Le quotidien As-Safir écrit que
cinquante jours après le début de l’offensive de l’armée du régime
sioniste contre la bande de Gaza, Tel-Aviv avoue son incapacité de
terminer la guerre en raison de ses mauvais calculs dès le départ, et en
raison de la résistance imprévisible des habitants de la bande de Gaza.
Les dirigeants du régime sioniste, surtout le Premier ministre Benyamin
Netanyahu semblent tous devenir fous par le cours des événements. En
même temps, les attaques aux roquettes des combattants de la Résistance
n’ont pas cessé, et les missiles touchent chaque jour diverses villes en
Palestine occupée, dont Tel-Aviv.
Israël poursuite ses attaques sauvages pour briser la résistance :
Dans ce contexte, les dirigeants de Tel-Aviv croient n’avoir d’autre
solution que de poursuivre avec cruauté leurs attaques sauvages contre
les civils de la bande de Gaza pour briser leur résistance afin de les
faire accepter un cessez-le-feu qui garantira les intérêts illégitimes
du régime sioniste. Cependant, le ministre de la guerre du régime
sioniste, Moshe Yaalon disais quelques jours après le déclenchement de
l’opération « Bordure protectrice » que les habitants des colonies qui
se situent près de la bande de Gaza doivent faire preuve d’un peu de
patience. Mais aujourd’hui, Moshe Yaalon n’a qu’à avouer son déception
totale. Cinquante jours après le début de l’offensive israélienne contre
la bande de Gaza, le tir des missiles de la résistance palestiniens
continuent et les responsables du régime sioniste ont dit aux habitants
des colonies de peuplement situées près de la bande de Gaza qu’ils
doivent décider eux-mêmes de rester ou de quitter les lieux.
Jusqu’à présent, les dirigeants du régime sioniste considéraient que
si les colons quittent leurs foyers en raison de l’insécurité, ce serait
une honte pour le régime sioniste. Mais aujourd’hui, le gouvernement de
Tel-Aviv est en train d’octroyer des aides financières aux colons pour
qu’ils quittent les colonies de peuplement qui se trouvent près de la
frontière de la bande de Gaza. Les colons sont de plus en plus
mécontents, de sorte que le Premier ministre du régime sioniste,
Benyamin Netanyahu a dû leur dire : « Nous ferons tout ce qui est dans
notre pouvoir pour vous aider. Nous sommes patients et nous avons prouvé
que les gens qui prennent pour cible les colonies israéliennes ne
seront pas en sécurité. Nous sommes prêts à continuer la guerre même
après la rentrée scolaire. » Netanyahu a même promis aux colons des
aides spéciales de son gouvernement. Pourtant, les déclarations de
Benyamin Netanyahu n’ont pas pu empêcher les colons de dresser leurs
tentes devant le bureau du Premier ministre en signe de protestation.
Ces rassemblements ont été organisé à la suite des tirs de missiles
contre les colonies israéliennes et les dégâts que les colons subissent
en raison de la poursuite de la guerre dans la bande de Gaza. Mais les
experts israéliens croient que l’intensification des attaques au obus de
mortiers contre les colonies israélienne ont aggravé la situation, car
malgré la portée inférieure de ces obus de mortiers, ils sont plus
dangereux et peuvent causer plus de dégâts par rapport aux missiles et
aux roquettes de la Résistance palestinienne.
Aucun signe de la défaite de la Résistance :
Pour le moment, les Israéliens ne voient aucun signe de la défaite de
la résistance palestinienne dans la bande de Gaza. Il est vrai que plus
de deux mille habitants de la bande de Gaza ont été tués et des
milliers d’autres ont été blessés, mais Gaza n’a pas accepté la défaite.
Les martyrs et les blessés de Gaza paient, en fait, le prix de leur
oppositions aux pressions du régime sioniste qui voulaient des faire
reconnaître par force leur défaite. Mais les habitants de la bande de
Gaza ont prouvé qu’ils sont prêts à payer un prix encore plus lourd pour
mettre fin au blocus inhumain de la bande de Gaza.
