Tous
impressionnants par leur vision et leur maîtrise géopolitiques :
polyglottes, pluriculturels. Nourris d’une profonde connaissance des
nations et de leurs substrats : philosophiques et religieux,
historiques, culturels, économiques. En comparaison, les nôtres et leurs
sbires sont minables d’imbécillité et de servilité.
La Grande-Bretagne n’ayant rien à envier à la France en ce domaine :
pathétique William Hague « droit dans ses bottes » de ganache, comme nos
Kouchner, Juppé ou Fabius…
Les diplomates Iraniens s’amusent de la diplomatie des “Traités
Peaux-Rouges” (Redskins Treaties) que veut leur imposer l’Empire. Ces
tristement célèbres, soi-disant, “Traités de Paix” imposés par les
colons européens aux tribus amérindiennes de l’Amérique du nord, lors de
l’édification des USA. A l’époque, c’était pour les spolier de leurs
terres ancestrales.
Le pouvoir colonial signait un “Traité de Paix” pour leur imposer des
conditions de partage des terres et des principes de cohabitation. Dès
leur signature, ils n’étaient pas respectés par les colons envahisseurs.
D’où nouveau conflit, que les nations amérindiennes perdaient, malgré
leur héroïsme au combat, du fait du différentiel technologique avec les
conquérants. Se concluant par de nouvelles concessions et un nouveau
’Traité’. Pas davantage respecté que les précédents. Et, ainsi de suite.
Incessant, implacable, grignotage. Celui des termites. Jusqu’à l’anéantissement total des Nations Peaux-Rouges,
ou leur marginalisation complète. (1) C’est ce qui a été appliqué par
l’Occident à la Chine pendant un siècle (1840-1940), et dont on ne parle
jamais dans nos livres d’histoire : un “Traité” suivant l’autre pour
mieux piller et asservir la Chine.
(2) Ou encore tragiquement, de nos jours, depuis plus de 60 ans, même
si le contexte est différent, en Palestine. Un “Accord” suivant l’autre…
Entre autres exemples.
Le chercheur iranien Mostafa Ahmadi Roshan assassiné à l’âge de 32 ans. Son fils Ali Reza.
En fait, si les Iraniens renoncent à leurs recherches et
développements dans les disciplines de l’atome, il leur sera exigé dès
le lendemain exactement l’équivalent dans l’aérospatial (mise en orbite
par leurs propres lanceurs de leurs satellites d’observation, de
télécommunications, etc.). Car cela, bien évidemment, représenterait de
la part d’une nation aux « intentions malveillantes », une « menace
inacceptable pour la protection de notre civilisation », et autres
fariboles. D’où nouvelles résolutions, nouvelles sanctions, etc.
S’ils acceptaient d’y renoncer aussi, ce serait, immédiatement, leurs
recherches et développement dans les nanotechnologies qu’ils devraient
consentir à éradiquer. Domaine fondamental pour l’avenir scientifique,
dans lequel l’Iran est en train de prendre une place d’excellence. Ce
qui constitue une « menace insupportable ». Sinon : nouvelles
résolutions, nouvelles sanctions, nouvelles menaces. Cela n’arrêterait
pas, dans une diabolisation permanente.
Les diplomates Iraniens ont parfaitement intégré que leur pays
représente le cœur de cible de la domination impériale actuelle. Le
“sort” de la Russie et de la Chine venant après la totale domestication
du monde arabo-musulman. La “littérature” des Think Tanks US déborde de
ces rapports de politique-fiction, ou de prospective-fiction, aussi
délirants qu’inquiétants par leur niveau de psychopathie.
Mis en perspective géopolitque, les vetos Russe et Chinois, contre
l’invasion de la Syrie par les forces occidentales, n’ont donc rien à
voir avec le maintien d’une base navale ou d’un marché quelconque pour
leur commerce extérieur. C’est un coup de semonce à l’encontre d’une
utopie géopolitique que la nomenklatura de l’Empire, imbibée de
mégalomanie, se refuse à entendre.
