Comment Vendre Israël A L'Etranger : Les Mots Et Stratégies Pour Un Lifting De Son Image De Marque Et Assurer La Survie Du Régime Sioniste
Un rapport publié en avril 2009, de 117 pages de Franz Lunzt, écrit à la demande d'un groupe basé à Washington, The Israel Project (TIP) intitulé " The Israel Project's 2009 Global Language Dictionary" vise à faire la promotion de la version israélienne des évènements grâce à des expressions "prêtes à l'emploi". Le Must en matière de propagande, rendue inefficace par trois mots ( ci dessous) VRAIS
"L'image de marque" d'Israël sur la scène internationale n'a cessé de se dégrader. Tout récemment, l'assaut barbare de l'armée israélienne contre la population palestinienne de Gaza vivant sous blocus total depuis plus de deux ans, et les révélations faites ces derniers jours par des soldats israéliens ayant participé à ces massacres planifiés intentionnellement au plus haut niveau, des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, n'ont fait qu'amplifier ce phénomène y compris aux US où la population était jusqu'à récemment largement favorable à Israël.
Contre cette dégradation inexorable qui sape la légitimité même du régime sioniste, ce rapport (en pièce jointe copie d'un exemplaire publié sur Newsweek) préconise d'utiliser les grands moyens et toutes les ficelles d'une communication efficace. Il est rempli d'exemples d'expressions toutes faites rassemblées notamment dans des boîtes à outils intitulés " les mots qui fonctionnent" et les "mots qui ne fonctionnent pas", de conseils pour savoir manipuler la rhétorique comme " ne parlez pas de religion" et " quoiqu'on vous demande revenez toujours à un message positif d'Israël".
Ce document écrit à la demande de TIP est la résultante de sondages et travaux effectués au sein de groupes se focalisant sur des thèmatiques précises, comme les colonies qui constituent un point actuel de friction entre le gouvernement Netanyahou et l'Administration Obama. Selon Jennifer Laszlo Mizrahi, qui a crée TIP l'une de ces multiples agences de propagande sioniste qui elle a pour objectif de définir une stratégie de communication pour aider Israël. L'auteur du document, Franz Luntz, dans son message personnel d'introduction, précise que celui-ci est à la fois nouveau mais aussi une actualisation de recherches menées en 2008 et 2009. Il ajoute que le langage utilisé paraîtra familier comme par exemple les mots se trouvant dans la boîte à outils " Mots qui fonctionnent" qui ont été fournis par des représentants et porte parole israéliens, mais que les sondages, les recommandations stratégiques et conseils sont tous basés sur la situation actuelle.
Il conclut en rappelant que" ce n'est pas ce que vous dites qui compte. C'est ce que les gens entendent"
Ainsi, parmi les arguments avancés par les responsables israéliens pour justifier le colonialisme sioniste, le rapport en cite 3 particulièrement inefficaces :
"1. L'argument religieux : " utiliser des citations de la Bible pour défendre les colonies actuelles n'a absolument aucun impact positif. Même votre public juif reculera horrifié face à toute tentative d'utiliser des passages bibliques pour justifier les colonies".
"2. L'argument de propriété : " certains qui lisent ce document rejetteront ce conseil idéologiquement mais affirmer qu'Israël " est propriétaire" de la terre sur laquelle sont construites les colonies provoquera un rejet chez les auditeurs des propos suivants. La sémantique est importante, car si nous corrigeons les Palestiniens en utilisant les mots " territoire disputé" alors qu'ils disent "territoire occupé", nous devons accepter que les colonies soient également territoire disputé".
"3. L'argument du bouc émissaire : " affirmer que les Palestiniens et d'autres groupes d'Arabes utilisent le problème des colonies pour obtenir des avantages politiques est peut être correct mais cela ne légitimise en rien la politique d'Israël."
Selon Frantz, le meilleur argument en soutient aux colonies c'est de dire que l'idée que là où il y a des Palestiniens il ne peut pas y avoir de Juifs est raciste et l'exprime en ces termes : " nous ne disons pas qu'on doit nettoyer ethniquement Israël de ses Arabes. Ils sont citoyens d'Israël. Ils bénéficent de l'égalité en matière de droits. Nous ne voyons pas pourquoi la paix nécessite que toute zone palestinienne soit nettoyée ethniquement de tous les Juifs. Nous n'acceptons pas cela. Le nettoyage ethnique d'un côté ou de l'autre est inacceptable".
Tout au long de ce document on peut facilement constater avec quelle dextérité rhétorique, et diabolique sémantique, ce "magicien" des mots sioniste balaie sous le tapis le problème politique de la colonisation et son illégalité en terme de droit international, et comment il se garde bien de parler tout au long de son rapport de la solution la moins coûteuse en terme de vies humaines à savoir celle d'un état binational où effectivement il n'y aurait nul besoin de "nettoyage ethnique" des colons Juifs, ni des Palestiniens.
Ce rapport compte 18 chapitres, tous plus révélateurs les uns que les autres sur les techniques de propagande hautement sophistiquées utilisées par le régime sioniste, portant non seulement sur le vocabulaire à employer, mais également sur les posters à distribuer, les slogans porteurs en terme d'image positive pour Israël etc....
