ELWATAN-ALHABIB
vendredi 30 novembre 2012
 

Colonialisme Juif Sioniste

52 Personnalités Internationales Appellent A Un Embargo Militaire Contre Israël 

 

 

Palestine Occupée - A la veille du Jour de Solidarité Internationale avec le peuple palestinien, 52 personnalités de renom mondial ont publié une déclaration appelant à "une action internationale urgente pour établir un embargo militaire contraignant et total contre Israël. " La déclaration - bien que directement motivée par la récente guerre d'agressions contre les 1.5 millions de Palestiniens vivant dans la Bande de Gaza occupée et sous blocus - est aussi une réaction à l'occupation militaire depuis des décennies et le déni constant des droits du peuple palestinien reconnus par l'ONU.



52 Personnalités Internationales Appellent A Un Embargo Militaire Contre Israël

Exprimant leur horreur face au dernier bain de sang commis par Israël à Gaza qui a fait 160 morts palestiniens dont 34 enfants, la déclaration justifie sa demande du fait que la brutalité récurrente a pu continuer à cause de l'impunité dont bénéficie Israël. Elle met l'accent tout particulièrement sur la complicité des US, de l'UE, du Brésil, De L’Inde, de la Corée du Sud comme pourvoyeurs et partenaires militaires principaux d'Israël.

La déclaration signée par notamment les Prix Nobel de la Paix, Mairead Maguire et Adolfo Perez Esquível, l'ancien dirigeant des Pink Floyd Roger Waters, les directeurs Mike Leigh et Ken Loach, la gagnante du Prix Pulitzer Prize Alice Walker, international best-seller Naomi Klein écrivaine de renommée mondiale et le co rédacteur de la déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 et survivant de l'Holocauste Stéphane Hessel, ajoute que :


" La tentative par Israël de justifier cette utilisation illégale de la force militaire belliqueuse et disproportionnée comme " auto défense" ne résiste pas à l'analyse légale - ou morale - car des états ne peuvent invoquer l'auto défense pour des actes servant à défendre une situation illégale qu'ils ont eux-mêmes créer en premier lieu."


Ci dessous le texte dans son intégralité

Le temps est venu d'un embargo militaire contre Israël


"Pour être libre il ne suffit pas de briser ses chaînes mais de vivre de façon à ce que soit respecté et amélioré la liberté des autres"
Nelson Mandela.

Horrifiés par la dernière agression israélienne contre 1.5 millions de Palestiniens vivant dans la Bande de Gaza assiégée et occupée et conscients de l'impunité qui permet à Israël d'écrire ce nouveau chapitre dans les violations du Droit International et des droits des Palestiniens nous pensons qu'il existe un besoin urgent d'action internationale pour un embargo militaire contraignant et total contre Israël. Ce type de mesure a fait l'objet de plusieurs résolutions de l'ONU (1) dont l'embargo sur les armes imposé par le passé contre l'Apartheid d'Afrique du Sud.


L'agressivité non contrôlée d'Israël et le déni persistant des droits humains et du droit à l'auto détermination du peuple palestinien exigent un effort concerté de la société civile internationale pour obliger les gouvernements de par le monde à mettre fin à leurs liens complices. Cette impunité a permis à Israël de continuer son occupation sa colonisation et son déni du droit reconnu par l'ONU des réfugiés palestiniens (à retourner chez eux en Palestine ndlt).


Alors même que les US ont été les fournisseurs les plus généreux d'Israël avec des milliards de dollars d'armement ultra moderne chaque année le rôle de l'UE ne doit pas passé inaperçue en particulier ses importantes subventions accordées au complexe militaire d'Israël par le biais de ses programmes de recherche. De même les liens militaires croissants entre Israël et des économies émergentes telle le Brésil, l'inde, et la Corée du Sud sont irresponsables compte tenue de leur soutien passé à la liberté palestinienne.


Les liens militaires avec Israël ont alimenté des actes incessants d'agression. Israël continue d'affermir sa subjugation des Palestiniens tout en provoquant ou initiant des conflits armés avec ses voisins dans la région.


La tentative par Israël de justifier cette utilisation illégale d'une force militaire belliqueuse et disproportionnée comme étant de l'auto défense ne résiste pas à l'analyse légale - ou morale - car des états ne peuvent invoquer l'auto défense pour des actes servant à défendre une situation illégale qu'ils ont eux-mêmes créer en premier lieu.(2)


Par conséquent nous soutenons l'appel de la société civile palestinienne pour un embargo militaire urgent contre Israël comme mesure non violente et efficace pour stopper les guerres d'Israël et sa répression et pour faire en sorte qu'Israël respecte ses obligations vis à vis du Droit International.C'est actuellement un impératif moral et légal pour pouvoir atteindre une paix juste et totale.


Contact: Zaid Shuaibi, mobile: 0599.830.322


1 Voir par exemple UN General Assembly Resolution 3414 (1975): “[the UNGA] Requests all states to desist from supplying Israel with any military or economic aid as long as it continues to occupy Arab territories and deny the inalienable national rights of the Palestinian people”. http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=43376#.UKEIxYdyGSo


2 According to the basic tenet of international law, ex injuria non oritur ius (a legal right or entitlement cannot arise from an unlawful act ) http://www.definitions.uslegal.com/e/ex-injuria-jus-non-oritur
/

Liste des premiers signataires par ordre alphabétique

Udi Aloni, filmmaker, Israel

Anthony Arnove, editor and writer, US
Etienne Balibar, academic, France
Robert Ballagh, artist and president of the Ireland Institute for Historical and Cultural Studies, Ireland
Walden Bello, academic, author and member of Senate, Philippines
Shyam Benegal, director and screenwriter, India
John Berger, author, critic, UK
Howard Brenton, playwright and screenwriter, UK
Judith Butler, academic, United States
Clayborne Carson, Director, Martin Luther King, Jr. Research & Education Institute, Stanford University, USA
Noam Chomsky, academic, USA
Caryl Churchill, dramatist, UK
Angela Davis, scholar and author, US
Raymond Deane, composer, Ireland
Danilo Dolci, sociologist, Italy
John Dugard, professor of international law, South Africa
Felim Egan, artist, Ireland
Adolfo Perez Esquível, Nobel Peace Laureate 1980, Argentina
Dror Feiler, musician and artist, Sweden
Don Andrea Gallo, presbyter, Italy
Charles Glass, journalist, US
Margherita Hack, astrophysicist, Italy
Denis J. Halliday, former UN Assistant Secretary-General (1994-98), Ireland
Stéphane Hessel, diplomat, Holocaust survivor and co-author of the Universal Declaration of Human Rights, France
Tor B Jørgensen, Bishop, Norway
Christian Juhl, member of Parliament, Denmark
Ronnie Kasrils, politician, South Africa
Aki Kaurismäki, screenwriter and film director, Finland
Marcel Khalife, musician, Lebanon
Naomi Klein, writer and activist, Canada
Paul Laverty, filmmaker, UK
Taeho Lee, Secretary General, People’s Solidarity for Participatory Democracy, South Korea
Ken Loach, filmmaker, UK
Vibeke Løkkeberg, actress and director, Norway
Mike Leigh OBE, Director, UK (Palm D’Or 1996)
Jean-Marc Levy-Leblond, academic, France
Mairead Maguire, Nobel Peace Laureate 1976, Ireland
Michael Mansfield, lawyer, UK
Miriam Margolyes, actress, UK
Cynthia McKinney, politician, United States
Saeed Mirza, filmmaker, India
Luisa Morgantini, former president of the European Parliament
Bjørnar Moxnes, member of Oslo city council
Suzanne Osten, writer and director, Sweden
Nurit Peled, professor of language, Israel
John Pilger, journalist, author, filmmaker, Australia
Ahdaf Soueif, writer, Egypt/UK
Alice Walker, author, US
Roger Waters, musician, UK
John Williams, musician, UK
Vincenzo Vita, senator, Italy
Slavoj Zizek, philosopher, Slovenia


Traduction Mireille Delamarre


Article en anglais

Jeudi 29 Novembre 2012
Mireille Delamarre
 
jeudi 29 novembre 2012
 

 
 
 
Suite- Partie II
 
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Devant cette monstruosité sioniste :
Qui, refuse d'entendre raison,
Qui refuse de considérer le peuple Palestinien comme "des êtres humains" dont la vie, les droits, la dignité, l'honneur doivent être préservés, respectés,
Qui, refuse la solution à "deux Etats",
Qui, bombarde, avec des bombes à l'uranium appauvri,  l'enclave de Gaza, ce ghetto où s'entasse 1 millions 5 de palestiniens,  selon son "bon vouloir", avec des objectifs purement électoralistes,  prouvant par là-- s'il en était encore besoin--,  que la "vie d'un Palestinien" ne vaut rien...si, ce n'est davantage de bulletins de vote, pour le criminel de guerre, qui sera le 1er initiateur des bombardements, des nombreuses destructions, responsable des milliers de morts d'enfants,
de femmes, de vieillards, de malades Palestiniens!!!
 
