ELWATAN-ALHABIB
vendredi 8 avril 2011
 

Complot contre le

peuple libyen…




par Djamaledine Benchenouf, vendredi 8 avril 2011, 20:18

Dès les premiers jours de la révolution libyenne, tous les observateurs, y compris des experts militaires, ont été unanimes. Kadhafi était fini. C’était une question de jours, peut-être d’heures, affirmaient les plus enthousiastes.

Ce verdict avait été prononcé bien avant que le Conseil de Sécurité ne donne son aval à une intervention armée contre les dernières troupes du dictateur. Personne ne donnait plus cher de l’avenir politique du dicateur, ni même de sa peau.

Kadhafi allait tout naturellement subir le sort de ses deux compères qui l’avaient précédé dans leur chute, le Tunisien Benali, et l’Egyptien Moubarak.

Des personnalités du régime, des Ministres, des généraux, des chefs de tribus et presque tous les diplomates accrédités à l’étranger, qui ne doutaient plus de l’issue du soulèvement, passaient massivement dans le camp des insurgés.

L’affaire était entendue, parce que les mêmes effets semblaient découler des mêmes causes. Le peuple libyen, comme ses voisins tunisien et égyptien, s’était soulevé contre une dictature atroce, qui s’était mué, avec le temps, et comme celle des voisins, en une sorte de « république familiale ». Pourtant, contrairement au voisin tunisien, Kadhafi n’avait pas été pris de court. Ils savait que la colère grondait, et que les exemples des voisins avaient ébranlé les murs de la peur, qu’il avait érigé autour de tous les libyens, pendant quarante deux longues années.

Le peuple lybien n’avait pas d’autre choix que de prendre les armes…

Des quatre coins de la Libye, la jeunesse envahissait la rue, criant des slogans de liberté, huant le nom des Kadhafi. Aux discours de menace de Kadhafi et de ses fils, le peuple libyen répondait par des quolibets, et des jets de chaussures contre les écrans géants des places publiques où apparaissaient le dictateur et son fils Seïf el Islam.

Puis ce fut la répression. Les libyens de Benghazi et d’autres villes de l’Est du pays entrèrent en résistance, et répondirent à la violence par la violence. Le peuple était en armes. Une répression sanglante et démesurée, s’abattit sans discernement sur les villes d’où étaient partie la contestation. Le dictateur lâcha des troupes lourdement armées, et étoffées de milliers de mercenaires africains contre les populations. Kadhafi voulut étouffer la contestation avant qu’elle ne se propage à l’ensemble de la population, avant que le Conseil de Sécurité ne donne l’aval pour une intervention.. Il ne ménagea aucun moyen. Bombardement aérien, artillerie lourde, exécutions sommaires, pour l’exemple, de centaines de personnes.

C’est dans ces conditions que le Conseil de Sécurité décida de mettre fin à ce carnage, pour protéger les populations civiles. Mais aussi pour s’assurer, et c’est de bonne guerre, que ce pays, grand producteur de pétrole et de gaz, ne devienne incontrôlable.

Les puissances occidentales savaient qu’il leur suffisait de priver les Kadhafi de leurs avions, de leur défense anti-aérienne et de leur artillerie lourde, pour que la messe soit dite. Le reste ne serait qu’une question de jours, au bout desquels les révolutionnaires feraient le reste de la besogne: Chasser les Kadhafi et installer une nouvelle république, à l’instar de la Tunisie et de l’Egypte. Une nouvelle République, 7eme producteur mondial de pétrole, qui serait invitée à témoigner sa gratitude à ceux qui s’étaient interposés entre une famille de monstres et le peuple qui leur servait de façade honorable.

Mais c’était compter sans certains éléments, particulièrement déterminants.

Aujourd’hui, les opinions publiques ne savent plus quoi penser de ce qui se passe. Pourquoi la dynamique qui devait bouter Kadhafi hors du pouvoir, et même le faire juger pour divers crimes de guerre, et contre l’humanité, a-t-elle été brusquement interrompue ?