Ci dessous quelques "morceaux choisis"
Dans le premier chapitre :
"Ier Chapitre : Les 25 règles d'une communication efficace
"Ce manuel vous fournira certains mots et certaines phrase pour vous aider à communiquer efficacement pour soutenir Israël. Mais l'image globale c'est quoi ? Quels sont les directives générales pouvant vous aider dans vos efforts futurs ? Voici 26 points les plus importants :
1. "Les personnes à persuader ne ne soucient pas de savoir ce que vous connaissez tant qu'ils ne savent pas à quel point vous prenez le problème à coeur. Montrez de l'empathie pour les DEUX côtés. Le but d'une communication pro Israël ce n'est pas simplement que les personnes qui aiment déjà Israël se sentent bien par cette décision. Le but c'est de conquérir de nouveaux coeurs et esprits pour Israël sans perdre le soutien dont Israël bénéficie déjà. Pour se faire, vous devez comprendre que l'angle sous lequel la plupart des Américains perçoivent Israël c'est celui d'"un cycle de violence qui dure depuis des milliers d'années". Donc vous devez leur enlever leurs soupçons avant même qu'ils ne soient en mesure d'apprendre de nouveaux faits concernant Israël.
"Le premier pas pour gagner la confiance et des amis pour Israël, c'est de montrer que vous vous souciez de la paix pour les DEUX, les Israéliens et les Palestiniens et, en particulier, un futur meilleur pour chaque enfant. Effectivement, l'ordre du contenu de la conversation est extrêmement important et vous devez commencer par l'empathie pour les DEUX côtés d'abord. Commencer votre conversation avec des messages prouvés efficaces tels que :
"Israël s'engage pour un meilleur futur pour tous - Israéliens comme Palestiniens. Israël veut voir la fin de la peine et de la souffrance, et s'engage à travailler avec les Palestiniens à une solution pacifique, diplomatique où les deux côtés peuvent avoir un futur meilleur. Faisons en sorte que ce soit un moment d'espoir et une chance pour les deux peuples Israéliens et Palestiniens".
"Utiliser l'Empathie : Même les questions les plus dures peuvent être contournées si vous êtres prêts à accepter la notion que l'autre côté a au moins une certaine crédibilité. Si vous commencez votre réponse avec " je comprend et je sympathise avec ceux qui..." vous construisez déjà la crédibilité dont vous aurez besoin pour que votre audience sympathise et soit d'accord avec vous.
"Effectivement, si au coeur de votre communication, le doigt pointe sur " Israël a raison, ils ont "tort" alors vous perdrez le soutien que vous voulez obtenir pou Israël". Certaines personnes qui soutiennent déjà Israël, peuvent opiner de la tête disant " c'est ainsi" mais les personnes qui ne soutiennent pas encore Israël seront rebutés....
6. "Faites attention à votre ton
"Un ton condescendant, paternaliste, fera fuir les Américains et Européens. Nous sommes à un moment de l'histoire où les Juifs en général ( et les Israéliens en particulier) ne sont plus perçus comme des personnes persécutées. En fait, parmi les audiences américaines et européennes - audiences non juives sophistiquées, éduquées, ayant leurs points de vue - les Israéliens sont souvent vus comme les occupants et les agresseurs. Avec ce type de baguage, c'est extrêmement important que les messages des porte parole pro Israël n'apparaissent pas condescendants ou dédaigneux....
"Rappelez aux gens - encore et encore - qu'Israël veut la paix
"1ere raison : si les Américains ne voient aucun espoir de paix - s'ils voient seulement un épisode continuel de 2000 ans de " querelle familiale" - les Américains ne voudront pas que leur gouvernement dépense les taxes en $ des contribuables ou que leur président se prenne une claque en aidant Israël.
"Deuxième raison : l'orateur qui est perçu comme étant celui qui veut le plus la paix gagnera. A chaque fois que quelqu'un s'engage pour la paix la réaction est positive. Si vous voulez récupérez l'avantage en matière de relation publique la paix doit être au centre de tout message que vous voulez faire passer.
"Pour que les Américains aient un espoir concernant le conflit au Moyen Orient, on doit leur rappeler que :
"Israël a un engagement à long terme pour la paix. Quand des dirigeants arabes courageux tels le président Sadat d'Egypte et le roi Hussein de Jordanie tendent leurs mains à Israël, la paix est faite"...
Parmi les mots phrases qui fonctionnent :
" Nous savons que les Palestiniens méritent des dirigeants qui s'occuperont du bien être de leur peuple, et qui ne prennent pas simplement des millions de dollars d'assistance de l'Amérique et de l'Europe, les placent dans des comptes en banque en Suisse et les utilisent pour soutenir le terrorisme au lieu de la paix. Les Palestiniens ont besoin de livres, pas de bombes. Ils veulent des routes pas des roquettes.
"Les obstacles sur le chemin d'un Moyen Orient prospère et pacifique sont nombreux. Israël reconnaît que la paix est faite avec ses propres adversaires non pas avec ses amis. Mais la paix ne peut être faite qu'avec des adversaires qui veulent faire la paix avec vous. Des organisations terroristes comme le Hezbollah, le Hamas, le Jihad Islamique soutenues par l'Iran, sont par définition opposées à la coexistence pacifique, et déterminées à empêcher la réconciliation. Je vous demande, comment négocie-t-on avec ceux qui vous veuelnt morts ?"....
Et parmi les mots :
"Surtout, surtout toujours garder à l'esprit que "le langage d'Israel est le langage de l'Amérique : "démocratie," "liberté" "sécurité" et "paix".
"Enfants", " cooperation" " collaboration "compromis", " diplomatie économique", "exemples d'efforts de paix" ( ceux d'Israël bien sûr ?!) "prospérité économique" (pour les Palestiniens) etc...
L'auteur de ce document préconise aussi d'aller où sont les gens c'est à dire devant leurs écrans TV comme le montre clairement l'un des sondages effectués pour ce "Israel Project".
"Comme le montre clairement les résultats d'un sondage d'Israël Project, les médias sont la source principale de l'information sur le Moyen Orient pour la grande majorité des Américains... Les dirigeants pro Israël doivent s'assurer que des histoires solides et "programmables à la TV" sont choisies et montrées dans les médias sur une base régulière. Si vous voulez persuader, il vous faut aller là où sont les gens - et c'est à la TV et dans d'autres médias. N'hésitez pas à contacter les journalistes locaux, et les relais des médias pour parler avec eux d'Israël."
