Sarkozy propose de punir les internautes qui visitent des sites faisant l'apologie du terrorisme
22/03/2012
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi que les personnes
consultant régulièrement des sites incitant au terrorisme ou se rendant à
l'étranger pour y être endoctrinées seraient "punies pénalement".
"La République doit être implacable pour défendre ses valeurs. Elle
ne tolérera ni embrigadement ni conditionnement idéologique sur son
propre sol", a déclaré le chef de l'Etat après l'opération policière
dans laquelle est mort le suspect dans les tueries de Toulouse et
Montauban, Mohamed Merah.
"Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle des
sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la
haine et à la violence sera punie pénalement", a affirmé le président
Sarkozy lors d'une allocution à l'Elysée.
"Toute personne se rendant à l'étranger pour y suivre des travaux
d'endoctrinement à des idéologies conduisant au terrorisme sera punie
pénalement", a-t-il ajouté.
"La propagation et l'apologie d'idéologies extrémistes seront
réprimées par un délit figurant dans le code pénal avec les moyens qui
sont déjà ceux de la lutte antiterroriste", a promis Nicolas Sarkozy.
Jeudi 22 Mars 2012 - 14:42
Rappel pour les gogos, "l'Elite" a sa méthode pour rendre mouton, et elle a fait ses preuve puisque sa marche toujours!!
Les dix stratégies de manipulation de masses:
1/ La stratégie de la distraction
Élément
primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à
détourner l’attention du public des problèmes importants et des
mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un
déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La
stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le
public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines
de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie,
et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin
des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans
importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun
temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. »
Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette
méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée
d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine
réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des
mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se
développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants,
afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de
la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter
comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement
des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation
Pour
faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer
progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette
façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles
(néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage
massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant
plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une
révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
4/ La stratégie du différé
Une
autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la
présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du
public dans le présent pour une application dans le futur. Il est
toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice
immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite.
Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que «
tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.
Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du
changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La
plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours,
des arguments, des personnages, et un ton particulièrement
infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur
était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à
tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ?
« Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans,
alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine
probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique
que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses
pour guerres tranquilles »
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire
appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter
l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus,
l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à
l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des
pulsions, ou des comportements…
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire
en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et
les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité
de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre,
de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes
inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par
les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres
tranquilles »
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire
croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause
de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses
efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique,
l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état
dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans
action, pas de révolution!…
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au
cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont
creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles
détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie,
la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est
parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois
physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux
connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela
signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand
contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus
eux-mêmes.Pour lire encore: http://www.syti.net/Topics.html
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