Comment Kadhafi est-il ainsi revenu de la quasi certitude d’être balayé au stade d’interlocuteur à part entière, qui écrit au Président américain, qui se dit prêt à entreprendre un processus démocratique, et même qui promet de devenir le principal rempart de l’occident contre l’islamisme et l’immigration clandestine ?

Que s’est-il donc passé pour que ce retournement ahurissant ait pu se produire?

Pourquoi les décisions du Conseil de Sécurité ont-elles été stoppées à leur moment le plus décisif. ?

Pourquoi les pays intervenants ont-ils passé le relai à l’Otan, dont la lourdeur et la lenteur ne pouvait qu’arranger les Kadhafi, au point de leur permettre une vraie latitude de déplacements des troupes, voire des bombardements, à l’artillerie lourde, de villes entières, comme Masserata et Djdaïbia ?

Que s’est-il passé ?

Stopper la dynamique…

En réalité la situation a été renversée par un enchaînement d’évènements et de manipulations.

D’abord sur un plan maghrébin, puis sur un autre registre géostratégique, sous la houlette du Mossad.

Cela commença bien avant que le régime tunisien ne tombe. En pleine révolution de jasmin. Tous les régimes de la région avaient compris que cette révolte n’était pas comme les autres, et qu’elle risquait de se propager à tout le voisinage. Les plus inquiets, et qui commencèrent très tôt à préparer l’avenir furent l’Algérie et la Libye.

Très tôt, dès que les prémices d’un grand bouleversement se firent sentir en Tunisie, une réunion sécuritaire de très haut niveau eut lieu entre les régimes Libyen et Algérien et Tunisien. L’Egypte qui ne croyait pas beaucoup à ce genre de coopération traînait les pieds, et le Maroc semble avoir décliné l’invitation. Entre l’Algérie, la Libye, et la Tunsie des promesses de soutien réciproque, en cas de soulèvements populaires, furent scellées. Les régimes algérien et libyen tinrent parole, puisque le Président Benali fut soutenu par ses deux voisins jusqu’à la fin. On ne sait pas ce que fut au juste la nature de l’aide qu’ils lui apportèrent, mais il ne fait aucun doute que celle-ci eut bien lieu. Comme l’accueil de plusieurs membres de la famille Trabelsi en Libye et en Algérie, qui avaient fui la Tunisie en emportant des fortunes considérables. L’Algérie et la Libye assurèrent la fourniture aux forces de la répression, jusqu’au dernier jour, et même après, d’équipements et de munitions. Il semble aussi qu’un plan visant à déstabiliser la Tunisie, après la fuite de Benali, qui consistait à faire régner le chaos, et qui a connu un début d’exécution, avant d’être déjoué par la vigilance de population tunisienne, allait être sérieusement relayé par les deux régimes voisins. Le DRS algérien, qui s’était spécialisé dans le « créneau », dans les années 90, aurait pu plonger la Tunisie dans une anarchie sanglante. Pour faire regretter au peuple tunisien le départ du régime Benali. Fort heureusement, il n’en eut ni le temps, ni le loisir.

Expérience mortifère…

En pleine débandade libyenne, et au moment où le régime algérien s’obstinait à refuser toute manifestation en Algérie, le Maroc, qui non seulement avait décidé de ne pas se compromettre avec les deux régimes, avait autorisé des manifestations à travers tout le royaume, et avait même fait des ouvertures politiques à l’endroit de l’opposition, dans lesquelles il envisageait toutes sortes de réformes constitutionnelles. Même si celles-ci restent très en deçà des attentes populaires, elles avaient le mérite de démarquer le royaume chérifien de ses voisins, qui s’emmuraient dans des logiques suicidaires. Ces derniers prirent très mal les initatives du Roi marocain, qu’ils considérèrent, comme une provocation, un geste inamical, en l’occurrence. C’est vraisemblablement ce qui convainquit les deux pays, l’Algérie et la Libye, d’inviter le Polisario à la table des complots contre les peuples. Car c’est de cela qu’il allait s’agir, désormais.

