Valeurs Actuelles, magazine antimusulman, ultra-sioniste et subventionné par l’État
INFO PANAMZA. Découvrez les coulisses de l'hebdomadaire le plus islamophobe de France.
Le 22.05.2014 à 17h23
Contribuable, l'information suivante vous concerne. 22 centimes par exemplaire: c'est la somme publique qui est accordée à Valeurs Actuelles,
magazine dit libéral, conservateur et patriote. Selon le ministère de
la Culture et de la Communication, les aides à la presse ont
subventionné -pour l'année 2013- l'hebdomadaire, placé en 57ème position, à hauteur d'1 083 788 euros pour sa diffusion.
C'est mieux que l'année précédente: Valeurs Actuelles, alors 66ème dans le classement des aides, recevait moins d'un million d'euros.
Officiellement, les aides à la presse "concourent à la modernisation et la diffusion partout dans le pays d’une presse pluraliste et diverse".
L'heureux bénéficiaire: un journal qui, depuis trois ans, fait de la diabolisation régulière des musulmans un fonds de commerce. Illustration.
La première couverture sensationnaliste, datant du jeudi 15 mai, est relative à un dossier anxiogène et caricatural sur le nombre de mosquées en France dont un statisticien et militant anti-islamophobie, Marwan Muhammad, a souligné l'inexactitude.
Surfant
également sur l'impopularité croissante de François Hollande, le
magazine a ainsi vu ses ventes s'accroître durant ces derniers mois au
point d'enregistrer la plus forte progression des hebdomadaires.
Si
l'obsession antimusulmane du journal est désormais de notoriété
publique, notamment via les réseaux sociaux, peu de citoyens
connaisssent le pendant idéologique de l'équipe: son sionisme radical.
Directeur
de la publication, Yves de Kerdrel se joint ainsi fréquemment aux
colloques organisés par la mouvance ultra-sioniste. Tel fut le cas, en janvier dernier, auprès de l'Union des patrons et professionnels juifs de France, une organisation droitière, antimusulmane et préoccupée par la sécurité d'Israël qui se considère -selon ses propres termes- comme un "lobby juif" en devenir.
A la tête du directoire du groupe Valmonde
(propriétaire de Valeurs Actuelles), Olivier Dassault ne dénote pas sur
l'engagement pro-israélien: fils du sénateur UMP Serge Dassault,
Olivier -également parlementaire- est issu d'une famille de fabricants d'armes qui jouèrent un rôle-clé en faveur du régime de Tel Aviv lors de la Guerre des Six-Jours de 1967.
Ce tableau ne serait pas complet sans la mention de François d'Orcival, président du comité éditorial de Valeurs Actuelles et membre de l'Académie des sciences morales et politiques.
Au lendemain de l'attaque israélienne d'une flottille humanitaire (en 2010), cet ancien dirigeant d'extrême droite aux allures de notable BCBG s'est distingué en rédigeant une tribune pour
dédouaner le gouvernement Netanyahou et justifier le
bellicisme historique d'Israël. Encore récemment, lors de la visite
d'État de François Hollande en Israël, son magazine a publié un article dont la lecture pourrait laisser croire que le rédacteur est davantage un Israélien proche du Likoud qu'un "patriote" français de sensibilité conservatrice.
Nulle
surprise, dès lors, à voir l'individu rendre service à Roger Cukierman,
patron du Crif: hier soir, une association dénommée "les Amis du Crif" a ainsi convié l'ancien magistrat Jean-Louis Bruguière pour discuter du "terrorisme".
Une alliance entre sionisme et islamophobie qui n'aurait pas surpris Edward Saïd. Dès 1986,
cet universitaire américano-palestinien, aujourd'hui décédé, fut l'un
des premiers intellectuels de renom à discerner et mettre en lumière un
phénomène qui n'est jamais discuté sur les plateaux de débat en France:
l'entretien, à partir de la fin des années 70 et sous couvert de "lutte contre le terrorisme", du racisme anti-arabe et anti-musulman par la mouvance sioniste internationale.
De
plus en plus visible dans les sphères politiques, médiatiques,
culturelles et universitaires du monde occidental, cette stratégie
continue d'avoir ses émules et ses fantassins dans l'Hexagone. Sous
l'ère Valls, Premier ministre emblématique
de cette collusion entre culte d'Israël et stigmatisation de l'islam,
le travail journalistique consistant à identifier, exposer et faire
connaître ces propagandistes et leurs artifices est une mission
d'utilité publique.
Impliquez-vous. Contrairement à Valeurs Actuelles,
Panamza et bien d'autres médias indépendants -mais pourtant
efficaces- ne sont pas subventionnés par l'État. Il ne tient qu'à vous
de compenser votre contribution involontaire de 22 centimes à l'équipe
d'Orcival en soutenant concrètement, ici ou ailleurs, une autre manière de produire l'information.
HICHAM HAMZA
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