« Cette région s'est transformée dans une courte période en un
centre de formation, d'entrainement et d'activités des terroristes.
Diverses régions, de Damas à Tikrit, et de Mossoul aux frontières
d'Irak, sont bondées de takfiris salafistes extrémistes, alimentés en
armes par certains pays occidentaux et arabes » écrit Russia Today, dans
un article rédigé par Pepe Escobar. Et dans cet article, nous lisons «
Avec un regard sur la carte géographique, dessinée au milieu de a
première guerre mondiale en 1916 ; l'on peut comprendre que les actions,
entreprises actuellement, par les terroristes et Baathistes d'Irak qui
envisagent d'établir un Califat, ne sont pas le fruit du hasard. La
mention a été faite, dans cette carte au « Grand Kurdistan ».
Et
l'auteur de cet article de préciser : « L'Irak est en train de se
déchire sous nos yeux et il semble que la création d'un « Kurdistan
indépendant » soit un résultat prédéterminé. Cette analyse doit sortir
de la bouche de l'un des terroristes Baathistes. Ce alors que cela a été
dit par le Ministre israélien des Affaires étrangères, Avidgor
Lieberman. La semaine dernière, le chef de la diplomatie israélienne a
parlé plus que tout autre personne du « l'Etat de la région du Kurdistan
», une région qui est, selon Israël, administrée d'une manière autonome
et qui exporte du pétrole vers Israël (chose qui est démentie par les
autorités kurdes). Il est caché à personne au Moyen-Orient qu'Israël et
les Kurdes entretiennent depuis la décennie 1960 d'importantes
relations, sur les plans commercial, militaire et international. Israël
n'a eu cesse d'insister sur la reconnaissance de l'Etat indépendant
kurde au Moyen-Orient. Il n'est pas étonnant que l'ancien Président
israélien, Shimon Peres dit au Président au Président américain, Barak
Obama : les Kurdes sont ent train de créer, concrètement, leur propre
état indépendant démocratique et l'un des signes de cette démocratie est
l'octroi des droits égaux aux femmes ». Les médias israéliens n'ont pas
eu de cesse de dire que « l'indépendance du Kurdistan » est au profit
d'Israël, car les Kurdes ne sont ni arabes, ni persans ni turcs. Le
Kurdistan, surtout le Kurdistan irakien, est considéré par Tel-Aviv
comme une existence non hostile qui n'a éprouvé une quelque sympathie
envers la souffrance et la douleur à l'endroit des Palestiniens.
Dans
le même temps, le quotidien turc, Melliyat a rapporté que les
déclarations de Massoud Barzani concernant sur le référendum sur
l'indépendance du Kurdistan sont intervenues à un moment il a constaté
que les protestations à cet égard avaient été diminuées. Massoud Barzani
bénéficie, dans cette décision, du soutien de la Grande Bretagne,
d'Israël et de la Turquie. Et il n'est pas tellement difficile pour ces
pays de convaincre les Etats-Unis. Selon le quotidien turc, Israël se
réjouit de la création d'un Etat kurde qui a des problèmes avec les
Arabes.
Et selon Pepe Escobar, du point de vue des Israéliens, les
Kurdes sont des Musulmans modérés et séculaires, victimes du patriotisme
fanatique des Arabes. Les Kurdes ne rejettent, du moins au niveau de
paroles, « l'Etat indépendant juif dans les territoires occupés ». Plus
important encore, un Etat indépendant kurde est un objectif idéal pour
Tel-Aviv pour qu'il puisse réaliser ses objectifs escomptés. Ces
intérêts sont poursuivis, simultanément, en Iran, en Syrie, en Irak et
en Turquie. Et Pepe Escobar de poursuivre dans son article : « Même un «
Kurdistan indépendant » ne peut pas être considéré comme un ami total
pour Israël. Tous les récent efforts du cabinet israélien se sont
concentrés sur le projet de la balkanisation de l'Irak et sa partition
en trois régions indépendantes Kurde, Sunnite et Chiite. Depuis la
guerre du Golfe persique en 1991, l'indépendance du Kurdistan a été l'un
des objectifs très importants du régime israélien. Le grand capital du
pétrole de cette région n'a été jamais négligé par les dirigeants
sionistes. l'illusion que Washington et Tel-Aviv se sont données, c'est
qu'avec l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne et la création
d'un Etat indépendant kurde ayant une grande richesse pétrolière,
l'Europe peut avoir un voisin pétrolifère sur ses frontières orientales.
Cet objectif n'est qu'un mirage pour l'Occident de vouloir et de
pouvoir se transformer, dans le futur, en l'un des pays exportateurs du
pétrole.
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