
Les dernières informations de l’enquête
mettent à mal l’entreprise terroriste initialement annoncée par tout le
monde ! Il est plus question aujourd’hui de quelqu’un de violent et
lunatique, suicidaire, d’une embrouille sérieuse avec son patron,
d’erreurs de bannières accrochées au grillage qui ne correspondent à
rien, d’autant plus que l’armement utilisé est des plus rudimentaires :
un couteau ,… Bref, la version officielle est en train de se fissurer
face aux déclarations de Y. Salhi, loin, très loin de correspondre au
djihadiste déterminé assumant ses actes et prêt à mourir dans une action
kamikaze sur un site Seveso !

Le principal suspect de
l’attaque dans l’Isère, Yassin Salhi, aurait reconnu devant les
enquêteurs avoir tué son patron. Mais, selon un média français, son
geste serait la conséquence d’un simple différend personnel avec
celui-ci.
Yassin Salhi a commencé à lever le voile
sur son acte. L’auteur présumé de l’ »attentat » – qui pourrait
désormais être qualifiée d' »attaque » – commis vendredi à
Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, a reconnu avoir tué son patron, selon
plusieurs sources proches de l’enquête.
Mais ce meurtre pourrait bien ne pas
avoir de rapport avec « le terrorisme islamiste », aussitôt pointé du
doigt par le Premier ministre Manuel Valls. Selon des informations de la
chaîne d’information française iTélé, il aurait évoqué en garde à vue
un dispute avec son employeur, puis la volonté de se suicider et de
provoquer un coup médiatique. Une version qui reprend une hypothèse déjà
formulée par Wassim Nasr et David Thomson, spécialistes des réseaux
jihadistes à France 24 et RFI, selon laquelle le geste de Yassin Salhi
pourrait être la conséquence d’un simple différend personnel avec son
patron.

Quelques temps après l’attaque, le président de la République avait réagi de Bruxelles en déclarant qu’il s’agissait d’un attentat « de nature terroriste ».
Deux drapeaux qui intriguent
La dépouille décapitée de son employeur a
été retrouvée dans l’enceinte de l’entreprise, le corps près du
véhicule et la tête accrochée sur un grillage entourée de deux drapeaux.
Mais aucune des deux bannières n’est celle adoptée par Al Qaïda ou
l’organisation de l’État Islamique (EI). Un élément qui fragilise lui
aussi la thèse de l’attentat jihadiste.
L’examen du portable de Yassin Salhi a montré qu’il s’était pris en photo avec la tête de la victime et avait envoyé ce « selfie » à un correspondant au Canada via l’application WhatsApp. Le destinataire n’a pas encore été identifié.
Après avoir décapité son patron, le père
de famille de 35 ans est soupçonné d’avoir projeté un véhicule contre
des bonbonnes de gaz sur le site de l’usine Air Products sans faire de
victime.
« Il prétend avoir tué [la victime] sur
un parking », a-t-on dit dimanche de source proche du dossier.
Interpellé par des pompiers sur le site de l’usine Air Products et
maintenu depuis en garde à vue à Lyon, Yassin Salhi avait gardé le
silence jusqu’à samedi.