ELWATAN-ALHABIB
jeudi 24 juin 2010
 
Sionisme : les limites d’une idéologie colonialiste nihiliste

Amar Djerrad
La preuve par la flottille de la liberté

Il faut comprendre par cet acte sanglant de piraterie — par des patrouilleurs israéliens, contre la flottille internationale de la Liberté, transportant des aides humanitaires aux Gazaouis, victimes d’un blocus ignoble imposé par Israël avec la bénédiction de l’Occident — qu’il s’agit d’une des manifestations des plus logiques de la part d’un “Israël” englué dans les contradictions d’une idéologie colonialiste et fasciste.

Cet acte certifie de sa dangerosité et de sa fragilité. Il témoigne aussi de l’absurdité des réactions qui semblent atteindre les limites de l’entendement. Il n’y a pas de plus complice quand l’UE demande à Israël “une enquête complète sur les circonstances” de ce raid, c'est-à-dire au criminel, suivie des États-Unis qui, sans “condamner”, “regrettent les pertes en vies humaines” tout en voulant savoir “les circonstances” de la “tragédie”. Seul Sarkozy use de “condamnation”, mais pour “l’usage disproportionné de la force” comme s’il s’agissait d’une flottille de guerre. La bonne conscience ne s’accommode pas d’ambiguïtés devant un crime !

Voilà qu’il a fallu une action percutante qui fait front à la propagande sioniste pour que leur système et leurs stratagèmes se mettent à nu. Il est effectivement nécessaire de contrer leur désinformation, de dénoncer leurs méfaits sur les droits de l’homme et sur ses dangers quant à la paix, mais il nous semble que rabâcher sans stratégies et actions concrètes et coordonnées — pour anéantir leur système qui ne survit que par l’escroquerie, l’argent maffieux et les égards — serait infructueux et stérile.

Le monde est convaincu qu’il est face à un “État” sans foi ni loi — que dirigent, depuis sa création par usurpation, des gouvernements composés de bandits et de mercenaires sans racines et sans vertus — sous tutelle de lobbies influents, dotés de moyens de persuasion redoutables, immoraux. Ces lobbies qui infiltrent les gouvernements des pays à tradition démocratique, qui accaparent leur histoire, leur média, leur culture pour les pervertir, qui utilisent les pressions et corruptions afin d’orienter leurs politiques selon les retombées qui leur sont bénéfiques, qui dictent ce qu’ils doivent dire, croire et faire, qui fomentent ou soutiennent des conflits afin de diviser les pays qui leur sont hostiles, qui décident d’une guerre, d’un blocus, d’un embargo, qui peuvent faire sanctionner un pays réfractaire ou poursuivre n’importe quelle personnalité indocile en abusant des institutions internationales, dont la plupart leur sont dévouées, qui se permettent de bafouer les lois internationales, etc. Ces lobbies sont d’une importance capitale contrairement à la vision de Chomsky qui “occulte leur influence sur la politique des États-Unis”, selon l’analyste Jeffrey Blankfort.

Dans la stratégie américaine, Israël est un maillon essentiel pour la défense de ses intérêts. La création d‘Israël est le résultat de la “mauvaise conscience” de l’Occident encore colonialiste, d’une part, mais aussi avec cette faveur, le futur gardien de ses intérêts, d’autre part. Dans ce jeu, le sionisme est doctrine et instrument qui obéissent fondamentalement à des intérêts américains que représentent les lobbies que dominent les organisations sionistes. Les vrais sionistes, détenteurs des politiques, vivent dans ces pays dits démocratiques, avec leur base aux États-Unis dont ils avaient saisi la valeur stratégique en infiltrant tous les rouages de l’État. L’Amérique reste leur terre de prédilection. Ceci est confirmé par les organisations antisionistes, dont Neturei Karta qui revendique le “démantèlement d’Israël”. Cette organisation affirme que “les tentacules du sionisme sont telles que les pays occidentaux sont ses laquais… les hommes politiques… sont soumis à des pressions ou menaces de toutes les calomnies s’ils ne sont pas suffisamment loyaux… à Israël… Ils leur font faire des guerres et organiser des embargos en fonction des retombées éventuelles sur Israël”.

