Le
sens des mots évolue, se transforme, et prend des chemins divers. Le
contexte, les croyances populaires, l’idéologie, les intérêts, la
géographie sont pour beaucoup dans la signification qu’une société ou un
milieu attribue à un terme . Peuvent alors parfois surgir des
contradictions profondes des conflit sémantiques aux conséquences
graves dans les rapports entre sociétés et même entre «civilisations».
Ce qui blanc ici, ne l’est pas forcément partout. En particulier chez
en entité étrangère qui ne partage pas les même valeurs que les
siennes. Terrorisme appartient à cette catégorie de mots litigieux. Le Mexique, pays par où transite une grande partie du flux des
stupéfiants à destination des États-Unis, vit au rythme de la violence
des cartels de la drogue. Le mal est profond et a réussi à ronger en
profondeur la société. Les «bandes des trafiquants» sont puissantes, ils
forment des phalanges armées qui tyrannisent la société et se disputent
à mort pour le contrôle du marché et les territoires. Il n’est pas rare
que des phalanges armées appartenant aux cartels organisent des
représailles contre des populations sans défense. Liquidations, tortures
et massacres se succèdent. La peur est partout, personne ne parle. Les
structures étatiques sont largement infiltrées et le peuple est
quasiment soumis à la tyrannie et aux lois des trafiquants de la drogue.
Quelques saigneurs de la guerre se partagent le trafic de drogue et son
vaste territoire. Des accès de psychose et une terreur indicible se
relayent dans le Mexique, à la lisière du monde dit libre, un monde
occupé à bombarder le monde musulman avec tonnes d’accusations abjectes
et de bombes réelles. Au milieu des charniers mexicains, les médias du monde libre
n’entrevoient pas la moindre terreur ou ne fait aucune mention au
«terrorisme», mexicain., de cartel ou on ne sait qui. Des faits divers
choquants tout au plus. De même quand Madeleine Albright avait assumer sans regret la mort
d’un demi millions d’enfants irakiens pour favoriser la chute du
dictature Saddam husein, Aucun des grand médias du monde libre n’a senti
de honte ou n’a été choqué. Il y aura peut-être de la supeur, de l’état
de choc, de l’horreur, mais jamais, au grand jamais de «terrorisme».
Une erreur d’appréciation de l’Amérique tout au plus Conclusion: Ils ont raison les médias du monde libre, ils refusent de
taxer la violence mexicaine de «terrorisme». Les Mexicains ne sont pas
musulmans, les miliciens ne sont pas barbus et ne font pas waoooo
comme des loups garous… C’est pour quoi les médias du monde libre
protègent-ils leur image, leur société, leurs valeurs, leur unité, la
cohésion de leur contre une déchirure et des descentes vers l’enfer.
Contrairement aux médias et aux «républicains» arabes et algériens, ils
ont une vision et un objectif plus importants que de diaboliser un
adversaire né de leurs entrailles. Une sagesse inaccessible aux
intellectuels arabes. C’est surement un problème de génome ou latitude… Là où ils heurtent la conscience, les médias du monde libre font de
la guérilla (encore un mot qui signifie «dite surtout pas terrorisme» )
islamiste, un terrorisme musulman puisant du Coran et dont serait
responsable Allah et le prophète eux-même. http://www.france24.com/fr/20141008-mexique-reportage-etudiants-disparus-iguala-adn-fosses-communes-identification-crime-organise/ http://www.france24.com/fr/20141008-cap-ameriques-mexique-corruption-bresil-election-bolivie-etats-unis/
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