Devant cette monstruosité soutenue, financée, militarisée par les Yankees, les allemands, les français...
Cette abomination qui, a pratiquement
tous les médias à sa botte,
Que pouvons nous faire, nous citoyens européens, nous démocrates, nous, assoiffés de liberté, d'équité, de justice, profondémment convaincus de la nécèssité absolue de faire respecter les droits humains, de faire respecter le droit international, aux quatres coins de la planéte ?
 
Pour commencer...Avec effets IMMEDIATS :
 
Nous pouvons, sans risque nous transformer en "consommateur RESPONSABLE, utiliser notre carte bleue pour lutter contre les sangsues colonisatrices, usurpatrices qui, conduisent nos sociétés vers une catastrophe certaine...
Ainsi nous retrouverions notre intégrité morale...
 
Ce BOYCOTT sera, par ricochet, trés bénéfique à
notre équilibre mental...
BOYCOTTONS au lieu et place de nous gaver de tranquilisants, de sommniféres... Pour essayer
d'oublier notre lâcheté, l'immoralité, l'inutilité de  notre existence,
la médiocrité, la pauvreté morale, de nos vies...!!!
 
boycott-poster3.jpg boycott israel
 
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mercredi 28 novembre 2012
 
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Pour les sionistes, les colonisateurs de la Palestine occupée,  les Palestiniens sont des bêtes qui marchent sur deux pattes:

Partie I


PALESTINE OCCUPEE RACISME-1
 
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La suite au prochain chapitre...
 
lundi 26 novembre 2012
 

La « guerre mondiale à l’antisémitisme » à l’ère de l’islamophobie

 

 

Anti_semitism
Oubliez l’islamophobie galopante et la diabolisation des Arabes. Haaretz rapporte que le Bureau of Democracy, Human Rights and Labor (Office de la démocratie des droits humains et du travail) du département d’État des États-Unis a « institutionnalisé la lutte contre l’antisémitisme mondial », même si depuis plus d’une décennie l’armée étasunienne et ses alliés détruisent des pays peuplés majoritairement de musulmans. Ou est-ce précisément pour appuyer la guerre contre l’islam et le monde arabe – connue également sous le nom de « guerre au terrorisme » — qu’est lancée la « guerre mondiale à l’antisémitisme »? (Leaving post, U.S. official reflects on a new definition of anti-Semitism, Haaretz, 17 octobre 2012.)
Le Bureau of Democracy, Human Rights and Labor, qui se présente comme « le leader des efforts étasuniens dans la promotion de la démocratie, la protection des droits humains et de la liberté de religion, et l’avancement des droits du travail dans le monde » exige maintenant que les représentants du département d’État suivent « une formation de 90 minutes sur l’antisémitisme au Foreign Service Institute, l’école des diplomates ». (Ibid.)
Pour les besoins de la cause, « une définition d’antisémitisme de 341 mots a été formulée, « laquelle comprend non seulement les formes traditionnelles, comme les accusations de meurtre rituel et les stéréotypes, mais aussi de nouvelles formes comme le déni et le relativisme de l’Holocauste », explique Hannah Rosenthal ancienne surveillante de l’antisémitisme au département d’État. (Ibid.)
Mme Rosenthal, qui a été à la tête du Jewish Council for Public Affairs et est maintenant PDG de la Milwaukee Jewish Federation, a par ailleurs indiqué que son équipe « a été en mesure d’inclure [dans la définition] à quel moment la critique légitime d’Israël devient de l’antisémitisme ». (Ibid.)
Cette initiative démontre encore une fois le « monopole juif de la victimisation ». Dans le monde post 11-Septembre, où les musulmans et les Arabes sont victimes de profilage racial et religieux dans les pays occidentaux, une telle décision est logiquement injustifiable. La chasse au « islamistes radicaux », présentés comme l’ultime menace par le département d’État étasunien, peu importe le parti au pouvoir, a fait de tous les Arabes et musulmans des suspects et des ennemis potentiels. La « guerre mondiale à l’antisémitisme » n’est rien d’autre qu’un instrument trompeur de la « guerre au terrorisme » des États-Unis dont Israël tire indubitablement profit.
Ce nouveau cours sur l’antisémitisme pour les représentants étasuniens est également une goutte d’eau dans l’océan que constitue l’« industrie de l’Holocauste ». Les lobbies projuifs et pro-israéliens sont déterminés à éradiquer toute critique légitime d’Israël. Mme Rosenthal a toutefois essayé de se faire rassurante en affirmant que « la critique d’Israël semblable à celle ciblant tout autre pays ne peut pas être qualifiée d’antisémite ».
Même si cette déclaration semble juste et équitable, elle ne l’est pas et elle n’est pas logique non plus. Non seulement il n’est pas possible de niveler les critiques entre les pays, mais en plus les États-Unis et Israël sont les champions de la critique injuste. Leurs critiques à l’endroit de l’Iran en est le meilleur exemple. Contrairement à Israël et aux États-Unis, l’Iran n’occupe pas d’autre pays à l’heure actuelle, n’utilise pas sa force militaire contre une autre nation et rien ne prouve qu’il possède des armes nucléaires. Malgré ces faits, on présente l’Iran comme la pire menace de la planète.
Nivellement de la critique et normalisation de l’islamophobie
Qu’elle ait été employée volontairement ou non, l’expression leveled against countries* traduit un désir de minimiser la critique envers Israël. Le « nivellement de la critique » joue un rôle important relativement à son occupation de la Palestine : justifier l’injustifiable, donner l’impression qu’Israël se protège d’un ennemi luttant avec des moyens égaux et mettant sa survie en péril. Cela sert à justifier une occupation décennale, la punition collective des Palestiniens, un crime de guerre en vertu des Principes de Nuremberg, élaborés dans la foulée des procès des nazis. Lorsqu’il est question d’Israël et de la Palestine, on ne peut pas logiquement critiquer les deux pays de manière égale : comment peut-on critiquer un pays occupé, sans armée, auquel on refuse l’autodétermination et des droits humains fondamentaux autant que son occupant brutal et lourdement armé?
Il existe une phrase creuse toute faite utilisée trop souvent par les commentateurs soi-disant neutres afin de « niveler la critique » : « Le conflit israélo-palestinien est complexe. » D’abord et avant tout, il ne s’agit pas d’un conflit, mais d’une guerre. Une guerre menée avec des moyens disproportionnés, où toute une population est punie et l’agresseur est transformé en victime. Ensuite, ce n’est pas complexe, mais très simple. Israël occupe un territoire et commet régulièrement des crimes de guerre alors que la « communauté internationale » ne fait rien soit parce qu’Israël est un allié ou par ce que leurs intérêts ne sont pas en jeu.
Ce nivellement de la critique fait partie d’un processus légendaire de légitimation de l’injustice et des crimes de guerre. Dans les années 1990, les accords d’Oslo ont banalisé l’occupation israélienne de la Palestine. Le joueur de football palestinien Mahmoud Sarsak est récemment devenu une icône de la lutte contre la normalisation. Il a été arrêté à un passage à la frontière, emprisonnée en Israël et libéré seulement après 96 jours de grève de la faim. Adie Mormech explique :
Le Dr Haidar Eid a appelé la lutte pour la libération de la Palestine au lieu de la normalisation avec Israël « la dés-Osloïsation de l’esprit palestinien [2] ». Il a qualifié l’attitude du joueur de football palestinien Mahmoud Sarsak contre la normalisation de lutte contre le « virus d’Oslo ». Ce dernier a refusé de se joindre à l’ancien soldat israélien Gilad Shalit pour animer un match du FC Barcelona.
Le « virus d’Oslo » fait référence à ce qu’il y avait derrière la série d’initiatives de normalisation entamées sérieusement en 1993, dans la foulée des accords d’Oslo, et de l’accord entre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le gouvernement travailliste israélien de l’époque.
Edward Said, ayant vu immédiatement les périls de la normalisation sans justice, a écrit ceci en 1995 concernant la décision des dirigeants palestiniens d’appuyer les accords d’Oslo : « Pour la première fois au XXe siècle, un mouvement de libération anticolonial a non seulement abandonné des acquis considérables mais a également accepté de coopérer avec une occupation militaire avant que celle-ci n’ait pris fin. (Adie Mormech, De-Osloization and the fight against Normalisation, Scoop, 25 octobre 2012.)
 