Le régime algérien, qui avait réussi, depuis plusieurs années, à dévoyer une infinité d’émeutes, qu’il dégonflait, qu’il manipulait de façon à les transformer en jacqueries. Il avait fini par se spécialiser dans la gestion de la manifestation permanente. Le tout, pour lui, était que ces manifestations populaires ne soient pas simultanées, ni généralisées. Grâce aux agents provocateurs qu’il infiltrait dans les rangs des manifestants, il réussissait toujours à les faire dégénérer en dévastation du mobilier urbain, et en pillage de magasins. Ce qui les rendait fatalement impopulaires, au moment où les « forces de l’ordre » passaient pour des sauveurs de la quiétude publique.

Or, voici que la révolution de jasmin allait bouleverser cet état d’esprit. Impressionnés par le niveau civique et politique des manifestants tunisiens, les jeunes algériens semblaient désormais tentés par des manifestations pacifiques, organisées, tendues vers un seul but: Chasser le régime, et instaurer un État démocratique. Le fameux « DEGAGE » des Tunisiens était sur toutes les lèvres, et sur les réseaux sociaux d’internet, les jeunes Algériens faisaient assaut d’inventivité, à qui trouverait les meilleurs slogans, les montages photos les plus ingénieux. C’en était trop pour le régime algérien.

Il venait de découvrir que le vide politique qu’il avait créé autour de lui ne le servait plus maintenant qu’il avait besoin d’interlocuteur crédible pour négocier une transition en douceur.

Les seuls partis politiques qui activaient sur la scène, et la seule opposition « officielle », étaient totalement coupés du peuple algérien, uniquement obnubilés par à la course à la prébende, à la rente.

Complots et subversion…

Le régime algérien s’engagea dès lors dans une fuite éperdue en avant. Il lui fallait gagner du temps. Et en même temps qu’il déversait sur la marché des dizaines de milliards de dollars, pour entretenir ses alliés naturels, et anesthésier la population, il entreprit de tout faire pour faire échouer la révolution libyenne. Il savait que si Kadhafi tombait, et avec les ouvertures politiques du royaume alaouite, il serait encerclé d’états démocratiques. Cela serait un trop grand contraste, et entraînerait sa chute, de façon fulgurante. Kadhafi était devenu une sorte de garant pour sa survie. La monstruosité qui donnait, en comparaison, un visage presque humain au régime algérien.

Et c’est ainsi qu’il entreprit de tout faire pour empêcher que Kadhafi tombe. Du moins pour qu’il ne tombe pas trop vite. Et de préférence que le processus soit suffisamment sanglant, pour dissuader un peuple algérien qui n’avait pas encore épanché les blessures d’une décennie sanglante, d’aller vers un autre cycle de violence.

Ce fut d’abord une assistance diplomatique remarquée. L’Algérie fit tout, et même n’importe quoi, pour dissuader la ligue arabe de donner son aval au Conseil de Sécurité, pour une intervention contre les troupes de Kadhafi. Mais elle ne fit pas le poids devant les consignes que les USA avaient donné à ses alliés arabes. La recommandation passa comme une mettre à la poste. Le régime algérien ne se tint pas pour battu. Non seulement, il entra en action, sur le terrain, en autorisant le survol aérien de son territoire, par des aéronefs qui transportaient des mercenaires africains, mais il semble qu’il mettait lui-même la main à la pâte, en dotant les troupes de Kadhafi de matériels militaires performants en tout genre, et en ménageant un couloir à des troupes du Polisario, qui avaient été mobilisées, pour assurer à Kadhafi une logistique en véhicules militaires, armes, munitions et mercenaires. L’Algérie n’avait pas besoin de payer la facture, puisque les Kadhafi disposaient d’un matelas financier inépuisable. Tout se réglait au comptant.

Mais tout cela n’est rien, comparé à la formidable arme psychologique que le régime algérien allait déployer en faveur de son allié libyen. On se rappelle bien que Kadhafi, dès que les premières manifestations eurent lieu en Libye, avait tout aussitôt accusé Al Qaida d’en être l’instigatrice. La ficelle était trop grosse, trop usée. Avant lui, les Présidents Benali et Moubarak l’avaient agitée. En vain.