Dès lors, les attitudes d’Israël toujours arrogantes, provocantes – que leurs soutiens encouragent par des réactions toujours ambiguës et complices — cernent l’Occident, avec ce raid meurtrier, dans une situation des plus embarrassantes qui va sûrement le contraindre à prendre des mesures contre ce gouvernement “indiscipliné” qui use du chantage au chaos. Il croit devoir être “obligé” de modérer sa volonté de sanctionner l’Iran de façon “paralysante” selon le souhait d’Israël, au risque de mettre à nu une partialité, qu’il ne cesse de nier. Parce qu’Israël est convaincu qu’il est le garant de “ses” intérêts, qu’il est le maillon fort de cette stratégie, qu’il en profite allègrement pour bafouer les lois internationales et décider des choses comme il l’entend. Si les États-Unis le soutiennent ainsi, c’est que leurs intérêts passent avant tout souci d’éthique. Ceux-ci sont de deux ordres : stratégique, en érigeant Israël leur “tête de pont” au MO ; de politique intérieure, car une brouille avec lui aura des conséquences sur le rapport de forces que peuvent faire basculer les lobbies, les organisations sionistes dont l’AIPAC, les organisations religieuses chrétiennes, sympathisantes, qui font croire que le “salut de l’humanité viendra d’Israël”. Mais ce chantage a ses limites ! La limite est que les intérêts peuvent être compromis par celui-là même censé les protéger. Le monde a changé fondamentalement dans les relations politiques et économiques, dans les rapports de force avec la fin de la “guerre froide”, dans les alliances stratégiques. Si Israël reste obnubilé par son impression de puissance, par son “droit” à l’impunité, par son aveuglement devant l’évolution du monde, il doit finir par se retrouver non seulement dans une situation où il lui sera aussi dangereux d’avancer que de reculer, mais surtout isolé et tout perdre ; car devenant sans intérêt !

Actuellement, Israël et ses commanditaires se retrouvent embourbés dans une situation où ils sont incapables de faire la paix avec leurs voisins d’abord, alors qu’ils détiennent la clé. Les voilà “inventant” un autre “ennemi” lointain, qui menacerait leur sécurité en s’activant à “se doter de l’arme nucléaire” ! C'est-à-dire l’Iran, ce “phénix” envié, riche en pétrole, cet ex-État lige devenu résistant, irréductible, qui se permet un fulgurant développement technologique en comptant sur ses forces propres malgré trente années d’embargo, cette nation qui a bouleversé le rapport de force et la donne géostratégique. Pays qu’il faudra coûte que coûte isoler et empêcher de devenir l’exemple à suivre. Et Sarkozy de débiter des insanités du genre “l'acquisition par l'Iran de l'arme nucléaire”... couplées aux déclarations multiples des dirigeants iraniens contre la démocratie d’Israël, “c'est un danger et c'est inacceptable”. “Démocratie d’Israël”, militaire au service de la colonisation qui encourage les migrations sans quoi il n’y aurait ni citoyen ni “nation”. Cependant, toutes les tentatives de le déstabiliser ont échoué. Mieux, les menaces ont, paradoxalement, renforcé le rapport de force par le ralliement inattendu de pays comme la Turquie (pourtant bon partenaire d’Israël), le Brésil et le Venezuela, qui y voient de la manipulation et du mensonge lorsqu’ils découvrent que l’Occident rejette l’idée revendiquée de “l’échange d’uranium” une fois acceptée par l’Iran en guise de bonne foi. Et le PM Erdogan d’accuser les pays occidentaux de “manquer d’honnêteté et de sincérité” car pour lui “l'initiative… n'est pas une initiative qui met le monde en danger. Au contraire… elle est destinée à prévenir les tentatives de mettre le monde en danger”. À propos du raid, il lance : “Cette attaque insolente et irresponsable qui piétine toute vertu humaine doit absolument être punie.” La Ligue arabe, elle, a décidé de “briser” le blocus “par tous les moyens” ,puis, a “salué” la décision égyptienne d'ouvrir le terminal après l’avoir fermé… en solidarité avec Israël !

Dès lors, avec les exactions, la colonisation incessante, les destructions des biens, les assassinats, le piétinement des lois internationales, le blocus, la falsification de passeports de pays “amis” et, maintenant, les actes de piratage — en plus des effets sur la stabilité et la sécurité de l’Occident – les Arabes, les musulmans et les pays épris de paix et de liberté ont suffisamment d’arguments incontestables et de conditions réunies pour riposter, de concert, pour mettre en échec cette funeste idéologie. Il faut croire que le sionisme est arrivé au point nodal de son évolution historique dont il est impératif d’exploiter la situation pour en faire un moment de rupture.

