Il serait intolérable, inadmissible, incompréhensible aux yeux du monde que les dirigeants terroristes israéliens ne rendent pas de comptes à la communauté internationale au vu des crimes de guerre qu'ils ont commis contre le peuple palestinien à GAZA. On ne peut pas au nom du droit de se défendre, après des ripostes provenant d'un peuple qu'on aurait auparavant soi-même attaqué - la sécurité vitale d'Israël n'a jamais été inquiétée par des tirs de roquettes artisanales - conduire une véritable punition collective, des représailles sanglantes inouïes et d'une cruauté immonde contre des enfants, des femmes, des vieillards, des malades, et procéder à des bombardements à l'aveugle, détruisant toutes les infrastructures nécessaires à une population pour sa survie. L'armée de TSAHAL dispose d'armes de destruction massive, s'en sert quand elle en a envie, et extermine tout un peuple à petit feu, quand, dans les salons parisiens, les intellectuels dissertent, froidement, sur le droit ou non légitime d'appeler cela un génocide. C'est hallucinant ! Les crimes seraient maintenant à classifier selon une échelle de grandeur déterminée par les bien-pensants de ce monde parti à la dérive. Il faut également remarquer que les dirigeants occidentaux accordent le « droit » à Israël de se défendre alors que cet Etat terroriste ne respecte aucun « droit », aucune loi humaine, ni même les résolutions du Conseil de Sécurité, organe international qui a pourtant promulgué sa création.
Devant de tels massacres, de telles exactions militaires, la population musulmane de France est, à mon avis - bravo à elle -, demeurée particulièrement calme, sage, posée et responsable. Sans doute les enseignements de l'islam, une religion qui incite a la patience, la persévérance et à garder raison en toute circonstance. L'importation en France du conflit du Proche-Orient n'est en rien imputable aux Musulmans de France ; ceux-ci sont attachés aux valeurs de la République et leur soutien aux victimes palestiniennes s'est opéré avec dignité, responsabilité, et de manière tout à fait démocratique. Par contre, les stigmatisations, perçues à travers des déclarations irresponsables émanant de hauts responsables politiques français, ainsi que de certaines associations communautaires françaises influentes, à l'encontre de la communauté musulmane française a été, une fois de plus, indigne et a profondément choqué beaucoup de Françaises et de Français. Que dire de la position officielle de la France affichée par le Chef de L'Etat, allant dans le sens d'une prise de position scandaleuse en faveur des dirigeants israéliens. Du jamais vu en France ! Il faut noter que des humanistes, dignes de ce nom, ont écrit au Président Français pour lui demander de mettre à disposition un navire hôpital afin d'y soigner les blessés palestiniens : une fin de non recevoir a été opposée à ces hommes et femmes qui ont déclaré, pour la plupart, qu'ils avaient vu, dans leurs différents déplacements à travers la Terre, des barbaries, des massacres et des crimes, mais qu'à GAZA l'horreur avait franchi une étape : celle d'une sauvagerie et d'une bestialité rarement atteintes. L'usage des bombes au phosphore, par exemple, est quelque chose de terrifiant. Pourtant, selon des sources sérieuses, des frégates françaises sont présentes sur place et renseignent les services de sécurité israéliens. La France serait-elle partie en guerre contre les Palestiniens aux côtés des dirigeants israéliens ? Dans ce cas, il faut nous le dire. Nous devons et exigeons de savoir. La France est tenue à une neutralité. Le peuple français a le droit de savoir !
Consciences du monde, vous ne pouvez pas contester au HAMAS le droit de se défendre et de résister à ses oppresseurs et ses colonisateurs : les dirigeants israéliens. Les Françaises et les Français, on le perçoit bien autour de soi, sont mal à l'aise par rapport à la position française, face à ces massacres programmés. Un peuple est exécuté, déplacé, torturé, exterminé, et la France ne s'en est pas indignée. Parce que nous dit le Chef de l'Etat : « Tout est de la faute du Hamas, un parti terroriste ! » Qui est l'occupé, qui est l'occupant ? L'Etat d'Israël, lui-même, a-t-il été créé de manière démocratique ? Peut-on le désigner comme un Etat démocratique alors qu'il a été créé par la force, à l'insu du peuple palestinien ? Qui colonise, qui est le colonisé ? Il ne faudrait pas, dans cette cruelle et dramatique affaire, que le Chef de l'Etat agisse en fonction de convictions personnelles qui seraient liées à ses affinités intimes et étroites avec les dirigeants israéliens. C'est lui-même qui claironne partout qu'il est l'ami intime d'Israël. Personne ne lui a rien demandé à ce sujet. Ce message est systématiquement lancé par le Président, à l'adresse des Juifs d'Israël, dès que le sujet du Moyen-orient est abordé. C'est là l'aveu d'une partialité, d'une préférence pour l'un des belligérants. N'est-ce pas mettre en difficulté la diplomatie française, jusque-là d'une neutralité évidente, et importer le conflit en France ? Le Président de la République est, nous ne le répéterons jamais assez, le garant de l'unité nationale. S'il sort de ce rôle fondamental, il met en danger la cohésion sociale. Plus de cinq millions de Français musulmans vivent sur le sol de France. A jouer avec le feu, on finit par se brûler... Les musulmans ainsi que toutes les femmes, tous les hommes de la planète épris de justice réclament pour les Palestiniens, dans le cadre du droit international, que leurs droits fondamentaux humains soient respectés.
Convaincre par la raison est bien meilleur que vaincre par la force ; dans le premier cas on est respecté, dans le deuxième cas on est haï. Le courage de se battre pour son honneur et sa patrie affranchit tout homme de la peur de la mort. C'est à ces axiomes que les Israéliens sont incapables d'apporter des réponses humaines et politiques ; ils n'y répondent que par la violence. Et nous savons que la violence ne règle rien, au contraire elle attise la haine.
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