Jesse Hughes, le rocker sataniste du Bataclan qui « soutient énormément Israël »
INFO PANAMZA. Découvrez la fascination -passée sous silence- du chanteur du groupe Eagles of death metal envers Anton LaVey, fondateur de l'Église de Satan et trafiquant d'armes pour Israël.
Le 17.02.2016
Le 10 décembre, le magazine Télérama a cru nécessaire de compléter son portrait -mis en ligne le 3 décembre- du chanteur rescapé du Bataclan en ajoutant ceci :
Note de la rédaction : suite à plusieurs réactions après la publication de cet article, nous tenions à préciser qu'il ne s'agit en rien d'une remise en cause de l'horreur des faits qui se sont déroulés le vendredi 13 novembre dernier. Notre seul propos était de cerner, trois semaines après ce drame, le personnage de Jesse Hughes, dont il est évident que chaque spectateur n'épouse pas les convictions.
Intitulé "Militant pro-armes à feu et anti-avortement, soutien de Donald Trump… Jesse Hughes, rockeur pas si cool", cet article polémique -largement inspiré par un portrait antérieur publié par The Daily Beast- exposait sa défense du port d'arme et son inclinaison politique pour Donald Trump. Nulle mention n'était faite par Télérama à propos de son soutien exubérant envers Israël.
Sans oublier le groupe rock-punk qui entama un morceau dédié amoureusement au "diable" lorsque débuta le massacre du vendredi 13 : Eagles of death metal. En juillet, de passage à Tel Aviv pour un concert, le chanteur faisait ainsi savoir (à 0'45) qu'il était un "fervent supporter" d'Israël.
Lors du concert, Hughes avait ajouté qu'il ne "boycotterait jamais un endroit comme celui-ci".
Lundi 15 février, le chanteur californien accordait un entretien à Laurence Ferrari de la chaîne I-Télé. Le prétexte : le retour du groupe à Paris pour un concert donné le lendemain à l'Olympia.
À propos de l'attentat du Bataclan, l'homme affirme que la salle de spectacle "a été ciblée car elle soutient Israël".
Et d'ajouter (à 8'25) : "J'aime cette salle, je soutiens énormément Israël personnellement donc je dois être le premier groupe à y rejouer".
Le sionisme radical de Jesse Hughes s'accompagne d'un penchant pour le satanisme. Cette orientation spirituelle est généralement édulcorée par la presse française qui préfère confortablement y voir une simple posture ironique ou esthétique de la part d'un homme qui s'affiche également comme une sorte de prêtre catholique à temps partiel.
En avril 2015, le chanteur avait incidemment confessé auprès d'une web-tv commerciale (à 5'15) l'identité de son modèle : "Je veux être un véritable magicien. Pas comme un putain de hippie mais comme Anton LaVey dans sa forme éthérique".
LaVey?
Figure inconoclaste de la contre-culture californienne des années 60, Anton Szandor LaVey -décédé en 1997- fut le fondateur de "l'Église de Satan".
En 1990, son épouse -dénommée Blanche Carton et affublée du titre de "grande-prêtresse" - lui avait consacré une biographie riche en révélations.
Anecdote édifiante : LaVey rapporte avoir été invité à Tel Aviv par Assaf Dayan, acteur israélien et fils du criminel de guerre Moshe Dayan. Le comédien était particulièrement emballé par le best-seller de LaVey, paru en 1969 et intitulé "La Bible satanique" : selon lui, cette "philosophie" enseignée était déjà"pratiquée sous la contrainte"…en Israël.
L'engagement sioniste de LaVey et son goût singulier pour les déguisements excentriques au symbolisme occulte étaient partagés par une célèbre famille qui a construit une exploitation viticole située à une dizaine de kilomètres de son église satanique : les Rothschild. À la fin des années 70, Philippe de Rothschild avait repéré un terrain de Napa Valley pour y édifier un somptueux domaine incluant la forme d'un compas.
Férue de curieux pendentifs, l'héritière de ce domaine fut déjà évoquée, lors de sa mort, par Panamza.