Cet Abécédaire du parfait propagandiste sioniste pour justifier l'injustifiable : le colonialisme sioniste, doit être minutieusement étudié afin de pouvoir :
1. le détecter partout là ou il s'infiltre y compris parmi ceux qui "soutiennent" le peuple palestinien, et le démystifier
2. le dénoncer pour ce qu'il est : un tissu de mensonges, de manipulations sémantiques et psychologiques et de propagande cynique souvent abjecte.
Une condition essentielle de la lutte contre le Sionisme passe par la nécessité de l'englober dans la lutte contre le colonialisme sous toutes ses formes, celle-ci ayant pour but principal que le colonialisme, donc le Sionisme, soit, au même titre que l'a été l'esclavage, condamné comme crime contre l'humanité.
Tous les plans de propagande sioniste, aussi élaborés soient-ils, n'y résisteront pas.
Un crime politico-religieux … | | | |
Le crime prémédité de Marwa elsherbini, cette mère égyptienne de 31 ans, enceinte de 3 mois, sauvagement assassinée par un jeune allemand qui lui asséna 18 coups de couteau, au beau milieu d’un tribunal à Dresde, soulève des interrogations, relève des remarques, et impose un arrêt au cours duquel il faut passer en revue les vraies causes de ce drame…
Les interrogations que ce crime soulève sont les suivants :
* Comment un crime pareil peut se passer en pleine Cour d’appel, en pleine séance, sans que personne n’intervienne pour l’empêcher ?
* Les 18 coups de couteau nécessitèrent quelques minutes pour être enfoncés dans le corps de la victime, comment se fait-il que ni le juge ni le personnel de sécurité n’intervinrent qu’avec un retard révélateur, pour ne pas dire accusateur ?
* Que dire des policiers qui, dans la confusion, tirèrent spontanément sur le mari, sur « l’arabe », le « terroriste par excellence », tel qu’on le leur fit croire, au lieu de tirer sur le criminel le couteau en mains ?!
* Comment l’agresseur portait un couteau sur lui dans un lieu où tous ceux qui y pénètrent passent sous le portique électronique et sont fouillés ??
* Le mutisme des médias et des responsables durant presque une semaine, que ce soit en Europe ou en Egypte, pays natale de la victime, dénonce une certaine complicité, quelque soit le motif ?!

Quant aux remarques : on ne peut passer en silence que ce drame raciste puisse rester discret un peu partout ; que la dimension xénophobe de ce drame ait été totalement occultée durant une semaine ; que c’est le résultat inévitable de ce que les milliers de missionnaires ne cessent de répéter contre l’Islam ; qu’un tour passé au hasard dans les sites « chrétiens » révèle à quel point on ne cesse d’ingurgiter la haine de l’Islam aux adeptes chrétiens ; que le discours d’un grand nombre de responsables religieux ou politiques, en Allemagne, en Europe ou parmi les minorités chrétiennes, sont de vrais appels à la haine de l’Islam et des musulmans ; que cette haine préfabriquée de l’Islam est devenue une forme acceptable, un mode de vie que personne ne critique mais on laisse passer, on laisse faire ! C’est une vraie honte qui ne touche et n’accuse, au fond, que ceux qui fomentèrent cette situation raciste.
Et comme résultat direct de ce crescendo de haine, il semble tout naturel que le meurtrier ait apostrophé sa victime avant de la massacrer en disant : « Vous n’avez rien à faire ici. J’ai voté pour le Parti national démocrate. Tout cela sera fini quand le Parti national démocrate sera au pouvoir » ! Pourtant, ce qui n’est pas normal, c’est qu’un discours pareil n’ait pas attiré l’attention du juge ou du personnel de sécurité pour les mettre en état d’alerte pour éviter ce crime prémédité. Inutile d’ajouter que si ce crime était arrivé à une quelconque allemande de souche, ou pire encore, à une juive, on aurait fait un scandale planétaire avec des minutes de silence dans toutes les Tribunes officielles, on aurait organisé des funérailles grandioses, telles qu’on a l’habitude de voir où des milliers de personnes sont enrégimentées de gré ou de force sous forme de « volontariat », et on aurait imposé un embargo partout où l’on pourra le faire contre les pays musulmans, même aux liges de la politique occidentale !
Quant aux vraies causes de ce problème, de cette indéniable guerre de religion qui se mène, officiellement, depuis le fameux 9/11, elles vont beaucoup plus loin que cette date préfabriquée et imposée : C’est à Vatican II (1965) que reviennent les vraies racines de tous les malheurs que nous vivons actuellement. Vérité choquante, certes, pour beaucoup de lecteurs, mais c’est la vérité, hélas.
Pour ceux qui l’ignorent, il est utile de savoir que ce Concile Vatican II, le plus meurtrier de tous les Conciles, de concert avec la politique américaine, décida entre autres : la réhabilitation des juifs du meurtre déicide et imposa le péché de ce meurtre à tous les chrétiens ; complota l’élimination de l’Union soviétique dans les années 1980, afin qu’il n’y ait plus d’autres systèmes politiques que le capitalisme impérialiste ; décida l’élimination de l’Islam dans les années 1990, afin que le troisième millénaire commença avec un monde christianisé ; annonça officiellement l’évangélisation du monde ; décréta l’unification des Eglises sous l’égide du catholicisme vaticanais ; constitua un Conseil pour l’évangélisation des peuples et un autre pour le dialogue interreligieux, le dialogue signifiant dans ces textes vaticanais : « gagner du temps jusqu’à la réalisation de l’évangélisation ». De même, il imposa la participation de tous les chrétiens à cette évangélisation forcée ; et imposa la participation des églises locales dans ce crime en toutes lettres majuscules, car non seulement on n’a pas le droit d’éliminer les croyances d’autrui surtout lorsqu’on ne cesse de brandir des slogans tel : la liberté de penser ou de croire, mais cela place les minorités chrétiennes dans une situation de traitrise dans le pays où ils vivent, ébranle la coexistence pacifique, divise la société et mène à des crimes sous le mutisme flagrant des responsables, comme c’est le cas actuellement dans tous les pays arabes ou musulmans et surtout en Egypte, un des principaux pays liges de la politique satanique américano-vaticane.