La riposte doit être engagée de concert sur trois plans : médiatique, politique et économique.

*L’action médiatique et primordiale pour contrer la propagande sioniste. Elle doit viser à détromper leur discours qui veut faire croire qu’il s’agit d’une légitime défense contre leur religion et non contre un fait colonial.

M. Erdogan précise : “Notre problème ne concerne pas les Israéliens ou le peuple juif. [il] concerne le gouvernement israélien oppresseur, qui pratique le terrorisme d'État”. Puis, assène : “Le gouvernement israélien est hypocrite, paranoïaque et il ment.” Démystifier le sionisme en présentant son vrai visage, c'est-à-dire une idéologie coloniale, expansionniste qui ne peut survivre sans état de guerre. Démontrer que l’argument “sécurité” est un mensonge, comme l’affirme le Gle Matityaha Pelet (Haaretz, 1972) : “La thèse d’un danger, d’un génocide qui nous menaçait en juin 1967 et qu’Israël se battait pour son existence physique était seulement du bluff…” Soutenir que les combattants sont bien des résistants comme insiste Erdogan. “Le Hamas a des résistants qui luttent pour défendre leur terre. Ils ont remporté une élection”. Viser les opinions occidentales, car il s’agit de pays à traditions démocratiques, qui influent sur les décisions politiques. Les actions doivent être lancées en trois langues, anglais, espagnol, français.

* L’action politique doit prendre quatre directions. 1. Refondation des institutions arabes dans leur organisation, fonctionnement et objectifs. 2. Regroupements régionaux d’intérêts communs en intégrant sans attendre la Turquie et l’Iran. 3. Engager une offensive extérieure par le biais des ambassades et autres tout en exigeant la réorganisation des instances et organisations internationales qui se caractérisent par leur inamovibilité, le détournement en faire-valoir. 4. Améliorer les politiques intérieures pour les rendre plus démocratiques et en conformité avec les aspirations des citoyens, mais aussi pour enlever tout prétexte sur la question des droits de l’homme.

* L’action économique doit être encouragée dans le sens de l’équité entre les membres et avec les pays loyaux et partisans de l’échange égal. Lier toute adversité par des conséquences économiques. Dans le cas du MO, lier les intérêts économiques des Américano-sionistes et de certains pays européens au règlement définitif et juste du problème palestinien. La Turquie donne l’exemple avec Bulent Arinc : “Ankara va réduire les relations dans ces domaines à un niveau minimum, pour autant qu'une telle coopération existe déjà... que les paiements ont été effectués ou pas.” Comme certains s’emploient déjà à faire un chantage au Liban pour le pousser à voter les sanctions contre l'Iran, sous prétexte qu'il a des intérêts avec les États-Unis.

Il doit être bien compris que les États-Unis n’agissent que dans leurs intérêts et n’admettent de changement que s’ils sont compromis. S’ils sentent un risque, ils changeront de cap. Le sionisme est, pour eux, moins préoccupant en ce qu’il bombarde les civils, détruise ou assassine que dans ce qu’il met en danger leurs intérêts. Leur matérialisme ne s’encombre pas de considérations humanistes. La défense des intérêts ne peut s’accommoder d’un sionisme récalcitrant, encombrant, devenant inutile, fut-il américain ! Si le sionisme ne peut survivre sans guerre et sans colonisation, les intérêts, en revanche, ne peuvent être préservés sans paix ! Cette contradiction fondamentale imposera un choix que le pragmatisme américain saura différencier. Dès lors, plus le sionisme en fait, plus il accélère sa chute !

Si l’intransigeance turque, exigeant fermement la fin du blocus, en menaçant de “revoir les liens politiques, économiques et militaires avec Israël”, met les Arabes dans l’embarras de prendre des mesures au moins équivalentes, la responsabilité incombe, en priorité, à ces derniers, du fait qu’il s’agit d’un “problème arabe” avant d’être un “problème turc”. Leur dernière déclaration demandant à la Turquie “d’utiliser les moyens légaux nationaux et internationaux à disposition contre Israël” est insensée. Il appartient, impérativement, aux Arabes de prendre leurs responsabilités en adoptant une stratégie de riposte qui doit permettre de mettre fin à cet “abcès purulent” que condamnent la raison et l’histoire. Ce sera une nouvelle preuve que les systèmes et idéologies qui visent la domination, l’avilissement, l’exploitation de l’homme finissent toujours au rebut de l’Histoire !

