ELWATAN-ALHABIB
samedi 28 mai 2016
 

La presse saoudienne accuse les USA d’avoir détruit le World Trade Center pour prétexter une guerre perpétuelle





La presse saoudienne accuse les USA d’avoir détruit le World Trade Center pour prétexter une guerre perpétuelle
En réponse à un vote unanime du Sénat américain pour permettre aux familles des victimes du 9/11 de poursuivre l’Arabie Saoudite devant une Cour fédérale, un rapport publié dans le journal Al-Hayat basé à Londres, dû à l’expert juridique saoudien Katib al-Shammari, allègue que les États-Unis ont orchestré les attentats terroristes comme un moyen de se créer un ennemi nébuleux, afin de gagner le soutien du public pour une guerre mondiale contre le terrorisme.

Le rapport al-Shammari, traduit par l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI), affirme que depuis longtemps la politique américaine est «construite sur le principe de la planification préalable et des probabilités futures», que les États-Unis ont maintenant tournée contre le régime saoudien après l’avoir employée avec succès contre les talibans et al-Qaïda d’abord, puis Saddam Hussein et son Irak contrôlé par le régime laïque baasiste.
Al-Shammari affirme que les récentes menaces américaines pour exposer les documents impliquant le gouvernement saoudien, sont tout simplement la poursuite d’une politique américaine, qu’il désigne comme «la victoire par les archives». Il souligne que, lors de l’invasion initiale de l’Irak, sous George HW Bush, Saddam Hussein a été laissé en vie et au pouvoir pour être utilisé comme «monnaie d’échange», mais quand les États-Unis ont décidé qu’il n’était «plus un as dans leur manche», Washington s’est déplacé pour renverser son gouvernement et installer au pouvoir un parti soutenu par les Américains.
Les attaques terroristes du 9/11 sont maintenant l’«as dans la manche» du gouvernement des États-Unis, selon al-Shammari.
Le 11 Septembre est l’une des cartes gagnantes dans les archives américaines, parce que tous les gens avisés de par le monde qui sont des experts en politique américaine et qui analysent les images et les vidéos [du 9/11], conviennent à l’unanimité que ce qui est arrivé aux deux tours était une action purement américaine, planifiée et exécutée par les USA. La preuve en est la séquence d’explosions continues qui a découpé de façon spectaculaire les deux bâtiments […] les ingénieurs en démolition contrôlée les ont détruites avec des explosifs, tandis que les avions s’y écrasant ne donnaient que le feu vert pour la détonation – ils ne sont pas la raison de l’effondrement. Mais aux États-Unis se propage toujours le blâme dans toutes les directions. [Cette politique] peut être surnommée «la victoire au moyen des archives».
L’élan derrière les attaques, écrit al-Shammari, était de créer «un ennemi invisible – le terrorisme – qui est devenu le chat noir que les présidents américains ont pu blâmer pour toutes leurs erreurs» et qui devait fournir une justification à toute «opération sale», partout dans le monde.
Selon le rapport d’Al-Shammari dans Al-Hayat:
Le 11 Septembre, aux États-Unis, a permis plusieurs victoires en même temps, que [même] les faucons [qui étaient à ce moment-là] à la Maison Blanche ne pouvaient pas imaginer. Certaines d’entre elles peuvent être énumérées comme suit:
  1. Les États-Unis ont créé, dans l’opinion publique, un ennemi invisible – le terrorisme – qui est devenu le chat noir que les présidents américains ont pu blâmer pour toutes leurs erreurs, et est également devenu la motivation de base pour toute opération sale que les politiciens américains et des personnalités militaires désirent effectuer partout dans le monde. [Le label] terrorisme a été appliqué aux musulmans, et en particulier à l’Arabie saoudite.
  2. En utilisant cet incident [9/11], les États-Unis ont lancé une nouvelle ère de réarmement mondial. Tout le monde a voulu acquérir toutes sortes d’armes pour se défendre et se lancer dans la guerre contre cet ennemi invisible, le terrorisme, [même si] jusqu’à maintenant, nous ne connaissons pas l’essence de ce terrorisme, dont les États-Unis parlent, à l’exception qu’il est islamique […]
  3. Les États-Unis ont mis le peuple américain devant un choix entre deux mauvaises options : vivre en paix [mais] rester exposé à un danger de mort [le terrorisme] à tout moment, ou mourir de faim dans la sécurité, parce que le budget du pays sera consacré à l’envoi des Marines même jusque sur Mars pour le défendre.