Mais les méthodes algériennes étaient autrement plus construites. Le DRS algérien avait une grosse expérience en la matière, lui qui avait créé les GIA, pour retourner les populations contre le FIS, en les faisant massacrer par ses islamistes infiltrés, ou manipulés à leur insu. Le DRS avait mis en place, durant la décennie rouge, ce que le général major Smaïl Lamari désignait sous l’appellation de « terrorisme pédagogique. Une vaste opération qui consistait à conditionner les opinions publiques, occidentales surtout, par le meurtre d’occidentaux, de prêtres chrétiens, de journalistes et d’intellectuels algériens, des attentats commis en France même, avec la complicité de patrons de services secrets français, qui avaient été grassement rémunérés, parfois convaincus d’agir pour la Raison d’Etat, mais aussi avec la complicité presque active de journalistes occidentaux, d’intellectuels, de « philosophes », qui avait permis que le carnage se perpètre à huis clos.

C ’est ce même DRS qui récupéra le GSPC, pour l’infiltrer à tous ses paliers, et qui fit tout pour faire croire qu’il n’en était rien. Puis, ce même DRS réussit sa plus grosse opération, en faisant adouber le GSPC par le numéro deux d’Al Qaida lui-même, qui était loin de se douter qu’il venait de bénir le meilleur groupe terroriste du DRS. C’est ainsi que le GSPC devint l’AQMI.

Faire comme si…

Les services occidentaux savent tout cela. Plus ou moins. Le régime algérien n’allait donc pas leur faire gober facilement la thèse d’Al Qaida qui avait pris le contrôle de la révolution libyenne. Mais le fait est que depuis le décès du général Smail Lamari et la désormais prépondérance du clan Bouteflika sur le DRS et les autres généraux qui lui étaient inféodés, le contrôle de l’AQMI avait partiellement échappé à ses mentors. Des clans s’étaient formés au sein de cette organisation, dont certains se livraient à un négoce très fructueux, celui de la cocaïne, en provenance d’Amérique latine et à destination de l’Europe. Des barons du Polisario en sont partie prenante et contrôlent la route du trafic qui se trouve entre l’atlantique et le sud algérien. Puis le relais est pris par un réseau algérien de l’AQMI, jusqu’à l’étape targuie. Cela ne concerne que la route sud du trafic. Il y en a d’autres. La presque totalité du trafic était contrôlée par des généraux algériens du DRS, mais le scandale Zendjabil a tant ébruité l’affaire que même les Américains ont dû mettre un bémol à l’affaire. Depuis, le principal général qui chapeautait le trafic, par trop encombrant, a été botté en touche, ainsi que des dizaines d’autres baronnets. L’AQMI a donc pris certaines distances avec le DRS, et acquis une certaine autonomie, qui tend plus au trafic de drogue; de cigarettes, de fausse monnaie et d’autres marchandises de bon rapport, qu’au registre religieux habituel. Nul doute que le cocktail composé par l’AQMI, ses patrons des services algériens, certains barons du Polisario et certaines factions touarègues, représente une menace certaine pour la bonne marche des affaires dans la région, à fortiori que le Sahel est devenu un pôle géostratégique de première importance pour les Américains, les Européens et les Chinois.

C’est tout cela que l’Algérie, avec un savant dosage d’alarmisme, de réalisme, et de tractations autour de gros contrats, a su mettre en avant, pour « persuader » les occidentaux qu’en aidant les révolutionnaires libyens, c’est Al Qaida qu’ils renforcent en armements, et c’est l’islamisme politique qu’ils contribuent à installer au Maghreb. Cet article, d’un journal qui est une sorte de porte-parole d’une faction du DRS est éloquent en la matière. (http://www.lexpressiondz.com/article/2/2011-04-07/88025.html )

Copains coquins…

Mais l’Algérie n’a pas été seule dans cette action de conditionnement des occidentaux, pour les amener à lâcher le peuple libyen. Israël lui a été d’une aide précieuse.