Amar Djerrad
15 juin 2010

source : Le quotidien Liberté
 
mercredi 23 juin 2010
 

23 millions d’Algériens seraient prêts à participer à la « Flottille de la Liberté 2 »


image

L’Agence « Media Sens », spécialisée dans la publicité et les sondages, vient de rendre compte d'un sondage d’opinion qui a concerné un large échantillon de citoyens à propos des trois plus importants événements qui focalisent l’attention, à savoir l’agression israélienne contre la « Flottille de la Liberté », l’entrée réussie de la caravane d’aides humanitaires à Gaza, le 12 juin dernier, et les matchs de l’Algérie en coupe du monde en Afrique du sud.

  • Selon les résultats des sondages, et qui ont concerné 11 wilayas et un échantillon de 7 milli personnes, 23 millions d’Algériens seraient prêts à participer à la « Flottille de la Liberté 2 » si l’occasion leur était donnée de partir à Gaza. Ainsi, 65 % des hommes et des femmes sondés disent être prêts à tenter l’aventure de franchir le blocus imposé à Gaza. A la question « Etes-vous prêts à tenter l’aventure de lever le blocus imposé à Gaza ? », ils ont répondu par l’affirmative.
  • Concernant le volet foot, la moitié des sondés disent ne pas être pas satisfaits de la façon dont la communauté arabe soutient l’Algérie au Mondial 2010.Statistiquement, ce sont 17 millions d’Algériens qui disent que les pays arabes n’ont pas été francs supporters de l’équipe algérienne. A la question « Pensez-vous que les peuples arabes ont soutenu l’Algérie de manière satisfaisante ? », 48% seulement pensent que oui, alors les autres estiment que le soutien était défectueux.

 
samedi 19 juin 2010
 

Si....... et Quoi ??




http://i31.photobucket.com/albums/c363/Arzeh/girl.jpg
Un Arabe, avec
la "prochaine terroriste"



Quand un Israélien tire sur un Arabe ,
c'est pour la
"Guerre contre le Terrorisme".
Quand un Arabe tire sur un Israelien,
c´est du
Terrorisme contre la Guerre.


Quand la marine israélienne
détourne un bateau d'aide humanitaire
c'est pour la
" protection des rivages d'une Terre volée"

Quand des pirates somaliens
détournent un navire

chargé de déchets toxiques c'est pour
" Quoi , précisémment ?? "

Et si le bateau

transportant des déchets toxiques
venait de l'usine nucléaire israélienne
de Dimona
et si les Pirates
étaient des juifs somaliens ??
.............

Rajah Chemayel
 
jeudi 17 juin 2010
 
Ahmadinejad à Obama: la plus violente des dictatures est infligée au peuple US



16/06/2010 Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'en est vivement pris contre le président américain Barack Obama, qui avait prétendu que la présidentielle de 2009 restera comme celle où "le gouvernement iranien a brutalement réprimé les dissidents et assassiné des innocents".



"Il (Obama) a rendu public un message à la veille du (1er) anniversaire de l'élection (présidentielle). Ceci constitue une ingérence dans les affaires iraniennes", a dit M.Ahmadinejad, dans un discours télévisé prononcé devant des habitants de la ville de Shahrekord (centre), où il effectue une visite.



"Cette nation ne vous reconnaît pas du tout et vous hait", a-t-il lancé à l'adresse de la foule, suscitant des cris de "Mort à l'Amérique"!


M.Ahmadinejad a souligné qu'"aujourd'hui la plus violente des dictatures est infligée au peuple américain".

Les Américains "ne sont pas libres d'exprimer leurs opinions (...) ne sont pas libres de manifester et nombre d'entre eux vivent dans la pauvreté", a-t-il insisté.

"M. le président, si vous vous inquiétez pour les nations, il faudrait que vous pensiez en premier lieu à votre propre peuple. Désormais, l'une des exigences du peuple iranien est de libérer la nation américaine du gouvernement américain oppressif et non démocratique", a poursuivi le président iranien.


Rappelons que la doyenne des correspondants à la Maison Blanche, Helen Thomas, a été obligé de démissionner pour avoir critiqué "Israël".

