Au cours des deux dernières décennies, de nombreux gouvernements des grandes puissances et diverses forces politiques se sont servis de l'intensification des opérations violentes exécutées par certains courants islamistes liés à al-Qaeda ou utilisant son nom, pour gagner l'opinion mondiale à leurs politiques sécuritaires et l'aligner à leurs positions visant à transformer la guerre contre le terrorisme en pivot de la politique internationale.
De ce fait, ils ont également contribué à la création du mythe d'al Qaeda devenue le pôle d'attraction de toutes ces forces et groupements suicidaires et nihilistes qui ne supportent plus l'ordre d'oppression mondial et rêvent effectivement de le ruiner et de lui substituer le chaos.
Du côté des nombreux partisans de la riposte violente à la violence et de la limitation des libertés publiques, de la multiplication des dispositifs de harcèlement, d'inquisition, de surveillance, de tables d'écoute, qui menacent l'ensemble des libertés civiles, on se demande si la communauté internationale a déployé suffisamment d'efforts pour contrer le terrorisme.
Ce faisant, on espère pousser à plus de raison et peut-être même à l'autocritique les catégories hésitant à cautionner les mesures sécuritaires rigoureuses citées plus haut à cause de la limitation des libertés publiques qu'elles entraînent.
En bref, les Etats et forces qui continuent à privilégier le recours à la guerre face au terrorisme afin d'imposer leur ordre du jour politique et stratégique propre, tentent, à l'instar du président Bush à Washington, d'acculer leurs contradicteurs en leur imputant implicitement la responsabilité de la propagation de la violence du fait qu'ils ne souscrivent pas à l'usage de tous les procédés et moyens réclamés par le pouvoir pour être investis dans sa bataille contre la violence. Si leurs manœuvres réussissent il ne faudra pas longtemps avant que le monde entier ne bascule sous la tutelle de régimes policiers ne songeant qu'à restaurer le pouvoir de la bureaucratie sous prétexte de faire front à la violence. Il ne s'agit pas là d'un danger probable mais d'un mal en incubation, d'autant plus que c'est l'Etat le plus grand qui en propage les germes dont il use comme bouclier pour parer à toutes les critiques dirigées contre sa politique d'aventurisme désastreux au Moyen-Orient, dans le Caucase et autres régions du monde.
Or, jamais le monde n'a connu de plus grande extension de la violence que depuis la promotion de la doctrine exhortant à la guerre contre le terrorisme à l'échelle planétaire. Une évaluation s'impose, à savoir si ce n'est pas cette doctrine elle-même et les stratégies qu'elle a impliquées qui sont responsables de l'extension du cercle de la violence plutôt que l'insuffisance des moyens déployés pour la contrer ou que l'hésitation d'une partie de l'opinion publique à cautionner ces moyens. Même qu'il n'est pas excessif de dire que l'élargissement du cercle de la violence prouve bien plus l'échec cuisant de la doctrine de la guerre mondiale contre le terrorisme qu'il ne confirme l'insuffisance des moyens mobilisés à son service. Une telle extension aurait été inimaginable si la communauté internationale s'était donné les moyens de résorber les problèmes internationaux générant la violence plutôt que de cautionner les efforts de guerre et d'éluder les vraies questions. Pourtant même à ce niveau, un tel échec était difficilement prévisible n'étaient les objectifs politiques fixés, lesquels n'avaient aucun rapport, de près ou de loin, avec l'anéantissement du terrorisme.
Ceci pour dire que dès le départ, derrière la guerre mondiale contre le terrorisme se dissimulaient divers ordres du jour convergeant tous vers l'objectif des forces mondiales hégémoniques qui cherchaient à monopoliser l'initiative aux dépens des espoirs de changement et de transformation positive conformes à l'intérêt des peuples et couches démunies. Cette entreprise avait débuté en 1998, avec l'organisation à Charm El-Cheikh, de la première conférence internationale contre le terrorisme qui se proposait de crédibiliser les politiques expansionnistes d'Israël, de l'aider à isoler le peuple palestinien, à briser sa volonté et son moral afin de permettre à Tel-Aviv de conserver puis d'annexer les territoires occupés. Par la suite, cette guerre est devenue la couverture théorique et idéologique justifiant les politiques américaines de suprématie, au Moyen-Orient notamment, avant de se transformer en pivot et en ordre du jour principal de la politique internationale, dans un contexte où l'instrumentalisation de la guerre contre le terrorisme devenait l'option de tous les régimes en place pour esquiver les problèmes internes et s'affranchir des responsabilités.
Que la guerre contre le terrorisme ait en fait servi à développer le terrorisme s'explique dans la mesure où les peuples exposés à la menace, ou comme en Palestine et en Irak, exposés à l'anéantissement national et au dépérissement, font face à un défi jamais connu auparavant – celui de la mobilisation de l'ensemble de l'opinion internationale contre leurs droits et, au-delà, celui de la justification des politiques adoptées par les forces violant ces droits. Jamais contrainte colonialiste n'a joui d'une période de grâce plus longue ni d'une adhésion plus grande quant aux politiques américaines explicitement colonialistes au Moyen-Orient, dans le Caucase et en Afrique, qu'au cours des deux dernières décennies. Jamais non plus Israël n'a connu de conjoncture plus favorable pour étendre ses colonies, renforcer sa présence dans les territoires palestiniens et syriens occupés et bafouer les intérêts des peuples, qu'au cours des vingt ans passés.
Toutefois, ce ne sont pas uniquement les grands Etats qui ont fait emploi de la guerre contre le terrorisme pour restaurer leur contrôle et récupérer l'initiative dans les zones d'influence qui commençaient à leur échapper; les régimes oligarchiques arabes et autres ont usé du même prétexte et en usent toujours pour renforcer leur contrôle interne, boucher l'horizon des réformes démocratiques et renforcer la poigne d'un petit nombre de personnes à l'appétit féroce sur les ressources comme sur le destin de leurs peuples.