Kadhafi a failli tout gâcher lorsqu’il a lâché, publiquement, à la télévision libyenne que son régime était le seul garant contre une immigration clandestine massive vers l’Europe, et surtout de la sécurité…d’Israël. Venant de cet homme dont la stigmatisation d’Israël était un véritable fond de commerce, cette déclaration valait son pesant d’énormité.

Et donc, en même temps que l’Algérie entreprenait de jeter le discrédit sur les révolutionnaires libyens, allant jusqu’à fournir des « mémorandums détaillés » qui faisaient état, non seulement, d’armements sophistiqués qui étaient tombés aux mains d’AQMI, mais qui vont jusqu’à noter que les cris de guerre des révolutionnaires étaient « Allahou Akbar », que les combats étaient interrompus au moment de la prière, et autres détails d’épouvantails. Le régime algérien a oublié de préciser à ses amis occidentaux que durant la guerre de libération nationale, les révolutionnaires algériens, y compris les agnostiques parmi eux, montaient au front au nom d’Allahou Akbar. Cela n’a pas fait d’eux des islamistes.

Israël, revenue de sa grosse surprise, parce que quoi qu’en disent les experts de l’après-coup, la révolution de jasmin, et celles qui la suivirent, n’ont été ni prévisibles, ni encore moins prévues. Personne au monde, qui connaisse bien la Tunisie, la Libye et l’Égypte, n’aurait pu croire qu’un jour les peuples de ces pays puissent ainsi secouer, en si peu de temps, le joug de régimes d’une si atroce constitution. Il faut connaître le triple maillage policier, tribal et milicien de la Libye, pour mesurer combien cette révolution n’était tout simplement pas envisageable.

Aujourd’hui, Israël se rend compte, et ses protecteurs avec lui, de toute la portée de ces révolutions, et de celles qui ne manqueront pas de suivre. Israël a tout à gagner que les peuples arabes et musulmans soient toujours dominés par des despotes prédateurs. C’est un gage de survie. Avec des peuples libérés, dans des États démocratiques, le contexte international ne serait plus le même. Il pourrait même devenir menaçant pour ceux dont la nature intrinsèque est d’évoluer en eaux troubles..

Et c’est donc tout naturellement que les lobbies sionistes aux USA sont montés au créneau. Le président Obama a été interpellé par plusieurs membres du Congres, républicains et démocrates, qui se sont montrés particulièrement mécontents sur la façon dont l’intervention américaine était menée, sur ses coûts, sur le manque de renseignements sur les révolutionnaires. Une audition a été exigée, et obtenue, des Commissions de défense des deux Chambres, pour des éclaircissements. Une violente campagne de presse a afghanisé, jusqu’à la caricature, les révolutionnaires libyens. Un Membre du Congrès, repris en boucle par les chaînes de télé les plus importantes des USA se posait la question sur ce qu’il devait dire aux familles des soldats américains tués en Afghanistan, par les mêmes qui étaient soutenus aujourd’hui par l’armée américaine, avec l’argent du contribuable américain. Voici, grosso modo, le topo de la propagande du régime algérien et d’Israël.

Voilà pourquoi Kadhafi a repris du poil de la bête.

La lybie est indivisble…

Le plus grave dans tout cela, est qu’un scénario de partition de la Libye est sérieusement envisagé par certains acteurs du théâtre libyen, où le régime algérien est loin d’être un figurant.

C’est compter sans le peuple libyen, et sans le peuple algérien. Nos deux peuples n’accepteront jamais une telle ignominie. Ces odieuses manipulations coûtent très cher au peuple libyen, en souffrances, en sang et en larmes. Mais l’issue est inéluctable. La Libye sera libre, et le peuple libyen pourra construire un État de Droit, une république sociale, où la volonté populaire ne sera pas un vain mot. Nous seront bientôt un Grand Maghreb, où règnera la quiétude et le progrès. Il n’y a aucun doute sur cela. Les seuls qui ne le savent pas sont Kadhafi et le régime algérien.

D.Benchenouf

 
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