 

Changement de régime à l’américaine: “Nous initions le terrorisme pour créer des terroristes et renverser les gouvernements” 

 

 

 

 

 

Washington Blog
Lundi 26 Novembre 2012


Changement de régime à l’américaine: “Nous initions le terrorisme pour créer des terroristes et renverser les gouvernements”
Wesley Clark, le commandant en chef allié de l’OTAN, témoigne dans cette vidéo de deux minutes (à voir sur le lien original en anglais), que les Etats-Unis avaient planifié de renverser sept pays après les attentats du 11 Septembre 2001: l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et l’Iran.

Le pentagone a admis une stratégie pour ce faire:


Les Etats-Unis commettent des actes de terrorisme dans les nations qu’ils veulent contrôler,

Les Etats-Unis continuent les actes terroristes pour provoquer un acte de représaille
Les Etats-Unis étiquettent les représailles “terrorisme” pour justifier d’opérations militaires ouvertes et clandestines pour renverser les gouvernements ciblés.

Ainsi les Etats-Unis ont causé la “guerre contre le terrorisme” et imposé comme un choix politique, les attentats du 11 Septembre furent un prétexte et non pas la cause.


De fait, la loi de la guerre et deux résolutions du conseil de sécurité de l’ONU donnèrent une coopération internationale pour la découverte factuelle des terroristes du 11 Septembre, leurs arrestations, leur procès pour une justice que toutes les nations soutenaient.


Les Etats-Unis rejettent la forme de la loi, violent les obligations des traités signés, ont tué plus d’un million de personnes au moyen d’attaques armées depuis le 11 Septembre et jusqu’ici ont imposé des coûts de 4 à 6000 milliards de dollars aux contribuables américains, (ce qui correspond à environ 40 à 60 000 dollars par foyer américain)


L’état voyou américain s’arrêtera lorsque suffisamment de citoyens au sein de l’armée, des forces de police, du gouvernement, des médias, de l’éducation et du public, auront acquis une intégrité intellectuelle et un courage moral suffisants pour accepter de voir que l’empereur est manifestement nu.


Ce choix politique illégal d’agression de la part des Etats-Unis a tué 20 à 30 millions de personnes dans des guerres ouvertes ou clandestines depuis 1945. Ceci fait suite à une longue série de mensonges, de traités violés et de guerres pour voler des terres et des ressources, comme je l’ai rappelé au public auparavant:


1. Les Etats-Unis ont régulièrement violé tous les traités avec les natifs d’Amérique, ils ont tout autant manipulé et masqué leurs intentions afin de voler leurs terres.


2. Le président américain Polk a menti au congrès pour déclencher la guerre d’agression du Mexique. Ceci a eu pour résultat les Etats-Unis s’emparant de 40% du territoire mexicain en 1848. Ceci se produisit malgré l’explication cristalline d’Abraham Lincoln alors membre du congrès, disant que le traité Adams-Onis plaçait la dispute au sujet de la frontière 600km à l’intérieur de terres promises au Mexique et promises à tout jamais comme étant en dehors des revendications territoriales américaines.


3. Les Etats-Unis ont violé notre traité avec Hawaii et ont volé leur pays en 1898.


4. Les Etats-Unis sont revenus sur des promesses de liberté faites après la guerre contre l’Espagne et ont imposé notre façon de faire aux Philippines et ont installés des dictateurs amis des Etats-Unis à Cuba (avant Castro).


5. Les Etats-Unis sont entrés dans la 1ère guerre mondiale sans qu’il n’y ait eu aucune menace sur eux et ont mis le candidat à l’élection présidentielle d’un troisième parti politique en prison pour avoir tenu des propos questionnant l’entrée en guerre lors de ses discours publics.


6. La CIA a eu plusieurs guerres secrètes, peut-être la plus importante en vu du contexte actuel contre l’Iran: l’Opération Ajax, qui renversa le gouvernement démocratiquement élu iranien (de Mossadeq) et installa à sa place un dictateur brutal à la solde des Etats-Unis (le Shah). Lorsque ce dictateur fut à son tour renversé et que l’Iran en refusa un autre, les Etats-Unis ont aidé l’Irak à agresser et à envahir en toute illégalité l’Iran entre 1980 et 1988, tuant dans le processus plus d’un million d’Iraniens. Si les Etats-Unis ont récemment menti et agi illégalement deux fois pour renverser le régime iranien, ne devrions-nous pas assumer qu’un autre mensonge commencerait une guerre aujourd’hui ? Après avoir eu la confirmation des mensonges faits (voir la liste ci-dessous), ne devrions-nous pas mettre en état d’arrestation les criminels de guerre américains, plutôt que de les autoriser à tuer toujours plus ?


7. La guerre du Vietnam s’est déroulée après que les Etats-Unis aient autorisé l’annulation d’une élection unificatrice dans ce pays, puis a surenchéri le processus guerrier avec l’incident du Golfe du Tonkin: faux renseignement au mieux, mais ensuite manipulé en évènement “fausse-bannière” afin de déclencher une “guerre défensive”.


8. Le plus perturbant demeure sans doute le procès intenté par la famille de (Martin Luther) King, procès qui trouva le gouvernement responsable de l’assassinat du Dr. King. Les médias des grossses entreprises, incluant ceux qui publient ce texte, omettent cette histoire. La conclusion de la famille King est que Martin fut assassiné afin de prévenir son plan d’“occupation de DC (NdT: District of Colombia = Washington) de l’été 1968 pour en finir avec sa version des guerres d’aujourd’hui.


9. Nous savons maintenant d’après les rapports du congrès que toutes les “raisons” de la guerre contre l’Irak étaient connues pour être fausses au moment où elles furent dites et rendues publiques.


10. Les deux “raisons” pour faire la guerre à l’Iran sont tout aussi fausses que les raisons de faire la guerre à l’Irak. Faisons attention à une attaque “fausse-bannière” par les Etats-Unis ou Israël pour blâmer l’Iran et avoir un prétexte pour une autre “guerre défensive”:


1. Le président de l’Iran n’a jamais menacé physiquement Israël.


2. Tout le matériel nucléaire de l’Iran est dûment répertorié pour un usage pacifique et légal dans les domaines de l’énergie et de la médecine.



~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Washington Blog


url de l’article:


http://www.globalresearch.ca/us-regime-change-we-initiate-terrorism-to-create-terrorists-to-overthrow-governments/5312682


http://resistance71.wordpress.com/2012/11/25/pays-du-goulag-levant-ex-usa-creer-le-terrorisme-pour-renverser-les-gouvernements-est-seconde-nature/ http://resistance71.wordpress.com/2012/11/25/pays-du-goulag-levant-ex-usa-creer-le-terrorisme-pour-renverser-les-gouvernements-est-seconde-nature/
 
dimanche 25 novembre 2012
 

Le destin inéluctable d’Israël est inscrit dans chaque bombe qu’il lâche sur les civils palestiniens 

 

 




Vivre en en sursis sur une terre volée

Discuter avec des Israéliens a de quoi laisser pantois. Même en ce moment, alors que l’aviation israélienne assassine au grand jour des centaines des civils, des personnes âgées, des femmes et des enfants, le peuple israélien parvient à se convaincre qu’il est la véritable victime de cette saga violente.



Gilad Atzmon
Mercredi 21 Novembre 2012


Le destin inéluctable d’Israël est inscrit dans chaque bombe qu’il lâche sur les civils palestiniens

Ceux qui sont intimement familiers du peuple israélien réalisent que ce dernier n’est absolument pas informé des racines du conflit qui domine son existence. Assez souvent, les Israéliens en viennent à des arguments d’un genre bizarre qui ont tout leur sens dans le discours israélien, mais sont dénués de toute signification hors la rue juive.

