ELWATAN-ALHABIB
samedi 29 septembre 2007
 

Terrorisme, barbouzes et démocratie

par Abed Charef, Le Quotidien d'Oran, 27 septembre 2007

Al-Qaïda, France, Etats-Unis, GSPC: tout ce monde se bouscule en Algérie.

Un sérieux désaccord est apparu, cette semaine, entre Abdelkader Hadjar, ambassadeur d'Algérie au Caire, et Robert Ford, ambassadeur des Etats-Unis à Alger. A quelques milliers de kilomètres de distance, les deux diplomates essaient, par interview interposées, d'identifier la fameuse «Al-Qaïda du Maghreb islamique», l'ex-GSPC. Pendant que Abdelkader Hadjar affirme avec force que les terroristes algériens sont des «nationaux» sans lien avec Al-Qaïda, l'ambassadeur des Etats-Unis affirme avec force que «le GSPC et Al-Qaïda ne font qu'un». Dans cette guerre des mots, le diplomate américain, qui se trouvait en poste à Baghdad avant d'être nommé à Alger, a une longueur d'avance. Il est porté par un appareil plus puissant, plus performant, et semble en passe d'imposer son point de vue. Quant à Abdelkader Hadjar, vieille relique d'une diplomatie en voie de disparition, il reste peu crédible, et développe une analyse plutôt primaire. Comparant les deux personnages, un chroniqueur algérien estimait qu'«on ne peut douter que l'ambassadeur américain soit un peu mieux informé que Hadjar». «Nul doute, ajoutait-il sur un ton ironique, que les officiels vont prêter davantage de crédit à Abdelkader Hadjar plutôt qu'à l'ambassadeur de la plus grande puissance mondiale». Pourtant, Abdelkader Hadjar n'a pas forcément tort. Non parce que l'idée selon laquelle les membres du GSPC, «nés chez nous», mènent un terrorisme forcément «national» et «indépendant», mais parce que cette guerre sur les liens entre Al-Qaïda et le GSPC cache des enjeux énormes, dont cette polémique n'est qu'un révélateur. En homme «intelligent et discipliné», Abdelkader Hadjar défend simplement les consignes données par sa hiérarchie. Et ce qu'il dit n'est pas dénué de sens.

La proclamation d'allégeance à Al-Qaïda, faite par le GSPC, relève «du simple marketing médiatique», selon Abdelkader Hadjar. «En se proclamant affilié à Al-Qaïda, le groupe salafiste compte gagner l'intérêt de la presse», a-t-il affirmé. Le raisonnement est solide. Il est même trop sophistiqué pour que Abdelkader Hadjar en soit l'auteur.

En fait, il confirme la nouvelle analyse développée par différents «analystes» du pouvoir algérien qui ont décidé, depuis quelque temps, de dissocier le GSPC d'Al-Qaïda. C'est un changement important dans la position algérienne, au moins aussi important que le changement dans l'attitude américaine qui veut confirmer le lien entre le terrorisme algérien et Al-Qaïda, après avoir refusé de l'envisager pendant une décennie.

Pendant des années, les autorités algériennes, engagées dans une spirale de violence destructrice, avaient tenté de convaincre les grandes puissances de les soutenir face au GIA, à l'AIS et autres GSPC. La ligne de conduite algérienne était simple: le terrorisme islamiste est le même sous toutes les latitudes, et il n'épargne personne. Un haut responsable algérien était même allé jusqu'à dire que l'Algérie menait une guerre sur des positions avancées au profit de l'Occident. Soucieux de préserver leurs intérêts, les pays plus influents ont préféré suivre une autre logique qui leur permettrait de gagner à tous les coups. Ménageant la chèvre et le chou, ils ne voulaient ni risquer un engagement clair avec le pouvoir algérien, ni s'aliéner un éventuel pouvoir islamiste. Du moins jusqu'au 11 septembre.

Mais à partir de là, tout a basculé. Les Etats-Unis ont imposé la lutte antiterroriste comme élément majeur de la vie politique internationale. L'Algérie a tenté de surfer sur cette vague de la lutte antiterroriste mondiale, ce qui permettait de mettre une sourdine aux critiques sur les violations des Droits de l'Homme et le non-respect des libertés.

Ceci amène évidemment à se poser cette question: pourquoi les Américains veulent-ils, aujourd'hui, prouver coûte que coûte ce qu'ils ont refusé d'admettre pendant des années? Et, à contrario, pourquoi les autorités algériennes veulent-elles à tout prix découpler le GSPC d'Al-Qaïda, après avoir insisté pendant une décennie pour inscrire leur lutte contre les groupes armés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme international? Pourquoi insiste-t-on pour déconstruire ce qu'on a mis plus de dix ans à construire?

Comme si le jeu n'était pas assez trouble, voilà deux autres acteurs qui entrent dans le jeu. D'un côté, l'idéologue d'Al-Qaïda, Aymane El-Zhawahiri, s'est mis à donner des instructions au GSPC, en désignant notamment les cibles. D'un autre côté, la France a introduit un élément de dramatisation supplémentaire, en affirmant que la menace terroriste est devenue «forte» sur son territoire. Et c'est le propre patron de la police française, Frédéric Péchenard, qui est monté au créneau pour dire que la situation en Algérie est «fragile», et que le pays... traverse une période difficile». Plus troublant encore, l'intervention française a lieu par le biais de ce qu'il y a de plus opaque, les services de renseignements, chargés en outre de mener une enquête sur l'un des attentats enregistrés en Algérie, celui de Lakhdaria, dans lequel des ressortissants français ont été blessés.

Ce jeu croisé, par diplomates et barbouzes interposés, révèle qu'une partie serrée se joue en ce moment en Algérie, ou autour de l'Algérie. Une partie opaque évidemment, dans laquelle on ne sait même pas si l'Algérie peut avoir le rang d'acteur, ou si elle ne fait que subir les évènements. S'agit-il d'un nouveau partage des zones d'influence? S'agit-il d'infléchir la position du pays sur certaines questions pour avoir le droit d'être intégré dans le dispositif américain de lutte antiterroriste? S'agit-il de pétrole, en ces temps où le brut a passé le cap des 80 dollars? S'agit-il d'amener l'Algérie à accepter l'installation de bases étrangères dans le cadre de la lutte antiterroriste, sachant que les Américains cherchent toujours un siège pour leur futur commandement militaire en Afrique?

Il est difficile de se prononcer sur ce terrain. Par contre, on peut avancer trois certitudes. La première concerne l'ampleur des pressions qui s'exercent sur l'Algérie. Elles sont énormes, comme le confirme la qualité des acteurs entrés en jeu, ainsi que les mots utilisés. Quand les barbouzes entrent sur le terrain politique cela signifie souvent que le dossier ne peut être traité publiquement. En outre, quand les responsables français vont jusqu'à évoquer la «fragilité» de l'Algérie, cela signifie clairement qu'ils sont disposés à aider à y mettre fin. Ou à l'aggraver, s'ils n'obtiennent pas les contreparties souhaitées. Il est difficile de trouver menace plus claire.

La seconde certitude concerne le jeu d'Al-Qaïda. La nébuleuse gravitant autour de Oussama Ben-Laden est désormais totalement intégrée dans le jeu politique international, au point de devenir une arme redoutable abondamment utilisée par les Etats-Unis pour servir leur politique. Elle est devenue une des principales justifications des Etats-Unis et de l'Europe dans leur politique envers le monde arabe. Enfin, troisième certitude, le pouvoir algérien ne semble guère en mesure de faire le poids face à ces immenses pressions externes qu'il subit. En s'enfermant dans une partie inégale, il risque d'être amené à faire des concessions gratuites. Il y a pourtant une recette simple pour éviter de s'enliser dans ces chemins dangereux: partager le fardeau avec le peuple. Cela donne tout leur sens aux propos de ceux qui appellent à l'émergence d'une identité et d'une volonté politique nationales. Mais cela a un prix, car rechercher le soutien du peuple ne peut aller sans démocratisation.

Toute l'équation se résume finalement à cette alternative: faut-il faire des concessions aux grandes puissances pour préserver le pouvoir ou faut-il faire des concessions aux Algériens pour faire face ensemble aux pressions e

 
jeudi 27 septembre 2007
 

Algérie : Le système mafieux "militaro-énergétique" prépare le chaos (?)


Par Madjid Laribi

"Les terroristes servent des intérêts étrangers, des capitales étrangères et des dirigeants étrangers ". Mettre cette déclaration du chef de l'Etat algérien sur le compte d' " une réaction émotive ", comme ont tenté de le faire passer certains titres de la presse algérienne, relève de la mauvaise foi et de la manipulation.

De la mauvaise foi, car tout le monde sait que Bouteflika est un vieux routier, un roublard de la diplomatie et un fin connaisseur des arcanes de la politique internationale. Compte-tenu du profil de celui qui les a prononcés, les propos tenus juste après l'attentat de Batna sont loin d'être spontanés. La déclaration est mûrement réfléchie et s'adresse à qui de droit.

De la manipulation évidemment, car les rédacteurs de ces analyses et commentaires, connus pour leur appartenance à des chapelles qui s'activent à l'ombre du pouvoir réel, veulent détourner le vrai sens de la déclaration de Bouteflika et minimiser sa portée, en la présentant comme une réaction à chaud, provoquée par l'émotion.

Les derniers attentats qu'a connu l'Algérie, ceux de Batna et Dellys notamment, inaugurent une situation nouvelle qui s'annonce particulièrement dangereuse. Une situation qui risque d'être encore plus coûteuse pour les algériens, déjà durement et tragiquement touchés. Les luttes au sein des clans dirigeants semblent s'acheminer vers un niveau inédit pour atteindre le point de non retour. La guerre entre les clans de l'armée, habitués à s'exprimer par le sifflement des balles et l'explosion des bombes, s'embrase cette fois-ci sur fond de l'échec total du régime, l'échec de sa politique du tout sécuritaire et de son volet dit de la " réconciliation nationale ", au point qu'aucune initiative pour se perpétuer ne peut être effective. Les tenants du pouvoir réel se sont embourbés dans cette démarche meurtrière, jusqu'à hypothéquer l'avenir de tout le pays, avec comme résultat un solde macabre de plus de 200 000 mille morts et des milliers de disparus, sans citer la déshérence socio-économique et le démantèlement de l'Etat.

Cette situation éminemment préoccupante et porteuse de réels dangers pour le pays, n'a pas trouvé en face une Présidence de la République capable d'arbitrer comme c'était le cas avant les années quatre vingt dix, mais une institution de pure façade, incapable même de désigner ou de démettre un ministre. Mais la nouveauté est que, contrairement à ses prédécesseurs, Bouteflika et son entourage, malgré leur peu de poids, agissent dans l'ombre pour tirer profit des conflits au sein du pouvoir réel, en ajoutant de l'huile sur le feu d'un incendie déjà dévastateur.

