Pour la libération de Mourad Dhina
L' arrestation de Mourad Dhina
nous fait revivre les pires heures de la guerre civile algérienne. La
seule accusation infamante d'"islamisme" portée contre leurs adversaires
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A propos de l'Auteur
L' arrestation de Mourad Dhina (1)
nous fait revivre les pires heures de la guerre civile algérienne. La
seule accusation infamante d'"islamisme" portée contre leurs
adversaires, permettait alors aux officines algériennes de l'ombre,
grâce au soutien aveugle des "intellectuels médiatiques" français,
d'assassiner impunément les représentants ou les membres du courant
politique qui avait eu l'impudence de les battre dans les urnes tout en
lui faisant cyniquement porter l'opprobre de ces massacres.
Pour avoir côtoyé Mourad Dhina et les exilés du FIS à Genève, pour
avoir consacré une partie de ma pratique professionnelle à décrypter les
méandres de cette terrible guerre, pour avoir eu à connaître
l'impressionnant éventail des manipulations mises en oeuvre par ces
officines pour fourvoyer les juridictions française, américaine ou néo
zélandaise, je crois pouvoir et donc devoir dire ma profonde conviction
que Mourad Dhina ne constitue pas un obstacle à la transition tant
attendue de l'Algérie vers plus de démocratie.
Pas plus qu'il ne met en danger l'évolution harmonieuse des relations
entre le nord et le sud de la Méditerrannée. Si elle devait déboucher
sur son extradition, la détention sur commande de Mourad Dhina
constituerait au contraire une atteinte très sévère à la crédibilité de
la nouvelle politique française dans cette conjoncture exigeante des
"printemps arabes".
Note:
(1) Mourad Dhina, dirigeant du mouvement d'opposition algérien
« Rachad », a été arrêté le 16 janvier 2012 à Paris, en réponse à un
mandat d'arrêt international émis par les autorités algériennes. Il est
depuis lors détenu à la prison de la Santé, en attendant que la justice
tranche, le 21 mars, sur la demande d'extradition d'Alger.
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