Un de ces arguments est le suivant : « Ces Palestiniens, pourquoi insistent-ils pour vivre sur notre terre (Israël), pourquoi ne s’installent-ils pas tout simplement en Égypte, en Syrie, au Liban ou dans n’importe quel autre pays arabe ? »


Une autre perle de sagesse hébraïque est du genre : « Qu’est-ce-qui ne va pas avec les Palestiniens ? Nous leurs avons apporté l’eau, l’électricité, l’éducation et tout ce qu’ils trouvent à faire c’est d’essayer de nous jeter à la mer. »


De manière assez étonnante, les Israéliens même ceux de la soi-disant ‘gauche’ et même ceux de la ‘gauche’ intellectuelle sont incapables de comprendre qui sont les Palestiniens, d’où ils viennent et le pourquoi de leur résistance.


Ils n’arrivent pas à comprendre qu’Israël a été créé aux dépens du peuple palestinien, de la terre palestinienne, des villages, des villes, des champs et des vergers palestiniens. Les Israéliens ne réalisent pas que les Palestiniens de Gaza et des camps de réfugiés de la région sont en réalité les populations dépossédées de Ber Shive, Jaffa, Tel Kabir, Sheikh Munis, Lod, Haïfa, Jérusalem et de bien d’autres villes et villages.


Si vous vous demandez comment il se fait que les Israéliens ignorent leur histoire, la réponse est très simple, on ne leur a jamais racontée. Les circonstances qui ont conduit au conflit israélo-palestinien sont bien cachées à l’intérieur de leur culture.


Dans le paysage, les traces de la civilisation palestinienne d’avant 1948 ont été effacées. Non seulement la Nakba, le nettoyage ethnique en 1948 des indigènes palestiniens, ne fait pas partie des programmes scolaires israéliens, elle n’est pas même mentionnée ni discutée par aucun forum officiel ou universitaire israélien.


Dans le centre de presque chaque ville israélienne on peut trouver une statue commémorative en forme bizarre, presque abstraite, de tuyauterie. Cette tuyauterie est appelée Davidka et est en réalité un canon de mortier israélien de 1948. Il est intéressant de savoir que le Davidka était une arme particulièrement inefficace. Ses obus n’avaient pas une portée supérieure à 300 mètres et causaient peu de dégâts. Mais si le Davidka causait un minimum de dommages, il était par contre très bruyant. Selon l’histoire israélienne officielle, les Arabes, c.à.d. les Palestiniens, s’enfuyaient tout simplement pour sauver leurs vies dès qu’ils entendaient le Davidka au loin.


Selon le discours israélien, les Juifs, c.à.d.. les Israéliens ‘récents’ faisaient quelques feux d’artifices et les ‘Arabes poltrons’ couraient tout simplement comme des idiots. Dans la version israélienne officielle, on ne trouve aucune mention des nombreux massacres planifiés et perpétrés par la jeune armée israélienne et les unités paramilitaires qui l’ont précédée. Il n’y a aucune mention non plus des lois racistes qui interdisent aux Palestiniens de revenir sur leurs terres et dans leurs maisons.


La signification de ce qui précède est assez simple. Les Israéliens ne sont absolument pas familiers avec la cause palestinienne. Dès lors, ils ne peuvent interpréter la lutte palestinienne que comme une lubie meurtrière irrationnelle. À l’intérieur de l’univers israélien avec son caractère judéo-centré et de seule réalité existante, l’Israélien est une innocente victime et le Palestinien rien moins qu’un meurtrier barbare.


Cette grave situation qui laisse l’Israélien dans l’ignorance totale de son passé mine toute possibilité de réconciliation future. Dès lors que l’Israélien n’a pas un minimum de compréhension du conflit, il est incapable d’envisager la possibilité d’une solution qui ne serait pas l’extermination ou le nettoyage de ‘l’ennemi’. Tout ce que l’israélien a la possibilité de savoir sont des variations du récit de la souffrance juive. La souffrance des Palestiniens lui est complètement étrangère. ‘Le droit au retour des Palestiniens’ lui semble une idée farfelue. Même les ‘humanistes israéliens’ les plus en pointe ne sont pas prêts à partager le territoire avec ses habitants indigènes. Ce qui ne laisse guère d’autre possibilité aux Palestiniens que de se libérer eux-mêmes. À l’évidence, il n’y a pas de partenaire pour la paix du côté israélien.


Cette semaine, nous en avons appris un peu plus sur l’arsenal balistique du Hamas. Il est évident que le Hamas a fait preuve d’une certaine retenue avec Israël depuis trop longtemps. Le Hamas s’est retenu d’étendre le conflit à l’ensemble du sud d’Israël. Il m’est venu à l’esprit que les volées de roquettes qui se sont abattues sporadiquement sur Sderot et Ashkelon n’étaient en réalité rien d’autre qu’un message des Palestiniens emprisonnés. C’était d’abord un message à la terre, aux champs et aux vergers volés : « Notre terre adorée, nous ne t’avons pas oubliée, nous combattons encore pour toi, au plus vite nous reviendrons, nous reprendrons là où nous avons été arrêtés ». Mais c’était aussi un message clair aux Israéliens. « Vous là-bas, à Sderot, à Beer Sheva, Ashkelon, Tel Aviv et Haïfa, que vous le sachiez ou pas, vous vivez en réalité sur la terre qui nous a été volée.. »


Voyons les choses en face, en réalité la situation en Israël est assez grave. Il y a deux ans, c’était le Hezbollah qui bombardait à la roquette le nord d’Israël. Cette semaine, le Hamas a prouvé sans doute possible sa capacité à distribuer au sud d’Israël quelques cocktails de missiles vengeurs. Dans le cas du Hezbollah comme dans celui du Hamas, Israël n’a pas trouvé de réponse militaire. Il peut certes tuer des civils mais ne parvient pas à enrayer les tirs de roquettes. L’armée israélienne n’a pas les moyens de protéger Israël sauf si recouvrir Israël d’une toiture en béton peut être vu comme une solution viable. Au bout du compte, c’est peut-être ce que les responsables israéliens essaieront de faire.


Mais nous ne sommes pas à la fin de l’histoire. En fait ce n’est que le début. Tous les experts du Moyen-Orient savent que le Hamas peut prendre le contrôle de la Cisjordanie en quelques heures. En fait, le contrôle de l’Autorité Palestinienne et du Fatah sur la Cisjordanie est maintenu par l’armée israélienne. Dès que le Hamas se sera emparé de la Cisjordanie, les plus grands centres urbains israéliens seront à sa merci. Pour ceux qui ne parviennent pas à le voir, ce serait la fin de l’Israël juif. ça peut arriver dès ce soir, dans trois mois ou dans cinq ans, la question n’est pas de savoir ‘si ça se produira’, mais ‘quand’. À ce moment-là, l’ensemble d’Israël sera à portée de tir du Hamas et du Hezbollah et la société israélienne s’effondrera, son économie sera ruinée. Le prix d’une maison individuelle de Tel Aviv nord équivaudra à celui d’un cabanon à Kiryat Shmone ou à Sderot. Au moment où une seule roquette touchera Tel Aviv, c’en sera terminé du rêve sioniste.


Les généraux israéliens le savent, les dirigeants Israéliens le savent. C’est pourquoi ils intensifient la guerre d’extermination contre les Palestiniens. Les Israéliens n’envisagent pas d’occuper Gaza. Ils n’ont rien perdu là-bas. Tout ce qu’ils veulent c’est terminer la Nakba. Ils larguent des bombes sur les Palestiniens dans le but de les anéantir. Ils veulent les Palestiniens hors de la région. Il est évident que ça ne marchera pas et que les Palestiniens resteront. Non seulement ils resteront, mais le jour de leur retour chez eux ne fait que se rapprocher vu qu’Israël a épuisé ses tactiques les plus meurtrières.


C’est précisément à ce moment que le déni israélien de la réalité entre en jeu. Israël a dépassé le ‘point de non retour’. Son destin funeste est gravé au creux de chaque bombe qu’il largue sur les civils Palestiniens. Il n’y a rien qu’Israël puisse faire pour se sauver lui-même. Il n’y a pas de stratégie de sortie. Il ne peut pas négocier une issue à ce conflit car ni les Israéliens ni leurs dirigeants n’en comprennent les paramètres fondamentaux. Israël n’a pas les moyens militaires d’achever cette bataille. Il peut réussir à tuer les leaders de la base palestinienne comme il le fait depuis des années, pourtant la résistance et l’opiniâtreté des Palestiniens ne font que se renforcer au lieu de faiblir. Ainsi que l’avait prédit un général des services de renseignements israéliens pendant la première Intifada, « pour vaincre, tout ce que les Palestiniens ont à faire est de survivre ». Ils survivent et ils sont en fait en train de vaincre.