L'exacerbation de la situation explique et justifie la réaction de trois personnalités remarquables. En effet, malgré sa concision,la déclaration de Mehri, Ait Ahmed et Hamrouche, en dit beaucoup sur la dangerosité de la situation. C'est en pleine connaissance des réalités que traverse le régime, notamment ces derniers temps, et des conséquences qui ne pourraient être que dévastatrices pour l'Algérie, que les trois hommes politiques se sont déclarés : " Affligés par la situation que vit notre pays et gravement préoccupés par un possible nouvel engrenage de la violence ", comme ils affirment avec " force que terreurs et violences ne sont pas les voies de l'espérance ". Autrement dit que les bellicistes parmi les généraux doivent renoncer à la violence comme moyen de gestion de la société, en leurs montrant la seule et unique voie pour sauver l'Algérie, à savoir " la mise en place d'un processus de démocratisation du pouvoir, de son exercice et de son contrôle [qui] constitue le chemin de la sécurité nationale, de la stabilité et de l'espoir ".

Le regain de la violence en Algérie ne peut s'expliquer par la baisse de vigilance des services de sécurité. Une voix très autorisée, celle de Louisa Hanoune en l'occurrence, même si elle avait zappé le rôle des militaires belliqueux, en a à peu prés tracé les contours lors d'une conférence de presse tenue le 11 septembre à Alger. " il faut comprendre d'abord ce qui se déroule sur la scène internationale pour comprendre les évènements qui secouent l'Algérie " a déclaré Mme Hanoune en soulignant que " c'est l'Etat américain qui met à profit le terrorisme pour réaliser ses objectif " et d'asséner par la suite au sujet des ministres Khelil et Temmar que se sont ''des experts du FMI imposés au gouvernement et qui n'ont pas été désignés par Bouteflika ". (Voir la presse algérienne du 12 septembre).

Si les généraux détenteurs du pouvoir manipulent le terrorisme pour s'y maintenir et, partant, s'accaparer les richesses du pays, il n'en demeure pas moins qu'ils sont liés à des groupes d'intérêts internationaux, comme ils sont d'ailleurs étroitement liés à des services secrets de plusieurs pays étrangers. Ces derniers leurs apportent leur soutien pour rester aux commandes. Mais à quel prix ? Pour assouvir leur soif de pouvoir et amasser des fortunes colossales, ces militaires dévoyés offrent l'Algérie, les algériens compris, sur un plateau d'argent à des puissances étrangères.

Tout le monde sait que l'Algérie, par sa situation géographique et les richesses de son sous-sol , ne peut échapper aux affrontements géostratégiques que se livrent les grandes puissances, les Etats-Unis en tête. En tant qu'important pays d'Afrique et axe du Maghreb qui ouvre toutes les voies vers le Sahel, l'Algérie représente incontestablement un intérêt particulier pour les puissances qui n'ont d'yeux que pour les ressources énergétiques de l'ensemble de la région.

Et le terrorisme, dans ce nouveau front, après l'Irak et en attendant l'Iran, n'est qu'un élément tactique, dans un ensemble stratégique pensé et élaboré dans le seul et unique but de mettre la main sur cette région, de l'océan atlantique jusqu'au (Darfour) Soudan, que les experts militaires américains " boostés " par les lobbies du gaz et du pétrole, ont identifié comme l'avenir énergétique des USA. Dans les dix années à venir, les Etats Unis d'Amérique " prendront " environs 25% de leur énergie de cette région, et non plus du Moyen Orient comme c'est le cas aujourd'hui.

Pour les faucons américains, il n'est pas question de s'installer dans la région du Sahel, de faire main basse sur les ressources énergétiques, sans arrimer au préalable l'Algérie à leur projet. Ce dernier consiste à s'accaparer en plus du pétrole, dans leur opération " militaro-énergétique ", les réserves abondantes de gaz qu'enferme le sol de plusieurs pays de la région. Ce gaz dont ont tant besoin - et dont ils ne peuvent désormais se passer- les groupes de pression liés à l'industrie de l'armement américaine. Une deuxième mer en parallèle de la méditerranée, mais faite de sables et d'ergs, allant de Al-Aâyoune jusqu'en Somalie, voici le projet cher à l'oncle Sam. Avec bien sûr le plus grand port méthanier au monde sur les côtes atlantiques de la capitale sahraouie. Et le commandement militaire que l'administration Bush compte installer dans l'un des pays de la région, en Algérie de préférence comme le souhaitent les USA, permettra aux compagnies américaines d'asseoir définitivement leur hégémonie.

Dans cet imbroglio où le terrorisme bat son plein, même les Touaregs, ces hommes libres de l'immensité du Sahara, n'échappent pas à la manipulation. Ils se trouvent embarqués dans une opération dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants. La France qui se bat pour tirer profits de son ancienne relation avec ces pauvres transhumants millénaires, tente d'arracher sa part des griffes du lion yankee. La Françafrique se débat tous azimuts comme une pieuvre affolée, essayant en vain de maintenir une place prépondérante dans la région : une union méditerranéenne tuée dans l'œuf ; une fusion au forceps entre EDF et SUEZ après l'échec d'un rapprochement avec SONATRACH ; un jeu trouble avec l'un des plus malades et non moins dangereux dictateur maghrébin … Bref, la République donne l'impression d'être dépassée, comme il y a de cela quelques années dans la région des grands lacs, mais avec un plus lourd ratio d'échec cette fois-ci et des conséquences géoéconomiques bien plus significatives.

L'arrivée du dragon chinois dans la région, dont les besoins en énergie augmentent d'une manière fulgurante, ne cesse de faire grincer des dents et suscite les inquiétudes de ceux qui exploitaient à moindre coût les ressources de la région. Après avoir mis la main sur 90% environ du pétrole soudanais, le Chine avance sûrement au Niger, piétinant les plates bandes d'Areva.

L'Algérie est au cœur de ces luttes géostratégiques. Les généraux algériens, de part leur savoir-faire dans la manipulation du terrorisme depuis le conflit opposant en Afghanistan Najibullah (communiste) et les Talibans menés par Ossama Ben Laden, soutenus et financés par les américains, sont devenus les alliés objectifs des néoconservateurs de l'administration Bush. Le plan d'action pour la décennie de ces théoriciens de la domination consiste à contrôler de bout en bout les ressources énergétiques en voie de raréfaction à travers le monde. Incapables de s'attaquer aux réserves russes, la Fédération de Russie disposant de l'arme nucléaire, les américains justifient leur interventionnisme au Moyen-Orient et en Afrique en exhibant le danger du terrorisme islamiste.
Ce sont d'ailleurs ces mercenaires envoyés par l'armée algérienne pour infiltrer les islamistes armés au profit de l'URSS qui sont revenus, durant les années quatre vint dix, encadrer les maquis des groupes armés qui commençaient à se multiplier en Algérie.

Lors de l'éclatement de l'affaire BRC, dont les fuites ont été organisées par l'entourage de Bouteflika, le Maghrébin avait, dans un article intitulé ''que cache l'affaire BRC'' (voir la rubrique archives), mis l'accent sur le deal passé entre les généraux algériens et l'administration Bush. En contre partie du soutien des américains, les militaires algériens avaient offert la gestion du terrorisme dont ils contrôlent le moindre mouvement, sans parler des contrats passés sur le pétrole et l'armement. La gestion du terrorisme par le DRS, n'a pas seulement permis au système de se maintenir, mais il a été instrumentalisé dans bien des situations, dont l'une des plus surprenante a été les attentats du RER et métros parisiens en 1995. C'est grâce malheureusement à ces attaques que le régime algérien, en cessation de payement à l'époque, a amené la France à imposer au club de Paris un deuxième rééchelonnement en l'espace d'une année pour l'Algérie. Du jamais vu dans l'histoire de cette institution !
Et ce n'est pas un hasard si le GSPC, donné pour moribond et traqué sans relâche au nord, a étonnamment élargi ses opérations ces dernières années au grand sud algérien, enlevant des touristes allemands, s'attaquant à une caserne en Mauritanie, s'alliant aux pauvres touaregs qui ne cherchent qu'à sortir de l'océan de misère dans lequel ils sont confinés.

Toutes ces manœuvres ont été menées dans le but de justifier l'implantation d'une force américaine dans la région pour soi-disant affronter le péril vert. Ce genre d'opération machiavélique n'est pas nouveau, puisque les GI's avaient toujours fini, les exemples ne manquent pas, par s'installer dans le sillage de la société Halliburton de Dick Cheney, vice-président des Etats-Unis. C'est justement Kellog Brown Root, filiale d'Halliburton, qui s'associe avec Sonatrach, pour former Brown Root Condor - BRC -, qui s'accaparera l'essentiel des contrats d'engineering et réalisera - mais de quelle manière (?)- pratiquement tous les projets d'infrastructures de l'armée. Dans un précèdent article intitulé ''BRC : une holding militaro-énergétique'' (voir dans la rubrique archives), le Maghrébin avait révélé l'information sur les fameuses mallettes de communication achetées par BRC pour le compte de l'armée. Ces systèmes de télécommunication se sont avérés être par la suite directement connectés aux services d'écoute de la CIA. Comme il avait dévoilé également l'existence d'une société écran israélo-américano-sud africaine qui a eu pour mission de " traficoter " et modifier l'armement acheté chez les Russes.

Aujourd'hui, au vu des derniers événements qui ont ensanglanté l'Algérie et qui semblent, malheureusement, partis pour s'inscrire dans la durée, les Algériens doivent prendre leur destin en main. Il n'y a plus rien à attendre du système et la société civile - les citoyens - se doit de s'organiser de manière à arrêter l'effusion du sang des innocents qui continue de couler malgré la politique dite de réconciliation nationale. Le mouvement de libération national, interrompu sans atteindre les autres objectifs qu'il s'était assigné en plus de l'indépendance, à savoir une démocratie sociale et la construction d'un grand Maghreb, est de tout urgence interpellé pour reprendre ses combats qui s'inscrivent ici comme ailleurs dans le sens de l'Histoire.