Et ainsi la guerre contre le terrorisme s'est transformée en une enseigne masquant la guerre ouverte contre les peuples dans le monde entier, contre la liberté, les intérêts et le futur de leurs individus. Elle sert de couverture pour dissimuler le monopole des décisions, le pillage des Etats, la marginalisation des sociétés, l'éclosion de mafias internationales qui se concertent derrière le dos des peuples et à leurs dépens, dissimulant le troc d'intérêts et l'échange de services sous des devises et discours propagandistes onctueux. Une telle situation ne pouvait aboutir qu'à une plus grande dégradation des conditions de vie des peuples avec l'aggravation de l'insécurité individuelle, la recrudescence des mesures répressives, des contraintes et enlèvements, l'intensification des phénomènes de pauvreté et du chômage, la transgression des lois et le rétrécissement du champ optionnel pour tous les habitants.
Cette situation n'a pas seulement créé des conditions plus favorables à l'embrigadement d'une jeunesse privée d'horizons et d'espoir, cherchant une issue après la faillite de tous les moyens économiques y compris ceux tablant sur l'émigration vers les pays riches et les chances de travail dans les pays du Golfe et en Europe, mais elle a aussi fourni davantage de justifications à la logique de la violence et de sa cause. Autant les mesures de sécurité arbitraires - dont les incarnations les plus éloquentes en sont les camps de détention de Guantanamo et d'Abou Ghraib, les politiques du siège imposé au peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie, l'harcèlement des activistes politiques et civils dans la plupart des Etats arabes, pour des raisons dérisoires ou même sans raison – ont détruit la crédibilité des systèmes politiques et les solutions fondées sur le respect de l'autre, les valeurs de justice et d'égalité, le respect minutieux des lois, autant la profanation de ces mêmes valeurs et lois de la part des groupes terroristes est devenue chose habituelle et acceptable aux yeux de larges parts de l'opinion et a justifié aux yeux de nombreux jeunes chômeurs et révoltés l'emprunt de la voie du crime, de l'action illégale et même terroriste.
C'est pour cela qu'il n'est pas étrange que la guerre mondiale déclarée au terrorisme soit la cause première de la propagation de la violence et du terrorisme dans la mesure où cette guerre était en fait dirigée contre l'indépendance, la souveraineté, la liberté des peuples et l'exercice de leurs droits. S'il est impossible à n'importe quelle personne raisonnable de ne pas condamner les actions terroristes, il est également impensable de ne pas condamner pour le même crime et plus sévèrement encore ceux qui, par leurs politiques hostiles et l'indifférence outrancière affichée à l'égard des intérêts des gens, de leurs droits et de leurs sentiments, ont transformé et continuent de transformer les jeunes du Moyen-Orient eux-même en hors-la-loi et certains en criminels.
Traduit de l'arabe par MA
Burhan Ghalioun est professeur de sociologie politique à la Sorbonne nouvelle Paris III. Auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur la société et la politique du monde arabe, il est l'une des figures intellectuelles les plus engagées dans le mouvement de démocratisation de la Syrie et du monde arabe.
Al-Ittihad
Analyse
El Watan, 28 mai 2007
La politique énergétique algérienne est au cœur d’une turbulence sans précédent depuis l’ouverture, il y a 20 ans, de la recherche-exploration aux firmes étrangères. » Ce constat est celui d’un diplomate européen encore en poste à Alger qui a suivi de près l’actualité de ces derniers mois. C’est peu dire.
De quoi s’agit il ? « D’un champ de bataille », répond la chronique des derniers évènements. Crise ouverte avec l’Espagne qui va jusqu’à remettre en cause le principal axe de la commercialisation du gaz naturel, offre stratégique de rapprochement GDF-Sonatrach restée sans réponse côté algérien, grandes manœuvres internationales autour du développement du nucléaire civil algérien et de son application la plus importante, la production d’électricité, le tout sur arrière-fond de paralysie totale des nouveaux contrats de prospection, les agences n’ayant terminé leur mise en place afin de lancer Alnaft, une nouvelle salve d’appel à concurrence pour les permis de recherche sur les blocs du domaine minier national. Si Chakib Khelil, le ministre de l’Energie et des Mines, avait voulu vivre un peu caché après le spectaculaire désaveu de sa loi sur les hydrocarbures une année après son adoption en avril 2005, c’est largement raté. Il doit faire face à des sollicitations en rafale toutes aussi périlleuses les unes que les autres. En réalité, le nouveau tableau du rapport de l’Algérie avec ses partenaires énergétiques témoigne nettement d’une chose : Alger a perdu l’initiative. Tel n’était pas le cas au début des années Khelil. L’épisode peu risible de l’ouverture-fermeture de l’accès majoritaire au gisement a tout freiné. Les recettes extérieures hors gabarits ont fait le reste. Sur tous les dossiers qui impliquent la configuration avenir de l’offre énergétique algérienne, les impulsions viennent désormais de l’extérieur. D’abord le sort du gaz. Dans la crise tarifaire entre Gas Natural et Sonatrach, les Algériens paraissent courir après des décisions espagnoles : refus d’augmenter le prix tel que auguré par la négociation, limitation à 1 milliard m3 des nouvelles quantités vendues sur le marché espagnol, refus de l’arbitrage international ; c’est Madrid qui assure le tempo, sur toute la ligne. Ce n’est pas loin d’être exactement le cas mais dans un dossier inverse. Sonatrach et sa tutelle demeurent sans voie au sujet de l’offre « sarkozienne » de rapprochement stratégique entre GDF et Sonatrach. Pas d’avis ? Pas de conduite active de la politique économique. En cas d’impasse tarifaire demain avec le client France, l’argument est prêt : « Vous avez refusé par le silence un mariage qui vous aurait assuré un accès privilégié au marché français et européen. » Ensuite l’avenir du nucléaire civil. Là aussi, la multiplication des accords de coopération, le dernier avec les Etats-Unis, marque plus une hésitation qu’une détermination à passer au format industriel. Une loi arrive qui va créer une agence de sûreté et de sécurité nucléaire. Mais à la stupeur générale, le ministre de l’Energie et des Mines n’envisage la première centrale électro-nucléaire qu’à l’horizon des 20 ans. Le DG de Sonelgaz parlait en novembre dernier d’un appel d’offres en 2008 pour la réalisation de la première centrale nucléaire produisant de l’électricité. L’initiative n’en finit pas de retomber. Enfin, la relance de la recherche-exploration dans l’amont pétrolier. Silence total sur ce qui était la vitrine du dynamisme à l’algérienne. La pause dans l’attribution des permis de recherche va boucler les quatre années l’automne prochain. La grogne des firmes pétrolières étrangères se fait audible. Là aussi, l’initiative menace de changer de main. Khelil pourra toujours dire : on a bien fait de ne pas découvrir plus de pétrole et de gaz. Puisque l’Espagne, notre client le plus proche, nous tourne le dos.