Culte de l’Assassinat et de la Terreur
Au-delà des guerres économiques et médiatiques qui lui sont imposées
sans interruption depuis 1979, l’Iran se prépare donc, minutieusement, à
affronter les deux priorités des pays de l’OTAN le concernant :
i) La destruction et le démembrement du pays en
régions ethniques, via l’invasion ou la guerre civile “importée” (à
partir de leurs bases secrètes de mercenaires en Azerbaïdjan, au
Kurdistan irakien et au Baloutchistan pakistanais). Ou les deux à la
fois suivant le modèle Irakien ou Libyen.
ii) “L’arriération” du pays, ou le “gap
technologique imposé” qui est un axe majeur de l’idéologie occidentale
s’appliquant à tous les pays, non seulement arabes mais musulmans dans
leur ensemble. Car, les Iraniens ne sont pas arabes, pas plus que les
Afghans, ou les Pakistanais.
C’est l’élimination programmée de tous les vecteurs des
connaissances scientifiques : centres de recherches des universités et
chercheurs, hommes ou femmes. Ce qui permet, au passage, à la propagande
islamophobe de broder sur l’incompatibilité de l’Islam avec la Science
ou la Connaissance …
Le pôle de recherche et développement Iranien dans de multiples
domaines structurant, avec ses nombreuses femmes scientifiques, le
rapide et puissant développement du pays, est prioritairement visé.
Plusieurs de ses enseignants-chercheurs ont déjà été assassinés ou, lors
de déplacements à l’étranger, enlevés.
L’Iranienne Shahrzad Mir-Qolikhan retrouve ses filles jumelles
qu’elle n’avait pas vues depuis 5 ans, à son arrivée le 7 août 2012 à
l’aéroport de Mascate (Oman)
Dans le meilleur des cas, “l’enlèvement” prend la forme de
“l’extradition” aux USA, par des pays complaisants sous un prétexte
quelconque. Ce fut le cas emblématique de la scientifique Iranienne
Shahrzad Mir-Qolikhan et de son mari. Lui, fut arrêté en Autriche, puis
libéré pour insuffisance d’éléments probants. Les autorités US
l’accusant de tenter d’obtenir des lunettes de vision nocturne. Ce qu’il
a toujours nié, sachant qu’il s’agit d’un matériel courant que
n’importe quelle usine chinoise, fabriquant alarmes ou télécommandes à
infrarouge, peut fournir par container…
Son épouse, fut arrêtée et extradée alors qu’elle était en vacances à
Chypre. Condamnée à 5 ans de prison en 2007 au prétexte d’avoir essayé
d’acheter en Occident des matériels, ou des “biens et technologies”,
dits à « double usage ». Pure affabulation, aucune preuve n’ayant été
fournie au tribunal des USA prononçant la condamnation.
Un mot sur ce matériel à « double usage ».
(3) Invention ubuesque des Inquisiteurs US qui en ont imposé la
législation à l’Union Européenne et à ses membres. Chacun s’empressant,
dans un zèle moutonnier et servile, d’en assurer l’application. Argutie
bureaucratique d’une incroyable stupidité, consistant à élaborer des
listes arbitraires, l’arbitraire n’ayant aucune limite dans les
interprétations, de matériels considérés comme étant utilisables aussi
bien pour un usage civil que militaire, avec ses ramifications réelles
ou supposées : terroriste, nucléaire, chimique, bactériologique. Usage
autorisé pour les pays occidentaux, mais pas les autres…
Autrement dit, ce qui est arrivé à plusieurs chercheurs Iraniens, si
vous procédez à des consultations pour l’achat d’un microscope
électronique, par exemple, pour des recherches médicales ou géologiques,
il pourra vous être opposé que vous le destinez à un usage de
prolifération nucléaire ou, encore, pour la conception d’armes
bactériologiques. Au libre choix de l’Inquisiteur du moment.
Vous nourrissez des ’intentions malveillantes’, induisant une
’capacité de réalisation’. Une : ’capability’. Critère devenu la
désignation du sommet du crime, le ’sceau du Diable’. Vous êtes, en
conséquence, un ’terroriste’ par “intention”, vous menacez gravement
l’avenir de la planète.
Et, le tour est joué. Vous êtes arrêté, extradé, inculpé, emprisonné.
Après, bien évidemment, un tabassage scrupuleux pour s’assurer de la
réalité de vos ’intentions malveillantes’, si elles ont manqué de
conviction lors des interrogatoires. Ubu est repu de satisfaction !...
Torquemada et la Nouvelle Inquisition en dansent de joie autour du
bûcher !...