Les signes d'espoir ne manquent pas. L'opinion algérienne n'est plus dupe du mensonge dont elle a été bercée depuis des décennies. Les fausses contradictions et les manœuvres de diversion ne fonctionnent plus, et, quand elles sont encore tentées, ne suscitent que l'indifférence méprisante. La population est, comme souvent, bien en avance sur ceux qui prétendent la diriger. Au plan international, Le mouvement démocratique et social qui souffle aujourd'hui sur les pays latino-américains est justement le prolongement des luttes pour achever la libération des peuples. Avec la prise de conscience de la vraie nature du régime algérien, ce mouvement est un signe annonciateur et l'élément précurseur de la dynamique de libération du peuple algérien.
 
lundi 24 septembre 2007
 

ELECTRON LIBRE
Le blog de Abdelkader Dehbi

22.09.2007
DROIT DE REPONSE

- A l'adresse de Mme Leila Aslaoui, à propos de sa chronique mettant en cause ma personne (cf: Le Soir d'Algérie daté du 22 Septembre 2007, en 6ème colonne de la page 06)(http://www.lesoirdalgerie.com/pdf/2007/09/22/p06chronique.pdf )
En attendant que soit publié ce droit de réponse que je viens d'adresser au quotidien "Le Soir d'Algérie", je vous informe par correction, que je le publie par anticipation dans mon blog, sous lien http://abdelkader.blogs.nouvelobs.com/
Je voudrais tout d'abord vous dire combien je suis étonné de voir une personne comme vous, - je veux dire le personnage "en situation" que vous semblez vouloir donner de vous-même -, verser dans la facilité de la mauvaise foi, en interprétant ma Lettre ouverte au Chef de l'Etat, comme une "demande d'emploi". Dieu merci, il sera aisé pour les lecteurs, de prendre cette lettre pour ce qu'elle est, c'est-à-dire une opinion d'un citoyen ordinaire, adressée au Chef de l'Etat, sur la situation socio politique inquiétante dans laquelle s'enfonce le pays.Puis, vous passez au stade du persiflage en faisant allusion à ma génération, citant Bert Smith: "Etre vieux c'est quand vous connaissez toutes les réponses, mais personne ne vous pose de questions". Le seul problème, c'est que vous oubliez ce me semble, un détail de poids: à savoir que nous n'avons pas – que nous n'avons plus ? - forcément les mêmes références. Vous vous revendiquez de la "modernité". Je me revendique de la Tradition, en tant que dans le milieu musulman traditionnel où je vis, la place des "vieux" – comme vous dites – se trouve précisément sacralisée au sommet de la pyramide familiale au sein de laquelle ils sont adulés, souvent consultés et toujours écoutés. Les personnes âgées des sociétés traditionnelles ne connaissent pas en tout état de cause, la triste déchéance des établissements du genre "diar al 'Adjaza" – ou asiles de vieillards à la périphérie de nos grandes villes - où ils sont placés, j'allais dire abandonnés. Souvent par leurs propres enfants. Souvent aussi, - comme cela s'est vu -, en vertu d'un décret irréversible de cette nouvelle race d'épouses du genre "qui se la jouent branchées" en se piquant de cette "modernité" imbécile et creuse et en prétendant imposer à nos sociétés traditionnelles, une nouvelle "configuration" familiale à deux générations; au nom de cette "modernité importée" par les tenants de cette nouvelle Eglise qui s'intitule tantôt "laïcité", tantôt "modernité.Enfin, vous en arrivez dans vos transes à me faire – bien involontairement - l'honneur de me jeter dans le même panier que le respectable et vénéré Cheikh Al-Qaradhaoui. Je cite:""Un Quaradhaoui qui a été soigné par d'authentiques républicains à l'hôpital militaire Aïn Naâdja, mais ne cesse de voir en eux des extrémistes, des éradicateurs….""Encore un syndrome "républicain" que cette manie de la récup' et de l'esbroufe intellectuelle, qui voudrait suggérer que l'art de la médecine ou les autres savoir-faire scientifiques et technologiques seraient l'apanage exclusif des "républicains éradicateurs" comme vous dites vous-même. Comme s'il n'y avait pas dans les milieux traditionalistes musulmans, d'authentiques savants dont certains - pour ne parler que des algériens -, se sont trouvés par centaines, pour ne pas dire par milliers, obligés de s'exiler, pour conjurer la marginalisation, voire la répression, par le seul fait qu'ils osent afficher leur pratique religieuse. Bien entendu, je n'aurais pas le manque de galanterie et encore moins la cruauté de vous demander de nous préciser votre propre génération pour que je ne commette pas une erreur de jugement en me fiant à la photo que nous offre de vous "Le Soir d'Algérie"…..
 
samedi 22 septembre 2007
  Lu dans la presse des Généraux
Louisa Hanoune estime que l’Algérie est à la croisée des chemins :
Appel à dresser un bilan sur la charte pour la paix et à arrêter les privatisations

Source : Le Jeune Indépendant

La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune, n’a jamais été aussi alarmiste que lors de sa réunion tenue hier à Alger avec les cadres et militants des sections du parti de la capitale.
«Le pays est à la croisée des chemins» revenait comme un leitmotiv angoissant dans ses propos.
Mme Hanoune reste convaincue de la nécessité d’établir un bilan de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale que le peuple a choisie de plébisciter en septembre 2005, car, à ses yeux, cette démarche demeure «otage de carences et d’incohérences».
«La politique de l’autruche ne nous mènera à rien. Il y a des pratiques inacceptables dans l’octroi des indemnisations. C’est une occasion de tourner la page et de fermer la porte devant le harcèlement étranger», a-t-elle estimé, ajoutant que son parti accueille toute initiative pour la sortie de la crise, sans plus de précisions.
Evoquant la situation sécuritaire, Mme Hanoune a souligné à propos des derniers attentats de Batna, de Dellys et de Zemmouri et du récent incident à la frontière sud du pays qu’il y a un «acharnement» pour mettre l’Algérie à genoux. «Les mesures sécuritaires aussi nécessaires soient-t-elles sont insuffisantes.
C’est une question de légitime défense. Il ne faut pas détourner les regards des gens. Il faut ouvrir un débat national, a-t-elle plaidé. Comme à chacune des sorties médiatiques de Mme Hanoune, le processus de privatisation n’a pas échappé à ses foudres.
Affirmant ne pas avoir de problème personnel avec le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, l’oratrice voit dans cette politique les prémices d’une «désertification de l’industrie nationale».
Elle s’est interrogée sur les raisons ayant amené à la privatisation d’Infrarail, de Sonatro et la fermeture des brasseries performantes en dépit de la loi 01/04, protégeant le produit national. «Les privatisations attisent les convoitises», a-t-elle tonné.
Dans le même sillage, Mme Hanoune a exigé le gel de l’accord d’association avec l’Union européenne entré en vigueur en septembre 2005 avant de dresser un bilan exhaustif. Commentant l’adoption de la nouvelle grille des salaires dont l’application interviendra en janvier 2008, la passionaria du PT a considéré l’unification du point indiciaire comme «une victoire de l’unité de la République», non sans exprimer quelques réserves.
Elle a plaidé ainsi en faveur de l’abrogation de l’article controversé 87-bis de la fonction publique pour une amélioration significative du pouvoir d’achat des Algériens. Si le ministre de la Solidarité nationale, M. Ould Abbès, bombe le torse lors de la distribution des couffins de ramadan au profit des familles démunies, Mme Hanoune a considéré que cela n’honore pas le pays, d’autant plus que l’Algérie continue d’enregistrer une embellie financière jamais égalée. «Il ne faut pas couvrir le soleil par le tamis. Cinq millions d’Algériens sont sans revenus», s’est-elle offusquée.
H. L.
 
 
Attaque virulente de l'Iran contre Sarkozy et Kouchner





Teheran

L'agence de presse officielle iranienne Irna a lancé lundi une attaque virulente contre les dirigeants français au lendemain de propos du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner évoquant un risque de guerre avec l'Iran à cause de son programme nucléaire.
«Le nouveau locataire de l'Elysée (le président Sarkozy, ndlr) veut aujourd'hui copier la Maison-Blanche», a écrit Irna en ajoutant que «cet Européen s'est mis dans la peau des Américains et imite leurs hurlements».

M. Kouchner a estimé dimanche que le monde devait se «préparer au pire», c'est-à-dire à la possibilité d'une «guerre» avec l'Iran, si ce dernier persistait dans son refus de suspendre son programme nucléaire.

Les États-Unis ont insisté le même jour sur le fait qu'ils privilégiaient toujours la voie diplomatique, par le biais de sanctions, mais sans retirer de la table l'option militaire.

Pour l'agence Irna, l'organe officiel de la République islamique, les propos des dirigeants français en font des «traducteurs de la volonté de la Maison-Blanche».

Elle les accuse d'avoir adopté «un ton encore plus dur, plus enflammé et plus illogique que celui de Washington».

Jusqu'ici les autorités iraniennes avaient toujours ménagé Paris dans la crise sur le dossier nucléaire.

Elles réservaient leurs attaques verbales aux États-Unis et à la Grande-Bretagne, alors même que la diplomatie française multipliait ses critiques du programme iranien et les appels à un renforcement des sanctions.

Téhéran a paru prendre initialement l'arrivée de M. Sarkozy à l'Elysée en mai comme un signe de continuité plutôt que de rupture dans la position française.

La charge du nouveau président contre le programme nucléaire iranien cet été avait simplement provoqué une remarque ironique de son homologue Mahmoud Ahmadinejad.

M. Sarkozy avait appelé le 27 août l'Iran à accepter les obligations du Conseil de sécurité de l'ONU sur son programme nucléaire, en estimant que c'était le seul moyen d'échapper à une alternative «catastrophique: la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran».

M. Ahmadinejad avait minimisé la portée de ces propos, en les attribuant au «manque d'expérience» de l'intéressé et à son souhait de «se frayer une place sur la scène mondiale».

Mais depuis la France a enchaîné les appels à une plus grande fermeté de la communauté internationale, et particulièrement de l'Union européenne, envers l'Iran.

Paris a ainsi demandé des sanctions supplémentaires contre Téhéran s'il persistait dans son refus de suspendre son enrichissement d'uranium.

Dimanche, M. Kouchner a expliqué que les autorités françaises avaient déconseillé aux entreprises nationales d'engager des investissements en Iran.

Il a surtout souhaité que l'Union européenne (UE) prépare des sanctions contre Téhéran en dehors du cadre de l'ONU.

Une telle démarche représenterait une rupture avec celle poursuivie par le prédécesseur de M. Sarkozy, Jacques Chirac, qui privilégiait des sanctions dans le seul cadre onusien.

Ce qui a amené l'agence Irna à regretter l'époque où, selon elle, la France «résistait face aux États-Unis impérialistes et critiquait leur position».

Cette «volonté d'indépendance face à la première puissance de l'Occident n'était pas limitées à une personne ou un parti, et il n'y avait pas de différence si le président était socialiste, gaulliste, communiste ou extrémiste de droite», a encore déploré l'agence iranienne.
 