Le nombre inouï de missionnaires qui accompagnent les troupes militaires des envahisseurs, et le nombre effroyable de ceux qui prennent part dans cette évangélisation dans le monde musulman, fussent-ils ordonnés ou laïcs, dépasse toute imagination. A ceux qui ne peuvent s’imaginer une fourberie pareille de la part de « l’Homme blanc », le prétendu civilisé, et surtout des « religieux » chrétiens, les textes de Vatican II sont là et ils n’ont qu’à les lire pour voir jusqu’où vont les double-faces de ces meneurs du jeu ! Car si on fait le compte de tous les musulmans qui périrent, rien que depuis le fameux 9/11, ils sont comptés par millions dans chaque pays, que ce soit en Afghanistan, au Pakistan, en Iraq, en Palestine l’usurpée, au Liban, en Asie ou en Afrique, partout où l’Islam qui est traqué comme une bête noire, pour ne rien dire de la férocité avec laquelle la terre de ces pays est bombardée de produits prohibés qui la rendent incultivables pour des milliers d’années !! Mais la part du Vatican dans ce crime catastrophique n’est pas fini :
Lorsque le troisième millénaire commença et le monde n’a pas été christianisé comme planifié, le Comité central du Conseil œcuménique des Eglises a décidé, en janvier 2001, de faire porter sur les Etats-Unis l’accent spécial pour l’année 2004 de la Décennie « vaincre la violence » (DVV 2001-2010) i.e. l’Islam. En septembre 2001, c’était la triste et criminelle comédie du 9/11 qui démarra, suivie à quelques jours près de Patriot I et II, textes implacables pour mâter la société américaine … Si on ajoute le harcèlement que mène Benoît XVI pour imposer l’expression des racines chrétiennes de l’Europe, et surtout son discours du 24 mars 2007, sur la construction européenne, à l’occasion du cinquantième anniversaire des Traités de Rome, et son intransigeante volonté de voir mentionnée la référence aux racines chrétiennes de l’Europe dans la nouvelle Constitution, biffant d’un trait huit siècles d’apports incontestables des musulmans, qui contribuèrent profondément à l’émergence de l’Europe et de l’Occident, on saisira la trame des évènements qui se passent actuellement. De cet apport islamique, il suffit de dire que lorsque l’Europe ne savait pas lire encore, les bibliothèques personnelles et publiques du monde islamique renfermaient des milliers de livres et de manuscrits dans tous les domaines !.
C’est ce qui explique la rage avec laquelle l’Occident chrétien chante à l’unisson, politique et christianisme en main, pour éradiquer islam et musulmans. C’est triste à dire, et c’est plus triste à vivre avec tant de mensonges imposés avec un mutisme meurtrier que joue la société chrétienne européenne, secondée par ses liges, exception faite ici et là de quelques honnêtes personnes qui refusent d’être catalogué dans cette mascarade et s’expriment avec probité.
Ce n’est pas d’une montée de l’islamophobie en Allemagne qu’il s’agit, tel que crime a été décrit mais d’une vraie chasse préméditée, organisée, planifiée, qui vise tout ce qui à trait à l’Islam en Europe et dans le monde. Une traque sans merci qui s’attaque à tout, à commencer par le Prophète Mohammad (et non Mahomet, tel qu’on continue à lui distordre le nom) jusqu’à la construction de mosquées, la hauteur des minarets, le mode vestimentaire, les mœurs, la nourriture, tout ce qui a trait à l’Islam et aux musulmans est honni, diabolisé. C’est pourquoi la violence de l’extrême droite chrétienne est inexcusable et inadmissible à la fois. C’est cette violence-là qu’il faut éliminer de par la terre et non Islam et musulmans !
Le meurtre de Marwa Elsherbini n’est pas le seul et unique crime à mettre à l’index, mais c’est toute l’attitude des dirigeants de cet Occident chrétien, Vatican y compris, qui doit être accusée. Une attitude qu’il faut foncièrement reconsidérer, car ce n’est pas seulement des excuses officielles du gouvernement allemand à quoi s’attendent les peuples musulmans, mais à des mesures réelles contre cette hystérique islamophobie, inventée de toutes pièces, et à réhabiliter l’Islam et les musulmans de toutes les impostures que cette politique américano-vaticane leur imposa pour les éradiquer. Une autre mesure reste à prendre sans retard : celle de stopper cette fanatique, raciste et diabolique évangélisation du monde, une vraie tare qui avilie la réalité de l’Occident chrétien.
Z. Abdelaziz Professeur émérite de civilisation française
La kermesse du G8 Un non-événement
"Chaque minute environ, dix enfants meurent des suites de carences alimentaires, soit un enfant toutes les six secondes. Ce qui représente 5 millions de décès par an. La malnutrition représente au moins 30% de la mortalité infantile dans le monde."