El Kadi Ihsane
La responsabilité de la politique étasunienne dans les nouveaux malheurs des Libanais
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Les différentes administrations qui se sont succédées à Washington depuis 1982 sont-elles responsables des malheurs, anciens et nouveaux vécus par les Libanais et les réfugiés palestiniens au Liban ?
La réponse est : oui. Sans aucune hésitation.
Bien plus. Nous devrions ajouter que la responsabilité étasunienne, qui remonte bien au-delà de 1982, relève des deux niveaux : direct et indirect. La responsabilité directe ne résidant pas seulement dans le fait de l’appui (politique, économique et militaire) prodigué aux gouvernements israéliens dans le but de faire taire les revendications légales du peuple palestinien.
Les « Moudjahidin » de Ben Laden
Pour comprendre la situation actuelle qui prévaut au Liban, il nous faut revenir, très rapidement, deux décennies en arrière, à un moment où l’Occident tout entier acclamait à tout rompre ceux qu’il appelait, alors, les « Moudjahidin » et qui, sous l’égide de
Ces « Moudjahidin » étaient recrutés dans les milieux les plus obscurantistes du monde arabe, les « Salafistes », qui voulaient enchaîner la pensée arabe à des traditions n’ayant rien à voir avec l’Islam, mais aussi museler tout ceux qui avaient une attitude d’ouverture et un certain respect de la différence. Ils étaient, ensuite, emmenés au Pakistan pour subir un entraînement de pointe avant d’être acheminés vers la frontière soviéto-afghane…
Mais, une fois le « Djihad » fini contre les « athées », ces combattants se sont scindés en deux groupes :
Le premier était formé de combattants que l’on rapatria dans leurs pays (arabes) respectifs, afin de préparer l’avènement des maîtres du Nouveau régime mondial.
Le second était constitué des « durs », les fidèles de Ben Laden qui, avec ses amis du Pentagone, trouva dans l’Afghanistan, gouverné par le nouveau régime du Mollah Omar et ses Taliban, un endroit propice à la poursuite de leur œuvre destructrice. Ils s’empressèrent, donc, d’obtenir de Washington la reconnaissance du nouveau régime qui leur céda des camps d’entraînement militaire au milieu des champs d’opium. Et ils vécurent heureux, malgré tout ce qu’ils entendaient et voyaient sur les faits et méfaits de ceux qu’on appelait, désormais, les « Afghans » et qui furent à la base des mouvements qui ont commencé par bouleverser l’Algérie, le Golfe arabique et… le Liban.
Qu’est-ce que le « Fath Al Islam » ?
Ce sont les « Afghans », donc, qui ont donné naissance aux mouvements terroristes dans tous les pays arabes sans exceptions. Certains de ces mouvements ont grandi et prospéré, non seulement grâce à la présence tous azimuts de Ben Laden et sa « Qaeda », mais aussi grâce à l’aide procurée par des régimes arabes pour des raisons différentes, dont : la lutte contre ce qui reste de la gauche arabe afin de l’empêcher de regagner du terrain, la protection de trônes branlants et, surtout, la préparation de certains changements dans la région arabe visant à redorer le blason de certains gouvernements (l’Egypte, par exemple) ou à y effectuer des changements qui amèneraient de nouveaux « amis » sûrs, mais pouvant mieux gérer ou préserver les intérêts des Etats-Unis sur le pétrole (en Irak).
C’est dans cet objectif que fut mis au point le projet du « Grand Moyen Orient », dont les prémices furent dévoilés en 1993, lors d’une conférence tenue au Caire, à la suite de la publication du livre du responsable israélien Shimon Pérès très révélateur sur ce plan… Et c’est dans cet objectif que furent subventionnés d’anciens groupes « dormants » ou créés de « nouveaux » groupes de combattants, afin de miner le monde arabe, de le grignoter de l’intérieur, permettant ainsi l’exécution du plan essentiel mentionné.
Bientôt, des groupuscules de tous genres sont nés un peu partout, dans le Mashrek (Orient) et le Maghreb arabe, ayant, tous, des noms se rapportant au Djihad saint contre l’Occident, mais subventionné, d’une certaine manière par cet Occident, à partir de personnalités arabes formant des rouages dans la grande machine nouvelle du Nouveau régime international. Et cela nous rappelle à bien d’égard ce qui s’était passé dans les années Cinquante au Viet Nam pendant lesquelles, profitant de la lutte de libération contre les Français, des groupuscules de terroristes furent créés sous l’égide d’hommes de
Parmi ces groupes, et en plus de ceux nés dans la guerre civile dans les deux régions de « l’Est » et de « l’Ouest », nous citons pour le seul Liban plus d’une vingtaine, toutes confessions islamistes confondues, dont le « Fath Al Islam » rendue célèbre en Irak, d’abord, avant de passer en Syrie et au Liban où il a infiltré dans le camp palestinien de Nahr Al Bared plus de 250 combattants venant, pour la plupart, du Golfe (principalement des Saoudiens), en plus de Palestiniens, Syriens et Libanais.
Les versions diffèrent sur sa création : certains disent que les Syriens ont une certaine responsabilité dans ce fait ; d’autres (dont certains journalistes bien renseignés, dont Seymoun Hersch) disent que c’est le vice-président des Etats-Unis, Dick Chenney, qui le subventionne actuellement.