La presse saoudienne a été prise de frénésie depuis le vote unanime du Sénat pour permettre à la Maison des Saoud d’être tenue responsable devant un tribunal fédéral américain pour les attaques de 9/11, en accusant les États-Unis d’être alliés avec l’Iran – avec force avertissements que le passage du projet de loi «satanique» pourrait «ouvrir les portes de l’enfer», comme c’est rapporté par Breitbart.
Al-Shammari est extrêmement clair quand il considère que le problème est la machine impériale des États-Unis elle-même, en déclarant, «la nature des États-Unis est qu’ils ne peuvent pas exister sans ennemi».
La nature des États-Unis est qu’ils ne peuvent pas exister sans ennemi … [Par exemple,] après une période au cours de laquelle il n’y avait plus personne à combattre [à savoir après la Seconde Guerre Mondiale], les États-Unis ont créé un nouveau type de guerre – la guerre froide […] Puis, quand l’ère soviétique a pris fin, après que nous, les musulmans avions aidé les religions et combattu le communisme en leur nom [des Américains], ils ont commencé à voir les musulmans comme leur nouvel ennemi! Les USA y ont vu un besoin de créer un nouvel ennemi – et l’ont planifié, organisé et exécuté [à savoir blâmer les musulmans pour le terrorisme]. Cela ne finira jamais jusqu’à ce que les États-Unis atteignent les objectifs qu’ils se sont fixés.
Alors que les Américains semblent lutter contre le terrorisme islamique, l’occasion est grande pour augmenter la peur et la propagande d’État destinées à susciter des populations civiles conformes qui acceptent passivement la perte de leur liberté pour des promesses d’une plus grande sécurité. Le complexe militaro-industriel a besoin d’un plus grand ennemi pour justifier ses 600 milliards de dollars de budget annuel, en commençant ainsi la transition vers l’étiquetage du couple russo-chinois comme agressif  dans un effort pour commencer à pivoter d’un croque-mitaine à l’autre, plus rentable.
Jay Syrmopoulos
Jay Syrmopoulos est analyste géopolitique, libre penseur, chercheur et ardent opposant de l’autoritarisme. Il est actuellement étudiant à l’Université de Denver, où il poursuit une maîtrise en affaires internationales. Le travail de Jay a été publié sur la vérité de Ben Swann dans les médias, Vérité-Out, Raw Story, MintPress Nouvelles, ainsi que de nombreux autres sites. Vous pouvez le suivre sur Twitter @sirmetropolis, sur Facebook à Sir Metropolis et maintenant sur tsu.
Traduit par Hervé, relu par nadine pour le Saker Francophone
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Note du Saker Francophone
Est-ce que la boite de Pandore a été ouverte ?
Pour ceux qui connaissent le dossier, il existe différents niveaux de mensonges qui s’imbriquent les uns dans les autres:
– Ben Laden et son chameau volant depuis sa grotte
– Les Saoudiens et la famille Bush
– L’armée américaine et la famille Bush
– L’État profond US et ses bi-nationaux
– Un petit pays démocratique du Moyen-Orient… et ses bi-nationaux
Parmi les hypothèses succulentes (certains diraient théorie du complot), celle qui est la plus coquine à mon sens, imagine que GW Bush est impliqué mais à un petit niveau, ayant connaissance d’une explosion au Pentagone peut-être. On peut imaginer qu’il est tombé de sa chaise en apprenant l’autre partie du plan et en comprenant (certes lentement) qu’il s’est fait piéger par la/les couche(s) inférieure(s) de l’oignon.
Mais si on revient à mon oignon, il serait très intéressant de voir les couches de cet oignon commencer à être pelées. Cela va permettre de s’approcher du cœur et une fois enlevées, on ne peut plus les remettre. Cela peut créer une onde de choc dans la population si la communication dérape et que les Saoudiens sortent des cartes maîtresses impliquant des personnalités de la couche d’en dessous. Cela donnerait du crédit aux associations demandant la réouverture de l’enquête. Pas sûr que les familles des victimes, que l’on cherche à instrumentaliser, tombent si facilement dans le panneau.
Enfin seulement en passant, quand on voit les mensonges et la propagande contre la Corée du Nord, après ceux contre la Serbie, ou plus récemment la Russie, on peut se demander jusqu’à quel point notre perception des barbares d’Arabie Saoudite n’est pas tout ou partie fabriquée. Non que je veuille les défendre, vu ce qui se passe au Yémen, mais un chat échaudé en vaut deux. Rien qu’en passant, des fois que l’on voudrait détourner notre attention vers un nouveau méchant, fût-t-il vraiment méchant…
source:http://lesakerfrancophone.fr/la-presse-saoudienne-accuse-les-usa-davoir-detruit-le-world-trade-centers-pour-pretexter-dune-guerre-perpetuelle
 