 
Kissinger admet que l'attaque de l'Iran est pour le pétrole

Prison Planet, par Paul Joseph Watson, le 21 septembre 2007

« Et alors ? Nous avons besoin de pétrole, » ricanent les néo-conservateurs trompés car le prix du pétrole explose à cause de la pénurie artificielle orchestrée
​​​​Dans une nouvelle page éditoriale Henry Kissinger, la sommité des Bilderberg, admet que l'hostilité des USA envers l'Iran ne concerne pas la menace de prolifération nucléaire, mais fait partie d'un plus grand programme pour s'emparer des approvisionnements pétroliers iraniens [1]. Mais la véritable signification derrière cela est le raté néo-conservateur, qui sont encore induits en erreur en pensant que les étasuniens bénéficient du pillage impérial des ressources naturelles du Moyen-Orient.
​​​​Dans une
page éditoriale du Washington Post, l'ancien ministre des affaires étrangères US Kissinger confesse les véritables motifs derrière le projet d'assaut militaire contre l'Iran. Il écrit :
L'Iran qui pratique la subversion et cherche l'hégémonie régionale -- ce qui semble être la tendance actuelle -- doit faire face aux lignes qu'il ne sera pas autorisé à franchir. Les nations industrielles ne peuvent pas accepter des forces radicales dominant une région dont dépend leur économie.
​​​​Pendant que le blogger Robert Weissman
signale, les « aspirations légitimes » que Kissinger se permet sur l'Iran plus tard dans l'article « n'incluent pas le contrôle du pétrole dont ont besoin les États-Unis et les autres pays industriels. »
​​​​Selon le world factbook de la CIA [2], l'Iran à 133 milliards de barils de pétrole brut conventionnel, la seconde plus grande réserve mondiale. En rajoutant le pétrole non conventionnelle, l'Iran détient 10% des provisions mondiales de pétrole.
​​​​Kissinger admettant que le contrôle US des approvisionnements pétroliers iraniens est le vrai ordre du jour derrière l'hostilité envers l'Iran fera sourciller et attirera les condamnations d'un grand nombre, mais il y a un noyau dur de meneurs néo-conservateur qui soutiendraient un ordre du jour de ce genre même s'il était ouvertement admis que la prolifération nucléaire n'est qu'un écran de fumée pour piller davantage de pétrole au Moyen-Orient.
​​​​C'est parce qu'ils sont encore induits en erreur dans la pensée que les guerres d'agression à l'étranger pour monopoliser les ressources naturelles rendent les USA, et eux en conséquence, plus riche et plus prospère -- alors que rien ne pourrait être plus loin de la vérité.
​​​​Le fait que l'invasion de l'Irak était pour le pétrole est un cliché familier qui a même été reconnu par Alan Greenspan la semaine dernière. [3]
​​​​« Et alors ? Nous avons besoin de ce pétrole, » ricanent les néo-conservateurs.
​​​​Les étasuniens ne bénéficient pas du contrôle du pétrole irakien par les mondialistes parce que l'ordre du jour est de limiter artificiellement les approvisionnements pétroliers mondiaux afin de relever les prix et réduire le niveau de vie des pays industrialisés. [4]
​​​​Le pétrole sortant d'Irak n'a jamais retrouvé son niveau d'avant l'invasion et
demeure toujours au négligeable 500 millions de barils par an, dont un gros morceau est canalisé directement en Israël.
​​​​
Cette pénurie artificielle est le but déclaré de sommités des Bilderberg comme Kissinger et José Manuel Barroso, qui ont juré de gonfler le prix jusqu'à 200 dollars le baril et de déclencher le début d'une « révolution post-industrielle », ce qui se traduit par une autre dépression économique et une « correction » du niveau de vie en bloc mais qui détruira presque la classe moyenne.
​​​​Les néo-conservateurs, qui claironnent le nettoyage ethnique au Moyen-Orient en utilisant la logique tordue qu'elle bénéficie aux étasuniens pendant que leur dollar tombe au niveau du peso et que le prix de l'essence explose tandis que le coût de la vie devient inabordable, vivent dans un monde complètement imaginaire, mais quand le réveil arrivera les conséquences de leur ignorance leur fera récolter une vengeance infernale.
Original :
http://prisonplanet.com/articles/september2007/210907_about_oil.htmTraduction de Pétrus Lombard pour Alter Info
Notes du traducteur
1- En un certain sens c'est vrai, puisque les mondialistes veulent monopoliser les ressources de la planète, c'est-à-dire : l'eau, l'énergie, la nourriture...
2- CIA World Factbook :
http://fr.wikipedia.org/wiki/CIA_World_Factbook
3- Alan Greenspan affirme que la guerre d'Irak était vraiment pour le pétrole :http://www.alterinfo.net/Alan-Greenspan-affirme-que-la-guerre-d-Irak-etait-vraiment-pour-le-petrole_a11285.html
4- 200 dollars le baril de pétrole est le plan des Bilderberg pour détruire la classe moyenne :http://www.alterinfo.net/200-dollars-le-baril-de-petrole-est-le-plan-des-Bilderberg-pour-detruire-la-classe-moyenne_a11336.html
Voir aussi « Greenspan travaille à détruire l'économie US » :http://www.alterinfo.net/Greenspan-travaille-a-detruire-l-economie-US_a11392.html
Samedi 22 Septembre 2007
Paul Joseph Watson
 
mercredi 19 septembre 2007
 
CONTRE LA CENSURE

Alger, le 18 Septembre 2007.M. le Directeur de Publication de "El Watan"Votre secrétaire vient de me confirmer votre refus de publier ma Lettre Ouverte à M. le Président de la République, pourtant transmise au destinataire le vendredi 14 Septembre 2007 et publiée à la même date sur mon blog sous le lien:- http://abdelkader.blogs.nouvelobs.com: et reprise par de nombreuses publications.J'aimerais bien que par simple correction de votre part, vous preniez la peine de me faire savoir les raisons de cet acte de censure manifeste qui vous déshonore et déshonore une certaine conception du journalisme algérien.Dois-je interpréter votre attitude et celle de votre rédaction comme étant en réaction contre la publication dans mon blog – ci-dessus référencé - d'une vive critique contre l'éditorial signé de M. Bahmane en date du 9 Septembre ? Je vous rappelle qu'il était écrit dans cet Editorial:"Le bon remède – écrit-il -, c'est la porte fermée à l'islamisme politique sous toutes ses facettes et c'est la modernisation à outrance de la société algérienne, pour la débarrasser du fondamentalisme religieux"Quand on connaît "l'intégrisme laïque" et le "fondamentalisme athée" de certains journalistes au service du pouvoir réel, c'est-à-dire du pouvoir occulte, - et certains de vos éditorialistes arrivent largement en tête - on comprend aisément ce que de telles phrases peuvent contenir de haine contre l'Islam et de mépris contre les sociétés musulmanes. Et la société algérienne profonde EST une société musulmane, que vous le vouliez ou non.Personnellement, - et je crois que vous le savez -, je n'appartiens à aucune chapelle politique et encore moins à telle ou telle officine des "Services" et autres centres du pouvoir occulte qui dirige le pays. Je ne suis qu'un citoyen algérien ordinaire, qui prend à bras-le-corps son droit et surtout son devoir, de s'exprimer en toute liberté et en toute honnêteté, sur les questions qui concernent mon pays. En usant, - malgré le monopole de la presse détenu par vos maîtres - de tous les moyens légitimes pour m'exprimer. Et ni vous ni personne d'autre ne m'en empêcherez. Parce qu'il ne sera pas dit que dans ce pays - musulman depuis 14 siècles - des groupuscules de déracinés culturels, au service d'intérêts occultes, usant malhonnêtement d'organes médiatiques financés par l'argent public, celui du Peuple algérien, prétendent dicter leurs lois et leurs canons à l'écrasante majorité de ce même Peuple algérien, que près d'un siècle et demi.de colonisation "assimilationniste", voire évangélisatrice n'a pas réussi à dénaturer. Par correction, je vous informe que cette correspondance sera publiée.
Abdelkader DEHBI.
 
 
Le chômage en Algérie atteint des records
Le FMI contredit les chiffres du Gouvernement
El Khabar, 17 septembre 2007

Une étude, publiée cette semaine par le fond monétaire international, FMI, révèle qu’en dépit d’un fléchissement dans les chiffres du chômage, ces derniers restent élevés. Les raisons invoquées pour expliquer cette situation sont le manque de flexibilité dans le marché du travail, la nature des législations en vigueur, ainsi qu’une faiblesse dans la productivité. La disparition d’une grande partie du secteur public productif avec un secteur privé aux abonnés absents a été citée parmi les causes qui ont contribué à augmenter le taux effectif du chômage sans que les très hauts niveaux des dépenses publiques ne parviennent à juguler ce fléau.
A noter que cette étude intitulée « pourquoi le taux de chômage en Algérie est incroyablement élevé par rapport aux pays en transition et ceux de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA) », a été menée par Kangni Kpodar, responsable du département Afrique au sein de l'administration du FMI entouré par une équipe d’experts, elle couvre la période entre 1995 jusqu’à 2005.On pouvait lire dans les conclusions de cette étude qu’une productivité et une rentabilité faibles sont entre autres à l’origine de cette situation désastreuse. Les baisses enregistrées par les indices du chômage dans les dix dernières années ne peuvent blanchir un tableau terni par le manque de flexibilité du marché du travail et la politique fiscale avec ses innombrables taxes ce qui est loin de revigorer un marché de l’emploi moribond.

17-09-2007Par H.S/ Traduit par A.T
 
dimanche 16 septembre 2007
 
Les Scénarios catastrophes de la Défaite Américaine en Irak.