Les dirigeants Israéliens comprennent tout ça. Israël a déjà tout essayé, retrait unilatéral, famine et maintenant extermination. Ils ont cru se débarrasser du problème démographique en se recroquevillant dans un ghetto juif intime et douillet. Rien n’a marché. C’est la ténacité palestinienne incarnée par la politique du Hamas qui définit l’avenir de la région.


Tout ce qui reste aux Israéliens, c’est de s’accrocher à leurs œillères et à leur déni de la réalité pour fuir le triste destin qui leur est déjà fixé. Tout au long de leur déchéance, les Israéliens entonneront les divers chants de victimisation dont ils sont coutumiers. Imprégnés d’une réalité faite de suprématie égocentrée, ils seront hypersensibles à leurs propres souffrances tout en restant aveugles à celles qu’ils infligent aux autres.


De façon assez singulière, les Israéliens se comportent comme un collectif uni quand ils bombardent les autres mais, s’ils sont légèrement blessés, ils deviennent des monades de vulnérabilité innocente. C’est cet écart entre la façon dont les Israéliens se voient et celle dont les autres les voient qui transforme les Israéliens en monstrueux exterminateurs. C’est cet écart qui les empêche de comprendre les tentatives nombreuses et répétées de détruire leur État. C’est cet écart qui empêche les Israéliens de comprendre la signification de la Shoah et d’être capable d’éviter la prochaine. C’est cet écart qui empêche les Israéliens de faire partie de l’humanité.


Une fois encore, les Juifs devront errer vers une destinée inconnue. D’une certaine manière, j’ai personnellement commencé mon voyage depuis un moment.



 
 

Impressions de Gaza 

 

 

  Noam Chomsky
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Noam Chomsky était en visite à Gaza du 25 au 30 octobre 2012
Même une seule nuit en prison suffit à donner une idée de ce que veut dire le fait de se trouver sous le contrôle absolu de la même force extérieure. Et il faut à peine plus d’une journée à Gaza pour commencer à apprécier ce à quoi doit ressembler tenter de survivre dans la plus grande prison en plein air du monde, où un million et demi de personnes, dans la région la plus densément peuplée du monde, sont constamment soumises à la terreur générale, souvent sauvage et aux châtiments arbitraires qui n’ont souvent pour but que d’humilier et avilir, ainsi que de faire en sorte que les espoirs palestiniens d’un avenir décent soient anéantis et que soit réduit à zéro le soutien mondial majoritairement favorable à un arrangement diplomatique censé accorder ces droits.

L’intensité de cet engagement de la part des dirigeants politiques israéliens a été dramatiquement illustrée ces quelques derniers jours encore, quand ils ont prévenus qu’ils allaient « devenir fous » si l’ONU reconnaissait les droits des Palestiniens, ne serait-ce que de façon limitée. On est loin d’un nouveau départ. La menace de « devenir fous » (« nishtagea ») est profondément enracinée, elle remonte même aux gouvernements travaillistes des années 1950, ainsi que le fameux « complexe de Samson » qui s’y rattache : nous abattrons les murailles du Temple si on les franchit. C’était une menace vaine à l’époque. Ce ne l’est plus aujourd’hui.

L’humiliation intentionnelle n’est pas nouvelle non plus, bien qu’elle adopte continuellement de nouvelles formes. Il y a trente ans, les dirigeants politiques, y compris certains des faucons les plus notoires, avaient soumis au Premier ministre Begin un compte rendu choquant et détaillé sur la façon dont, régulièrement, les colons recourent à la violence contre les Palestiniens et ce, de la façon la plus vile et en toute impunité. L’éminent commentateur militaro-politique Yoram Peri avait écrit avec dégoût que la tâche de l’armée ne consistait pas à défendre l’État, mais « à détruire les droits de personnes innocentes tout simplement parce qu’elles étaient des Araboushim (« bicots », « métèques ») vivant dans les territoires que Dieu nous avait promis ».

Les Gazaouis ont été choisis pour recevoir un châtiment particulièrement cruel. C’est presque un miracle que des gens puissent supporter ce genre d’existence. La façon dont ils y arrivent a été décrite il y a trente ans dans un mémoire éloquent rédigé par Raja Shehadeh (The Third Way – La troisième voie) et s’appuyant sur son travail d’avocat engagé dans la tâche désespérée de tenter de protéger les droits élémentaires au sein d’un système juridique destiné à assurer l’échec de cette même tâche, ainsi que sur son expérience personnelle en tant que  samid, (une personne inébranlable), qui voit sa maison transformée en prison par des occupants brutaux et qui ne peut rien faire d’autre que de « subir », d’une façon ou d’une autre.

Depuis ce témoignage de Shehadeh, la situation a grandement empiré. Les accords d’Oslo, célébrés avec beaucoup de faste en 1993, ont déterminé que Gaza et la Cisjordanie étaient une seule et même entité territoriale. À l’époque, les États-Unis et Israël avaient déjà lancé leur programme visant à les séparer complètement d’une de l’autre, de façon à bloquer tout arrangement diplomatique et à punir les Araboushim des deux territoires.

Le châtiment infligé aux Gazaouis fut encore plus sévère en janvier 2006, quand ils commirent un crime majeur : ils votèrent « de la mauvaise manière » lors des premières élections libres du monde arabe, choisissant le Hamas. Démontrant leur « désir passionné de démocratie », les États-Unis et Israël, soutenus par la timide Union européenne, imposèrent aussitôt à Gaza un siège brutal, accompagné d’attaques militaires intenses. Les États-Unis aussi recouraient tout de suite à un processus d’opération standardisé quand l’une ou l’autre population désobéissante optait pour le mauvais gouvernement : ils préparaient un coup d’État militaire afin de rétablir l’ordre.

Les Gazaouis commirent un crime encore bien pire un an plus tard en contrant la tentative de coup d’État, ce qui aboutit à une intensification rapide du siège et des attaques militaires. Celles-ci culminèrent au cours de l’hivers 2008-2009, avec l’Opération Plomb durci, l’une des utilisations les plus lâches et violentes de la force militaire de l’histoire récente, quand une civile population sans défense, piégée sans aucune possibilité de sortie, fut soumise à une agression sans pitié par l’un des systèmes militaires les plus perfectionnés au monde se servant d’un armement américain et protégé par la diplomatie américaine. Un compte rendu inoubliable de cette boucherie – un « infanticide », pour reprendre leurs termes – fut rédigé par deux courageux médecins norvégiens qui travaillaient dans le principal hôpital de Gaza durant cette impitoyable agression, Mads Gilbert et Erik Fosse, dans leur remarquable ouvrage intitulé Eyes in Gaza (Des yeux à Gaza).

Le président élu Obama fut incapable de proférer le moindre mot, hormis le fait qu’il réitéra sa cordiale sympathie pour les enfants soumis à cette agression – et ce, dans la ville israélienne de Sderot. L’attaque soigneusement planifiée fut mené à bien juste avant son entrée en fonction, de sorte qu’il put dire que, désormais, il était temps de regarder vers l’avant, et non vers l’arrière, ce qui constitue l’échappatoire classique des criminels.

Bien sûr, il y eut des prétextes – il y en a toujours. Le prétexte habituel, ressassé à l’envi chaque fois que le besoin s’en fait sentir, est la « sécurité ». Dans ce cas, il s’agissait des roquettes artisanales lancées à partir de Gaza. Comme c’est habituellement le cas, le prétexte était dénué de la moindre crédibilité. En 2008, une trêve ait été instaurée entre Israël et le Hamas. Le gouvernement israélien reconnaît officiellement que le Hamas l’observa rigoureusement. Pas une seule roquette du Hamas ne fut tirée jusqu’au moment où Israël viola la trêve, sous couvert des élections américaines du 4 novembre 2008, en envahissant Gaza sous des prétextes ridicules et en tuant une demi-douzaine de membres du Hamas. Les hauts responsables des services de renseignement israéliens conseillèrent leur gouvernement en lui disant que la trêve pouvait être renouvelée en desserrant le blocus criminel et en mettant un terme aux attaques militaires. Mais le gouvernement d’Ehud Olmert, à la réputation de « colombe », rejeta ces choix, préférant tirer parti de son énorme avantage comparatif, sur le plan de la violence, et ce fut l’Opération Plomb durci. Les faits principaux ont été passés en revue une fois de plus par le commentateur de politique étrangère Jerome Slater dans le dernier numéro du journal du MIT (Harvard), International Security.

