L’Europe des politiques au secours d’elle-même et de l’entité sioniste
Par LLP
Qu’est-ce
qui fait courir Américains et Européens depuis si peu ? Il ne faut
surtout pas se laisser leurrer par l’agitation toute récente des
gouvernements européens manifestant comme par hasard un intérêt soudain
pour l’instauration d’un cessez-le-feu effectif et rapide à Gaza,
attitude pour le moins surprenante et inhabituelle, pouvant laisser
croire enfin à un sursaut d’humanisme.
Leur silence pesant
depuis le 8 juillet dernier, date du début de l’agression israélienne,
sonnait comme un gage de leur soutien total et inconditionnel à cette
agression aveugle et sauvage, accréditant au mieux l’idée d’une
soumission totale, au pire celle d’une complicité criminelle
impardonnable, ce qui se passe en ce moment à Gaza n’étant rien d’autre
qu’un véritable génocide. De surcroît, qu’attendre de sérieux de la part
d’un Fabius, juif sioniste ou d’un Kerry d’origine juive frankiste ?
Tout ceci n’est pas très sérieux, vous l’aurez compris.
Les images insoutenables
qui s’échangent et circulent sur les réseaux sociaux dans le monde
entier, ne pouvaient maintenir longtemps l’indifférence affichée
jusque-là par certaines capitales. Nombre de politiques français ont
totalement et publiquement assumé leur soutien actif
aux hordes israhelliennes. Indéfectiblement et éternellement attachés à
la cause sioniste déclarent-ils, ce soutien peu prudent en de pareilles
circonstances, leur duplicité et leur allégeance à une puissance
étrangère, font indéniablement d’eux des apprentis sorciers prêts à
basculer dans l’inconnu, se souciant très peu du sort de la France.
Cette
agitation n’est pas fortuite. Elle répond à diverses considérations
visant essentiellement à extirper l’entité sioniste du bourbier dans
lequel elle s’est elle-même enlisée. Les opérations militaires en cours
ont un coût financier considérable, difficile à supporter. L’offensive
terrestre comme on pouvait s’y attendre a non seulement entraîné des
pertes importantes en hommes et en matériels, mais n’a pas pour autant
fait cesser les tirs de roquettes qui arrivent pour beaucoup d’entre
elles à atteindre leurs cibles malgré le dôme d’acier bancal au coût
faramineux. De plus, sa poursuite ne pourra que décupler ces
conséquences désastreuses. Par ailleurs, les sionistes assistent à une
réduction drastique et inquiétante de l’activité économique et les vols
de nombreuses compagnies aériennes ont été purement et simplement
annulés, privant le secteur du tourisme notamment de recettes
substantielles et créant une situation d’état de siège insupportable
pour les habitants affolés, vivant au rythme des sirènes.
Jamais une agression
contre les Palestiniens n’a atteint un tel degré d’horreur et de
parti-pris de la part des politiques occidentaux. Certains politiques se
sont tellement découverts que leur nature véritable de racistes et de
criminels ne fait plus aucun doute.
C’est aussi ce qui fait courir et s’agiter les capitales européennes,
car elles ont le plus grand intérêt à faire cesser les massacres en
cours qui s’apparentent à un génocide humain de grande ampleur et dont
elles risquent de perdre le contrôle. Il faut néanmoins relever que si
ces capitales ont gardé le silence jusque-là, c’est pour donner
suffisamment de temps aux sionistes pour « finir le travail » selon
l’expression consacrée et dont la paternité revient à Sarközy de Nagy
Bogsa, aujourd’hui empêtré dans des scandales interminables d’une
gravité rare.
Les résistants du Hamas
très au fait de toutes ces données, ne l’entendent pas de cette oreille
car ils estiment à juste raison qu’un cessez-le-feu se négocie et qu’il
doit porter sur un accord politique global garantissant la levée du
blocus inhumain imposé depuis des années aux Gazaouis ainsi que
l’ouverture du passage de Rafah.
Maintenant que les
objectifs militaires de l’entité sioniste ont été atteints – objectifs
visant à écraser la population civile et à terroriser les survivants,
tout en démolissant toutes les infrastructures – il faut trouver un
stratagème pour sortir, sans grands frais, leurs amis sionistes de ce
guêpier.
C’est donc ce génocide
qui fait craindre le pire aux Européens, non pas à cause des victimes
civiles palestiniennes dont ils se soucient comme de l’an 40 : civils
humiliés, sous-alimentés et parqués dans un ghetto insalubre et
totalement clos, écrasées sous un tapis de bombes et de missiles lâchés
par un adversaire surarmé et protégé politiquement et médiatiquement.
D’ailleurs, le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU a décidé le 23
juillet à Genève l’envoi d’urgence d’une Commission d’enquête dans les
territoires palestiniens. Même s’il ne faut se faire aucune illusion sur
l’issue des travaux d’une commission rattachée à ce « machin »
particulièrement abhorré par le Général de Gaulle, il n’en demeure pas
moins qu’une telle décision traduit une préoccupation sérieuse au regard
de la situation chaotique régnant à Gaza.
Les Européens et les
politiques français honteusement alignés et ayant cautionné les actes
criminels et imprescriptibles des bouchers de Tel-Aviv, redoutent
surtout d’avoir à en rendre des comptes devant le TPI et d’avoir à
porter ad vitam aeternam l’insupportable fardeau de cette
ignominie. Les temps changent et nul ne peut savoir ce que sera la
réalité de demain. On ne peut qu’être réconfortés par l’attitude digne
et juste de l’écrasante majorité des Français, de toutes les couches
sociales et de toutes confessions, qui se sont franchement désolidarisés
des politiques voyous en exprimant leur profonde indignation.
Bruxelles est proche de la Haye comme l’était le Capitole de la Roche tarpéienne.
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