jeudi 26 mai 2016
 
Quand des peuples se jettent dans les bras des justiciers




par Ahmed Farrah
Un nouveau spécimen de leaders dingos est apparu ces dernières années dans des pays où le doute et la peur exacerbent les peuples désespérés et désemparés. Le populisme y trouve sa raison d'être. Les discours virils les rassurent. L'autoritarisme à la limite de la dictature, y est de plus en plus souhaité. Les intimidations et les propos orduriers, contre les étrangers assimilés à des criminels menaçants, réconfortent ces populations frileuses. Aux Etats-Unis, le candidat à la présidence, Donald Trump a le vent en poupe et a de grandes chances de s'installer à la Maison blanche grâce à son discours frisant le racisme. Le candidat de l'extrême droite autrichienne, Norbert Hofer, a échoué de peu pour être élu président de l'Autriche, dans un pays prospère mais troublé par les dizaines de milliers de réfugiés l'ayant traversé. Le Front national des Lepen donne du fil à retordre à l'establishment français et serait probablement en mesure de tirer vers lui la majorité de l'électorat populaire qui ne croit plus aux promesses de ceux qui le gouvernent. Ailleurs, en Asie, dans un autre pays, un « punisher » a accédé à la tête de l'archipel des Philippines et promet à ses concitoyens, le grand nettoyage. Rodrigo Duterte, le nouveau président des Philippines est un personnage charismatique et délirant dont la brutalité ne laisse pas indifférent. Sa réputation est devenue calamiteuse lors de son passage à la tête de la mairie d'une cité corrompue par le crime, la drogue et engluée dans la misère. Il aurait constitué un escadron de la mort pour faire lui-même justice et s'était lancé dans le grand nettoyage en exterminant, sans procès, les crapules et les délinquants de sa ville. Avec son discours anti-délinquant et anti-élite, il a su séduire les Philippins et est devenu le seul politique incarnant le changement après l'échec d'une démocratie vérolée par la corruption et les trafics de tout genre. Le mandat de Rodrigo Duterte prendra effet le 30/06/2016, après 30 ans de pouvoir largement dirigé par des clans familiaux soutenus par de puissants hommes d'affaires. Un système qui a contribué à enraciner les injustices sociales et les écarts de richesse dans un pays qui enregistre 6% de croissance annuelle et où le quart de la population vit dans l'extrême pauvreté. « Avec moi, ça va saigner, les poissons vont bientôt grossir de cadavres jetés à l'eau dans la baie de Manille, oubliez les droits de l'homme », ce sont ces mots qui donnent le sentiment de protection à des peuples qui n'ont pas d'autres choix que de se soumettre à des «justiciers». Les Algériens aussi, à un moment donné de leur récente histoire, ils avaient eu à choisir, mais entre deux faces de la même «pièce» qui paraissaient pile pour les plus naïfs. 