Ce qui est sûr, c’est qu’une grande partie des combattants de ce groupe sont venus en tant que « touristes » à partir de l’aéroport ; ils s’étaient, d’abord, regroupés à Saïda, au Liban Sud, où -selon certains- ils reçurent des subventions de députés appartenant à la majorité actuelle représentée par le gouvernement de Fouad Sanioura avant de passer dans la région du Nord.
Les objectifs de la nouvelle recrudescence de la violence
Ce qui est sûr aussi, c’est que les Libanais ont peur de cette recrudescence de la violence dans leur pays, due à l’exécution d’agendas dont ils n’ont rien à voir. Que ce soit l’agenda nouveau mis par Bush pour le Golfe en général et l’Irak en particulier et qui doit entrer en vigueur durant l’été 2007 ou, encore, l’agenda iranien contenant la riposte « nucléaire » ou, surtout, l’agenda israélien qui met en premier lieu une attaque (non généralisée) du Liban afin de redonner du tonus à l’armée vaincue en 2006 par les Résistants du Hezbollah et de
Surtout que ces nouveaux agendas se rencontrent avec d’autres purement libanais, dont la promulgation sous le chapitre sept du « tribunal à caractère international » pour juger des assassinats politiques perpétrés depuis 2005, les revendications concernant la création d’un nouveau gouvernement sur les bases d’une « meilleure répartition » du pouvoir exécutif, les élections présidentielles durant l’automne… Et surtout aussi que ces agendas divisent, depuis le vote au Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 1559en septembre 2004, le pays sur des bases confessionnelles très dangereuses puisqu’elles peuvent, si elles ne sont pas contrées, dégénérer en une nouvelle guerre civile dont les images de violence enregistrées, le 25 janvier dernier, à l’Université arabe de Beyrouth et tout s’en est suivi ne rassurent pas.
D’ailleurs, les prises de position dans les deux camps actuels au Liban, le gouvernement de Sanioura et ses alliés, d’une part, et le Hezbollah et ses alliés, d’autre part, donnent une image très claire que ce que la majorité (pro américaine) ne cherche pas seulement à s’emparer du pouvoir tout entier, ni à arriver à « la vérité » sur les assassinats, mais elle voudrait aussi créer la possibilité de mettre la main sur les armes de
Des analystes, occidentaux surtout, voient dans cette nouvelle phase « libanaise » du conflit et dans ce qui s’est ensuivi les répercussions du nouveau plan de l’administration étasunienne contre l’Iran, dont l’encouragement de violences sectaires de la part de factions sunnites contre d’autres shiites, non seulement en Irak mais dans tous les pays arabes orientaux, surtout que les Etats-Unis et leurs alliés ont peur pour le pétrole de la présence de la minorité shiite dans les différents pays du Golfe arabique si l’Iran n’est pas vaincu ; de même, Israël ne pourrait pas se relever d’une nouvelle défaite contre le Hezbollah.
Ce plan, mis en exécution depuis l’été 2006, a-t-il dérapé quelque part ?
La question reste très présente.
En attendant, les Palestiniens ont peur de ce que le « Fath Al Islam » continue à sévir dans les camps du Liban Nord et que cela ait des répercussions dans d’autres régions… Les Libanais, quant à eux, se terrent dans la crainte de l’inconnu. La rumeur est reine, comme en 1975 et les esprits sont enflammés par des discours d’une telle virulence que l’on peut craindre le pire.
Pendant ce temps, et tandis que les bombardiers israéliens inspectent toutes les régions du Liban, l’administration de Georges W. Bush déclare qu’elle est prête à « répondre favorablement à une demande d’aide militaire du gouvernement libanais élu démocratiquement » et envoie du matériel militaire et des armes à l’armée libanaise (on parle d’un pont aérien) qui a subi de lourdes pertes à cause du dysfonctionnement de la coopération qui aurait dû avoir lieu entre les différents services de sécurité au Liban.
Tout cela nous remet à la mémoire des déclarations faites le 7 mai par Condoleeza Rice, ministre des Affaires étrangères étasuniennes, dans lesquelles elle disait : « le gouvernement de Fouad Sanioura, élu démocratiquement, doit obtenir notre aide. Le Liban et les Libanais peuvent compter sur les Etats-Unis, car la démocratie au Liban et la souveraineté de ce pays constituent un des intérêts essentiels par rapport à nous ».
Le lendemain de cette déclaration, l’ambassadeur des Etats-Unis au Liban, Jeffry Fieltman disait : « nous devons tous, au Liban, prendre au sérieux les craintes concernant la sécurité au Liban », tandis que le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, parlant de nouvelles armes entrées au Liban à partir de la frontière syrienne et aussi de la présence de groupes islamistes « salafistes » dans les camps palestinien du Liban exprimait sa crainte d’une recrudescence de « la guerre civile au Liban»…
Marie NASSIF-DEBS
Texte proposé par Marie Ange Patrizio
Je suis un journaliste indépendant qui a étudié les événements du 11/9 depuis ce jour terrible où nos vies et réalité politique nationale ont si drastiquement changé.