Après la défaite américaine en Irak :La peur des alliés Des USA

Il y a une lampe allumée dans le bureau d’Ehud Barak, dans le district d’Harkiyah à Tel Aviv, pratiquement jusqu’au point du jour. Le ministre israélien de la défense et son équipe ont travaillé 19 heures de rang, s’acharnant sur ce qui a été présenté comme un document « extrêmement vital ». Le document en question est une compilation des résultats de cinq groupes d’étude --- du ministère de la défense, du renseignement militaire, du service de planification de la défense et du conseil de sécurité nationale --- sur les effets sur les intérêts stratégiques israéliens du retrait maintenant certain des troupes américaines d’Irak.
Les tas de mégots trouvés dans les bureaux concernés témoignent de l’ampleur du travail et de l’intensité de la concentration investis dans cette étude, qui, selon des informations parues dans la presse israélienne cette semaine, prédit « un nouveau Moyen-Orient » dans le plein sens du terme.
D’après les analystes qui ont entamé leur étude dans un complet secret il y a trois mois, la prochaine forme de la région sera plus préjudiciable que n’importe quoi qu’Israël ait jamais prévu. Le retrait américain d’Irak, d’après eux, équivaudra à un « tsunami » qui secouera tous les alliés des Etats-Unis dans la région, le coup le plus dur étant réservé à Israël. Toujours selon ces analystes, le retrait effectif des troupes peut débuter dès septembre, après que se soient tenues les auditions au congrès américain sur le rapport soumis par le général David Petraeus, commandant américain en Irak.
Les auditions renforceront les actuelles pressions exercées sur la Maison Blanche, car elles placeront inévitablement le président George Bush au centre de la polémique interne à propos de l’Irak et elles aggraveront les relations déjà tendues entre son administration et le gouvernement irakien en place.
Selon l’opinion israélienne, la preuve que l’administration de Bush s’est préparée à un retrait anticipé d’Irak est attestée par sa décision d’amplifier l’aide militaire américaine destinée à Israël de 25% jusqu’à ce que cette aide atteigne 30 milliards de dollars dans les 10 années à venir, et dans l’énorme contrat d’armements pour 20 milliards de dollars entre Washington et l’Arabie Saoudite.
Toujours d’après l’étude, le montant de l’aide militaire et ce contrat d’armements ont pour objet d’anticiper les contrecoups subis par les israéliens et les saoudiens suite à la décision des Etats-Unis de se retirer d’Irak, en leur donnant le sentiment de pouvoir faire face aux retombées de cette décision. Les analystes ajoutent que c’était la raison pour laquelle le roi Abdullah, en forme de protestation, a repoussé une visite à Washington et a fait à la place des ouvertures pour développer la communication avec l’Iran.
Les analystes israéliens craignent que le retrait des USA ne libère trois menaces.
En premier, ce qui sera vu dans tout le monde islamique et arabe comme une défaite retentissante des Etats-Unis aura l’effet d’un énorme encouragement pour les mouvements islamistes radicaux qui intensifieront leur action pour déstabiliser des régimes [présentés comme] modérés dans la région, et renforcera les régimes qui sont hostiles aux Etats-Unis.
Pour Israël, la conséquence la plus désastreuse serait la déstabilisation du régime en Jordanie qui d’après ces études « est d’une importance stratégique capitale pour Israël dans la région car qu’il forme un tampon entre Israël et le croissant de chiite, lesquels fusionneront après le retrait des Etats-Unis d’Irak. De plus, le régime jordanien est un adversaire déclaré des mouvements islamistes radicaux et il remplit la tâche de sécurité essentielle d’empêcher l’infiltration des terroristes en Israël à travers la longue frontière qu’il partage avec ce pays. »
L’étude israélienne estime que l’Irak d’après le départ américain, deviendra un refuge pour des activités terroristes poussant à l’insurrection les mouvements d’opposition au régime jordanien. La Syrie, naturellement, prêtera la main, autorisant les menées anti-jordaniennes depuis son territoire. La chute du régime jordanien, poursuit le rapport, transformerait ce pays en territoire ennemi, ramenant Israël aux toutes premières années de son existence.
Pour écarter ce danger, le rapport conseille que tous les efforts soient faits pour soutenir le régime jordanien avec une aide internationale et américaine pour résoudre le problème du manque d’eau et en équipant les forces jordaniennes de sécurité avec autant de technologie militaire que possible.
En second lieu, le retrait américain d’Irak fournira une nouvelle motivation aux mouvements de résistance arabes, notamment le Hizb-Allah, pour abattre l’état israélien, et l’Irak redeviendrait une source potentielle de tirs de missile en direction d’Israël. En effet, certains protagonistes pourraient trouver leur intérêt à fournir des jihadistes en missiles à longue portée, au début à cette fin et ensuite dans l’espoir que les missiles seraient dirigés contre la Jordanie.
La troisième menace, explique encore le rapport, c’est que l’Iran soit alors libéré des pressions qu’elle subit aujourd’hui et soit alors libre de ses gestes pour mener à bien son programme nucléaire et pour fabriquer sa propre bombe. L’Iran pourrait même agir en coordination avec la Syrie qui aurait neutralisé les tentatives américaines d’accroître les pressions sur le régime de Damas. D’ici 2009, avertissent les analystes, la Syrie aura terminé la modernisation de son armée. Cette année-là, ajoute le rapport, coïncidera avec la fin de du deuxième mandat de Bush, après quoi les Etats-Unis changeront de politique à l’égard de l’Irak et en partiront au plus tôt.
De façon évidente, le document en question représente le point de vue de la plupart des experts à Tel Aviv qui ont participé à sa rédaction. Mais une minorité parmi les groupes d’étude a suggéré que le retrait des américains d’Irak pourrait signifier une bonne chose pour Israël. Le commandement américain en Irak s’est énergiquement opposé à une attaque américaine contre les installations nucléaires iraniennes dans la crainte que l’Iran n’exerce des représailles contre des forces américaines en Irak. Le retrait des Etats-Unis soulèverait cet obstacle, préparant le terrain pour une possible frappe américaine contre l’Iran.
Bien avant que soient publiées des informations à propos de cette étude, les experts stratégiques israéliens avaient invité les décideurs à Tel Aviv à ne pas compter sur une présence américaine permanente en Irak et à prendre de façon indépendante l’initiative de contrer le programme nucléaire de l’Iran.
Uzi Arad, ancien directeur du renseignement pour le Mossad et actuellement président du centre interdisciplinaire Herzliya, a déclaré qu’Israël devait mobiliser toutes ses énergies pour contrecarrer le programme nucléaire iranien même au prix d’aller à l’encontre de Washington. Faisant écho à cette opinion, l’ancien ministre adjoint de la défense Ephraim Sneh soutient que tous les signaux indiquent que les Etats-Unis sont sur le point de quitter l’Irak avant d’avoir bloqué la menace nucléaire iranienne et qu’Israël devrait remédier seul à ce problème. Le « Président Ahmadinejad ne doit pas utiliser l’arme nucléaire contre nous ou même menacer de l’employer. La plupart des Israéliens quitteront Israël au moment où ils entendront dire que l’Iran a développé une arme atomique, » a-t-on pu entendre sur la radio israélienne.
Mais on entend par moments des voix discordantes en Israël.
Shlomo Avineri, ancien directeur du ministère israélien des affaires étrangères, a prévenu ses chefs de ne pas souhaiter que les Etats-Unis restent en Irak. « Pour les Américains l’Irak est une histoire terminée. Ils ne voient rien d’autre qu’un échec, toutefois ils pourraient essayer de donner l’impression que la situation s’améliore. Ils vont se retirer d’Irak tôt ou tard, et le plus tôt sera le mieux, parce que plus ils resteront, plus les dégâts infligés à la stature internationale des Etats-Unis seront considérables. »
Avineri poursuit en expliquant que si la posture internationale des Etats-Unis était sévèrement affaiblie, cela aurait des répercussions dangereuses parce que le prestige des Etats-Unis est l’un des premiers piliers de la force israélienne.
L’auteur israélien Yaakov Ahmeir prévient les supporters juifs-américains de ne pas présenter l’état hébreu comme la raison d’envoyer plus de troupes américaines en Irak et de faire usage d’une plus grande violence à un moment où tous les signes indiquent l’inévitable et lamentable échec de cette entreprise.
Il ajoute que la position israélienne aux Etats-Unis s’est beaucoup dégradée du fait qu’il y a des personnes qui expliquent que les Etats-Unis sont allés faire la guerre en Irak afin de défendre Israël. Israël ne doit pas présenter la situation « comme s’il était dans les intérêts de l’état juif que les Américains maintiennent leur présence mortelle et inutile en Irak. »


 
samedi 15 septembre 2007
 
Lettre ouverte à M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République.