 
mercredi 25 mai 2016
 

La mort d’Israël, 

par Lotfi Hadjiat






avigdor-lieberman

Mais que se passe-t-il en Israël ? L’extrême-droite de l’extrême-droite menace de faire exploser l’extrême-droite ! Bigre. Moshé Yaloon, ministre de la défense démissionnaire, membre du Likoud, parti d’extrême-droite tendance extrémiste, a déclaré tout récemment : « des éléments extrémistes et dangereux ont pris le contrôle du pays ». Et moi qui étais persuadé que ces « éléments » en avait déjà pris le contrôle total en 1948…
Quel est donc l’objet de leur querelle ? Il semblerait qu’ils ne soient pas d’accord sur des questions de politique étrangère et intérieure. Les uns veulent vitrifier l’Iran, la Syrie, l’Egypte, le Liban et exterminer tous les Palestiniens, les autres, les « modérés », veulent attendre encore un peu… Voilà. Une broutille, une bricole… qui pourrait bien dégénérer… Si seulement ils pouvaient s’entre-tuer… C’est peut-être finalement la seule solution pour les Palestiniens. Nous qui suivions inquiets la course aux armements… ici précisément, c’est la course à l’extrémisme. Le gagnant sera celui qui détruira le pays ! La seule identité de cet État n’a toujours été que la guerre, il ne leur manquait plus que la guerre civile. Logique. Logique de mort, depuis le début. Logique de Caïn.
Et Ehud Barak, l’ancien Premier ministre, de rajouter : « le pays est contaminé par les germes du fascisme ». Non, mais où va-t-on ! La seule démocratie du Moyen-Orient, merde… ! On dit que la vérité sort toujours de la bouche des ex-Premiers ministres. Oui, mais ici, elle sort sous une montagne d’euphémismes, en réalité, depuis 1948, le fascisme le plus implacable gangrène le pays. Et pour cause, l’idéologie sioniste qui a édifié cette nation scélérate est fondamentalement raciste. Dans les années soixante, à New-York, Hannah Arendt et Golda Meïr se disputaient déjà vivement, très vivement, au sujet des lois constitutionnelles israéliennes ; cette brave Hannah n’en démordait pas sur ces lois qui lui rappelaient diablement les lois de Nuremberg… Elle avait raison évidemment, la haine ne peut pas gouverner une nation. Pas longtemps. Vont-ils enfin l’admettre ces démons, c’est pourtant un principe de base, une loi éternelle… à laquelle personne ne peut déroger, pas même le peuple élu… Tiens, en parlant de Nuremberg. Yaïr Golan, chef d’état-major adjoint de Tsahal a, lui, enfoncé le clou pestilentiel de ses collègues en déclarant le 4 mai 2016 que « l’ambiance (de la politique israélienne actuelle) rappelle celle des années trente en Europe en général, et plus particulièrement en Allemagne ». Au train où vont les choses, bientôt ils regretteront le troisième Reich… et ils en parleront comme du bon vieux temps !… Ça leur pend au nez. Certes, il fallait sauver les Juifs du nazisme, mais il faut surtout les sauver du sionisme.

Israël n’est peut-être finalement pas destiné à trôner sur le monde, comme le proclame le très sûr de lui-même et très sioniste Jacques Attali.


Ou alors, tout n’est peut-être pas perdu, et la lumière viendra d’Avigdor Lieberman, l’élégant nouveau ministre de la défense, l’archange de l’amitié et de la paix qui préconise de « décapiter à la hache » les Arabes israéliens qui ne sont pas fidèles à Israël, disposition rejetée par le délicat Netanyahu, rejet qui conditionnait sa nomination à la défense. Quand même. La Maison Blanche s’est en tous cas empressée de déclarer son « impatience de travailler » avec Avigdor. C’est malheureusement pas une blague. Notre génération aura-t-elle le privilège de découvrir le vrai visage d’Israël complètement mis à nu, dans toute son horreur ? Aurons-nous l’honneur d’assister à la mort d’Israël ? Mort par suicide. Qui sait… Pour l’heure, cessons d’attaquer cette nation qui a tant souffert, et laissons-la se suicider.
Israël n’est peut-être finalement pas destiné à trôner sur le monde, comme le proclame le très sûr de lui-même et très sioniste Jacques Attali. « Jusqu’à présent l’existence juive n’a suffi qu’à ébranler des trônes d’idoles mais pas à élever un trône à Dieu. C’est ce qui fait le caractère inquiétant de l’existence des Juifs au milieu des peuples. Le judaïsme prétend enseigner l’absolu, mais en fait, il enseigne seulement la négation de la vie des peuples ; bien plus, il est cette négation et rien d’autre. C’est pourquoi les peuples l’ont pris en horreur. Pour cette raison, là où l’un d’entre eux en vient à placer en absolu son identité propre, non seulement de manière intériorisée mais dans l’ordre de la réalité, Israël doit vouloir le supprimer. Et voilà pourquoi Israël aujourd’hui, au lieu de pouvoir indiquer la voie du salut en survolant le précipice d’un coup d’aile, est emporté au fond de l’abîme tourbillonnant de son cas désespéré », disait Martin Bubber, un philosophe israélien.
 