Voilà l’état de désespérance du monde en 2009. Pendant que Sylvio Berlusconi offre des livres rares à 150.000 euros aux chefs d’Etat du G8, pendant les trois jours du G8, un simple calcul montre que plus de 40.000 enfants seraient morts de faim. Il y a un an, écrit Olivier Tales, des «émeutes de la faim» éclataient dans 38 pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique centrale et du Sud. Les pays riches promettaient une aide de 15 milliards d’euros. Un an plus tard, seulement 10% des promesses ont été versés. Les céréales deux fois plus chères qu’il y a quatre ans, c’est une tendance de fond. «La faim avait reculé jusque dans les années 1995-1996, malgré la croissance démographique, avant de repartir à la hausse au début des années 2000» D’après les estimations de la FAO, il faudrait dépenser 30 milliards par an dans le développement de l’agriculture pour éradiquer la malnutrition dans le monde d’ici à...2050.(1)
Un enfant meurt toutes les six secondes. En l’an 2000, les États membres de l’ONU se sont engagés sur huit Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), à atteindre d’ici à 2015. Dans son rapport d’étape 2009, publié lundi 6 juillet, l’ONU constate que les grands progrès dans la lutte contre la pauvreté et la faim commencent à ralentir, voire à s’inverser à cause des crises économiques et alimentaires mondiales. 1,20 milliard de personnes sont victimes de la faim. Les huit pays les plus industrialisés se sont engagés à mobiliser ´´au moins 15 milliards de dollars sur trois ans´´, voire finalement 20 milliards de dollars. Pour rappel, ces 20 milliards arrachés au forceps représentent 1,5% du marché des armes, 2% de la publicité aux Etats-Unis et 0,5% des 4000 milliards qu’il a fallu trouver en quelques semaines pour sauver le capital. Pour sauver la planète, l’AIE demande 400 milliards de dollars par an pendant vingt ans!
Comment perpétuer le système
Encore une fois, les puissants de ce monde se sont donné rendez-vous pour discuter de la manière de perpétuer un système profondément injuste maintenu à flot à coups de subventions mirobolantes qui auraient dépassé les 3 000 milliards de dollars. Joseph Stieglitz avait bien raison d’affirmer que les pays industrialisés privatisent les bénéfices au profit exclusif des actionnaires et mutualisent les pertes aux dépens des contribuables. Par ailleurs, les acteurs du G8 ont débattu pendant trois jours des principaux sujets qui agitent le monde à l’heure actuelle: l’Iran, le climat, le pétrole, le système financier et la transparence fiscale auront été abordés avec plus ou moins d’insistance, mais sans réellement parvenir à des objectifs précis à court terme. S’agissant de la crise économique: l’économie chinoise repart. M.Obama a fait part, selon M.Sarkozy, d’un ´´frémissement´´, tandis que M.Berlusconi estime que la crise est ´´derrière nous´´. Le G8 note donc des ´´signes de stabilisation´´, mais précise que ´´la situation reste incertaine´´ et que ´´des risques importants continuent de peser sur la stabilité économique et financière´´. Les stratégies de sortie de crise ´´varieront d’un pays à l’autre en fonction de la situation nationale de l’économie et des finances publiques´´.
S’agissant des changements climatiques, rien de nouveau sous le soleil. Tout est renvoyé à 2050. L’accord «historique» du G8 de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre avant 2050, conclu cette semaine à L’Aquila (Italie), a été immédiatement condamné par les groupes verts et qualifié de «vague» et d’insuffisant pour stopper le réchauffement mondial, en l’absence d’un objectif concluant de mi-terme. Le G8 de L’Aquila laissera le sentiment d’un rendez-vous manqué sur le changement climatique, à cinq mois pourtant de l’accord attendu à Copenhague. Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU regrette l’absence d’objectif à moyen terme en 2020, même s’il se félicite de l’objectif du G8 de réduire de 80% les émissions des pays industrialisés d’ici 2050.´´
Damien Demailly, chargé du programme énergie et climat au World Wild Fund (Fonds mondial de la nature), considère que les engagements des pays du G8 sont trop timides. Il craint que ce manque de volonté n’entraîne un échec des négociations lors du prochain sommet sur l’environnement à Copenhague, en décembre. La communauté scientifique s’accorde à dire qu’une augmentation de la température moyenne de la planète, de 2 °C, serait catastrophique. Le rapport de 2007 du Giec (le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat créé par l’ONU) parle du ´´point de rupture´´. Si le climat se réchauffe trop, les pergélisols (sols gelés en permanence) pourraient fondre et libérer un stock important de méthane, l’un des principaux gaz responsables de l’effet de serre.