La méthode de bombardement utilisée lors de Plomb durci fut soigneusement analysée par le défenseur gazaoui des droits de l’homme, Raji Sourani, un homme remarquablement bien informé et internationalement respecté. Il fait remarquer que les bombardements se concentrèrent sur le nord, visant les civils sans défense des zones les plus densément peuplées et sans qu’il y ait eu le moindre prétexte militaire possible. Le but des Israéliens, suggère-t-il, peut avoir été de pousser la population intimidée vers le sud, à proximité de la frontière égyptienne. Mais les Samidin ne bougèrent pas, malgré l’avalanche de terreur américano-israélienne.

Un autre but peut avoir été de les repousser au-delà de cette frontière. Quand on remonte aux débuts de la colonisation sioniste, il était beaucoup question, parmi le vaste ensemble des Juifs, que les Arabes n’avaient aucune raison d’être en Palestine ; ils pourraient être tout aussi heureux ailleurs et devraient s’en aller – « être transférés » avec égards, suggéraient les colombes. Ce n’est certainement pas une inquiétude mineure en Égypte et c’est peut-être une raison pour laquelle l’Égypte n’ouvre pas sa frontière librement aux civils ou aux marchandises dont les Gazaouis ont si désespérément besoin.

Sourani
et d’autres bien documentées font remarquer que la discipline des Samidin cache un baril de poudre qui peut exploser à tout moment, de façon inattendue, comme le fit la première Intifada à Gaza, en 1989, après des années d’oppression misérable qui n’avait suscité aucune remarque ou inquiétude.

Pour ne mentionner qu’un des innombrables cas, peu avant le déclenchement de l’Intifada, une jeune Palestinienne, Intissar al-Atar, fut tuée par balle dans la cour d’une école par un habitant d’une colonie juive toute proche. L’homme était l’un des plusieurs milliers de colons israéliens amenés à Gaza en violation des lois internationales et protégés par une énorme présence militaire. Ces colons s’étaient emparés d’une grande partie des terres et de l’eau déjà rare dans la bande de Gaza et ils vivaient « luxueusement dans vingt-deux colonies au beau milieu de 1,4 million de Palestiniens démunis », pour reprendre les termes de la description de l’intellectuel israélien Avi Raz. Le meurtrier de l’écolière, Shimon Yifrah, fut arrêté, puis rapidement relâché sous caution quand le tribunal décida que « le délit n’était pas suffisamment grave » pour justifier la détention. Le juge expliqua Yifrah avait uniquement l’intention d’impressionner la fille en tirant dans sa direction, dans la cour de l’école, et non pas de la tuer, de sorte qu’« il ne s’agit pas d’un cas de criminel devant être puni ou dissuadé d’agir de la sorte et à qui il convient de donner une leçon en l’emprisonnant ». Yifrah reçut sept mois avec sursis et les colons massés dans la salle d’audience se mirent à chanter et à danser. Et l’habituel silence régna de nouveau. Après tout, c’était la routine.

Et c’est ainsi que vont les choses. Quand Yifrah fut relaxé, la presse israélienne rapporta d’une patrouille de l’armée tira dans la cour d’une école pour enfants de six à douze ans, dans un camp de réfugiés de Cisjordanie, blessant ainsi cinq d’entre eux, avec sans doute l’intention de « les impressionner ». Il n’y eut pas de plainte et l’incident n’attira pas non plus l’attention. Ce n’était qu’un autre épisode parmi tant d’autres dans le programme de « l’analphabétisme en tant que punition », rapporta la presse israélienne, programme comprenant la fermeture d’écoles, le recours à des bombes à gaz, le tabassage d’étudiants à coups de crosse, l’interdiction de passage de l’aide médicale pour les victimes ; et, au-delà des écoles, le règne d’une brutalité pire encore, avec une surenchère de la sauvagerie pendant l’Intifada, et le tout sous les ordres du ministre de la Défense Yitzhak Rabin, une autre colombe très admirée.

Mon impression initiale, après une visite de plusieurs jours, était l’étonnement, non seulement pour cette capacité de continuer à vivre, mais aussi pour l’allant et la vitalité dont faisaient preuve les jeunes, particulièrement à l’université, où je passai une bonne partie de mon temps dans une conférence internationale. Mais, là aussi, on peut détecter des signes de ce que la pression peut devenir trop pénible à supporter. Des rapports révèlent que, parmi les jeunes, il y a une frustration qui couve, une prise de conscience de ce que, sous l’occupation israélienne, l’avenir n’a rien à leur offrir. Il n’y a que ce que des animaux en cage peuvent endurer et il peut y avoir une éruption, susceptible de revêtir des formes vilaines – offrant ainsi une occasion aux apologistes israéliens et occidentaux de condamner hypocritement des gens qui sont culturellement arriérés, comme l’a expliqué Mitt Romney avec toute sa perspicacité.

Gaza a l’aspect d’une société typiquement du tiers monde, avec des poches de prospérité entourée d’une pauvreté affreuse. Elle n’est toutefois pas « sous-développée ». Elle a plutôt été « dé-développée », et de façon très systématique, en plus, pour emprunter la terminologie de Sara Roy, la principale spécialiste universitaire à propos de Gaza. La bande de Gaza aurait pu être une région méditerranéenne prospère, avec une agriculture riche et une industrie florissante de la pêche, des plages merveilleuses et, comme on l’a découvert voici une décennie, des bonnes perspectives concernant les larges réserves de gaz naturel qui se trouvent sous ses eaux territoriales.

Coïncidence ou pas, c’est à ce moment qu’Israël a intensifié son blocus, refoulant les bateaux de pêche vers le littoral, les confinant actuellement à trois nautiques et moins.

Les perspectives favorables avortèrent en 1948, quand la bande de Gaza dut absorber une marée de réfugiés palestiniens fuyant la terreur ou expulsés par la force de ce qui allait devenir Israël et, dans certains cas, expulsés plusieurs mois après le cessez-le-feu officiel.

En fait, on en expulsa encore quatre ans plus tard, comme le rapportait Ha’aretz (25 décembre 2008), dans une étude minutieuse réalisée par Beni Tziper sur l’histoire de la ville israélienne d’Ashkelon remontant jusqu’aux Cananéens. En 1953, rapporte-t-il, « on calcula froidement qu’il était nécessaire de nettoyer la région des Arabes ». Le nom original de la ville, Majdal, avait déjà été « judaïsé » sous sa forme actuelle d’Ashkelon, selon la pratique habituelle.

C’était en 1953, alors qu’il n’y avait pas le moindre signe de nécessité militaire. Tziper lui-même est né en 1953 et, tout en se promenant dans ce qui reste du vieux secteur arabe, il pense : « Il est vraiment difficile pour moi, vraiment, de comprendre qu’alors que mes parents célébraient ma naissance, d’autres personnes étaient entassées sur des camions et chassées de leurs maisons. »

Il y eut les conquêtes israéliennes de 1967 et les coups qu’elles ont continué à asséner par la suite. Puis sont venus les crimes terribles déjà mentionnés et qui n’ont cessé de se poursuivre jusqu’à ce jour.

Il est facile d’en voir les signes, même au cours d’une brève visite. Depuis l’intérieur d’un hôtel à proximité du littoral, on peut entendre les tirs de mitrailleuse des canonnières israéliennes repoussant les pêcheurs des eaux territoriales de Gaza vers le littoral, de sorte qu’ils sont forcés de pêcher dans des eaux lourdement polluées du fait que les Américains et les Israéliens refusent d’autoriser la reconstruction des sites de traitement des déchets et des systèmes de production d’électricité qu’ils ont détruits.

Les accords d’Oslo ont établi les plans de deux sites de désalinisation, une nécessité, dans cette région aride. L’un, une installation de pointe, fut construit… en Israël. Le second est à Khan Yunis, dans le sud de Gaza. L’ingénieur chargé d’essayer d’obtenir de l’eau potable pour la population a expliqué que cette installation avait été conçue de telle façon qu’elle ne pouvait utiliser l’eau de mer, mais qu’elle devait travailler avec l’eau phréatique, un processus moins onéreux, qui continue à dégrader la nappe aquifère déjà réduite, ce qui promet de graves problèmes pour l’avenir. Même avec cette installation, l’eau est sévèrement rationnée. L’Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA), qui s’occupe des réfugiés (mais pas des autres Gazaouis), a publié récemment un rapport prévenant que les dégâts à la nappe aquifère pourraient très bientôt devenir « irréversibles » et que, si on n’entamait pas d’urgence des actions réparatrices, Gaza pourrait ne plus être un « endroit vivable » en 2020.