Mais il paraît maintenant que la situation devient encore plus
compliqué pour les Israéliens qui se voient peu à peu obligés à accepter
la levée de la bande de Gaza, d’autant plus que parallèlement à la
demande des Palestiniens, le Caire et New York sont devenus aussi le
théâtre d’importants événements. Les discussions au niveau
internationales ne se limitent plus à la question du cessez-le-feu ou de
la levée du blocus de Gaza, car dans les milieux internationales, on
parle maintenant de la nécessité de l’application du plan de deux Etats
d’après les frontières de 1967. Il est évident que cela peut être
considéré comme « très dangereux » à Tel-Aviv, car les membres de
l’extrême droite dans le cabinet du régime sioniste qui s’opposaient aux
efforts des Etats-Unis et du secrétaire d’Etat américain, John Kerry,
de trouver une solution durable avec l’Autorité autonome palestinienne
du président Mahmoud Abbas, voient aujourd’hui qu’ils n’ont plus rien à
faire qu’accepter les propositions du Conseil de sécurité de l’ONU,
propositions qui sont toutes liées au règlement de la crise de Gaza dans
la perspective de la solution finale de la crise israélo-palestinienne
entre le régime de Tel-Aviv et l’Autorité autonome palestinienne.
La plupart des analystes disent que les problèmes entre les
Israéliens et les Palestiniens sont des problèmes de taille qui ne
pourront pas être réglées dans le cadre du plan du cessez-le-feu proposé
par le gouvernement égyptien. Par contre, il faut un plan global pour
arriver à une paix durable. Ces évolutions interviennent alors que la
position officielle des pays arabes semblent changer également, car les
dirigeants des Etats arabes commencent à croire que la résistance de
Gaza et la réalisation des demandes des habitants de l’enclave
palestinienne seraient éventuellement le début d’un règlement global de
la crise entre Israël et les Palestiniens. Entre-temps, les experts
israéliens disent que la situation est d’autant plus compliquée, car
l’avant-texte de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ne
reprend pas simplement le plan du cessez-le-feu proposé par l’Egypte,
mais qu’il veut le compléter en quelque sorte.
Netanyahu de plus en plus fou :
Il est évident que la résistance des habitants de la bande de Gaza a
divisé la communauté internationale ainsi que les milieux politique du
régime sioniste. Dans ce contexte difficile, le Premier ministre du
régime sioniste, Benyamin Netanyahu continue sa folie. Il y a deux
jours, il a donné l’ordre de la destruction de touts les hauts bâtiments
de la bande de Gaza. Suite à l’annonce de cet ordre par le Premier
ministre israélien, l’armée du régime sioniste a détruit la tour
d’al-Zafer, en prétendant que cet immeuble était un centre de
commandement des Brigades Qassam, branche militaire du Mouvement de la
résistance islamique de la Palestine (Hamas). Mais la réalité est autre.
La décision de l’armée israélienne de détruire cette tour n’a qu’une
raison simple : détruire les maisons d’une centaine de familles
palestinienne pour établir davantage un climat de peur et de terreur
dans la bande de Gaza, a fin de mettre le Hamas sous pression et
l’obliger d’accepter les conditions d’un cessez-le-feu tel que les
sionistes le souhaitent. Après ces attaques, les autorités israéliennes
avouent chaque fois qu’elles n’ont pas réussi à réaliser leurs
objectifs, mais le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin
Netanyahu prétend que pour assurer ces objectifs il faut aller encore
plus loin en intensifiant le recours à la force.
C’est la raison pour laquelle, Benyamin Netanyahu ne s’est plus
contenté de la distribution des tracts ou des contacts téléphoniques par
les militaires israéliens pour demander aux habitants de différentes
zones de la bande de Gaza de quitter leur foyer, car cette fois-ci il
est apparu lui-même sur l’écran de la télévision pour dire de vive voix
aux palestiniens de Gaza qu’ils doivent tous quitter leurs maisons, en
menaçant que les forces de l’armée sioniste détruiront bientôt toutes
les maisons dans la bande de Gaza. Après ces déclarations du Premier
ministre du régime sioniste, l’armée israélienne a menacé les
Palestiniens de Gaza d’entamer une nouvelle phase d’attaques terrestres
contre Gaza, tandis que Netanyahu a dit que la guerre peut se continuer
même après la rentrée scolaire.
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