GRANDE FORTUNE DES VINS DE BORDEAUX ET MÉCÈNE D'ISRAËL.
Depuis 24 heures, plusieurs médias de la presse hexagonale continuent de traiter une information- la mort de la baronne Philippine de Rothschild à l'âge de 80 ans- en omettant un élément biographique singulier : sa générosité communautariste à destination -uniquement- d'Israël et des Français juifs. "C'est pour moi évident d'aider financièrement Israël" et de répondre à "toute demande d'argent" émanant de "la communauté juive" en France, déclarait cette catholique baptisée {http://panamza.com/ahl; http://panamza.com/ahm}.
80ème grande fortune de France (750 millions d'euros- http://panamza.com/ahn), Philippine de Rothschild, ancienne comédienne convertie à l'art du commerce viticole grâce à l'héritage de son père et un apprentissage acquis aux Etats-Unis {http://panamza.com/aho}, était capable de réunir le Tout-Paris politique et artistique comme en témoigne cette vidéo de 2011: on y découvre ses amis Bernadette Chirac, Alain Juppé, Bernard Kouchner, Hubert Védrine, Jack Lang, Christine Ockrent, Françoise Laborde, Francis Ford Coppola, Fanny Ardant, Edouard Baer, Jean d'Ormesson et Josée Dayan {http://youtu.be/kbYFaPj1P4E}.
Sionisme et satanisme : un mélange des genres qui ne déplaît pas à Jesse Hugues.
Le 12 novembre, soit la veille des attentats de Paris, le chanteur participait à un concert particulier à Londres.
Le film projeté durant le concert raconte l'histoire de la "guitare du Diable", donnée à l'humanité par l'ange déchu (incarné par Iggy Pop).
Ce va-et-vient entre référent israélien et symbolisme satanique s'illustre également dans l'identité de l'homme qui a réalisé la fameuse vidéo d'entretien post-attentats du groupe Eagles of death metal.
L'homme avait également produit et réalisé le récent documentaire "The Redemption of the Devil" mettant en scène Jesse Hugues.
Quant à Tuesday Cross, compagne de Jesse Hughes, elle partage le même intérêt pour le culte de Satan.
Le 6 décembre, Panamza avait signalé son penchant en la matière et mis en ligne plusieurs liens URL renvoyant à ses dessins gore publiés sur son compte Instagram (dénommé freebassist666).
Curieusement, Tuesday Cross a depuis rendu "privé" l'accès à sa page.
Rappelons ici qu'elle fut à l'origine -comme le signala The Daily Telegraph, premier quotidien anglais- d'un étrange document vidéo filmé -durant le concert- en direct (via son compte de l'application Periscope).
Lors de son avancée, smartphone en main, dans les escaliers du Bataclan, elle a ainsi capturé l'image furtive d'un individu entièrement vêtu de noir, encapuchonné et muni d'un sac à dos. Transportant un objet non identifiable dans ses bras, l'inconnu dévale à toute vitesse les marches de l'escalier reliant le second et le premier étage.
Les images de l'homme en noir apparaissent vers 17'45, dans les secondes qui ont suivi l'avant-dernière chanson entonnée alors par Jesse Hugues et intitulée "Save a prayer". Le son est coupé : Tuesday Cross vient d'indiquer que son "téléphone n'a plus que 4% restants" de batterie.
Dernier clin d'oeil au diable de la part de Jesse Hughes : hier soir, depuis la scène de l'Olympia.
Après avoir laissé échappé (à 0'20) un rire nerveux durant les "89 secondes de silence" (une seconde pour chaque victime du Bataclan), le chanteur a exhibé un tee-shirt sur lequel est inscrit "Je veux vraiment être à Paris".
Référence directe à sa chanson "Wannabe in L.A." dans laquelle il fredonne ces mots :"Je suis venu à Los Angeles pour être rock'n roll, sur le chemin j'ai dû vendre mon âme".
Jesse Hughes -prétendu prêtre catholique, véritable sataniste et militant sioniste- n'a peut-être pas "vendu son âme" pour venir jouer le 13 novembre à Paris.
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