Les pays du G8 se sont engagés à ce que le réchauffement climatique ne dépasse pas 2°C et à réduire leur émission de gaz à effet de serre de 80% d’ici à 2050. Ces engagements auront-ils un réel impact sur la lutte contre le réchauffement climatique? Surtout, l’absence d’engagements à court terme bloque les négociations avec les pays émergents. «Les grand pays émergents refusent-ils de réduire leurs émissions? Pour eux, le ´´deal´´ est clair: les pays industrialisés ont une part importante de responsabilité dans le réchauffement climatique et doivent montrer l’exemple. Ils ont émis des gaz à effet de serre pendant un siècle, pour se développer. Ils doivent maintenant réparer leur ´´dette climatique´´ et accompagner les pays émergents dans leurs efforts pour réduire leurs émissions. Pour résumer, les pays émergents posent deux conditions aux pays industrialisés: s’engager à réduire de 40% leurs émissions d’ici à 2020 et leur apporter un soutien financier. A ces conditions, ils sont près à s’engager sur l’habitat, le transport ou encore les énergies renouvelables. Cependant, les pays industrialisés n’ont pas chiffré le montant de l’aide qu’ils étaient prêts à apporter. Des études de l’ONU, et d’autres instances, estiment cette aide à 160 milliards de dollars par an. Les pays émergents réclament de leur côté 200 à 300 milliards de dollars.»(2)
On comprend ainsi pourquoi l’Inde refuse de se fixer des limites concernant l’émission de gaz à effet de serre tant que les pays développés, les États-Unis notamment, n’en auront pas fait autant. ´´Nous voyons aujourd’hui les conséquences de plus de deux siècles d’activité industrielle et de modes de vie liés à une consommation importante, qui se sont déroulés dans les pays développés, a déclaré le chef du gouvernement indien. Ils doivent en assumer la responsabilité historique.´´ Face à cette impasse, Barack Obama déclare: ´´Nous sommes d’accord pour dire que les pays développés comme le mien ont la responsabilité historique d’être à la tête de cet effort´´, a néanmoins reconnu le président américain, promettant que ´´par le passé les Etats-Unis ont parfois failli à leurs responsabilités´´. ´´Que les choses soient claires, cette époque est révolue´´. occasion unique qui risque de ne plus se représenter´´, a-t-il déploré, selon un porte-parole.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) juge que ´´beaucoup reste à faire´´ pour atteindre les objectifs du G8 sur le climat. ´´Les investissements dans l’efficacité énergétique et dans les technologies propres doivent être multipliés par quatre pour maintenir l’augmentation moyenne de la température mondiale sous les 2°C´´, a indiqué l’AIE, chiffrant l’investissement nécessaire à ´´400 milliards de dollars supplémentaires par an pendant les vingt prochaines années...(3) ´´
Le problème des prix du pétrole
Le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont réclamé la définition d’une ´´fourchette de prix´´ du brut. Les dirigeants du G8 sont tombés d’accord pour estimer qu’un juste prix du pétrole devait se situer entre 70 et 80 dollars le baril. Le président russe Dmitri Medvedev a condamné toute cartellisation du marché du pétrole. Le président Sarkozy s’est exprimé à ce propos dans le Wall Street Journal mercredi 8 juillet 2009: «Comme chacun sait, les prix internationaux du pétrole sont fixés par les banquiers d’affaires de Wall Street. Ces prix définissent à leur tour la demande de dollars à l’echelle internationale, c’est-à-dire, la quantité de crédit que nous donnons à l’économie américaine en faillite. Lorsque le pétrole monte, le dollar monte. Problème: depuis deux ans, lorsque le pétrole monte, c’est l’euro qui monte. Les banquiers d’affaires de Wall Street décident alors de faire baisser brutalement les prix du pétrole qui est passé de 147,50 dollars en juillet à 32,40 dollars en décembre 2008.
Du même coup l’euro est redescendu à 1.25 dollar à la fin de l’année 2008 Mais un nouveau problème est apparu au printemps 2009: le pétrole remonte contre l’avis des banquiers d’affaire de Wall Street, et l’euro redécolle à 1,40 dollar. Le prétexte donné pour la fixation des prix du pétrole est irrecevable: la ´´volatilité des prix´´! Alors que lorsque le pétrole est passé l’an dernier de 147$ à 32$, personne n’y trouvait rien à redire.» Voilà que l’on veut réglementer un prix d’une matière première sans tenir compte des forces du marché, tordant ainsi le coup à l’essence même du capitalisme quand des «intérêts supérieurs» sont en jeu.
G 5, G8 , G14, G 20 ou G 192 ue choisir ?
Les présidents Sarkozy et Lula proposent d’accueillir la Chine, l’Inde, le Brésil, le Mexique, l’Afrique du Sud et l’Egypte pour étendre le G8 à un G14 au plus tard en 2011. En réunissant, est-il écrit dans une contribution de «Attac», le sommet du G8 sur un champ de ruines. (...) D’ores et déjà on sait que ce sommet n’aura servi à rien: la sortie de la crise économique et financière sera plus que jamais soumise aux aléas de la météorologie boursière; quant à la crise écologique, l’objectif pourtant insuffisant de réduction de 50% des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050 (80% pour les pays industrialisés), qui fait apparemment consensus au sein du G8, ne s’accompagne d’aucun objectif précis pour 2020. Ce qui explique en partie la réaction du Forum des économies majeures (MEF), tenu simultanément, qui refuse de s’engager sur le moindre objectif chiffré pour 2050 tant que rien n’est prévu à l’horizon 2020.
Il est clair en tout cas que ce G8 inutile et incongru ne possède aucune légitimité. (...) C’est aussi l’avis du président brésilien Lula, selon qui «le G8 n’a plus de raison d’être», et qu’il lui préfère le G20, «plus représentatif et plus proche des réalités de la crise». Telle n’est pas l’opinion d’«Attac»: le G20 n’a pas plus de légitimité que le G8, et le président Lula n’est pas habilité à s’exprimer seul au nom de l’ensemble des pays d’Amérique du Sud. Face à une crise dont les habitants des pays les plus pauvres sont les principales victimes, c’est à l’ensemble de la communauté internationale de prendre des décisions, autrement dit à l’Organisation des Nations unies. Ni G8, ni G20, mais G192! Nous sommes d’accord Attac France.(4)
L’économiste Oscar Ugarteche qui observe depuis plus de trente ans les flux et reflux des richesses du monde s’inquiète des effets d’une crise née au Nord mais qui se propage au Sud et à l’Est (...) La hausse de taux d’intérêt et la chute des prix des matières premières vont avoir des effets catastrophiques sur les Etats du Sud déficitaires. La question d’un effacement des créances des pays les plus pauvres va revenir sur le tapis! Cette dette est absurde, elle est le produit d’une accumulation d’intérêts et n’a plus rien à avoir avec les prêts d’origine. De plus, son montant est ridiculement bas si on le compare aux sommes injectées, par exemple, pour réactiver l’économie étasunienne. (...) Je constate qu’au sommet des Nations unies sur la réforme du système de Bretton Woods, les grands Etats en développement, membres du G20 -ainsi que l’Allemagne et les Pays-Bas -n’ont pas voté avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Aux côtés du G77, ils ont clairement dit que l’ONU était la seule instance légitime à dessiner les institutions financières mondiales. Alors, je me demande: qu’est-ce que ce G20? Ne serait-ce pas plutôt un G2 à la recherche de légitimation?(5)
«Et si on arrêtait tout, écrit Pierre Haski, reprenant le même argumentaire? Si on remettait à plat la manière dont sont prises les décisions sur cette planète? Si on profitait de la crise, de l’arrivée d’Obama, de l’absence de superpuissance absolue, pour recréer, comme après la Seconde Guerre mondiale, une architecture internationale plus adaptée au monde actuel? (...) Depuis, le G8 se cherche. A quoi sert-il, au-delà de son objectif affiché de coordonner les politiques économiques mondiales? Faut-il le remplacer? Oui, assurément. Comment faire émerger une architecture adaptée à une autre époque? Le cadre de G20 est évidemment plus représentatif. Mais il n’est pas nécessairement plus légitime.(...) Alors pourquoi ne pas remettre tout ça à plat? Une sorte de remake de ce qui s’est produit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les représentants de 50 Etats se sont retrouvés du 25 avril au 26 juin 1945 à San Francisco, pour élaborer la Charte des Nations unies, et la naissance de cette organisation mondiale bâtie sur les ruines de la Société des nations (SDN) d’avant-guerre.