"" كــل شــيء هــالـــك إلا وجــهـــه، لــه الــحــكــم وإلــيـــه تــرجــعــون""99 / 28''En ce mois sacré du Ramadhan, - le mois par excellence de la miséricorde divine -, il a paru utile et constructif, au vieil ami que je fus pour vous, de vous adresser cette lettre ouverte, dans l'intérêt exclusif de la patrie. Car, si comme je le crois, je vous connais suffisamment bien pour témoigner en toute objectivité, de votre grande ferveur pour cette patrie, vous m'accorderez en retour, que je partage cette même ferveur, tout comme d'ailleurs n'importe quel citoyen algérien digne de ce nom. C'est donc dans cet esprit, c'est-à-dire au nom de ce patriotisme partagé que je m'adresse à vous, en votre qualité de Président de la République.Les plus "jeunes" parmi l'effectif des moudjahidine vivants, de la Guerre de Libération Nationale, ont atteint aujourd'hui – en cette fin 2007 - un âge minimum de 65 / 70 ans, âge vénérable où, dans nos sociétés musulmanes en particulier, l'on se prépare à comparaître devant son Créateur, portant chacun, le poids de ses propres actes. Terrible rendez-vous s'il en est, définitif et sans lendemain, dont l'unique issue est l'Eternité. Dans la béatitude ou dans l'expiation.Il y a un Hadith de notre Prophète, - Le salut soit sur Lui -, qui dit en substance que jusqu'aux derniers moments de sa vie, l'homme a la faculté de se racheter in extremis, ou bien de se perdre. Ce que je veux dire par là, c'est ceci: Bien que vous n'ayez pas réussi – et c'est mon opinion toute personnelle -, au bout de plus de huit années d'un pouvoir sans partage, à mettre l'Algérie sur les rails de la démocratie, de la bonne gouvernance et de la justice, il est encore temps pour vous, d'accomplir en quelques semaines, en quelques mois - Dieu vous prêtera vie - des Actes politiques et historiques décisifs, qui pourront avoir une portée considérable pour l'avenir d'un Peuple et d'un pays qui ont tant souffert. Actes qui vous vaudront ici-bas, la reconnaissance des hommes et dans l'Au-delà, votre Salut.On dit que la politique est l'art du possible. C'est aussi l'art de réparer. De réparer les erreurs, les fautes ou les oublis. Ceux des autres et surtout ceux de soi-même…..Rien n'est plus blâmable que la persévérance dans l'erreur, ainsi que le rappelle le Saint Coran à la fin de la Sourate de la Caverne. ""قــل هــل نـنــبــئـكــم بــالأخــســريــن أعـمــالا الــذيــن ضـــل سـعـــيــهــم فــي الـحــيــاة الــدنــيــا وهــميـحـسـبـــون أنــهـم يـحـسـنـــون صـنــعـــــا"" (99 / 18)Je vous rappelle – bien que vous soyez beaucoup mieux placé que moi pour en connaître – que la Constitution vous donne juridiquement toutes les prérogatives pour accomplir tous Actes légitimes de sauvegarde nationale que vous jugeriez utiles - que ces Actes fussent d'ordre institutionnel ou politique, administratif ou judiciaire, économique ou financier -, pour le Salut du pays.Ainsi, au lieu de chercher à confectionner un texte constitutionnel de plus, accordant des pouvoirs quasi pharaoniques à votre personne ou à ceux qui vous succèderont inexorablement un jour ou l'autre à la tête de l'Etat, ne pensez-vous pas qu'il est plus urgent et plus juste – près d'un demi siècle après l'Indépendance – de restituer à ce bon Peuple algérien, sa légitime liberté de décider souverainement de son destin, en mettant loyalement en place des Institutions démocratiques authentiques "…qui survivront aux hommes" ainsi que vous et vos compagnons du 19 Juin 1965 en aviez pris l'engagement solennel ? Saisissez donc l'opportunité qui vous est offerte par la Providence – de par votre position de Chef de l'Etat -, pour entrer dans l'Histoire par le grand portail, au lieu de vous laisser piéger dans les sinistres carcans des luttes subalternes des différents clans d'une classe politique sans enracinement dans la société, tant ol est vrai qu'elle constitue une pure création adultérine du système. Une classe politique au demeurant totalement discréditée dans son ensemble, en tant qu'elle a surabondamment donné la preuve - jusqu'aux plus hauts échelons du pouvoir -, de son incompétence, de sa corruption, de son incivisme. Une classe politique dégénérée donc, que votre devoir envers Dieu et envers la Nation vous commande de renouveler par une politique volontariste et audacieuse de changement de génération.L'Algérie dispose de milliers d'universitaires et de cadres de standard international: médecins, ingénieurs, juristes, économistes ou chercheurs émérites dans les disciplines scientifiques et technologiques, les plus variées. La majorité d'entre eux sont marginalisés et sous payés, quand ils ne sont pas contraints à l'exil et exploités dans de lointains pays, pendant qu'un grand nombre de quasi analphabètes et d'opportunistes de tous horizons battent le haut du pavé dans une société où l'argent et la dépravation, l'ignorance et l'incivisme ont submergé tous les repères traditionnels de la morale, de la culture et du nationalisme. Au point que notre société qui a su résister près d'un siècle et demi durant, aux assauts de l'acculturation, de l'assimilation, voire de l'évangélisation se retrouve aujourd'hui – en l'absence d'une autorité publique forte et moralement crédible -, livrée aux discours dévastateurs de deux intégrismes également adventices dans notre société: d'une part, celui d'un islamisme politique aventuriste ou opportuniste selon le cas, qui a été souvent manipulé et instrumentalisé d'une manière criminelle comme on l'a vu durant la décennie noire; d'autre part, celui du néo collaborationnisme d'une minorité de déracinés pseudo élitistes, au sein de laquelle les uns se sont improvisés publiquement en porte parole des intérêts de l'hégémonisme occidental voire du sionisme, tandis que d'autres ayant revêtu la soutane de prêtres de cette nouvelle religion qui s'intitule tantôt "laïcité", tantôt "modernité", s'autorisent aujourd'hui impunément, à diffamer et à remettre en cause les valeurs fondamentales qui participent de l'identité même de la Nation quand ils ne complotent pas ouvertement, en Algérie ou à l'étranger, contre l'unité-même de cette Nation. Il n'est que grand temps de réagir Monsieur le Président, en donnant à ce Peuple l'opportunité de réaffirmer avec force et par les urnes, son identité profonde et de l'opposer en tant que de besoin à la face du monde et en tout état de cause, à la face de ses ennemis. Des ennemis souvent stipendiés de l'étranger et constitués en groupuscules de déracinés, qui prétendent aujourd'hui dicter leur loi à tout un Peuple.Voici à titre purement indicatif, les Actes les plus urgents qui pourraient être envisagés: Dissolution de l'Assemblée Populaire Nationale; Gel de tous les partis politiques, y compris le FLN; Proclamation et installation sous vos auspices, d'un Comité de Salut National composé de dignitaires intègres, civils et militaires de juristes éminents et de technocrates. Le Comité National comprendra une vingtaine de membres tout au plus et la plus large place sera faite en son sein, à la génération qui prendra le relais. Ce Comité, vous le dirigeriez vous-même, assisté par un vice-président qui sera pleinement saisi de toutes les prérogatives de Chef d'Etat, en tant que de besoin; Le Comité de Salut National sera pleinement dépositaire de la Souveraineté nationale. Souveraineté qui sera immédiatement transférée à l'Assemblée Nationale Constituante, dés sa validation. Le Comité de Salut National légiférera par Ordonnances promulguées par vous-même, jusqu'à l'entrée en vigueur de la Nouvelle Constitution. Désignation d'un Gouvernement de Salut National formé de technocrates à l'intégrité et à la compétence reconnues, gouvernement chargé de gérer les affaires du pays, en particulier la préparation et l'organisation des élections. Elaboration d'un calendrier précis des actions gouvernementales sur une période maximale de deux ans, couronnée par l'organisation des élections nationales pour la mise en place d'une Assemblée Constituante, véritable émanation du Peuple souverain, chargée de doter le pays d'une Constitution authentiquement "démocratique et sociale, dans le respect des principes islamiques", ainsi qu'il a été indiqué dans la Déclaration du 1er Novembre 1954.Mon souhait immédiat est que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir, pour éviter à ce pays meurtri, de s'empêtrer davantage sous les fourches caudines d'une oligarchie aux aguets de toutes les opportunités. Une oligarchie sans âme et sans état d'âme, qui n'a plus aujourd'hui pour Dieu qu'elle-même, l'argent et le pouvoir pour le pouvoir. Quant à mon vœu ultime, c'est celui d'être entendu, ce qui m'exonérera d'avoir à exciper de cette lettre, lorsque nous comparaîtrons tous deux demain, devant Le Juge Suprême ! --- Votre vieil ami: Abdelkader DEHBI ---
 
  Lu dans la presse des généraux

ÉMEUTE, CHERTÉ DE LA VIE, CHÔMAGE ET MALVIE

Les "omissions" de Belkhadem
Le Soir d'Algérie, 12 septembre 2007
Que Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du Front de libération nationale, soutient mordicus que les 30 millions d'Algériens n'ont jamais aussi bien vécu que depuis 1999, date de l'avènement de Abdelaziz Bouteflika peut se comprendre . C'est dans les mœurs de l'exparti unique de «cacher le soleil avec le tamis», comme le dit un proverbe bien de chez nous.
Saïda Azzouz - Alger (Le Soir) - Que Abdelaziz Belkhadem le chef du gouvernement, profite de la dernière rencontre des partis de l'Alliance présidentielle créée, pour rappel, pour concrétiser le programme du président République , pour asséner sans sourciller «sa vérité» devant tout un parterre de journalistes dont les journaux se font quotidiennement l'écho de la détresse des Algériens «passe» difficilement.
Le chef du gouvernement vit-il vraiment en Algérie ? Ce pays où depuis près d'une décennie, les citoyens recourent aux émeutes pour crier leur malvie. Réclamer de l'eau potable , de l'électricité, le gaz , un logement décent, des soins, un emploi et attirer l'attention des pouvoirs publics sur l'isolement auquel sont contraintes des familles entières. N'est-ce pas ce qui s'est passé il y a une semaine dans la localité de Zouia dans la wilaya de Tlemcen. C'était le 3 septembre dernier. Des citoyens ont investi, sur plus de 5 kilomètres , la route nationale reliant leur localité à Maghnia, bloquant la circulation à l'aide de pierres, de barricades et de pneus enflammés. Motif de ce cri de colère : l'approvisionnement de leur village en eau potable. Une doléance à laquelle les autorités locales à commencer par le directeur de wilaya de l'hydraulique n'ont pas répondu. Les émeutiers de Zouia dont quelques-uns ont été arrêtés pour «trouble à l'ordre public» ont demandé l'ouverture d'une enquête pour «justifier» le bien-fondé de leur action. La violence étant leur dernier recours pour sortir de l'anonymat et faire en sorte que leur village qui compte un très fort taux d'analphabètes profite lui aussi des «bienfaits du programme présidentiel». Avant Tlemcen, il y a eu Oran, c'était en juillet dans le quartier des Planteurs où une opération de relogement a tourné à l'émeute. Et avant Oran, il y a eu Tiaret, où à Takhmert une région à vocation agricole, des centaines de jeunes se sont révoltés car ne pouvant prétendre au travail de la terre. C'était en 2005 au moment où les pouvoirs publics ne juraient que par le PNDA. Et il y a eu Sidi-Bel-Abbès, Aïn- Témouchent pour ne citer que ces villes, là à l'ouest du pays. L'Est n'étant pas en reste, Khenchela s'est révoltée, tout comme l'a fait la localité de Sidi-Amar dans Annaba. Tébessa a rappelé son existence par une série d'émeutes. Tout comme l'ont fait Batna et Oum-El-Bouaghi. Le sud du pays, jusque-là «pacifiste» a été maintes fois ébranlé par des «émeutes de l'emploi». Aïn-Salah, Hassi-Messaoud, Ouargla, Ghardaïa et bien d'autres localités encore ont marqué leur existence. Combien de jeunes ont été arrêtés et condamnés pour troubles à l'ordre public ? Il suffit au chef du gouvernement de demander les «statistiques» à son ministre de la Justice et il sera édifié sur le nombre d'Algériens qui ont investi les rues et brûlé les édifices publics pour exprimer «leur bonheur» de vivre dans un pays où on ne leur offre aucune perspective, et où l'on fait face à la pauvreté en créant un ministère de la Solidarité et face au chômage en distribuant 100 locaux par commune. Qui des ministres de la Santé, de la Justice ou de l'Intérieur peut expliquer pourquoi des Algériens décident d'en finir en recourant au suicide. Combien sont-ils dans ce pays où l'islam est religion de l'Etat à préférer l'enfer ? Alors que d'autres enfourchent des embarcations de fortune avec femmes et enfants parfois pour rejoindre l'éden, quitte à mourir en mer Méditerranée. Pour le chef du gouvernement, c'est peu : «La sérénité de vivre en Algérie» qui fait prendre le large aux harragas à un moment où le prix de la pomme de terre s'envole. Et où tout un Conseil des ministres est consacré au tubercule. S. A.
 