mardi 24 mai 2016
 
Valls est rentré d'Israël les mains vides mais soumis



par Kharroubi Habib
Manuel Valls, le Premier Ministre français, dont la cote d'amour en Israël est très grande en raison de l'attachement personnel et fusionnel qu'il voue à ce pays et à sa cause, a certes reçu un accueil chaleureux en s'y rendant. Mais il n'a guère obtenu des autorités de l'Etat sioniste ce pourquoi il a été dépêché auprès d'elles à savoir leur acceptation de l'initiative de la France de réunir à Paris une conférence internationale sur le dossier palestinien vouée à la relance du processus de négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens.

Tout en flattant son hôte dont il apprécie l'engagement sans faille en faveur de l'Etat sioniste, Benyamin Netanyahu est resté inflexible à ses arguments et lui a réitéré que son opposition à l'initiative de la France est irrévocable.

Paris va devoir probablement se raviser et enterrer celle-ci mais se gardera de tirer les conséquences de la rebuffade qui fait un peu glorieux sort à sa tentative de jouer les premiers rôles dans la recherche d'une solution au conflit palestino-israélien. La France ne fera rien et a même anticipé ce fait en déclarant, alors même qu'elle s'essayait encore à atténuer l'opposition d'Israël à son projet, qu'elle ne reconnaîtra pas automatiquement l'Etat palestinien en cas d'échec de la conférence dû à la partie israélienne comme l'avait solennellement fait savoir le géniteur de l'initiative, l'ex-ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

François Hollande est condamné à faire profil bas devant l'insolence arrogante du Premier ministre israélien qui lui a fait la contre-proposition d'organiser à Paris une rencontre en tête à tête entre Mahmoud Abbas et lui. Ce qui reviendrait à cautionner le refus par Israël de toute implication de la communauté internationale dans les négociations sur le dossier israélo-palestinien. A moins que l'ambition de François Hollande n'est que d'organiser une rencontre diplomatique à Paris créant l'illusion que sous son autorité la France est entendue et écoutée à travers le monde, il se doit de décliner la contre-proposition de Netanyahu et surtout refuser de s'entremettre auprès des Palestiniens pour les convaincre de l'accepter.

Si le président français est sincère dans sa tentative de relancer le processus de paix au Proche-Orient, il ne peut que dénoncer la partie qui fait obstacle à sa réactivation en prenant position contre toutes les initiatives qui se lancent à cet effet. Paris a toujours ménagé l'Etat sioniste même quand il travestit impudemment les faits et évènements du conflit palestino-israélien. Ce qui n'empêche pas Benyamin Netanyahu de lui infliger d'ingrats et humiliants camouflets comme celui de déclarer douter de l'«impartialité» de la France dans le conflit. Partiale, la France l'est réellement sur ce dossier mais quasi systématiquement au profit d'Israël.

En l'accusant de la sorte, Benyamin Netanyahu fait comprendre à sa classe politique dirigeante qu'Israël ne reconnaît aucun droit à ses «amis» de sortir de la ligne du total alignement sur ses positions. Gageons, car sans risque de se voir contredit, que François Hollande et Manuel Valls ont compris le sens de son message et s'y soumettront sans problème de conscience. 
 
dimanche 22 mai 2016
 
Les six faits qui marquent l’agonie des forces armées US




Les forces armées américaines font face à de graves problèmes, en particulier, à une insuffisance de financement pour la modernisation des matériels et pour l’entraînement des soldats. The Daily Signal dévoile les six faits importants qui reflètent la crise militaire américaine.

Selon l'observateur Justin Johnson, auteur de l'article, l'évidence de la crise au sein des forces armées américaines devient de plus en plus frappante ce qui représente une grave menace en premier lieu pour les militaires eux-mêmes.