Ma recherche et articles originaux ont eu comme conséquence plusieurs découvertes qui sont centrales à la compréhension de ce qui s'est vraiment produit au World Trade Center, au Pentagone, et à la mine de Lambertsville, Pennsylvanie. Malheureusement, parce que mes découvertes ne soutiennent pas la théorie de la conspiration de la version officielle du gouvernement, j'ai été stigmatisé « un théoricien anti-gouvernement de la conspiration » par ceux qui refusent d'étudier n'importe quelle évidence qui défie la version officielle. Le 15 août dernier, une troupe de trois policiers est venue à ma maison et m'a assailli au cours d'une arrestation injustifiée. J'étais électrocuté au TASER alors que j'étais immobilisé au sol et mon coude droit a été cassé devant mon épouse et ma fille de 8 ans. Mes écrits m'ont fait une cible de ceux qui sont consacrés à favoriser les mensonges au sujet du 11/9. Naturellement, cet assaut brutal m'a fait payer cher. J'ai été jeté dans une cellule sans eau et on m'a dit de « boire celle de la toilette ». Quand j'ai demandé pourquoi des policiers habillés en civil rôdaient autour de ma maison, on m'a dit - « nous vous observons ». J'ai été plus tard inculpé sous deux fausses accusations de méfait et suis immédiatement devenu le sujet d'une campagne internationale bien-orchestrée de critique de ma personne - et par extension mes écrits et ma recherche. Je fais maintenant face à un procès devant jury le 31 mai à la Cook County Circuit Court et j'apprécierais si vous contactiez le maire et le chef de police des domaines de Hoffman et exprimiez vos inquiétudes pour ce qui m'est arrivé. Aux États-Unis d'aujourd'hui, ce qui m'est arrivé pourrait arriver à n'importe qui. Pour cette raison, cette question doit être adressée par les citoyens inquiets. L'information de contact est disponible ici : http://www.bollyn.com/index/?id=10451 POURQUOI LES CHERCHEURS DU 11/9 SONT-ILS VISÉS ? Trois semaines après que j'aie été assailli et arrêté, Steven E. Jones, professeur à l'Université Brigham Young et chercheur du 11/9, était calomnié sur l'affiliation locale du NPR comme étant « antisémite » et se fit retirer son poste d'enseignement à cette école mormone prestigieuse. Jones et moi avions collaboré au printemps de 2006 pour sa recherche sur le métal fondu du World Trade Center. Je m'étais renseigné et j'avais rapporté la découverte de fer fondu dans les sous-sols des trois tours effondrées à l'été de 2002. Ces rapports ont capté l'intérêt de Jones plusieurs années plus tard. Son intérêt scientifique a eu comme conséquence une thèse que des charges de coupe de type Thermite avaient été employées pour faciliter la destruction des tours jumelles et de la tour 7 du WTC, un bâtiment de 47 étages. J'ai apporté la recherche de Jones à l'université de la Californie à Davis où j'ai rencontré le professeur Thomas Cahill. Cahill avait rassemblé des données et analysé la fumée (avec un TAMBOUR de Davis - DAVIS DRUM) qui s'élevait de la pile de débris du WTC à partir du début octobre jusqu'à Noël 2001. L'abondance extraordinaire de nanoparticules dans la fumée indiquait que le métal fondu sous les tours était plus chaud que le point d'ébullition du fer et les autres métaux trouvés dans la fumée bleuâtre. C'est le genre d'évidence que ceux qui soutiennent la version officielle haïssent. CAMPAGNE DE PEUR-DIFFAMATION Les attaques contre moi et le professeur Jones sont-elles reliées ? Avons-nous été attaqués, calomniés, et avons-nous été critiqués parce que nous posions trop de questions au sujet du 11/9 ? Dans son article récent "War and the Police State: Complicity of the American People," Donna J. Thorne de Global Research écrit: « En craignant l'exposition, les tsars de la propagande savent que les 'Chercheurs de Vérité' doivent être stigmatisés et critiqués si la corruption du gouvernement et la fraude des corporations doit s'épanouir sans contrainte. » « Craignez les tentatives de faire taire les dissidents », écrit Thorne. « Car le mouvement de vérité s'accélère et gagne en crédibilité, les profiteurs de la peur ont commencé à annoncer encore une autre « menace » pour la sécurité nationale - les esprits investigateurs. C'est autant une bonne et une mauvaise nouvelle. Nous ne sommes plus 'ignorable'. Craignant l'exposition, les tsars de la propagande savent que les « Chercheurs de Vérité » doient être stigmatisé et critiqué si la corruption de gouvernement et la fraude de corporation doit s'épanouir sans contrainte. Ceci dit, préparons-nous à une campagne intensifiée de-salissage-et-de-peur. N'importe quel groupe ou individu qui remet en cause verbalement l'histoire officielle du 11/9 ou qui exercent le droit d'exiger la responsabilité de gouvernement sera taxé d'"Anti-Américain et Anti-Patriotique" ». Permettrons-nous cela ? Nous lèverons-nous pour la vérité - ou nous soumettrons-nous en silence aux mensonges ?
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Oussama Ben Laden, le pape Benoît XVI, Al Gore, Leonardo DiCaprio figurent parmi les cent personnalités les plus influentes au monde, selon la liste annuelle établie par le magazine américain Time qui, cette année pour la première fois, n’inclut pas le président George W. Bush.
Et pour cause, le taux de satisfaction des Américains à l’égard de leur président a chuté à 28%, selon un sondage diffusé samedi dernier par Newsweek, qui n’avait jamais fait état d’un niveau aussi faible pour le président américain. Près de deux Américains sur trois (62%) considèrent que les récentes initiatives de Bush au sujet de l’Irak prouvent qu’il est « entêté et refuse de reconnaître ses erreurs », selon cette étude. Face aux échecs aux conséquences terribles sur le terrain irakien, Bush a dépêché son bras droit Dick Cheney cette semaine au Proche-Orient pour stimuler le soutien régional, trop mou à son goût, au gouvernement irakien. Le vice-président quittera Washington mardi pour se rendre d’ici le 14 mai aux Emirats arabes unis, en Arabie Saoudite, en Egypte et en Jordanie. Chez ces quatre alliés, il poursuivra l’effort récemment accru par une Administration sous pression pour rallier les pays de la région derrière un Irak toujours en proie au tumulte depuis plus de quatre ans après l’invasion.