Oubliant que même un “balai-brosse” est un « bien à double usage »,
utilisé avec autant d’énergie dans des locaux militaires que civils…
Mais, comment faire comprendre l’imbécilité d’un concept à un halluciné,
un paranoïaque qui a peur de son ombre ?… Dont la mégalomanie
incommensurable le persuade d’être le seul à détenir, pour l’éternité et
dans tout l’univers, un « bien » ou une « technologie », quel qu’en
soit l’usage ?...
L’acharnement des services US à l’encontre de cette Iranienne relève
d’une opération d’intimidation à l’égard des scientifiques de son pays,
tout spécialement envers les femmes Iraniennes extrêmement nombreuses
dans toutes les disciplines de la recherche fondamentale et appliquée.
L’intervention du Sultan d’Oman, Qabus ibn Saïd, auprès de ses geôliers a
permis de raccourcir sa peine de 6 mois… Retrouvant sa famille à
Mascate, capitale d’Oman, le 7 août dernier, au cours d’une escale avant
de rentrer en Iran.
Le témoignage deShahrzad Mir-Qolikhan
est effrayant par la lumière qu’il projette sur nos Etats policiers
déglingués par la bêtise et la violence. Internée en Floride, elle a
raconté les sévices terrifiants, humiliants, y compris sexuels, allant
jusqu’à la torture par le personnel pénitentiaire (… terrifying ordeal
and mistreatment at the hands of prison staff) : « Je suis dégoûtée … de
ces gens et de la manière dont ils m’ont traitée », (“I am disgusted…
by these people and their treatment”). (4)
L’objectif est d’infliger à l’Iran ce que l’Irak a subi et continue
d’endurer : l’éradication de son pôle académique de recherche et
développement, de son patrimoine culturel millénaire. On sait que les
musées d’Irak et sites archéologiques ont été parmi les premiers lieux
de destruction et de pillage lors de l’invasion occidentale, dans un
acte délibéré et soigneusement préparé. Cela n’a pas cessé.
Rien qu’en Irak depuis l’invasion occidentale, officiellement
recensés par le gouvernement actuel, ce sont 530 chercheurs (hommes et
femmes) de haut niveau, dans toutes les disciplines (y compris sciences
médicales et vétérinaires…) qui ont été assassinés dans le climat
ambiant, sciemment entretenu, d’insécurité et de guerre civile.
Visiblement suite à une liste bien établie et un ordonnancement
impitoyable (la plupart exécutés chez eux ou à la sortie de leur
domicile, souvent avec leurs enfants), parfaitement maîtrisés par les
services spéciaux occidentaux.
Une campagne de solidarité internationale menée par le « BRussells Tribunal »
(5) essaie de mobiliser l’attention des gouvernants et des opinions
publiques des pays occidentaux sur ces crimes. Sans grand succès du fait
de la censure de leurs médias, y compris publics. Une première liste
nominative de tous ces scientifiques et intellectuels Irakiens a été
établie. Elle comprenait 470 noms, au 30 Avril 2012. D’autres noms
étaient en instance de vérification quant aux données biographiques et
aux circonstances de leur assassinat.
Hors circuit et médias de la propagande, tous les observateurs,
témoins, spécialistes de la région ou des opérations spéciales,
n’hésitent pas à imputer ces meurtres au Mossad israélien sous la
couverture des forces d’occupation américaine.
Tel le professeur Irakien Ismail Jalili qui, courageusement, avait
présenté une émouvante communication, lors d’une réunion internationale
tenue à Madrid les 23-24 avril 2006, “Madrid International Conference on
the Assassinations of Iraqi Academics”, intitulée (6) : « Plight of
Iraqi Academics » (La situation désespérée des enseignants-chercheurs
Irakiens).
Sujet oublié, occulté, de nos journalistes d’investigation, Droits de l’Hommiste, et Belles Ames…
Un séminaire s’est tenu à Gand, en Belgique, en mars 2011, organisé
par l’Association « BRussells Tribunal », regroupant des chercheurs
occidentaux solidaires, pour élaborer une “Charte de Défense des
Enseignants-Chercheurs Irakiens”. (7)
La réponse des gouvernements occidentaux fut claire, dès la clôture
de ce séminaire international, outre l’étouffement médiatique de ces
réunions et manifestations de solidarité : les assassinats ont redoublé.
