BHL : "Une intervention internationale contre Israël est un impératif historique !"
25 juillet 2014,
Béachelle, dit "Li Chi"
BHL
est aux avant-postes de la révolution du Kéfieh, aux côtés des
révolutionnaires, depuis le premier jour de l'agression israélienne.
New-York, le 25 juillet 2014:
Il
est partout ! C’est grâce à lui que l’insurrection palestinienne a
forcé le black-out qui tentait de l’occulter, pour que le carnage
puisse, encore une fois, se commettre à huis-clos.
Il a
interpellé, sans désemparer, toutes les puissances occidentales, et a
exigé que les forces de l’OTAN interviennent énergiquement contre le
régime israélien. Il n’y a pas de jour où il ne convoque la presse, pour
la tenir informée des exactions de masse, commises par l’armée
sioniste.
Hier, à New-York, devant un parterre de journalistes
venus du monde entier, il a déclaré que les démocraties occidentales
devaient prendre leurs responsabilités historiques, et qu’un tel carnage
de populations civiles exigeait une réaction vigoureuse de la
communauté internationale. Il a particulièrement exhorté le Président
français à « se bouger le cul », pour reprendre sa propre expression.
Bernard
Henri Lévy est devenu le catalyseur du printemps palestinien. Il y a
gagné une immense sympathie, et les masses arabes ne jurent plus que par
lui. On ne l’y appelle plus que « Li Chi ». Ce qui veut dire, dans la
pronciation arabe « le Ché », puisque le " e" et le "é" sont prononcés
"i" .
Le fait d’être juif a rendu son engagement, contre sa propre
communauté, encore plus déterminant. Interpellé par le CRIF, qui l’a
traité de traître, Il lui a fait une réponse admirable : "Ce que
j’ai fait pour les Palestiniens opprimés, je l’ai fait comme juif. Et
comme tous les juifs du monde, j’étais indigné par les méthodes barbares
de l’armée sioniste, contre des jeunes qui luttaient contre les chars
à coups de pierre. "
Parmi les multiples actions remarquables qu’il a menées contre ce qu’il qualifie d’ " Oppression barbare",
il a réalisé un documentaire d’une rare qualité, d’une très grande
honnêteté intellectuelle, sur les violences commises contre les
Palestiniens, mais aussi sur leurs rêves de liberté et de justice.
Ce
film, « Le Serment de Ghaza », d’une heure quarante six minutes, est
bouleversant de lucidité. BHL s’y est mis en scène, et il nous y livre
la face cachée de la terrible tragédie palestinienne, celle qui a été
étouffée des décennies durant sous une épaisse chape de plomb. Ce qu’il
nous montre, sans complaisance pour ses coreligionnaires, a été occulté
de façon systématique par des sionistes de tout poil, par des pseudo
intellectuels qui avaient squatté la télévision française, et qui y
déversaient des flots de contre-vérités, allant jusqu’à faire passer le
bourreau pour la victime, et inversement. Mais c’était compter sans " Li
Chi"
Lors de sa conférence de presse à New York, il s’est dit
déçu par François Hollande, qu’il a qualifié de velléitaire et de
carpette à sionards.
Il l’a critiqué en des termes très virulents
et réclamé de lui plus de fermeté à l’endroit du sionisme. Il l’a sommé
de prendre en charge le dossier palestinien, de façon qui soit conforme
à l’esprit qui anime la République des Droits de l’Homme. Répondant à un
journaliste français, qui le questionnait en des termes qui confinaient
au chauvinisme, Le philosophe a vivement répliqué, traitant les
journalistes français de veaux. Il s’est particulièrement acharné sur
François Hollande, pour le moins qu’on puisse dire : "Je suis déçu
par Hollande. J’ai voté pour lui, et je pensais qu’il avait le sens du
vrai, et du juste. Devant ce qui restera peut-être comme la plus grande
épreuve historique, politique, morale, du quinquennat, cet attentisme,
ce flot de bonnes paroles sans effet, cet engagement aux côtés des
criminels contre les victimes, ce n’est plus possible. En attendant
qu’il se réveille, qu'il se comporte en homme, des centaines de
Palestiniens sont écrabouillés sous les bombes".
Il a affirmé que Hollande n’a pas tenu ses promesses : "Le
25 janvier 2013, il parlait de chasser les sionistes de Palestine, et
il n’excluait pour cela aucun moyen, même militaire. On est loin du
compte", a-t-il dit en affichant sur sa mine un rictus de mépris.
Sur
le sujet du Véto américain, qui rend impossible l’intervention de la
communauté internationale, le philosophe balaie le problème d’un revers
de la main, et recommande de l’outrepasser : "Qui ne sait pas que ce
machin que nous appelons l’ONU est à la totale dévotion du sionisme ?
Allons-nous, encore une fois, acter l’échec lamentable des Nations
Unies ? Allons-nous assiter impuissants à un génocide, juste parce qu’un
lobby sioniste commande aux Américains ? Nous devons forger une
alliance ad hoc avec l’Iran, et les pays arabes progressistes ! Israël
ne doit plus défier la communauté internationale. Cela suffit !".
Plus
qu’un tribun, pour les causes des peuples, Bernard Henri Lévy s’est
révélé être l’homme qui a changé l’Histoire. Celui qui a mis la
philosophie en symbiose avec l’action, avec la résistance. Grâce à lui,
et pour la première fois depuis 70 longues années d’atroce oppression,
l’humanité toute entière découvre enfin, sous son véritable jour, la
monstruosité indicible de cet Israël que des philosophes menteurs
tentaient de faire passer pour une démocratie débonnaire. Grâce à lui,
la souffrance des Palestiniens est enfin connue du monde entier.
Quel homme ! Et quel philosophe !
Djamaleddine BENCHENOUF
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