Aujourd’hui, l’ONU est dépassée et rendue d’autant plus obsolète que sa réforme est bloquée par les égoïsmes des détenteurs du droit de véto, et son inefficacité accrue par un secrétaire général inexistant, le pâle Ban Ki-moon. Trouver un système qui allie l’objectif démocratique initial des Nations unies, et la coordination économique du G8, tout en tenant compte impérativement de l’émergence de la Société civile internationale: voilà un enjeu mondial de taille, qui dépasse de loin le pathétique sommet de L’Aquila.»(6)
1.Olivier Talles. Face à l’insécurité alimentaire les fonds manquent - La Croix 10 juillet 2009
2.Damien Demailly: Les pays du G8 devraient montrer l’exemple - Le Monde 09.07.09
3.Climat: les résultats du G8 sont insuffisants estime Ban Ki-moon Nouvel Obs.com 10 07 2009
4.Ni G8, ni G20,: http://www.france.attac.org/spip.php?article10177
5.Oscar Ugarteche:’’Un ordre où les Etats pauvres financent les déficits des riches ne peut être que précaire’’ Propos recueillis par Benito Perez. Le Courrier (Suisse) Le 23-06-2009
6.Pierre Haski: Le G8 patine, il est temps de réinventer le monde - Rue89 | 05/07/2009
Pr Chems Eddine CHITOUR
Ecole Polytechnique Alger
Israël pratique l’apartheid et le colonialisme:
Étude sud-africaine
Le Conseil pour la Recherches en Sciences Humaines (HSRC) d’Afrique du Sud a publié un rapport confirmant qu’Israël pratique le colonialisme et l’apartheid dans les territoires palestiniens occupés.
Le HSRC a commandé une étude à une équipe internationale d’universitaires et praticiens de droit international de l’Afrique du Sud, d’Israël, de l’Angleterre et de la Cisjordanie.
Le rapport de 300 pages résultant intitulé “
Occupation, Colonialisme, Apartheid? :
Une réévaluation des pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés sous la loi internationale”, représente un travail de recherche de 15 mois et constitue une revue exhaustive des pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés selon les définitions du colonialisme et d’apartheid tel que défini par la loi internationale.
La directrice du projet, Dr. Virginia Tilley, explique en citant le rapport que les trois piliers de l’apartheid sud-africain sont tous pratiqués par Israël.
En Afrique du Sud, le premier pilier était de démarquer la population du pays en différents groupes raciaux et d’accorder des droits supérieurs, privilèges et services au groupe racial blanc.
Le second pilier était d’opérer une ségrégation de la population en différents endroits géographiques qui étaient alloués par la loi à différents groupes raciaux et de restreindre le passage de membres de n’importe quel groupe vers d’autres endroits alloués à d’autres groupes.
Le troisième pilier est la “matrice de lois et de politiques de “sécurité” draconiennes qui était employée pour réprimer quelconque opposition au régime en place et pour renforcer le système de domination raciale en fournissant des outils de détention administrative, torture, censure, d’interdictions et assassinats.”
LA SUITE A LIRE LA :
http://les7duquebec.wordpress.com/2009/06/30/israel-pratique-lapartheid-et-le-colonialisme-etude-sud-africaine/
Hier Jean-Paul Sartre a propos de l’Algérie et, en préface du livre d’Albert MEMMI :
» Le portrait du colonisé, portrait du colonisateur » éditions Folio-actuel à propos du colonisateur français disait ceci :
…. »L’impossible deshumanisation de l’opprimé se retourne et devient l’aliénation de l’oppresseur :
C’est lui, lui-même qui ressuscite par le moindre geste l’humanité qu’il veut détire ; et comme il la nie chez les autres, il la retrouve partout comme une force ennemie.
Pour y échapper, il faut qu’il se minéralise, qu’il se donne la consistance opaque et l’imperméabilité du roc, bref qu’il se « déshumanise » à son tour.
Une impitoyable réciprocité rive le colonisateur au colonisé, son produit et son destin.
