Abdelkader DEHBI Membre fondateur du CCD « »…وجـــعـــلـــنـــا مــن الـــمـــاء كـــلٌ شـــيء حـــيٌ » » الآية رقم 30 – سورة الأنبياء. « »…et Nous avons fait de l’eau toute chose vivante. » » Verset n°30 – Sourate des Prophètes. L’EAU c’est la vie-même donc. La trahison contre le peuple algérien et le crime écologique que le
pouvoir illégitime, corrompu et antinational – avec la complicité de
l’oligarchie compradore et des intérêts étrangers – s’apprête à
commettre dans les vastes régions du Sahara algérien, par l’exploitation
anti économique du gaz de schiste, cette trahison et ce crime,
interpellent aujourd’hui, la conscience de chaque citoyen et de chaque
citoyenne, soucieux de la préservation des ressources en EAU pour les
générations futures et des équilibres écologiques de notre pays, dont
les régions sahariennes constituent le maillon le plus fragile. Les algériens vivent aujourd’hui, des circonstances cruciales pour
leur pays, manifestement livré à travers le pouvoir politique en place, à
une véritable pègre politico-militaro-financière sans foi, ni loi, ni
morale – plus malfaisante et prédatrice que la mafia elle-même, qui
respecte parfois, un certain Code d’honneur minimum… Des circonstances
cruciales qui interpellent à leur devoir de conscience morale et
patriotique, tous nos scientifiques, tous nos ingénieurs, tous nos
experts, hommes et femmes, vivant dans le pays ou à l’étranger et
maîtrisant les connaissances et les techniques dans les domaines de la
géologie, de l’hydrologie, de l’hydrogéologie, de la pédologie et tous
les autres domaines corrélatifs, afin qu’ils prennent clairement et
publiquement position sur cette question gravissime de l’exploitation du
gaz de schiste dans les régions sahariennes, décidée par un pouvoir en
faillite morale et perdu d’honneur. Un pouvoir arrogant et méprisant,
qui refuse de prendre en considération la protesta du peuple qui est en
train de faire tâche d’huile dans les régions du Sud et qui va s’étendre
irrésistiblement à l’ensemble du pays, en tant qu’il s’agit-là d’une
affaire qui touche à la souveraineté nationale, en menaçant les intérêts
supérieurs, présents et futurs, de tout un peuple, de toute une nation. Pour avoir été – début des années 70 – le co-fondateur, avec le
défunt Si Salah Djebaïli et d’autres cadres, du premier Comité National
de l’Environnement au sein du CNES, et pour avoir eu l’honneur de
diriger notre délégation officielle à la Conférence Mondiale des Nations
sur l’Environnement à Stockholm – du 5 au 16 Juin 1972 – je suis resté
très attentif aux questions écologiques en général, et en particulier
celles touchant directement mon pays. Il y a un peu plus de 4 ans,
j’avais déjà dénoncé un autre projet criminel, celui baptisé de projet
« Désertec »:—http://www.legrandsoir.info/DESERTEC-PLATZ-AN-DER-SONNE-FUR-DEUTSCHLAND.html
— à causse aussi bien des implications négatives, de par les énormes
quantités d’EAU requises, que pour l’atteinte qu’il représente à notre
souveraineté nationale. Cette prise de position de ma part, doit être considérée comme une
dénonciation publique et formelle d’un citoyen algérien ordinaire contre
le Chef de l’Etat M. Bouteflika – et contre ceux qui parlent et
agissent en son nom – autant que contre le Gouvernement, en particulier
le Chef du Gouvernement, le Ministre de l’Energie et le Président de
Sonatrach. Sans oublier la haute hiérarchie militaire qui cautionne
cette aventure criminelle, et je cite notamment les généraux Gaïd-Salah
Chef d’Etat-Major et Mohamed Médiène dit « Toufik », Directeur du DRS. Parce qu’ils sont directement responsables – et à tout le moins, des
complices – dans cette nouvelle mise à mort écologique du Sahara, après
que l’ex puissance coloniale a fini par vitrifier pour l’éternité, des
milliers de kilomètres carrés radioactifs, avec ses expériences
nucléaires. Aujourd’hui il s’agit d’un véritable complot économique et
écologique qui se trame contre notre pays et que les populations du Sud
ne cessent de dénoncer depuis des mois. Car, à ce niveau-là, il n’est pas question de désigner des
« lampistes »… Bien au contraire, puisqu’aussi bien, même dans l’esprit
des opposants les plus radicaux à ce pouvoir illégitime, corrompu et
anti national, aujourd’hui en place à Alger – et je m’honore d’en être –
il ne fait aucun doute que si notre pays continue d’avoir un semblant
de fonctionnement, c’est grâce au patriotisme, à la compétence et à
l’intégrité morale de beaucoup de nos concitoyens anonymes et silencieux
– cadres supérieurs ou sans grades – œuvrant dans les rangs de l’armée
et des autres forces de l’ordre, dans les rangs des Administrations ou
dans les rangs des grands Services Publics, au niveau de la capitale,
comme au niveau des bourgades les plus reculées du pays. Cela relève
presque du miracle; mais comme chacun sait, les miracles ne durent
jamais… Ceci pour rappeler à chaque citoyen et à chaque citoyenne de ce pays
qui est le nôtre, et dont nous avons le devoir patriotique sacré, de
préserver l’indépendance, la souveraineté et les intérêts supérieurs,
qu’il est temps de désigner comme des Hors la Loi, cette poignée de
malfaiteurs, d’oligarques civils et militaires, de compradores et autres
clientèles du système,, qui constituent le noyau central des pilleurs
et des voleurs des richesses de notre pays, pour le compte d’intérêts
qui ne sont pas ceux du Peuple algérien. Abdelkader Dehbi. Membre fondateur du Congrès du Changement Démocratique (CCD) Alger, ce Mercredi 14 Janvier 2015
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