Grave crise interne à Washington
M. Cheney tâchera officiellement de capitaliser les acquis de la conférence internationale de Charm El Cheikh, en Egypte, alors que le temps presse pour l’Administration Bush. Celle-ci est en plein bras de fer avec la nouvelle majorité parlementaire démocrate. Les adversaires de la Maison-Blanche tentent de forcer la fin de la guerre, qui a coûté aux Etats-Unis plus de 3 300 soldats et des centaines de milliards de dollars. Dans la plus grave confrontation de politique intérieure à laquelle a donné lieu la guerre, les démocrates viennent de se heurter au veto présidentiel dans leur tentative pour imposer un calendrier de retrait des troupes. Mais ils n’ont pas dit leur dernier mot et pourraient essayer de lier, dans une loi finançant la guerre, l’engagement américain à une obligation de résultats de la part du gouvernement irakien. Ce qui a fait réagir Aymane Al Zaouahri, numéro deux d’Al Qaïda, qui affirme dans un message vidéo diffusé samedi sur internet que la proposition de loi du Congrès démocrate réclamant un retrait des forces apporte la preuve de la défaite des Etats-Unis dans ce pays. « Cette proposition illustre l’échec et la frustration des Etats-Unis », déclare l’adjoint d’Oussama Ben Laden. « Mais cette proposition nous privera de l’occasion de détruire les forces américaines que nous avons fait tomber dans un piège historique. »
Pendant ce temps, M. Bush s’arc-boute sur un nouveau plan qui passe pour celui de la dernière chance. Le déchaînement de violence continue tandis qu’il est mis en œuvre. M. Bush souligne que la totalité des quelque 30 000 hommes envoyés en renfort n’est pas déployée. Plus de renfort ? Selon une étude du ministère américain de la Défense rendue publique vendredi, les déploiements longs et répétés augmentent les problèmes de santé mentale dans l’armée. C’est le quatrième rapport du genre depuis 2003. Seul un tiers des marines et environ la moitié des soldats déployés en Irak estiment devoir traiter les civils avec dignité. D’après des responsables de la Défense, ils ne sont que 40% des marines et 55% des soldats à déclarer qu’ils le signaleraient à un membre de leur unité s’ils tuaient ou blessaient un civil innocent, et plus de 40% des marines et soldats jugent que la torture devrait être autorisée pour sauver la vie des militaires. Selon un récent sondage du Pew Center for People, si presque deux tiers des Américains souhaitent que les élus au Congrès votent en faveur d’un retrait des troupes d’Irak, deux tiers des républicains veulent le contraire. En tout cas, la Maison-Blanche a jusqu’au début de l’automne pour réussir, selon une échéance que Bush s’est lui-même fixée. Sous la pression, la Maison-Blanche insiste avec davantage de force désormais sur les responsabilités du gouvernement irakien. Elle a salué le fait que Baghdad se soit, selon elle, engagé à les assumer lors de la conférence de Charm El Cheikh. Elle a aussi relevé qu’à Charm El Cheikh, ses voisins se sont dits prêts à aider l’Irak à rétablir la sécurité et que la communauté internationale lui a apporté son soutien par l’adoption d’un plan d’aide économique et politique et l’annonce d’une réduction de la dette irakienne. Mais les participants à cette conférence n’ont pas vraiment progressé pour lutter contre la violence qui ravage quotidiennement le pays. Les relations Iran-Etats-Unis ont pesé sur et notamment la possibilité d’une rencontre entre leurs ministres des Affaires étrangères. « L’opportunité ne s’est pas présentée, sinon nous l’aurions saisie », affirme pour sa part Condoleezza Rice, la secrétaire d’Etat américaine. Son homologue iranien Manouchehr Mottaki s’est montré plus offensif à l’égard de Washington en « accusant les Américains de se livrer à des actes de terrorisme en Irak ». Des « experts » américains et iraniens au niveau d’ambassadeurs se sont toutefois rencontrés en marge de la conférence qui a aussi permis une reprise de contact entre Washington et Damas.
Des alliés mécontents
Dans un autre rapport qui continue à faire référence, un groupe de personnalités respectées a souligné fin 2006 la nécessité d’un « nouveau consensus international pour l’Irak et la région » et d’un « effort diplomatique revigoré » parce que le gouvernement irakien ne peut s’en tirer en s’en remettant seulement à l’aide américaine. Le département d’Etat, lui, s’est employé à forger dans la région une alliance des forces et des pays considérés comme plutôt modérés contre les plus radicaux. Cependant, l’Arabie Saoudite n’a pas caché ses divergences avec les Etats-Unis. Le roi Abdallah est allé jusqu’à dénoncer en mars « l’occupation étrangère illégitime » de l’Irak. Avant Charm El Cheikh, il a refusé de recevoir le Premier ministre irakien, Nouri al Maliki. L’Arabie Saoudite s’inquiète pour la communauté sunnite, minoritaire chez le voisin irakien, et tiendrait le gouvernement de Baghdad pour coupable de servir la cause des chiites dans le conflit meurtrier qui oppose les deux communautés. Et les difficultés américaines sont ressenties également dans le dossier palestinien. Le calendrier proposé par Washington censé faciliter les discussions israélo-palestiniennes s’est heurté à son premier obstacle, le cabinet du Premier ministre israélien, Ehud Olmert, ayant fait savoir qu’il ne pouvait souscrire à certaines de ses exigences pour des raisons de sécurité. La secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice, pour sa part, semble avoir un attachement sans précédent à ce plan. Le document demande au président Mahmoud Abbas d’entamer à la mi-juin le déploiement des forces qui lui sont fidèles pour mettre un terme aux tirs de roquettes en direction d’Israël et à la contrebande d’armes à destination de la bande de Ghaza, selon des responsables ayant eu accès à ce calendrier qui s’étend sur huit mois. En contrepartie, Israël devra prendre des mesures pour permettre la circulation des biens et des personnes entre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée. Israël, selon des sources diplomatiques citées par des agences de presse, se méfie de plus en plus du nouveau secrétaire d’Etat à la défense, Robert Gates, présenté comme un dur, mais aussi un « non-idéologique », contrairement à son prédécesseur, fer de lance des néo-conservateurs, Donald Rumsfeld. En Afghanistan, les attaques des talibans contre les forces de l’OTAN marquent également l’échec de la politique US. Dans 18 mois, la présidentielle américaine changera-t-elle la donne ?
Par Adlene Mehdi
De toute façon, il est clair et net que c'est l'armée qui gouverne en Israël diligentée par le Sionisme sis à Washington et à Tel Aviv. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que "Tsahal" est la continuation de la Haganah, organisation clandestine née en 1920 qui ne brillait pas particulièrement pour son pacifisme. Quand on voit les lois iniques qui règnent en Pälestine et notamment le quadrillage des territoires par les check-points, murs et autres joyeusetés, on voit déjà l'esprit de la fameuse armée contre laquelle Olmert bien évidemment ne peut rien puisqu'il n'est qu'une marionnette dont les grands pontes militaires sionistes tirent les ficelles...