mercredi 12 septembre 2007
 
À qui profite la violence actuelle en Algérie ?
.A. Tigha* et A. Koutchoukali**

L'Algérie semble aujourd'hui revenir à la même situation que celle des années noires : attentats, enlèvements, tortures... Seules nouveautés : les attentats-suicides, jusqu'ici inconnus et, en lieu et place du GIA, le GSPC. Or, le GSPC a toujours bénéficié du soutien de la population dans les zones où il est implanté (les maquis de Khemis El Khechea, de Mizrana et de toute la Mitidja-Est) car s'étant toujours abstenu de s'attaquer aux populations civiles et ce, contrairement au GIA, dont on sait qu'il était infiltré par les services secrets algériens (DRS), comme en témoigne – chose inédite – même la presse algérienne aux ordres, dont le quotidien « Liberté ». Ce changement dans le modus operandi du GSPC révèle, à notre sens, que ce groupe armé fait l'objet de manipulations opérées par le DRS – comme il l'a fait dans les années quatre-vingt-dix avec le GIA - pour rallier la population civile aux détenteurs du pouvoir, d'une part forts de leurs appuis occidentaux dans la guerre contre cette bien commode internationale terroriste qu'est la Qaida et son principal relais algérien, le GSPC, mais d'autre part aux abois, car incapables de sortir le pays du marasme social et économique. Il est utile de rappeler que, à l'époque, le DRS manipulait les groupes du GIA non pas pour les anéantir mais pour leur fixer une cible : la population civile. Celle-ci finira par soutenir le pouvoir en acceptant les armes largement distribuées par les centres opérationnels (CTRI) du DRS, notamment dans les localités réputées acquises au GIA. Citons, à titre d'exemple, les douars de Amroussa et les communes de Ouled Slama et de Bouinen entre autres... Il est évident que cette stratégie de la terreur, appliquée avec succès dans les années quatre-vingt-dix par le DRS, semble retrouver son utilité dans un contexte de fin de règne : le président Bouteflika malade, se pose d'ores et déjà le problème de sa succession comme celle du numéro 2 des services secrets après le récent décès du général Smain Lamari qui était personnellement en charge du dossier de la lutte « antiterroriste », à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Paré de sa notoire opacité, la junte algérienne vise donc encore une fois à tétaniser la population. Il convient de souligner que ce sont les mêmes généraux, dont certains en retraite apparente, qui tirent encore et toujours les ficelles : Mohamed Mediene, Larbi Belkheir, Mohamed Lamari, Fodhil Cherif, Khaled Nezzar pour ne citer que ceux-là, veulent faire un remake de la décennie noire pour se proclamer de nouveau les sauveurs de la République face au « péril vert ». Cette fois-ci, il est peu probable que la population algérienne retombe dans le piège de ce discours car elle en a payé un lourd tribu : des violations massives des droits humains – qui vaudraient de longues années de prison à ces généraux comme à leurs affidés civils – au lieu de la paix et de la prospérité promises au lendemain du coup d'État de janvier 1992. Autre carte que le DRS est tenté de jouer, c'est Ali Benhadj, numéro 2 de l'ex-FIS dont les récents propos incendiaires contre les putschistes ont donné lieu à son arrestation. Ali Benhadj serait bien inspiré de s'abstenir de toute déclaration, aussi juste soit-elle, susceptible d'apporter de l'eau au moulin aux putschistes. * ex-agent des services secrets algériens, réfugié aux Pays-Bas** Justitia Universalis, ONG des droits humains, La Haye, Pays-Bas.-- Justitia UniversalisInternational HeadquartersP.O. Box 17110 2502 CC The HagueThe NetherlandsPhone : +31 30 234 24 84Fax : +31 30 234 24 81E-mail : http://fr.f256.mail.yahoo.com/ym/Compose?To=juniversalis@gmail.comhttp://www.justitia-universalis.net/Bank nr. : ABNANL 2R 41.34.75.441 - Amro Bank - P.O. Box 165 - 2501 AP The HagueThe Netherlands
 
 
Qui sont les fanatiques ?

​​​​Le Président Jimmy Carter était diabolisé pour avoir signalé dans son livre, Palestine : La Paix pas l'Apartheid, qu'il y a en fait deux faces à la question israélo-palestinienne. Des distingués universitaires étasuniens, tels que John Mearsheimer et Stephen Walt ont subi le même sort pour avoir documenté l'influence excessive du lobby d'Israël sur la politique étrangère US.
​​​​Les étasuniens seraient étonnés des critiques de la presse israélienne sur la politique de son gouvernement envers les palestiniens et les arabes en général. En Israël les faits font partie intégrante du débat. Si le journal israélien,
Haaretz, pouvait remplacer FOX « News, » CNN, le New York Times et le Washington Post, les étasuniens saurait la vérité sur les USA et la politique israélienne au Moyen-Orient et ses conséquences probables.
​​​​Le 1er septembre, Haaretz signalait que le
Rabbin Eric Yoffie, président de l'Union pour la Réforme du Judaïsme, qui représente 900 Congrégations et 1,5 million de juifs, « accusait les médias étasuniens, les politiciens et les groupes religieux de diaboliser l'Islam » et transformaient les Musulmans en « images sataniques. » (Le leader Juif conseille vivement aux Musulmans US de condamner la violence, Reuters, 1er septembre 2007)
​​​​Le Rabbin Yoffie a certainement raison. Aux USA il y a seulement une face à la question. Une industrie entière dédiée à diaboliser l'Islam a été créée. Les livres qui présentent l'Islam sous le faux jouir de la plus grande menace possible pour la civilisation occidentale abondent, cherchant à instiller la peur et la haine des Musulmans chez les étasuniens. Par exemple,
Norman Podhoretz proclame la « Guerre Mondiale IV : La longue lutte contre l'islamofascisme. » Daniel Pipes hurle que « L'Islam militant atteint l'Amérique. » Lee Harris avertit du « Suicide de la raison : La menace de l'Islam radical pour l'Occident. »
​​​​Des groupes de réflexion (think thanks) financent des programmes au Moyen-Orient dont le but est de propager l'islamophobie. Peur et exécration sortent à flot du
Middle East Forum et de l'American Enterprise Institute.
​​​​Aux USA il est acceptable, même obligatoire dans de nombreux cercles, de détester les Musulmans et de soutenir la violence contre eux. Daniel Pipes est décrit comme le «
principal propagandiste de haine anti-Musulman. » Il préconise officiellement la seule utilisation de la violence comme solution au problème Musulman. Il a obtenu l'approbation de la Christian Coalition, de l'AIPAC, et de la Zionist Organization of America pour sa nomination au conseil de l'United States Institute of Peace (institut US de la paix !). Le Président George Bush a usé d'une intercession de nomination pour désigner cet homme de violence à l'Institut de la Paix.
​​​​Pipes préconise que les Musulmans soient vaincus et soumis par la force, l'idée qui guide l'administration Bush. Pour laver le cerveau des étasuniens et leur faire de la propagande, la nomination de Pipes est parfaitement raisonnable.
​​​​Podhoretz pense que l'Islam n'a pas le droit d'exister, parce qu'il est opposé à l'expansion territoriale israélienne, et que les USA doivent déraciner l'Islam, ce qui signifie l'arracher par les racines.
​​​​Pendant que les
néo-conservateurs, les chrétiens sionistes, et l'administration Bush adoptent une violence effrénée contre les Musulmans, Lee Harris avertit que les USA sont beaucoup trop tolérants et raisonnables pour être capables de se défendre contre le fanatisme Musulman. « La philosophie dominante US, basée sur la raison, la tolérance, le consensus et la mesure ne peut pas se défendre elle-même contre la stratégie de violence impitoyable Musulmane. »
​​​​L'islamophobie se répand en absurdités et en contradictions pareilles. Harris nous dit que le Siècle des lumières a triomphé de la pensée fanatique en Occident, laissant l'occidental peu familier du fanatisme et impuissant à y faire face. Harris, qui se figure être une autorité en fanatisme, est sourd-muet et aveugle à propos du Communisme et du National Socialisme, et est complètement ignorant du fait que les fanatiques néo-conservateurs sont héritiers directs des Jacobins de la Révolution Française, elle-même un produit fanatique du Siècle des lumières.
​​​​Si les étasuniens comptaient sur la raison, la tolérance et la mesure, ils pourraient libérer leurs esprits de la propagande aiguë assez longtemps pour considérer la « menace Musulmane. » Les Musulmans sont désunis. Leur division leur cause une menace pour l'un l'autre, pas pour l'Occident.
​​​​En Irak le maximum de combat et de violence est Arabes, entre Sunnite et Chiites et entre Sunnite et Kurdes. Si les irakiens étaient unifiés, la majeure partie de la violence, au lieu d'une petite partie, serait dirigée contre les troupes US, et les vestiges de l'US army vaincue seraient déjà retirés. Toutefois beaucoup d'irakiens pourraient détester l'envahisseur et occupant US, ils ne le détestent pas assez pour s'unir et le chasser. Ils se tuent plutôt les uns les autres.
​​​​L'Iran, le foyer de la diabolisation actuelle, n'est pas Arabe. Les iraniens appartiennent à l'antique ethnie Perse. En fait, l'Iran se rendrait service s'il rétablissait son nom de Perse. Pendant huit ans (1980-1988) les Iraniens et les Irakiens ont été enfermés dans une guerre catastrophique avec des pertes horribles des deux côtés. En dépit de son épuisement militaire, l'Irak a été considéré comme une « menace » par la superpuissance US et a été bombardé et mis sous embargo pendant la décennie des années 90, avec pour conséquence la mort de 500.000
enfants irakiens.
​​​​Non contente de la paralysie complète de l'Irak par l'administration Clinton, l'administration Bush a envahi l'Irak en 2003, impliquant plus de morts et de destructions en Irak depuis.
​​​​La Palestine est sous occupation israélienne depuis des décennies. Israël a simplement volé la majeure partie de la Palestine, et les enclaves palestiniennes restantes sont des ghettos surveillés par l'armée israélienne.
​​​​Les dirigeants de l'Arabie Saoudite et des Emirats pétroliers sont des arabes sunnites. Ils ont plus peur des arabes chiites que des israéliens. L'Égypte, la Jordanie, et le Pakistan sont gouvernés par des marionnettes achetées et payées par les étasuniens. Les militaires turcs sont aussi dans la poche US et ils étouffent toute influence islamiste dans le gouvernement civil.
​​​​L'Afghanistan est un pays désuni de peuplades tribales, chacune maintenue sous domination dans sa région. Les Talibans tentent d'unifier l'Afghanistan, et la crainte de l'administration Bush qu'ils puissent réussir était la raison de son invasion de l'Afghanistan. Les USA alliés avec l'Alliance du Nord défaite, en partie un vestige de l'ancien gouvernement marionnette soviétique, et l'Afghanistan est revenue aux seigneurs de guerre.
​​​​Quand les faits sont considérés -- la division Musulmane et l'absence de technologie moderne, de marine de guerre, et de portée stratégique -- la propagande des Bush, Cheney, néo-conservateurs et sionistes, selon laquelle « nous devons les combattre là-bas avant qu'ils ne viennent ici » est un canular tellement limpide qu'il est étonnant qu'autant d'étasuniens soient tombés pour lui.
​​​​Dans la mesure où il y a quelque menace Musulmane, elle est créée par les USA et Israël. Israël n'a pas de diplomatie envers les Musulmans et compte sur la violence et la contrainte. Les USA ont interféré dans les affaires internes des pays Musulmans durant la période entière de l'après Deuxième Guerre Mondiale. Les USA ont renversé un gouvernement élu en Iran et ont installé le Shah. Les USA ont soutenu Saddam Hussein dans son agression contre l'Iran. Les USA ont maintenu au pouvoir des dirigeants qu'ils pouvaient commander et ont encouragé bassement les désirs des gouvernements israéliens. Si les USA sont détestés, ils ont créé la haine par leur traitement arrogant et méprisant du Moyen-Orient Musulman.
​​​​Pareille chose comme l'islamofascisme n'existe pas. C'est un mot inventé pour la propagande, servant à enflammer l'ignorant. Il n'y a aucune base factuelle à la haine instillée chez les étasuniens par les néo-conservateurs islamophobes. Dieu n'a pas dit aux USA de détruire les Musulmans pour les Israéliens.
​​​​Aux USA aujourd'hui la haine ignorante aveugle contre les Musulmans a été amenée au point d'ébullition. La crainte et l'exécration sont si grandes que le public étasunien et ses représentants élus au Congrès offrent une opposition limitée au plan de l'administration Bush pour faire de l'Iran la troisième victime de l'agression US au Moyen-Orient au 21ème siècle.
​​​​La plupart des étasuniens, que Harris pense être si raisonnables, tolérants, et délibérants qu'ils ne peuvent se défendre eux-mêmes, ne pourraient pas s'inquiéter moins qu'un million d'Irakiens ayant perdu la vie pendant l'occupation US et que quatre millions d'Irakiens environ déplacés. Le total des morts et des déplacés atteint 20 pour cent de la population irakienne. Si ce n'est pas du fanatisme de la part de l'administration Bush, qu'est-ce que c'est ? Certainement ce n'est pas de la raison, de la tolérance, et de la mesure.
​​​​Le partisan de Bush demandera, « et le 9/11 ? » Même ceux qui croient le frauduleux rapport de la Commission du 9/11 devrait comprendre que dans le récit officiel l'attaque était le travail d'individus qui n'agissaient pas au nom des gouvernements Musulmans et qui n'étaient pas irakiens, afghan, ou Iranien. Le 9/11 ne fournit pas la justification d'attaquer les pays Musulmans.
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Paul Craig Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor dans l'administration Reagan. Il est l'auteur de Supply-Side Revolution : An Insider's Account of Policymaking in Washington ; Alienation and the Soviet Economy et Meltdown: Inside the Soviet Economy, et est coauteur avec Lawrence M. Stratton de The Tyranny of Good Intentions : How Prosecutors and Bureaucrats Are Trampling the Constitution in the Name of Justice. Clic ici pour l'entrevue [en anglais] de Peter Brimelow de Forbes Magazine avec Roberts au sujet de la récente épidémie d'inconduite des procureurs.
Original :
http://www.vdare.com/roberts/070905_fanatics.htmTraduction de Pétrus Lombard pour Alter Info
Paul Craig Roberts
 