Source:elmanar.tv


 
mercredi 16 juin 2010
 

Les nazis et le mur d’acier pour

Ghaza,

Ils ont voulu transporter l’idée des nazis et des communistes en construisant un mur de fer sous terre pour détruire toute vie palestinienne. Malgré tout leur argent, et la coalition de fasciste yankee, juive, français et égyptien, les ingénieurs palestiniens ont réussi a contourner le mur d’acier.

Les medias sionistes du sionistan ont affirmé que la réunion du juif sioniste joe biden avec le laquais moubarak était teintée de pessimisme en raison de l’échec du blocus barbare. Le mur d’acier sous terrain est une véritable désillusion pour les juifs sionistes et les arabo sionistes contre le peuple palestinien de Ghaza.

Effectivement, les ingénieurs du Hamas ont réussi a utiliser a bon escient les milliers de tonne d’acier mis a disposition par les sionistes. Les ingénieurs palestiniens remercient d’ailleurs les yankees et les juifs sionistes d’avoir apporté ces tonnes d’acier jusqu'à leur porte.

Selon certaines sources, ces tonnes d’acier serviront de renfort pour les bunkers du Hamas mais aussi pour leurs futurs missiles. Ce qui a décidé les américains de stopper net la construction de ce mur d’acier souterrain et d’orienter les millions déjà engagé vers une autre destination.
Les ingénieurs barbares yankees ont reçu l’ordre de quitter les frontières de Ghaza.

Le plan des juifs sionistes et des yankees visait a détruire tous les tunnels de survie de Ghaza dans le but de renforcer le siège et le blocus de Ghaza par les juifs sionistes contre 1,6 millions de civils sans défense.

Ils n’auront pas réussi malgré les millions engagés par la France, les allemands, l’Egypte et les yankees.

Que ces croisés brulent dans la géhennâme.
 
samedi 12 juin 2010
  Vidéo:les 10grands médiamensonges d'Israel ,par Michel Collon
 
jeudi 10 juin 2010
 
Un apéro islamophobe, sionistophile et antinational




Depuis quelques jours, l’annonce d’un « apéro géant » organisé le 18 juin prochain à la Goutte d'Or agite Facebook.

Qui trouve-t-on parmi ses initiateurs ?

Les jeunesses du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, un groupuscule d'extrême droite - le Bloc identitaire - qui est surtout connu pour avoir récemment monté des listes de division contre le Front national, ainsi que Riposte laïque et Résistance républicaine.

Il n'est pas inutile de se souvenir que le 27 avril dernier, Pierre Cassen, rédacteur en chef de Riposte laïque, a été reçu à la mairie du XVIe arrondissement de Paris par les loges Ben Gourion, Hatikva et Déborah-Sam-Hoffenberg du B’nai B’rith.

Rappelons que le 26 mars 1986, le quotidien Le Monde faisait paraître le communiqué suivant, suite à l’entrée à l’Assemblée nationale de 35 députés FN : « Les associations B’nai B’rith lancent un appel à la vigilance, attirent l’attention des partis de la nouvelle majorité contre toute tentation de vouloir reprendre les slogans extrémistes sur l’insécurité et les idées xénophobes à l’encontre des immigrés, et rappellent aux représentants de ces partis leurs engagements pris au cours des forums des B’nai B’rith, devant la Communauté, déclaration reprises après proclamation des résultats du vote, de ne s’allier en aucun cas au Front national. »

Quant à Christine Tasin, l'animatrice de Résistance républicaine, elle est enseignante, ancienne adhérente et candidate du Parti socialiste, qu’elle a quitté en 2002, fondatrice de l’association Les joyeux jacobins à Saintes (17) qui organise tous les ans en septembre une fête appelée « les sans-culottides », militante du Mouvement républicain et citoyen de Chevènement jusqu’au 18 février 2009, elle fut deuxième de liste de DLR dans la circonscription Ouest lors des dernières européennes. Durant ces élections, elle n'a pas eu de mots assez durs pour dénoncer le Front national. Ces derniers jours, elle s'est singularisée en soutenant l'action de la marine israélienne contre les bateaux des humanitaires se rendant à Gaza.
 
mardi 8 juin 2010
 

Entretien avec Hazem Jamjoum


Par la piraterie, Israël se dévoile

aux yeux du monde


par Silvia Cattori*

L’attaque par les commandos israéliens d’un convoi humanitaire en Méditerranée a ouvert les yeux d’une partie de l’opinion publique internationale sur la réalité du blocus de Gaza. Cette prise de conscience citoyenne devrait se traduire par un renforcement du boycott contre les produits de l’apartheid.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Silvia Cattori, l’universitaire palestinien Hazem Jamjoum décrit également la situation politique en Palestine occupée, entre un Fatah qui s’accroche au pouvoir, malgré le désaveu populaire, et un Hamas ostracisé par la communauté internationale, bien que démocratiquement élu.