Memmi l’a fortement marquée ; nous découvrons avec lui que le système colonial est une forme en mouvement, née vers le milieu du siècle dernier et qui produire d’elle-même sa propre destruction….. »
Mahmoud Ahmadinejad, quelques décennies plus tard, a exprimé, à haute voix la même évidence – concernant la disparition du colonialisme sioniste » - que, celle exprimée par Jean-Paul Sartre quant il affirme la disparition du colonialisme français d’Algérie…
http://www.dailymotion.com/video/x5ohti_discour-du-president-iranien-a-lonu_news
Et, Jean-Paul Sartre, de poursuivre :
…« …C’est le colonialisme qui crée le patriotisme des colonisés.
Maintenus par un système oppressif au niveau de la bête, on ne leur donne aucun droit, même pas celui de vivre, et leur condition empire chaque jour :
Quant un peuple n’a d’autre ressource que de choisir le genre de mort, quand il n’a reçu de ses oppresseurs qu’un seul cadeau, le désespoir, qu’est-ce qui lui reste à perdre ?
C’est son malheur qui deviendra son courage, cet éternel refus que la colonisation lui oppose, il en fera un refus ABSOLU de la colonisation.
Il faut reconnaître a Memmi de nous avons rappelée que le colonisé a lui aussi son secret, et que nous assistons à l’atroce agonie du colonialisme… »
Ce texte a paru pour la première fois, dans « les temps modernes, n° 137-138,
juillet-aout 1957
En 2009, avec les guerres en Palestine occupée, Irak, en Afghanistan…; cette conception psychique prédatrice, carnassière et sans scrupule du colonisateur occidental, est toujours d’actualité dés lors qu’il s’agit d’organiser « sa relation » avec les peuples arabo-musulmans, avec les peuple africains, les peuples d’Amérique Latine…
Pourquoi ?
Au nom de quoi ?
Messieurs et Mesdames les sionistes avec vos valets et complices les occidentaux seriez-vous « supérieurs » à tous les autres individus qui, peuplent cette planète ?
En quoi, « vos prétendues valeurs, à géométrie variables » sont-elle exemplaires…
Pourquoi devrions-nous, nous soumettre, à vos injonctions ?
Pourquoi devrions, ratifier vos ordres schizophrènes et, danser sur les notes de musique, dissonantes, que, vous cherchez, à nous imposer… ?
Nous voulons choisir et notre musique et, nos danses et décider du moment où nous nous livrerons, à la danse… !
Messieurs et Mesdames les sionistes avec vos valets et complices les occidentaux, atteint d'amnésie chronique,
vous avez seulement oubliés ceci :
Nous possédons notre propre culture,
Nous possédons notre propre civilisation, notre propre éthique, nos propres principes moraux, notre propre idéologie, nos propres valeurs…
Nous avons notre propre histoire millénaire…
Nos possédons nos propres modélistes et de fait avons nos propres références vestimentaires,
Nous avons nos propres définitions des concepts:
LIBERTE, solidarité, entra’ aide, respect de la femme, respect de l’enfant, respect des personnes âgées…
Alors un conseil, lâchez-nous les baskets une fois pour toute,
Virez vos fesses de nos pays,…
Laissez-nous… Tranquille !!!!
Nous n’avons nul besoin de « votre obscurantisme » pour nous élancer vers l’avenir…Construire notre devenir…
BYE…BYE…BYE…A JAMAIS,
Messieurs et Mesdames les Terroristes Occidento-Sionistes !!!!
Vous polluez notre espace vital…
Zut, alors…Pour une fois, soyons conséquents
avec vous-mêmes,
Soyez logiques avec vos idéaux racistes :
Vous ne voulez pas d’étranger, dans votre propre pays, vous enfermez les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les Africains, les Algériens, tous les étranger qui, ont le malheur d’arriver, sur le sol de France…
D’ailleurs, pour mieux vous adonner à la « chasse aux faciès», vous avez mis au goût du jour, la vieille recette pétainiste un :
Ministère de l’Identité Nationale…
Tout un programme !!!
OK avec vous…
Mais alors pourquoi avoir détruit, colonisé l’Afghanistan, l’Iraq, l’Afrique, l’Algérie et tant d’autres pays ?
Mais alors pourquoi apporter votre soutien aux colonisateurs sionistes, qui ont volé la terre de Palestine aux légitimes propriétaires que, sont les Palestiniens ?
Encore une fois, que vos actes soient logiques et en concordance avec vos monstrueuses contorsions sémantiques !
N’est-ce pas chez vous que l’on répète, à l’envie :
« Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées » ou quelque chose d’approchant ?
En Palestine il ne doit et ne peux y avoir que, des Palestiniens et, des femmes libérés des geôles sionistes…
En Irak, il ne doit et il ne peut y avoir que, des irakiens,
Et, des femmes, à la dignité préservée, protégées des viols de la soldatesque Usionistes, en Tchador, puisque tel est leur choix
En Afghanistan, il ne doit et il ne peut y avoir que des Afghans, et des femmes en Burka puisque telle est leur volonté,
En Afrique, il ne doit et il ne peut y a voir que, des africains bien noirs…
Et, des femmes, des enfants ne mourant pas de faim…
Parce que, les richesses présentes, dans leur sol, leurs appartiennent et ne sont bradées aux colonisateurs/spoliateurs/voleurs Occidento-sionistes !!!
Ensuite, si ces peuples, si ces femmes le souhaitent elles organiseront elles-mêmes leur propre émancipation si bien entendu émancipation y a besoin…
Il n’appartient a personne de s’ériger en un « soi-disant libérateur », alors qu’il n’a de cesse d’organiser l’oppression du peuple qu’il affirme vouloir libérer…
Messieurs et Mesdames les occidento-sionistes, avez-vous reçu des demandes explicites, émanant de femmes Afghanes, Irakiennes, vous implorant de venir, les délivrer… Et, de quoi ?
NON !
Alors, il devient urgent, pour vous, de DEGUEPIR…!!!!