Un général à la retraite complice de Chakib Khalil ordonne à la justice


Les généraux véreux sont partout et nulle part. Ils imposent la loi de l’omerta. C’est le signe indiscutable qu’ils sont les hommes les plus puissants en l’Algérie et… sa pire pourriture. Bouteflika s’est accommodé avec cette faune de prédateurs pour conjurer son péril et durer le plus longtemps au pouvoir. Le reste de la corruption a suivi et s’est démocratisé. C’est l’un des grands «injaz» de Bouteflika-DRS. Les finauderies d’un Mohamed Chafik Mesbah, d’un Mohand Aït Yala et de tous les officiers militaires qui ouvertement ou sous couvert de l’anonymat ont exprimé leur colère contre le clan de Bouteflika qu’ils tiennent pour responsable de la corruption systémique sans évoquer la part considérable et capitale de leurs «frères» militaires, ne sauront pas abuser les Algériens. Chakib Khalil ne pillait pas Sonatrach sans avoir vu comment fonctionnait l’Algérie. Il avait devant ses yeux des exemples de responsables puissants, inattaquables, en uniforme, qui se servaient de l’Algérie comme d’une propriété privée. Ni Bouteflika ni les généraux Bentalha ne tiennent à ce que l’ancien ministre de l’énergie se présente un jour devant un tribunal. Il est une boîte noire du pouvoir, trop noire. Idem pour Amar Ghoul.
L’ancien directeur régional de l’Entreprise nationale de l’or (ENOR), Adila Kaoues qui témoigne dans la vidéo suivante, s’est heurté à la mafia politico-militaire et l’a payé chèrement. Il perdit son poste confortable et fut traîné dans la boue et connu la prison comme un vulgaire bandit. Son crime était d’avoir remué ciel et terre pour sauver l’argent public d’une arnaque bancaire de grande ampleur. Le coupable était un partenaire étranger qui exploitait les mines d’or dans le Sud, un secteur que Kaouès connait comme le de fond de sa poche. Ses mises en garde étaient des cris dans le désert, plusieurs millions d’euros furent subtilisés à la banque au nez et à la barbe de la tutelle. Après coup, aucun responsable n’a casqué. Il y avait pire. Quand monsieur Kaouès a rencontré en personne le ministre Khalil Chakib pour le sensibiliser, il a eu le choc de sa vie : le ministre l’a invité à garder le silence et a tenté de le soudoyer. Quand il a refusé de baisser les bras, ses ennuis avec la justice ont commencé. Il s’est retrouvé sur la paille. Parmi la mafia qui le harcelait, il y avait un général… Il appelait à son emprisonnement. Visiblement, Bouteflika n’est pas le seul à protéger Chakib Khalil.
Les militaires qui fustigent les corrompus de l’État doivent balayer d’abord devant leur maison : l’ANP. Tous les maux viennent de là.
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