Dans l’impunité.
Le professeur Zaïd Abdul Mun’im assassiné le 3 avril 2011 et la carcasse de son véhicule piégé par une bombe
Ainsi, le 3 avril 2011, le professeur Zaïd Abdul Mun’im de
l’Université Al-Mustansiriya de Bagdad, directeur de recherche au
département moléculaire, meurt dans l’explosion de son véhicule piégé
par une bombe. (8) Le 29 mars 2011, une semaine auparavant c’était
l’éminent chirurgien et Doyen de la Faculté de médecine de la même
université, Mohammed Alwan, qui était assassiné. L’un et l’autre n’ayant
aucune affiliation politique…
Rappelons que les enseignants-chercheurs du Pakistan n’échappent pas à
ces escadrons de la mort. Et, le martyre de la spécialiste Pakistanaise
en neurosciences Aafia Siddiqui
(9) est là pour rappeler jusqu’où peut aller l’élimination et
l’intimidation de tout chercheur qui n’adopterait pas le profil de
« collabo » qui lui serait imposé…
Les événements actuels en Syrie sont une autre illustration de cette
pratique des services spéciaux occidentaux. Les commandos de mercenaires
dévastant la Syrie, actuellement, auraient eu parmi leurs cibles
prioritaires de nombreux chercheurs et cadres de haut niveau (hôpitaux
et centrales électriques, tout particulièrement). Le décompte de ces
meurtres “ciblés” ne pourra être établi avec précision qu’à la fin de la
période d’insécurité organisée par les pays de l’OTAN.
A ces exécutions sommaires, se sont ajoutés ravages et pillages de
son patrimoine culturel. L’archéologue libanaise Joanne Farchakh fait
état du nombre impressionnant de pillages et destructions de musées,
églises, monastères (notamment celui de Sednaya), châteaux-forts des
Royaumes Latins ou Croisés (château d’al-Madiq), mosquées (celle de
Deraa, entièrement détruite), sites archéologiques. Qualifiant la
situation du patrimoine historique, multiculturel, de la Syrie, un des
plus riches au monde, comme étant devenue : « catastrophique ». (10)
Certaines opérations de pillage ont été, comme en Irak,
méticuleusement préparées, vraisemblablement de longue date. Exemple :
des témoins ont vu des pillards équipés de bulldozers pour enlever et
transporter les mosaïques Romaines, d’une inestimable valeur, du site
d’Apamea. Même mode opératoire, lors du pillage des vestiges de l’Empire
Byzantin dans le nord de la Syrie à al-Bara, Deir Sunbel and Ain
Larose. Le temple millénaire, datant de l’Empire Assyrien, de Tell
Sheikh Hamad a été entièrement détruit.
Evidente signature d’une implacable, cynique, sanguinaire,
spoliatrice, politique de l’Occident dans le monde arabo-musulman : la
destruction de la Connaissance, du Savoir, de la Recherche, du
Patrimoine Culturel.
En bref, de l’Histoire et de la Renaissance d’une Civilisation…
Dialogue et Respect Mutuel
Il est plus qu’évident que les Iraniens, tout en étant ouvert aux
discussions concernant la recherche nucléaire, connaissant la mauvaise
foi criminelle, la barbarie, de leurs interlocuteurs, ne braderont pas
leurs droits relevant de la souveraineté nationale et de leur destin
collectif.
Leurs dirigeants ont lutté, jeunes, contre l’atroce dictature du Shah
et de sa sinistre police la SAVAK, protégée des occidentaux qui
pillaient le pays de ses richesses. Ils ont tous combattu pendant 8 ans,
en première ligne dans les tranchées et les gaz de combat, contre les
mercenaires de Saddam Hussein approvisionnées par tous les arsenaux de
l’OTAN. Ce sont des durs à cuire. Ils ne craignent personne et ne
cèderont pas.
Ainsi, les diplomates Iraniens, avec leur courtoisie coutumière,
garderont patience et écoute face à des négociateurs occidentaux
tellement drogués d’arrogance qu’ils ne sont capables que de répéter, en
perroquets dressés, les vieux clichés de la diplomatie du XIX° siècle :
celle de la canonnière.