Israël critiqué après les rafles dans les rangs du Hamas
Par Jean-Pierre PERRIN
Après les tirs de roquettes, des élus du mouvement islamiste ont été arrêtés hier.
Posté par Adriana Evangelizt
Publié le 23-05-2007
El Baradei, Prix Nobel de la Paix soit dit en passant, présente l’inconvénient de ne pas être une marionnette des dirigeants américains qui lui reprochent entre autres d’avoir démonté leur bluff sur le fantasmatique programme nucléaire attribué par Washington à l’Irak de Saddam Hussein. Cette fois, les 4 pays occidentaux (disposant tous de l’arme atomique, à part l’Allemagne), montent au créneau pour reprocher de vagues déclarations de Mohammed El Baradei à un journal espagnol, dans lequel le chef de l’AIEA ne fait que constater que l’Iran développe son programme nucléaire, ce qui passe par l’étape de l’enrichissement de l’uranium, et qu’en conséquence, si l’on veut se prémunir contre le risque de voir l’Iran accéder au nucléaire militaire (ce que l’Iran dément vouloir faire), la négociation reste l’option la plus saine. La seule différence entre la marche à la guerre contre l’Irak il y a 5 ans et celle qui se déroule sous nos yeux aujourd’hui en direction de l’Iran, c’est qu’aujourd’hui, les gouvernements français et allemand font savoir à l’avance qu’ils donnent leur accord à l’agression. La direction israélienne, qui multiplie les efforts pour que les Etats-Unis envoient leurs avions et missiles sur l’Iran, entretient le climat guerrier. Témoin cet article du Yediot Aharonot, prônant ouvertement l’assassinat du numéro 1 iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Ynetnews : http://www.ynetnews.com/Ext/Comp/ArticleLayout/CdaArticlePrintPreview/1,2506,L-3390265,00.html
"Il faut le tuer
Israël n’a pas à reculer devant l’idée de menacer de tuer l’iranien Ahmadinejad par Uri Orbach
Il faut tuer le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Vraiment tuer, je veux dire, physiquement. Il faut l’éliminer, le mettre à mort, l’assassiner, et autres mots qui veulent dire la même chose.
L’ancien directeur du Mossad Meir Amit le dit explicitement dans un entretien récemment donné à l’hebdomadaire "Kfar Chabad Weekly". Voila en effet une manière bien impolie d’exprimer notre dégoût vis-à-vis de l’ennemi suprême iranien. Les hauts-fonctionnaires, y compris retraités, ne font d’habitude qu’allusion à de telles questions - s’ils daignent en parler.
Et pourtant Meir Amit a bien raison. Même ici, alors que nous sommes si occupés avec les manières et le savoir-vivre, l’homme de Téhéran pousse vigoureusement son plan d’extermination pour le peuple d’Israel.
Puisqu’il est maintenant personnellement responsable du programme nucléaire iranien, puisqu’il reste insensible aux insistantes plaidoiries, diverses pressions, tentatives et tentations de persuasion, il faut tenter de l’éliminer. Il faut absolument changer les règles du savoir-vivre.
A ce stade, les propos de Meir Amit sont particulièrement importants dans cette optique de changement des règles du savoir-vivre. En effet, ce n’est pas la façon habituelle de parler d’un ennemi en langage diplomatique.
Cela étant, un retour à un mode d’expression violent et menaçant envers des personalités telles qu’Ahmadinejad, notre Hitler régional, peut aider à donner la légitimité aux gouvernements et à leurs bras opérationnels pour poursuivre sans crainte cet objectif (sic).
Ces menaces personnelles peuvent en effet être utiles pour faire peur à l’homme de Téhéran. Après tout, il a vu la corde se serrer autour du cou de l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein, par conséquent même si Ahmadinejad se moque du destin de l’Iran, il ne se moquera peut-être pas du destin de son propre cou.
Si donc nous souhaitons être toujours là pour le soixante-dixième anniversaire de l’indépendance (ndt : en 2018), nous devons menacer de l’assassiner.
Certes, c’est fort impoli, pas joli, inhabituel et peu diplomatique. Mais afin d’arrêter cet ennemi suprême bien spécial, il nous faut simplement lui expliquer que sa fin est proche.
Après tout, sauver des vies est plus important que le savoir-vivre.
Traduit par Guillaume Caillaud pour Europalestine
Ynetnews : http://www.ynetnews.com/Ext/Comp/ArticleLayout/CdaArticlePrintPreview/1,2506,L-3390265,00.html
C’est un sigle qui a surgi à la fin des années 1990… Le GSPC, Groupe salafiste pour la prédication et le combat… Une organisation terroriste et islamique qui serait aujourd’hui affiliée à Al-Qaïda. À tel point que le GSPC s’appelle aujourd’hui « Al-Qaïda Maghreb islamique ». C’est en tout cas ce que révèle un communiqué de l’organisation diffusé fin 2006. Réalité ou propagande ? Monsieur X qui, la semaine dernière, est remonté aux origines du GSPC, va revenir sur cette question. Il est en effet constant, a affirmé mon interlocuteur, que l’histoire du terrorisme algérien est jalonné de manipulations opérées par le pouvoir et spécifiquement par l’ancienne Sécurité militaire, devenue le puissant DRS, Département du renseignement et de la sécurité. Ainsi en a-t-il été en particulier lors des attentats qui ont frappé la capitale française en 1995 et qui ont été officiellement revendiqués par le ou les GIA algériens. Des structures terroristes souvent infiltrées par les services secrets et qui ont ensuite donné naissance au GSPC.