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Le 31 mai 2010, les pirates israéliens ont attaqué des navires civils dans les eaux internationales.

L’universitaire palestinien Hazem Jamjoum, 28 ans, de passage à Genève le jour où la marine israélienne a stoppé dans le sang la Flottille de la liberté, répond aux questions de Silvia Cattori.

Silvia Cattori : Ce lundi, 31 mai, avez-vous été surpris en apprenant que la marine israélienne avait attaqué la flottille d’aide humanitaire, et tiré sur les navigants qui voulaient se rendre à Gaza ?

Hazem Jamjoum [1] : L’attaque contre la Flottille de la Liberté était d’une certaine manière attendue car le gouvernement israélien et l’armée avaient fait savoir assez clairement qu’ils n’allaient pas autoriser des militants à entrer à Gaza. J’ai été très choqué lorsque j’ai appris qu’ils avaient tué et blessé de nombreuses personnes. On pouvait s’attendre à ce qu’ils empêchent les bateaux de passer et qu’ils arrêtent les militants. Mais qu’ils utilisent cette violence, tirent à balles réelles, ce fut un grand choc pour moi.

Je pense que cela montre la logique selon laquelle les militaires israéliens agissent, en ce sens qu’Israël a montré depuis 62 ans qu’il n’avait aucun problème à tuer des gens [2], à commettre des actes de piraterie ou à violer le droit international. Il devient de plus en plus clair qu’Israël considère qu’il peut continuer de perpétrer des meurtres, qu’il s’agisse de Palestiniens ou de non-Palestiniens. Du reste ce n’est pas la première fois qu’Israël tue des non-Palestiniens.

A l’évidence, la communauté internationale a montré qu’elle ne veut prendre aucune mesure concrète pour punir Israël ou pour lui demander des comptes pour les crimes qu’il commet.

Silvia Cattori : L’attaque de la flottille par les troupes de la marine israélienne en pleine mer a soulevé immédiatement une vague de réactions sans précédent. Des réactions bien plus massives contre Israël que lors des bombardements qui, en huit minutes, avaient laissé près de 300 morts sur le sol à Gaza, le 27 décembre 2008. Est-ce à dire que les vies palestiniennes ne méritent pas la même attention ?

Hazem Jamjoum : C’est un vaste sujet. Premièrement, je pense que, malheureusement, les médias, tout comme Israël, portent peu d’attention à la vie des Palestiniens et des arabes en général. Alors que des arabes sont tués quotidiennement en Irak depuis 2003, cela provoque à peine quelques commentaires à la télévision. C’est pareil avec la Palestine : Israël tue des Palestiniens depuis 62 ans, et d’une manière de plus en plus massive depuis la seconde Intifada, sans que cela ne fasse d’éclat. Je pense que si cette attaque est si importante pour les médias, c’est parce que, parmi les 700 personnes qui étaient sur ces bateaux, ce sont des internationaux qui ont été tués et blessés. Depuis le carnage de Gaza en 2008-2009 il y a eu le développement d’un mouvement international très fort ; la critique sur la politique d’Israël a traversé toutes les strates de la société. L’importance donnée par les médias à l’attaque contre la flottille, met en évidence combien le mouvement a grandi. Il y a des milliers de gens qui ont donné leur argent pour financer ces bateaux.

Silvia Cattori : Avez-vous été surpris par le fait que les États-Unis n’ont pas condamné l’acte de piraterie d’Israël et n’ont pas demandé la levée du blocus ?

Hazem Jamjoum : Pas vraiment. Les États-Unis n’ont jamais tenu Israël comme responsable de ce blocus. Il est devenu très clair qu’ils ne feraient rien pour le lever. Raison pour laquelle c’est cette flottille de la liberté – avec le large soutien du mouvement qui se bat pour lever le blocus – qui allait le faire.

Cette flottille apportait une aide humanitaire, mais ce n’était pas une simple action caritative ; c’était une action politique ; c’était une déclaration politique. L’objectif des organisateurs de la flottille était que, puisque les gouvernements du monde se montrent incapables de tenir Israël pour responsable de ce blocus médiéval — nous n’avons jamais vu un blocus contre une population comme celui-ci depuis près de 800 ans — la flottille allait le faire.