lundi 10 septembre 2007
 
ILS S’ACHARNENT CONTRE L’ISLAM ET LE PROPHÈTE
Les nouvelles «croisades» des évangélistes

Un projet soutenu par pas moins de 1200 stations de radio et plus de 300 chaînes de télévision évangélistes.L’affaire des caricatures du Prophète n’est en réalité que la face visible de l’iceberg. Un phénomène plus grave s’installe dans les pays arabes et musulmans, sans que les autorités ne daignent réagir. La campagne de propagande menée ces dernières années, par chaînes de radio et télévision interposées par les mouvements évangélistes à l’encontre de l’Islam et des musulmans, ne trompe pas quant aux desseins de ces groupuscules, appuyés par des lobbys juifs, notamment aux Etats-Unis.La finalité de ce projet hautement stratégique est tissée autour du Grand Israël, dont l’objectif principal est d’amener les Juifs du monde entier à revenir en Israël...et se convertir! Un projet qui attribue un rôle décisif aux Juifs et à l´Etat d´Israël dans le projet divin pour la fin des temps.Les évangélistes s’inscrivent donc, dans le mouvement des chrétiens sionistes, un groupe fondamentaliste protestant né à la fin du XIXe siècle, qui prétend que l’institution d’un Etat israélien est l’accomplissement de la prophétie biblique.C’est cette interconnexion qui justifie cet acharnement contre l’Islam, qui a pris de l’ampleur depuis les évènements du 11 septembre 2001. Les Américains y voyaient, dès lors, une attaque contre la chrétienté.Dans ses discours, le président Bush n’a pas hésité à parler de «croisades» contre la nation américaine. Même ses proches conseillers, à l’image de Karl Roove, l’ex-ministre de la Justice John Ashcroft et Ralph Reed qui avait dirigé la campagne présidentielle en 2004, sont proches des milieux évangélistes. «Il faut sauver l´Amérique pour qu´elle puisse à son tour sauver le monde...» disait Ralph Reed. Car la frappe terroriste du 11 septembre est aussi, à leurs yeux, la première étape, décisive avant la lutte finale. Des sources affirment même que la Maison-Blanche, le Congrès et la CIA suivent et gèrent avec un grand intérêt l’expansion des Eglises évangéliques. La haine professée par cette secte contre l’Islam, mais aussi leur mépris à l’égard des Arabes chrétiens, en fait un instrument d’une politique visant à briser le monde arabe pour mieux organiser un Grand Moyen-Orient tout entier soumis à l‘influence de Washington et de ses alliés israéliens.L’arme économique et médiatiqueAinsi, la propagande évangéliste se manifeste également sous forme de projets de programmes de développement d’Internet, tel le programme de développement de l`usage d`Internet (Gipi, Global Internet Policy Initiative) engagé par le département d’Etat américain, dans le cadre de l`Initiative de Partenariat du Moyen-Orient (Mepi), qui touche déjà l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, la Syrie, le Liban, la Jordanie, l’Irak, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, les Emirats arabes unis, le Yémen et la Palestine. L’Algérie, qui n’est pas à l’abri de l’influence évangéliste, doit prendre à bras-le-corps ce problème, qui risquerait à long terme de déstabiliser les pays musulmans par la prolifération des chaînes de radio et télévision évangélistes, sous couvert de l’ouverture démocratique, et grassement financées par des lobbys évangélistes et sionistes. D’autant plus qu’aux Etats-Unis, la secte des évangélistes, dite «revivaliste», influence considérablement la politique de l’administration Bush. Il est également connu que les membres de cette secte sont les plus fervents soutiens d’Israël et refusent toute concession territoriale aux Palestiniens.Par ailleurs, l’action des évangélistes américains est relayée par de nombreuses radios et télévisions, notamment du Congrès et de la CIA: Radio El Mahabba, émettant en continu sur le canal son du satellite Eutelsat Hotbird 3, la chaîne CNA-Channel North Africa, Arabvision, Life-TV, Miracle Channel etc, sans compter la chaîne de propagande américaine en arabe Al Hurra.Plus grave, la chaîne Al Hayat animée par des évangélistes égyptiens, diffuse régulièrement des tables rondes, dont les thèmes choisis visent en premier lieu de discréditer l’Islam et de ternir son image. Il s’agit aussi bien pour l’animateur que pour son hôte de sélectionner des questions sensibles, versant dans l’insulte et la diffamation à l’égard du prophète Mohamed (Qsssl). Ils défient même les savants de l’Islam de répondre aux thèses développées.Une «invitation» qui jusqu’à présent ne semble pas préoccuper outre mesure les plus éminents oulémas de l’Islam. Il est à se demander à quoi sert l’université d’Al Azhar et l’Organisation de la conférence islamique(OCI) pour dénoncer, et voire même, répondre à ces sectes évangélistes qui commencent, peu à peu, à avoir pignon sur rue, dans les pays arabes. C’est le cas de l’Algérie où des réseaux évangélistes organisés s’adonnent à de véritables actions de conversion au christianisme.Des lois strictesIls s’adressent généralement aux couches sociales les plus défavorisées. Des pratiques dénoncées récemment dans les mêmes colonnes par le représentant de l’Eglise catholique à Alger. «Nous le regrettons. Nous ne sommes pas d’accord avec eux. Nous sommes pour le témoignage et pas pour le prosélytisme», affirme Mgr Henri Teissier, non sans préciser que ceux qui animent ces groupes aujourd’hui sont des Algériens qui ont été initiés. Il cite les innombrables chaînes de télévision qui foisonnent et ciblent les pays musulmans ainsi que le réseau Internet. La même situation est aussi vécue dans les autres pays du Maghreb, notamment au Maroc où un concert de rock chrétien, tenu, récemment à Marrakech avec l’aval des autorités, a fini par relancer la polémique, autour de l’évangélisation. Dans notre pays, et face à la montée du phénomène, le gouvernement a décidé de réglementer la pratique de l’activité religieuse. Un projet d’ordonnance fixant les conditions et les règles d’exercice des cultes autres que musulman a été examiné et adopté en mars dernier par le conseil des ministres. Ce texte vient combler un vide juridique quant au cadre d’exercice des activités ou manifestations religieuses autres que musulmanes. La propagande anti-musulmane dispose de moyens considérables et vise à accuser les musulmans de tous les maux de la terre. Un projet soutenu par pas moins de 1200 stations de radio et plus de 300 chaînes de télévision évangélistes.En somme, à travers cette campagne de propagande «évangélisante», Washington, n’est animée d’aucun sentiment religieux sincère. Son but est de créer des foyers de discorde au sein des pays arabes afin de les déstabiliser et de les affaiblir. Elle a pour effet d’attiser, artificiellement, le choc des civilisations et s’inscrit dans le projet développé depuis le 11 septembre: diaboliser l’Islam. Elle s’inscrit tout simplement dans le cadre de la politique des Etats-Unis visant à remodeler le Grand Moyen-Orient et d’y étendre l’hégémonie américaine.
Arezki LOUNI. L'Expression
 
"Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs." Malcom X

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