la notion d'instantanéité. En effet, s'est-il agi d'une abolition
totale du temps, ou du moins, de sa réduction à une échelle
infinitésimale ou plutôt d'un phénomène de "contraction" de l'Espace…
comme cela est évoqué dans la Relativité ? A moins qu'il ne se soit agi
de la mise en œuvre consubstantielle des deux phénomènes à la fois.
Question qui repose sous un jour beaucoup plus clair, la notion-même du
continuum Espace-Temps… ainsi que le rappelle cet évènement majeur
qu'est le "Voyage nocturne" relaté dans le Coran (8) ; un voyage à côté
duquel à côté l'allégorie du "Voyage de Langevin" fait figure d'aimable
excursion champêtre…
Par ailleurs, je voudrais vous
rappeler ici deux autres passages étonnants de votre chronique : où vous
écriviez ceci – Je vous cite :
1°) - ""Parmi les saints
chrétiens, seul saint Augustin, un Algérien, a compris que si le Dieu
des juifs et celui des chrétiens n’avait pas pris la précaution de créer
l’espace et le temps, il n’aurait pas su où loger le ciel et la terre.
Cette domiciliation primordiale nous renvoie à la fois à l’ultime
fondement de la politique et à la psychologie la plus focale du mystique
d’avant-garde de notre temps.""
Question qu'un Candide de
passage aurait immédiatement posée: – "Le ciel et la terre ne sont-ils
pas déjà "de" l'espace ?" Et dire que du temps où il y avait de vrais
profs de philo – même en langue française – on savait déjà que la
matière est consubstantielle à l'espace, comme d'ailleurs l'énergie est
consubstantielle au Temps. Autrement dit, sans Espace, pas de matière ;
sans Temps, pas d'énergie.
2°) - ""…Croire et savoir
font deux: on ne validera jamais l'alchimie, l'astrologie, la théologie
ou la chiromancie à en perfectionner les visées oniriques, parce que
tout progrès de la raison passe par l'enfantement d'un encéphale placé
sur un autre échiquier de la méthode que celui d'autrefois."""
Question d'un autre Candide de passage : Qui est "on" dans "on ne
validera jamais l'alchimie, l'astrologie, la théologie…" ? Qui valide
quoi et à quel titre ? Ne serait-il pas plus sage d'attendre que les
différentes chapelles de l'Anthropologie se mettent au moins d'accord
entre elles sur la nature, scientifique ou non, d'une discipline qui
embrasse un peu de trop pour bien étreindre… Ne trouvez-vous pas
choquant de la part d'un penseur de votre qualité, M. Manuel de Diéguez,
de ranger en vrac la théologie – à moins que vous ne fassiez allusion
aux textes apocryphes de la Bible – avec l'astrologie ou la chiromancie
?...
Quel serait alors votre jugement sur l'évolutionnisme
darwinien, chéri par la franc-maçonnerie ou sur la psychanalyse
freudienne, adulée par les sionistes ?
C'est le grand Isaac
Newton qui doit se retourner dans sa tombe, qui a conclu son
"Principia" par ce passage devenu classique :
""Ne
doutez pas de l'existence du Créateur ! Il est, en effet, impensable que
ce soit la nécessité seule, qui dirige l'univers ! Car une nécessité
aveugle, et échappant à tout changement, on ne peut imaginer qu'elle
soit à l'origine de ce monde avec toute sa diversité et l'harmonie et
l'ordre qui la caractérisent, et ce malgré le changement des temps et
des lieux ! Disons plutôt que tout cela ne peut provenir que d'un Être
éternel doué de sagesse et de volonté""
Une seule
conclusion pour clore cette réponse : Puisse Allah vous pardonner et
vous aider à méditer cette réflexion du Prophète Muhammad (sur Lui le
Salut) :
""L'homme est en état de sommeil, c'est au moment de mourir qu'il se réveillera""
(*) Nota : Si certaines affirmations contenues dans le texte de cette
réponse devaient choquer quelques personnes, quelques corps constitués
ou quelques institutions quelles qu'elles soient, je déclare assumer
totalement, en qualité d'homme libre, mes opinions au nom de la
sacro-sainte Liberté d'expression.
(1)"" N'insultez pas au Temps, car le Temps c'est Dieu."" (Hadith du Prophète Muhammad)
(2) Dans le vocabulaire arabe, il y a un terme spécifique –
Al-'Azalyya الآزلية – pour désigner l'Eternité négative qui se projette
dans l'infinitude du passé pour le différencier de l'Eternité positive:
"Al-Khulúd – qui se projette dans l'infinitude du futur.
(3) "C'est Lui qui a créé les Cieux et la Terre en Six jours…" (Coran : Sourate n°11 – Hod – Verset n°7)
(4) "....Et (sachez) qu'Une journée pour Dieu équivaut à Mille années
de votre comput" (Coran : Sourate n°34 - Al-Hajj – Verset n°45)
(5) " Les Anges et l'Archange Gabriel s'élèveront vers Lui en une
Journée (celle du Jugement Dernier) équivalant à 50.000 ans" (Coran :
Sourate n°70 – Al-Maârij – Verset n°3)
(6) " Son pouvoir,
quand Il a décidé d'une chose, c'est de dire : "Sois !"- Et la chose
Est" (Coran : Sourate n°36 – Yassine – Verset n°81)
(7) " …
Celui qui avait la Connaissance contenue dans le Livre a dit (à
Salomon) : Moi je te l'apporterai (le trône de la Reine de Saba) avant
que tu ne clignes des yeux…" (Coran : Sourate n°27 – An-Naml / Les
Fourmis – Verset n°41)
(8) "Gloire à Celui qui fit faire le
Voyage nocturne à son serviteur, depuis la Mosquée sacrée (la Mecque) à
la Mosquée d'Al-Aqsa (Al-Quds ou Jérusalem)…" (Coran : Sourate n° 17 -
Al-Isra – Verset n° 1)
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