Mais c’était compter sans cette
satanée fâcheuse habitude des américains de parler de politique devant
les journalistes. Et la dame Clinton, n’y échappera pas.
Lors d’une rencontre avec la société
civile algérienne à l’ambassade des Etats-Unis, avant même d’aller
rencontrer Bouteflika, la secrétaire d’état américaine lancera une
phrase, reprise par l’AFP mais jamais par l’APS, qui a jeté un sacré
froid : “Je viens de Tunisie et demain je serai au Maroc, mon message
est le même: les peuples du Maghreb (…) ont besoin et méritent de
pouvoir décider pour eux-mêmes”. Ainsi donc, Hillary Clinton, dit à
Bouteflika, avant même de le voir, que jusqu’à présent, le peuple
algérien, ne décide pas par lui même. Diplomatiquement parlant, cela
veut dire que Bouteflika et les généraux qui l’ont choisi et désigné,
n’ont aucune légitimité démocratique. De rendre quasiment inexploitable
cette visite furtive.
Décidément, ces américains, ils se
mêlent de tout et en plus ils parlent trop devant les journalistes et
qui plus est, dans leur ambassade. Pas moyen de faire passer le ciseau
de l’ENTV et de l’APS. Cette Hillary, aura gâché la petite fête
« promise ».
Le chroniqueur
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