Les six signes décisifs qui marquent l'agonie des forces armées US sont les conséquences de la diminution du budget militaire américain de 25% lors des cinq dernières années, estime M.Johnson.

C'est en premier lieu la situation dangereuse dans la Marine. Les avions F-18 ne peuvent accomplir leurs missions stratégiques qu'à l'aide de pièces détachées empruntées à des appareils beaucoup plus vieux! Et même dans ce cas-là, seuls 30% des F-18 de la Marine sont en état de marche.

Deuxièmement, seul un tiers des brigades de l'armée de terre américaine sont prêtes au combat. Ainsi, l'armée est actuellement à son niveau le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale.

Troisièmement, pour maintenir ses avions F-16 en état de fonctionnement, l'Armée de l'air dépend de pièces détachées prises sur d'autres F-16. Les bombardiers B-1 souffrent également de ce manque. La moitié des détachements de l'Armée de l'air américaine sont incapables de participer à des combats sérieux.

La Marine US, elle aussi, est confrontée à de graves problèmes. Sa demande actuelle pour les navires est loin d'être satisfaite. La Marine a besoin de 350 bateaux, mais elle n'en possède que 273.

Dans le même temps, le niveau moyen des catastrophes impliquant les avions et les hélicoptères de la Marine US a presque doublé au cours de dix dernières années.


Finalement, les bombardiers B-52 sont âgés de 53 ans en moyenne. Ce chiffre parle de lui-même, et M.Johnson ironise en disant que les Américains ne voudraient pas conduire une voiture vieille de 53 ans.

Et quelles sont les menaces extérieures pour les Etats-Unis? La vision adoptée par M.Johnson lui offre une grande liste d'ennemis. Quels sont alors les pays jugés dangereux? Eh bien, pour l'observateur, c'est la Russie, mais également la Chine avec ses manœuvres dans la région Asie-Pacifique, et l'Iran. Bref, les phobies de Washington ne connaissent pas de frontières.

Cette semaine, la Chambre des représentants américaine a adopté un nouveau budget militaire de 610,5 milliards de dollars (près de 545 milliards d'euros). Les dépenses courantes pour la guerre sont réduites. Dans le même temps, le budget prévoit des subventions supplémentaires pour l'achat de matériels, pour l'approvisionnement et les soldes des militaires. Le Sénat américain devrait exprimer son opinion sur le budget militaire la semaine prochaine.