Israël
autorise l’utilisation du béton dans les projets de l’UNRWA, mais pas pour les Gazaouis engagés dans d’énormes besoins de reconstruction. Les équipements lourds, déjà limités, traînent généralement sur place sans pouvoir être utilisés, puisque Israël n’autorise pas l’entrée de matériaux de réparation. Tout cela fait partie du programme général décrit par le haut fonctionnaire israélien Dov Weisglass, qui fut le conseiller du Premier ministre Ehud Olmert, après que les Palestiniens ne se conformèrent pas aux ordres lors des élections de 2006 : « L’idée », disait Weisglass, « consiste à mettre les Palestiniens au régime, mais pas de les laisser mourir de faim. » Cela aurait fait mauvais genre.

Et ce plan est scrupuleusement suivi. Sara Roy en a fourni des preuves très complètes dans ses savantes études. Récemment, après plusieurs années d’efforts, l’organisation israélienne des droits de l’homme Gisha est parvenue à obtenir un ordre du tribunal enjoignant au gouvernement de libérer ses archives détaillant les plans du fameux « régime » et la façon dont ces plans sont appliqués. Le journaliste Jonathan Cook, qui vit en Israël, les résume comme suit : « Les fonctionnaires de la santé ont fourni des calculs à propos du nombre minimal de calories nécessaires au million et demi d’habitants de Gaza afin d’éviter la malnutrition. Ces chiffres ont alors été traduits en camions de nourriture qu’Israël est censé permettre chaque jour (…). Une moyenne de 67 camions seulement – bien moins que la moitié du minimum requis – sont entrés à Gaza quotidiennement. Ceci comparé aux plus de 400 camions d’avant le début du blocus. » Et même cette estimation est exagérément généreuse, rapports les fonctionnaires de l’ONU chargés de l’aide.

De ce régime forcé, fait remarquer Juan Cole, spécialiste du Moyen-Orient, « il résulte qu’environ dix pour cent des enfants palestiniens de moins de cinq ans ont leur croissance retardée par la malnutrition (…). De plus, l’anémie est très répandue, affectant plus de deux tiers des enfants, 58,6 pour 100 des enfants qui vont à l’école et plus d’un tiers des femmes enceintes. » Les États-Unis et Israël veulent faire en sorte que rien au-delà de la simple survie ne soit possible.

« Il ne faut pas perdre de vue », fait remarquer Raji Sourani, « que l’occupation et l’enfermement absolu constituent une attaque permanente contre la dignité humaine de la population de Gaza en particulier et de tous les Palestiniens en général. C’est une dégradation, une humiliation, un isolement et une fragmentation systématiques du peuple palestinien. » La conclusion est confirmée par bien d’autres sources. Dans l’une des plus éminentes revues médicales de la planète, The Lancet, un médecin de Stanford en visite, horrifié par ce dont il avait été témoin, décrit Gaza comme « une sorte de laboratoire où l’on étudie l’absence de dignité », une situation qui a des effets « dévastateurs » sur le bien-être physique, mental et social. « La surveillance constante à partir du ciel, les punitions collectives via le blocus et l’isolement, l’intrusion dans les maisons et dans les communications et les restrictions imposées aux personnes qui essaient de voyager, cde se marier ou de travailler, font qu’ils est malaisé de mener une existence dans la dignité, à Gaza. » Il convient d’apprendre aux Araboushim à ne pas redresser la tête.

On pouvait espérer que le nouveau gouvernement Morsi, en Égypte, moins servile à l’égard d’Israël que la dictature de Moubarak soutenue par l’Occident, allait ouvrir le passage de Rafah, le seul accès à l’extérieur pour les Gazaouis enfermés qui ne soit pas soumis au contrôle direct d’Israël. Il y a eu une légère ouverture, mais pas plus. La journaliste Laila el-Haddad écrit que la réouverture sous Morsi ‘est tout simplement un retour au statu quo d’il y a plusieurs années : seuls les Palestiniens en possession d’une carte d’identité de Gaza approuvée par les Israéliens peuvent utiliser le passage de Rafah, ce qui exclut un grand nombre de Palestiniens, y compris la propre famille d’el-Haddad, dont un seul des conjoints possède une carte.

En outre, poursuit-elle, « le passage ne mène pas à la Cisjordanie, pas plus qu’il ne permet le passage des marchandises, qui sont limitées aux passages contrôlés par les Israéliens et sont soumis à des interdictions concernant les matériaux de construction et les exportations ». La limitation du passage de Rafah ne modifie en rien le fait que « Gaza reste sous un sévère état de siège, tant maritime qu’aérien et continue à être complètement isolée principales villes culturelles, économiques et universitaires palestiniennes du reste des territoires occupés, et ce, en violation des obligations imposées aux États-Unis et à Israël dans le cadre des accords d’Oslo ».

Les effets en sont douloureusement manifestes. À l’hôpital de Khan Yunis, le directeur, qui est également le chef du département chirurgical, décrit avec colère et passion à quel point même les médicaments font défaut pour soulager les patients qui souffrent, de même que les équipements chirurgicaux, ce qui laisse les médecins désemparés et les patients à l’agonie. Les récits personnels ajoutent un élément particulièrement frappant au dégoût général que l’on ressent face à l’obscénité d’une occupation brutale. Un exemple est le témoignage d’une jeune femme désespérée parce que son père, qui aurait été fier que sa fille eût été la première femme du camp de réfugiés à obtenir une qualification supérieure, « était décédé après six mois de combat contre un cancer, à l’âge de soixante ans. L’occupation israélienne lui avait refusé un permis pour aller se faire soigner dans les hôpitaux israéliens. J’ai dû suspendre mes études, mon travail et mon existence pour rester à son chevet. Nous tous, y compris mon frère médecin et ma sœur pharmacienne, étions impuissants et désespérés de le voir souffrir. Il est mort au cours du blocus inhumain de Gaza, durant l’été 2006, à une époque où l’accès aux services de santé était particulièrement restreint. Je pense que se sentir impuissant et désespéré est le sentiment le plus mortel qu’un être humain puisse avoir. Cela tue l’esprit et cela brise le cœur. On peut lutter contre l’occupation, mais on ne peut lutter contre son sentiment d’impuissance. C’est un sentiment qu’on ne peut même pas éliminer. »

Le dégoût face à une obscénité composée de culpabilité : il est en notre pouvoir de mettre un terme à la souffrance et de permettre aux Samidin de profiter de l’existence de paix et de dignité qu’ils méritent.
chomsky.info, 4 novembre 2012. Traduction pour ce site : JM Flémal.
 
 
"Des milliers de missiles s’abattront sur TelAviv et ailleurs en cas d’agression
L’équipe du site

Le  secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah a mis en garde l’entité sioniste contre toute agression future contre le Liban voire contre tout projet ou toute idée d’agresser le Liban.
Car si «  Israël a tremblé pour quelques missiles de Gaza comment fera-t-il quand des milliers de missiles s’abattront pas seulement sur TelAviv mais aussi ailleurs », a-t-il martelé.
Il a souligné que « si la guerre avec Gaza avait un rayon de quelques km2 (..), la guerre contre le Liban s’étendra sur tout le territoire palestinien, sur tout le long de ses frontières, depuis la mer Rouge,  de Keriat Chmouna en passant par Eliat ».
Il a réitéré que " la Palestine restera à jamais la cause centrale", estimant que « la victoire de Gaza est une victoire réelle », c’est pourquoi il a invité « les gouvernements arabes à soutenir financièrement et militairement Gaza qui est digne d’être soutenue car elle a fait ses preuves ».
Concernant le Liban, le SG a insisté sur le dialogue , la cohabitation, la vie en communauté, la stabilité et la sécurité. Toutefois, il a vilipendé  les Libanais qui se comportent comme des arrogants, des hautains alors que nous sommes les partisans du dialogue et donc « avec ses gens nous agiront de même » a-t-il souligné

Princiaples idées du discours:
 D’abord je présente mes condoléances  à qui de droit, l’Imam al Mahdi,  puis à tous nos dignitaires religieux et au guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayyed Ali Khamenei et à tous les musulmans mais aussi à tous les adeptes des religieux célestes. 
Ensuite, je tiens à vous remercier,  pour votre présence aussi massive chaque année, au même rendez-vous celui du  jour de Achoura et j’implore Dieu pour qu’il accepte vos actes et vous récompense.
Aujourd’hui, depuis cette place d’où nous célébrons les événements de la résistance, nous célébrons le 10ème jour d’Achoura, nous réitérons notre allégeance envers le petit-fils du prophète, l’Imam Hussein (P)..
 Aujourd’hui depuis cette place nous nous dirigeons vers Karbala,  où l’Imam Hussein (P) s’est dressé contre la tyrannie, avec un petit nombre de partisans, il a lancé un appel qui s’est inscrit dans l’histoire de l’humanité, un appel qui s’est transmis de génération en génération, un appel à toutes les nations..  La voix de l’Imam Hussein (P) a retentit: Y-a-t-il un partisan pour nous soutenir ?
(La Foule répond): Allégeance à toi, ô Hussein, Allégeance à toi, ô Hussein, Allégeance à toi, ô Hussein!
Oui nous affirmons haut et fort, avec nos voix, nos poings,  nos yeux, nos bras : Allégeance à toi, ô Hussein!
Aujourd’hui,  nous reconfirmons la  position de l’Imam Hussein (P) et nous la répéterons tous les 10ème du mois de Muharram,  nous disons à tous les tyrans, les despotes, les oppresseurs que nous sommes les fils de l’Imam Hussein (P), nos femmes sont ses filles et ses sœurs,  nos enfants ses enfants.. Et nous réitérons : « Non à l’humiliation » !

