avril 12, 2014
Il s’appelle Hacine Haroun. C’est un capitaine dissident
du DRS et l’une des figures marquantes du fameux Mouvement des
Officiers Algériens Libres (MAOL), un mouvement qui a fait
dissidence depuis les années 90 pour militer contre l’establishment
militaire algérien. Vendredi, sur le plateau de la chaîne de
télévision Al-Magharibia, une télévision privée basée à
Londres, cet ancien capitaine du DRS a fait des révélations à
propos des réseaux de lobbying dont bénéficie Bouteflika à
l’extérieur du pays.
Et à ce sujet, Hacine Haroun a certifié que
l’ancien ambassadeur français à Alger, et l’actuel directeur
général de la sécurité extérieure, Bernard Bajolet
a exercé un lobby significatif dans le but d’appuyer la
réélection d’Abdelaziz Bouteflika en 2009 lorsque ce dernier
avait brigué son 3e mandat. Selon ce représentant du MAOL, qui
affirme détenir des rapports confidentiels prouvant ses propos,
Bernard Bajolet a convaincu les partenaires américains de l’Algérie
de soutenir le 3e mandat de Bouteflika. L’ancien ambassadeur
français à Alger de 2006 à 2008 avant d’être nommé 23
juillet 2008 coordonnateur
national du renseignement auprès du Président
français, Nicolas Sarkozy, aurait même fait du lobbying à
l’intérieur de l’Algérie pour porter favoriser Bouteflika lors
de la dernière élection présidentielle.
“La France est pragmatique. Elle
avait compris que son intérêt était avec le clan Bouteflika. Et
d’ailleurs, la France n’a jamais décroché autant de contrats en
Algérie que sous l’ère Bouteflika”, insiste Hacine Haroun qui
n’a pas manqué de lancer d’autres graves accusations à
l’encontre du général Ali, Abdelhamid Bendaoud de son vrai
nom, l’ex-attaché militaire à l’ambassade d’Algérie à
Paris, et l’actuel responsable de la Direction de la sécurité
intérieure (DSI). Ce dernier aurait “recruté” et “corrompu”
de nombreux responsables de la Mosquée de Paris en France et des
associations franco-algériennes pour plaider la cause du régime
algérien et défendre les intérêts du “clan de Bouteflika”.
“La
France est pragmatique. Elle avait compris que son intérêt était avec
le clan Bouteflika. Et d’ailleurs, la France n’a jamais décroché autant
de contrats en Algérie que sous l’ère Bouteflika”, insiste Hacine Haroun
qui n’a pas manqué de lancer d’autres graves accusations à l’encontre
du général Ali, Abdelhamid Bendaoud de son vrai nom, l’ex-attaché
militaire à l’ambassade d’Algérie à Paris, et l’actuel responsable de la
Direction de la sécurité intérieure (DSI). Ce dernier aurait “recruté”
et “corrompu” de nombreux responsables de la Mosquée de Paris en France
et des associations franco-algériennes pour plaider la cause du régime
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