Source: Sputnik
 
mercredi 18 mai 2016
 

Les forces spéciales US opèrent depuis des mois secrètement en Libye








 
forces spéciales us
Citant les déclarations anonymes d’officiers américains, le Washington Post a rapporté la semaine dernière que des commandos des forces spéciales américaines opéraient depuis l’an dernier en Libye.
Ils le font à partir de bases secrètes installées totalement à l’insu du public, l’an dernier, près de Benghazi et de Misrata, dans l’est et l’ouest de la Libye. Selon le Post, les troupes américaines font du travail d’éclaireurs pour définir des cibles et recruter des forces intermédiaires, faisant partie d’« équipes de contact ».
Des membres de l’armée américaine avaient « commencé à se rendre en Libye au printemps dernier et établi des avant-postes jumeaux six mois plus tard, » ont indiqué des sources militaires au Post. De plus, le personnel américain « a développé des relations au sein de forces se mobilisant pour un éventuel assaut du bastion de l’Etat islamique à Syrte. »
Le 9 mai, le ministère italien des Affaires étrangères a annoncé que Rome mènerait des pourparlers, censés débuter ce lundi à Vienne et visant à consolider l’engagement d’une coalition de gouvernements à une intervention bien plus vaste de l’OTAN en Libye, afin d’y inclure plusieurs milliers de soldats italiens comme troupes au sol.
Il n’y a pas de liste disponible des participants au sommet libyen mais le ministre tunisien des Affaires étrangères a assuré aux médias que « des ministres des Affaires étrangères de la région et d’autres figures importantes ser[aient] présents. »
Ces préparatifs de guerre sont justifiés par les slogans mensongers de « soutien au gouvernement d’union nationale » et de « guerre contre l’Etat islamique. »
En réalité, les puissances impérialistes cherchent une feuille de vigne légale pour des opérations prédatrices destinées à garantir diverses ambitions ou intérêts néocoloniaux dans ce pays ruiné qui a sombré dans le chaos et la violence fratricide depuis sa destruction totale par la guerre menée par l’OTAN en 2011 pour renverser le gouvernement de Mouammar Kadhafi.
L’affirmation des gouvernements américain et européens qu’ils interviennent pour combattre l’EI sont particulièrement cyniques. La destruction de la Libye en 2011 s’est faite avec le soutien précisément des milices islamistes extrémistes considérées à présent comme l’ennemi mortel. Ces éléments furent d’abord mobilisés au nom de la guerre contre Kadhafi, puis contre le régime d’Assad en Syrie, où des forces mandataires appuyées par les Etats-Unis furent massées et équipées dans le cadre d’opérations secrètes, supervisées par l’antenne de la CIA à Benghazi.
La révélation que des forces américaines opèrent depuis des mois en Libye survient quelques jours seulement après que des informations ont circulé que des troupes américaines au sol avaient été secrètement déployées, il y deux semaines, dans le sud du Yémen. Ces deux opérations, lancées sans même un semblant de débat public ou de processus démocratique ne furent reconnues qu’après coup dû aux divulgations anonymes faites aux médias.
Le gouvernement Obama et la direction du Pentagone sont en train de procéder, dans le plus grand secret, à un développement quantitatif du militarisme et des actes de guerre américains dans le monde, qui englobe des territoires de plus en plus vastes de l’Afrique et de l’Eurasie.
Le président Obama, après avoir mis en avant son héritage africain dans sa campagne présidentielle de 2008, a supervisé la croissance exponentielle de garnisons néocoloniales et d’avant-postes américains, de la Libye au Congo et de la Somalie au Sénégal, reliées par un « sentier d’hippopotame » composé de plate-formes logistiques, de bases et d’infrastructures, et serpentant à travers pas moins de 12 pays africains nominalement souverains.
Selon un ex-officier de haut rang du Département de la Défense chargé des opérations spéciales, William Wechsler, les opérations américaines en Libye, révélées jeudi pour la première fois au public, ne sont qu’un exemple du nombre croissant d’interventions américaines et de guerres non déclarées dans des pays qualifiés en jargon interne de « zones hors hostilités actives. »
En Libye, et dans un nombre croissant de régions d’Afrique occidentale, centrale et du nord, des unités militaires et de renseignement sont « en train de dresser la carte des réseaux locaux hostiles et non hostiles, » a dit Wechsler.
Les dirigeants de l’armée américaine parlent ouvertement dans les grands journaux d’une extension imminente de guerres menées par des commandos américains partout en Afrique occidentale et dans le bassin du lac Tchad.
Le général Bolduc a qualifié dernièrement les pays limitrophes du lac Tchad de « ground zero pour l’Etat islamique en Afrique. »
Des responsables militaires américains ont averti en avril que l’EI était en train de développer ses liens avec Boko Haram, le groupe islamiste du nord-est du Nigeria qui a servi de principal prétexte au Pentagone pour renforcer les forces américaines à l’intérieur et autour du Nigeria, actuellement premier producteur de pétrole et moteur économique du continent.
L’an dernier, Washington a orchestré au Nigeria une invasion par procuration menée par les armées tchadienne et camerounaise. Ces forces jouissent de l’appui de conseillers américains et sont de plus en plus souvent équipées d’armes de haute technologie. Cela fait partie d’un renforcement militaire constant de la part des Etats-Unis, qui inclut des centaines de leurs soldats et de ceux de l’OTAN, quelque 200 millions de dollars de fonds pour l’entraînement des forces de sécurité dans quelques Etat d’Afrique centrale et 50 millions de dollars pour la construction d’une base pour drones à Agadez, au Niger.
Soldats et personnel de renseignement américains sont actifs dans tous les pays d’Afrique et des contingents militaires ont été déployés dans de nombreux pays dont, entre autres, la Somalie, l’Ouganda, le Cameroun, le Nigeria, le Niger, la République démocratique du Congo, le Sud-Soudan, le Mali et le Burkina Faso.
La présence de l’armée américaine est complétée par une collaboration approfondie avec les dictatures les plus réactionnaires du continent. Le gouvernement Obama donne une direction politique à l’escalade et s’efforce de porter au pouvoir au Nigeria l’ancien dictateur pro-impérialiste Muhammad Buhuri; il resserre les liens avec le dictateur tchadien, le président Idriss Deby qui a reçu le mois dernier la visite personnelle de la fondé de pouvoir de la Maison Blanche Samantha Powers.
Le nouveau découpage de l’Afrique fait partie d’un processus généralisé de réaction mondiale grâce auquel les anciens pays coloniaux sont ramenés à des conditions de gouvernement direct par les armées impérialistes en association avec des dictatures militaires pro-impérialistes d’extrême droite et des satrapes locaux.
La guerre initiale des Etats-Unis et de l’OTAN contre la Libye avait été prévue comme le moyen « d’enfoncer la porte » pour un nouveau partage impérialiste de l’Afrique et pour ouvrir la voie à une énorme expansion des opérations militaires de l’Occident jusque dans le sud du continent. Au lendemain de la guerre en Libye, le Sahara et les régions subsahariennes furent inondés de mercenaires et d’armement, suivis peu de temps après, lors d’une intervention dirigée par la France, par les armées impérialistes qui envahirent le Mali moins de deux ans après le début de la guerre de 2011.
Des milliers de soldats français ont ensuite assuré une présence permanente dans la zone du Sahel.
Il ne fait guère de doute que les projets qui seront manigancés la semaine prochaine à Vienne entraineront davantage d’exactions sanglantes contre la Libye et l’ensemble du continent, perpétrées par les armées et les services de renseignement américains et européens.
Thomas Gaist
Article original, WSWS, paru le 14 mai 2016
 