Un slogan que nous répétons depuis des dizaines d’années et que nous répéterons toujours..


Premièrement,  nous avons été témoin d’une offense sans précédent contre le Prophète (S) et suite à cet outrage vous êtes descendus à la rue par milliers et vous avez répondu à l’appel.. vous a défendu votre Prophète(S), vous avez répondu à son appel.  Et aujourd’hui vous êtes là  pour dire au monde que ceux qui pensent nuire à notre Prophète (S), il vaut mieux qu'ils s'y abstiennent car nous nous tairons point, nous sommes prêts à défendre  la dignité du Prophète, son honneur, ses femmes, avec force, fermeté, détermination, solidité, nous sommes prêts à sacrfier nos vies, nos parents, nos enfants pour préserver son honneur et lui dire : Allégeance à toi ô Messager de Dieu !
Deuxièmement, nous estimons que le Yazid  de ce siècle, ce Yazid que nous devons affronter à la manière de Karbala, à la manière de l’Imam Hussein (P) est le projet  américain. Car ce dernier menace  notre région, usurpe nos richesses, viole nos lieux saints, nos symboles saints. Cet affrontement  restera notre première priorité. Et je vous mets en garde contre les tentatives  de transformer l’ennemi en ami et l’ami en ennemi. Comme c’est le cas avec Israël qu’on tente de montrer comme un ami.  Sauf que  la nature  tyrannique, raciste, criminelle, despotique  de l’entité sioniste a embarrassé l’Occident,  ses guerres à Gaza ou contre les Palestiniens, et aussi contre  le Liban ont dévoilé le visage monstre d’Israël, et donc toutes leurs tentatives, leurs efforts à montrer le monstre comme un agneau sont vains. Car Israël est incapable de jouer leur jeu en raison de sa nature meurtrière !
Alors qu’au fil des jours, l’Iran apparaît  de plus en plus comme étant l’ami des Musulmans  , l’ami des peuples opprimés,  la preuve ce qui s’est passé en 2006 (guerre des 33 jours au Liban), en 2009 (guerre Plomb durci contre Gaza) et aujourd’hui en 2012 (guerre contre Gaza).
L’Iran a prouvé qu’elle était une  puissance courageuse, audacieuse, inébranlable, fidèle dans ses engagements, modeste et humble. Et quand la république islamique d’Iran vient au secours des pays opprimés, elle le fait par devoir moral,  elle ne demande rien en échange.
Et donc je mets en garde contre tous ceux qui veulent défendre l’image d’Israël, ou qui définissent l’Iran comme l’ennemi des Musulmans : ceux-là sont des valets à Israël, à bon entendeur salut!.
 Troisièmement,  la Palestine est nôtre cause principale, elle est la cause principale des Libanais, des Arabes et des Musulmans.
Oui, certains ont tenté de semer la zizanie, d’inciter à la haine confessionnelle, de provoquer les sensibilités communautaires, et donc de faire dresser les sunnites face aux chiites, ou les Arabes contre les non-Arabes etc..
Et moi je leur dis la Palestine fait partie de notre doctrine, de nos croyances et donc  notre devoir est de soutenir la cause palestinienne et l’empêcher d’être entrainée dans les pièges du confessionnalisme ou de la division.

Quatrièmement, la victoire de Gaza sur Israël, la victoire du sang sur le glaive est une victoire réelle donc je tiens à féliciter de nouveau, la résistance palestinienne : ses factions, son commandement, son peuple de cet exploit.
 Et  malgré les tentatives israéliennes à montrer le contraire,  comme cela s’est passé  en 2006 et 2009 ; personne ne peut nier que Gaza a enregistré une véritable victoire.
Aujourd’hui  nous appelons les gouvernements arabes, de soutenir la Palestine, non par des visites ou des discours ou des paroles sentimentaaux, mais par leurs armes ou leur argent, car Gaza est digne d’être soutenu, car à travers sa dernière victoire, une fois de plus le slogan qu’ « Israël est plus fragile qu’une toile d’araignée » a prouvé sa véracité !
Sixièmement, pour ce qui a de la Syrie.  On nous reproche que nous, à travers Karbala, jurons de défendre les opprimés et appelons à la lutte contre l’oppression alors qu’en Syrie la guerre fait rage.
Justement en ce 10ème jour d’Achoura, nous affirmons que l’opprimé en Syrie, c’est toute la Syrie : son peuple, son armée, son existence.  Or, nous l’avons dit maintes fois, que le peuple a des demandes de réformes légitimes et qu’il faut les écouter. Comme il y a en Syrie, des responsables qui ont entamé des réformes. C’est pourquoi il faut soutenir la Syrie pour l’empêcher d’être entraîné dans un ycle de violence infernale et encourager toute forme de dialogue.
Septièmement, le Liban.  Nous  insistons sur le dialogue, et nous réitérons notre attachement à la sécurité, à la stabilité, la vie en commun, et cela se traduit par nos actes sur le terrain.   Mais certains persistent à empêcher la table de dialogue de se réunir ou boycottent  les séances de l’Assemblée, nous accusant d’être des criminels à tort et  à travers, sans preuve..
Oui, nous sommes les partisans du dialogue, car nous estimons que nous n’avons pas d’ennemis eu Liban, notre seule ennemi est l’entité sioniste, certes nous avons des adversaires au Liban, certains nous insultent, nous traitent de tous les noms, divergent avec nos opinions, avec notre vision mais cela ne fait pas d’eux nos ennemis.
Oui nous avons toujours pratiqué la modestie, nous sommes les partisans de l’humilité, mais quand certains hautains nous traitent avec arrogance alors nous allons faire autant envers ceux-là.

 Le message de la résistance :
Tout le monde sait le rôle qu’a joué la résistance palestinienne dans la défense de Gaza, dans sa lutte contre l'offensive israélienne. .
 Or, au Liban des voix se sont élevées pour dire qu’Israël s’est retrouvé le dos au mur dans sa guerre contre Gaza et donc, elle va se défouler sur le Liban sur la base que l’opinion publique ne sera pas affectée par ce qui se passe au Liban et que les pays arabes adopteront une position d’observateurs ! Comme si Gaza avait compté dans sa victoire aux pays arabes!
Or, Israël sait parfaitement que c’est la volonté du peuple, le soutien populaire à la résistance qu’il devra affronter au Liban ! Et donc, je vous demande,  Israël a tremblé devant un petit nombre de missiles de Gaza, qu’en serait-il quand des milliers de missiles s’abattront pas seulement sur Tel-Aviv mais  ailleurs ?
Et si la guerre avec Gaza avait un rayon de quelques km2, la guerre contre le Liban s’étendra sur tout le territoire palestinien, sur tout le long de ses frontières, depuis la mer Rouge,  de Keriat Chmouna en passant par Eliat .
Le temps où on pouvait nous faire peur d' Israël est désormais révolu,  Israël n’impressionne plus, n’intimide plus, or certains vivent encore dans les cauchemars de la peur d’Israël !
En ce jour d’Achoura, nous reconfirmons notre volonté, notre détermination et notre résignation à défendre notre pays et à rester aux côtés de  l’Imam Hussein (P), prêts à sacrifier ce que nous avons de plus cher.
Nous sommes le peuple de la Résistance, le peuple de : « non à l’humiliation » !

Source: Spécial notre site
 
"Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs." Malcom X

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