selon un écrivain et célèbre spécialiste du monde arabe, Abdul Bari
Atwan , tout en critiquant les responsables egyptiens et le projet du
cessez-le-feu qu'ils avaient proposaient, il souligne qu'au neuvième
jour de la guerre et des agressions contre la bande de Gaza, Benyamin
Netanyahu est pris dans un embarras. Dans son éditorial publié dans
l'édition électronique du quotidien al-Tay al-Youm, il a décrit divers
aspects du cessez-le-feu proposé par l'Egypte ainsi que la positon des
forces de la résistance à cet égard et à la situation dans laquelle se
trouve le régime israélien dans sa guerre contre Gaza. « l'accueil
rapide réservé par le Premier ministre israélien au projet du
cessez-le-feu de l'Egypte à Gaza et l'ordre émis dans ce sens par le
cabinet de sécurité israélien, une heure avant le cessez-le-feu pour
l'arrêt des attaques contre la bande de Gaza montrent que ce projet du
cessez-le-feu étaient plutôt pour sauver les Israéliens que d'arrêter
l'effusion du sang dans la bande de Gaza. C'est pourquoi, les groupes
palestiniens l'ont rejeté et dit poursuivre les tirs de missiles jusqu'à
la réalisation de leurs exigences » a souligné Abdul Bari Atwan. Tout
en critiquant les responsables égyptiens pour avoir annoncé dans les
médias leur projet du cessez-le-feu afin de l'imposer aux groupes de
résistance et ce après avoir reçu l'aval du régime israélien et des
Etats-Unis, il a poursuivi : « Cette action insultante est inacceptable.
Si les Egyptiens étaient un médiateur impartial et sain, ils auraient
dû négocier avec l'autre partie (la résistance palestinienne), au lieu
de vouloir imposer leur projet aux Palestiniens en faveur du régime
israélien, par la force d'agression du régime israélien, et la théorie
de l'absence d'un équilibre de forces. En effet, les responsables
égyptiens auraient dû plutôt se positonner dans le front des oppressés,
c'est à dire, les palestiniens qui s font l'objet des agressions
d'Israël, au lieu de tenter de leur imposer un cessez-le-feu. Avec une
telle attitude, les Egyptiens ne peuvent retrouver le rôle de leadership
de l'Egypte » a indiqué encore AbdulBari Atwan dans son article. « les
groupes de la résistance qui ont offert jusqu'à présent 200 martyrs et
1500 blessés, ne peuvent plus accepter ce projet du cessez-le-feu, plein
d'insultes à l'endroit des Palestiniens et dont l'objectif est
d'obliger les Palestiniens à se soumettre aux conditions posées par
Israël. Les responsables égyptiens semblent s'être trompés, car ils
pensaient que les groupes de la résistance dans la bande de Gaza étaient
comme l'Autorité autonome à Ramallah pour se soumettre aux exigences
d'Israël et des États-Unis, l'Autorité autonome qui se vante de sa
coopération sécuritaire avec l'ennemi et se targue d'anéantir le droit
au retour des réfugiés dans leur patrie et barre la route à toute
intifada voie pacifique aux Occupants » a précise encore dans son
article Abdul Bari Atwan. Ce dernier en critiquant les responsables
égyptiens d'avoir fermé le passage de Rafah l'unique point de
communications des citoyens de la bande de Gaza avec le monde extérieur,
ainsi que le projet du cessez-le-feu proposé par l'Egypte, Abdul Bari
Atwan écrit : « Ce projet du cessez-le-feu réalise toutes les conditions
de Netanyahu pour anéantir la résistance et son arme et de démanteler
les infrastructures militaires de la résistance. Et cette agression
barbare était en effet destinée à imposer ces conditions à la résistance
».
Et Atwan d’ajouter : « la position des groupes de résistance qui
consiste à poursuivre les tirs de missiles jusqu’à la réalisation totale
de leur exigence de la levée du blocus de Gaza, la libération des
personnes arrêtées et une vie digne pour deux millions de Palestiniens
dans la bande de Gaza est une position légitime et courageuse. Les
agressions israéliennes ont échoué et 9 jours après les bombardements
des maisons des Gazaouis, le Premier ministre israélien, Benyamin
Netanyahu se trouve dans un véritable embarras. Il ne peut pas arrêter
ses actions sans réaliser ses objectifs de mettre un terme aux tirs de
missiles depuis la bande de Gaza. Et il sait très bien que l’offensive
terrestre à Gaza serait très coûteuse, du point de vue militaire,
financier et politique, car les hommes vaillants de Gaza les attendent
dans la bande de Gaza et leur ont de multiples options surprises, dont
la dernière était les drones qui ont survolé Tel-Aviv, Ashdod et
Ashkelon ».
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