mercredi 4 mai 2016
 

Rony Brauman : « Voir les Juifs de France manifester pour Israël est plus abject que les bombardements israéliens sur Gaza »






Rony Brauman : « Voir les Juifs de France manifester pour Israël est plus abject que les bombardements israéliens sur Gaza »

L’ancien président de Médecins sans frontières (MSF), Rony Brauman, a dénoncé lundi une « présence envahissante » dans les médias des personnalités juives françaises pro-israéliennes.

« Pourquoi un propagandiste comme BHL est-il autant présent dans les médias ? », dénonce l’activiste anti-israélien dans un entretien accordé à l’Association France Palestine Solidarité (AFPS).
« Pour faire sauter le verrou, il faut d’abord avoir davantage d’individus qui s’expriment sur cette question. Davantage de protestation citoyenne, de pétitions, tant contre la politique d’Israël que contre la présence envahissante de ces personnalités dans les médias », poursuit-il.
L’ancien dirigeant de MSF va plus loin dans ces attaques contre la communauté juive organisée. « Le problème surgit lorsque, par exemple, on manifeste bruyamment son soutien politique à un Etat étranger en train de commettre un massacre », explique-t-il.
« J’ai en tête la manifestation de l’été 2014 en soutien à l’attaque de Gaza, organisée devant l’ambassade d’Israël, qui m’a particulièrement choqué. Notons que l’Union des Etudiants Juifs de France, syndicat étudiant qui se situe en principe à gauche, y avait appelé, signalant par là son légitimisme pro-israélien à toute épreuve. Cette manifestation est à mes yeux l’un des évènements les plus honteux que les institutions juives aient organisé. Voir ces gens, en plein Paris, crier leur soutien à la ratonnade de Gaza est particulièrement choquant. Ils m’ont fait penser à ces Israéliens qui s’installaient sur les hauteurs à la frontière de Gaza pour observer le carnage fait par leur armée. Moralement, je juge cela presque plus abject que de participer activement aux bombardements. Du moins, ce voyeurisme, cette pornographie politique revendiquée, n’est pas moins grave », accuse M. Brauman.
Fin mars déjà, l’activiste anti-israélien avait qualifié le sionisme de « projet commun » des sionistes et des nazis pour « débarrasser l’Europe de ses Juifs ».
Mi-janvier, le professeur à l’université de Manchester avait assimilé le port de la kippa à une « affiliation politique à l’État ».
source: http://fr.whatsupic.com/nouvelles-politiques-monde/juifs-isra%C3%ABl-gaza.html
 
"Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs." Malcom X

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