Alors justement ce Groupe salafiste, qui serait inféodé à Ben Laden, pourrait-il être lui aussi pénétré par le DRS ? Et pourquoi aurait-il décidé de perpétrer une nouvelle vague d’attentats alors que l’Algérie semblait connaître un répit après une guerre civile qui a causé la mort de presque 200.000 personnes ? Existerait-il réellement une volonté islamique de faire du Sahel un nouvel Afghanistan, comme le prétendent les Américains ? Enfin quelles sont les implications économiques d’un combat anti-terroriste où les Etats-Unis entendent désormais occuper la première place ?
« NOS » POLITICIENS SE TAISENT,TANDIS QUE DES OFFICINES SIONISTES ATTISENT LA HAINE | ||||
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Khalid Amayreh, Jérusalem-Est, 13 mai 2007 |
Dans un effort clairement propagandiste, le gouvernement israélien, en coordination avec des organisations américaines sionistes, a décidé d'accorder une aide relativement modeste aux réfugiés du Darfour. La ministre des Affaires Etrangères israélienne, Tzipi Livni, qui s'oppose avec virulence au retour des réfugiés palestiniens là d'où ils ont été expulsés manu militari par des bandes terroristes juives en « Comme je le disais devant l'ONU l'an dernier, il y a certains lieux où le monde doit agir », a en outre déclaré Livni. Israël est probablement un des principaux États criminels du monde en ce qui concerne le traitement des réfugiés, étant donné sa persécution systématique du peuple palestinien et son refus enragé d'autoriser les réfugiés palestiniens à rentrer chez eux dans ce qui est maintenant Israël. D'ailleurs, en plus de voler la terre palestinienne, de démolir les maisons palestiniennes et de raser au bulldozer les fermes, les champs et les vergers palestiniens, le gouvernement israélien refuse aux Palestiniens un libre accès à la nourriture et au travail, poussant de nombreuses familles palestiniennes au bord de la famine et même à la famine. Et Israël a toujours un mantra tout prêt pour justifier ces sales pratiques : la résistance palestinienne à l'occupation israélienne. D'après un rapport des Nations Unies présenté à De plus, le rapport montrait que près de la moitié de la « population palestinienne était pauvre, avec un taux de pauvreté stupéfiant de 65% dans Jusqu'à 16% des Palestiniens-550.000-vivaient avec 1.5 dollar par jour, avec la probabilité que ce chiffre atteindrait 35% en l'absence d'une aide prochaine. Qui plus est, il est généralement estimé que la malnutrition parmi les enfants de Cisjordanie et surtout de Gaza est maintenant à son plus haut niveau depuis 1967, la raison principale étant le refus d'Israël d'autoriser les soutiens de famille palestiniens à accéder au travail. De surcroît, Israël vole effectivement l'argent des Palestiniens en retenant le transfert de plus de 750 millions de dollars de taxes dues au gouvernement palestinien. D'ailleurs le refus inflexible d'Israël de procéder aux paiements mensuels, qui représentent plus d'un tiers du budget de l'Autorité Palestinienne (AP) a causé ce qui équivaut à un effondrement financier dans les enclaves autrefois autonomes, écrasant la capacité du gouvernement de l'AP à payer les salaires d'environ 150.000 fonctionnaires. En plus de chercher à améliorer son image essentiellement sordide, Israël espère apparemment qu'en faisant ressortir et en rendant publique « l'aide juive aux réfugiés musulmans », les cercles israéliens et sionistes seront capable d'avoir une forte cote à l’Argus de la moralité et donc de détourner l'attention des pratiques nazifiantes d'Israël contre les peuples du Moyen-Orient, en particulier les Palestiniens et les Libanais. L'an dernier, l'aviation israélienne a déversé 3 millions de bombes à fragmentation sur le Liban, tuant et mutilant de nombreux civils. Les 3 millions de bombes auraient suffit à tuer ou mutiler au moins trois millions d'enfants libanais. En d'autres termes la tempête de bombardements intensifs suffisait à causer un holocauste, ou du moins la moitié d'un holocauste. De plus, Israël a détruit les infrastructures civiles de base du Liban et de Il est dès lors difficile de remercier vraiment Israël de faire une « bonne action » qui est destinée avant tout à détourner l'attention de la brutale laideur d'Israël à Gaza, en Cisjordanie et au sud Liban et aussi à permettre au gouvernement nazioïde israélien de continuer avec sa politique d'apartheid et ses pratiques criminelles contre les Palestiniens.
On dit souvent que charité bien ordonnée commence par soi-même. Dans le cas d'Israël, il n'y a pas de charité interne. Les rares réfugiés du Darfour sont jetés dans des camps de détention***, tout comme leurs camarades d'infortune, les quelque 11 000 détenus palestiniens languissant dans les prisons israéliennes pour s'opposer au sionisme. En fait, au lieu de la charité, nous voyons des barrages routiers, des démolitions de maisons, des confiscation de terres et la satanique politique visant à affamer des millions de Palestiniens innocents dans le but de les « affaiblir » et de leur faire accepter le statut d'esclaves. Nous voyons aussi de la cruauté, beaucoup de cruauté, ainsi que de la dureté, de la mesquinerie, et une indescriptible barbarie qui transcende la réalité. Ce n'est pas quelque chose qui est tombé du ciel. C'est une politique systématique du gouvernement israélien visant à intimider les Palestiniens afin qu'ils capitulent et acceptent l'apartheid et l'occupation perpétuelle. L'ancien officiel israélien Dov Weisglass n'a t-il pas déclaré l'an dernier : «on va mettre les Palestiniens au pain sec» ? Pour toutes ces raisons il est impératif que la « charité » israélienne à l'égard des réfugiés du Darfour soit mise dans le contexte des efforts d' hasbara d'Israël, à savoir pour détourner l'attention de l'impitoyable traitement par Israël du peuple palestinien. Notes de l'éditeur * Hasbara : mot hébreu signifiant « explication », utilisé par l’État d’Israël et ceux qui le soutiennent pour nommer leurs opérations de propagande. Il existe même un « Israel Hasbara Committee », qui a pour tâche de « combatre les mensonges et diffuser la vérité sur Israël et le peuple juif » ** Israël va donner 20 millions de shekels (environ $5 millions) aux victimes du génocide au Darfour (au Soudan), d’après Ynet. |
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