Forgeant, pendant ce temps, de solides relations avec les puissances économiques montantes, préparant l’avenir de leur Nation…
Car, “Le Temps” est la meilleure arme contre le mépris mégalomaniaque
des Empires s’estimant éternels, prétendant dans leur toute-puissance
éphémère que la loi, “La Loi du Plus Fort”, dictée par leur caste au
pouvoir, émane telle une prescription divine de “La Communauté
Internationale”. Morgue, insolence du prédateur imbu de sa force, qui
excèdent dès à présent tous les pays non inféodés à l’OTAN, et non des
moindres.
Signal, alarme, stridents, parmi d’autres : un des principaux groupes
de médias chinois, Global Times, publie le 9 août 2012 un article d’une
extrême clarté et parfaitement argumenté. Intitulé : « Les USA ont
perdu toute crédibilité sur le dossier Nucléaire Iranien » (11)
D’une précision chirurgicale dans le raisonnement, il fait ressortir
que les USA ne veulent pas négocier avec l’Iran mais, en réalité, le
détruire et l’envahir comme ils l’ont fait pour l’Irak. Sur fondement de
mensonges.
Les Chinois choqués de voir le gouvernement américain “sanctionner”
arbitrairement certains de leurs établissements, notamment la Bank of
Kunlun, en violation flagrante du droit international (…“blatant
violation of international law” …), afin de poursuivre ses objectifs de
politique étrangère. Rappelant que le commerce de la Chine avec l’Iran
respecte scrupuleusement le droit international et les résolutions du
Conseil de Sécurité de l’ONU.
Les ’sanctions’ à répétition émises par le Congrès des USA, qui n’est
que le parlement d’un Etat, concourent inéluctablement, durablement, à
dresser les autres Etats souverains contre des exigences autant
illégales que contraires à leurs intérêts immédiats et à long terme.
Très exactement, comme les exigences de Napoléon, imposant un Blocus
Continental à l’Europe, avaient provoqué contre lui l’union de
l’ensemble des nations européennes, précipitant la chute de son Empire…
La conclusion de l’article en établit l’enjeu implicite, mais vital :
« Encore plus important, ces sanctions américaines revendiquent
le droit de contrôler l’activité économique des citoyens et des
entreprises de la Chine afin d’atteindre les objectifs propres aux USA …
En conséquence, il est extrêmement important que le reste du monde
résiste à ces tentatives permanentes des USA de contrôler le cours des
négociations, tout en niant les droits souverains des autres nations à
poursuivre des relations commerciales légitimes avec l’Iran ». (12)
Eclairage important. Loin d’être « isolé » l’Iran, avec son éminente
diplomatie fondée sur le respect mutuel entre Etats, est de plus en plus
soutenu par le reste du monde.
En témoigne la Conférence Internationale sur la Syrie, ’Tehran
Consultative Meeting on Syria’, organisée à Téhéran le 9 août 2012, qui a
réuni les représentants de 30 pays. Emettant des recommandations
empreintes, dans une déclaration finale, de réalisme constructif et de
sagesse. Complètement occultées par nos médias abrutis par leur travail
de désinformation…
Participant, à l’invitation des saoudiens, au sommet de l’OIC (Organization of Islamic Conference – Organisation de la Coopération Islamique),
regroupant 56 pays de confession à majorité musulmane de la planète,
qui se tiendra à La Mecque le 14 août 2012. Geste marquant des
saoudiens, démontrant une volonté d’apaiser leurs agressives relations
avec l’Iran… Malgré les pressions incessantes des USA.
Témoin aussi, le prochain sommet qui va se tenir à Téhéran du 26 au 31 août prochain. Celui des Pays Non Alignés (Non-Aligned Movement / NAM),
organisation internationale réunissant 120 Etats et 21 pays avec le
statut d’observateurs. L’Iran va, dans le cadre de la présidence
tournante, en assurer la présidence pour les trois années à venir. Là
encore, les USA exerçant d’énormes pressions pour que le nouveau
président égyptien boycotte ce sommet…
L’Iran montre ainsi l’exemple de l’échange constructif, bâtissant
avec ténacité de solides liens avec de nombreux partenaires. (13)
Conscient que seuls dialogue et solidarité entre nations assureront
l’avenir de notre planète. Et, non pas : mépris et hyperviolence.
Dans son aveuglement la nomenklatura de l’Occident, engluée dans ses
postures coloniales d’un autre âge, ne l’a pas encore compris…
Georges STANECHY
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