C’était cela le but de cette flottille. C’est aussi le but de la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) lancée en 2005 par toutes les organisations de la société palestinienne ; des partis, des syndicats, etc. Cette campagne a commencé à prendre de l’ampleur et à se développer rapidement après le carnage à Gaza, quand les gens, dans le monde entier, ont commencé à voir Israël pour ce qu’il est : un régime d’apartheid, d’occupation, de colonisation. Et l’extension de ce mouvement a rendu, même les médias, plus sensibles à la réalité, au fait qu’Israël n’est pas un État destiné à protéger sa population juive, mais un État qui commet des crimes contre les non juifs d’une manière continue.

Silvia Cattori : Pensez-vous que cette attaque en mer permettra d’en finir avec l’impunité et avec la protection qu’Israël a toujours eue de la part de nos médias ?

Hazem Jamjoum : Oui, Israël était très protégé jusqu’à maintenant, par les médias, les institutions, les pouvoirs. Surtout en Europe où les organisations juives ont utilisé avec succès la culpabilité du génocide de la seconde guerre mondiale, pour mentir en disant, par exemple, que les Palestiniens étaient partis parce que les dirigeants arabes leur avaient dit de le faire. Succès obtenu également en faisant peur aux gens qui critiquaient Israël car cela les exposerait à se voir accusés d’« antisémitisme ».

Or quand vous voyez l’armée israélienne utiliser des chars et des F 16 pour bombarder des populations civiles qui ne sont pas en mesure de se défendre et n’ont nulle part où aller parce que la frontière est toujours fermée, ou quand vous voyez Israël encercler des internationaux, des humanitaires, des députés membres de divers parlements, et commencer à tirer sur eux et sur leurs bateaux, il devient difficile d’accuser ceux qui critiquent l’État d’Israël qui agit de la sorte, d’avoir un comportement « antisémite ».

La seconde chose est l’augmentation des gens de confession juive qui réalisent qu’Israël a fait cela depuis 62 ans au nom des juifs, en abusant du nom des juifs pour couvrir ses crimes. Je crois que le nombre croissant de juifs qui disent « Vous ne pouvez pas continuer de dire cela en mon nom », qui s’opposent au sionisme et à son fondement, qui s’opposent aux crimes commis par Israël, est aussi un important phénomène.

Silvia Cattori : Si Israël a pu poursuivre durant 62 ans sa politique d’épuration ethnique, basée sur la haine et la déshumanisation, n’est-ce pas parce que sa propagande a toujours réussi à renverser la donne ; il a transformé les victimes palestiniennes de sa politique d’apartheid en terroristes ; présenté ses voisins arabes et musulmans comme inférieurs, violents, fanatiques ?

Hazem Jamjoum : Pas seulement Israël du reste. Si vous regardez les films d’Hollywood qui font le portrait des arabes et des musulmans en général, en particulier depuis la soi-disant « guerre contre le terrorisme » — mais même avant — vous constatez que ce portrait, dans la culture populaire, est une déshumanisation qui est complètement raciste. Certes, Israël l’a utilisée à son profit depuis 62 ans. Ce prétendu « monde civilisé occidental », voit les arabes et les musulmans comme des barbares sauvages, des sous-hommes. Si vous regardez les médias israéliens, les Palestiniens, les Israéliens arabes sont décrit comme des sauvages violents, fous, irrationnels. Il y a là un grand travail à faire pour gagner ce combat contre les stéréotypes racistes ; contre cette imagerie dégradante à l’égard des arabes et des musulmans ; et pour expliquer que cette barbarie ne correspond pas à la réalité et que l’histoire montre tout ce que les civilisations occidentales leur ont en fait emprunté ou, comme on peut le voir dans les musées, physiquement volé.

Silvia Cattori : Ce qui rend le contexte encore plus difficile à comprendre au dehors, est que les autorités de Ramallah et leurs représentants à l’extérieur font le jeu de l’occupant israélien. Le jour même de l’attaque israélienne contre la flottille, Elias Sambar, représentant palestinien à l’UNESCO, (invité sur la chaîne de télévision France 2) ne cachait pas cette fracture. « Vous savez ce que je pense du Hamas » disait-il à Daniel Shek, ambassadeur d’Israël en France, qui n’avait pas de mots assez durs pour incriminer le Hamas. Comment comprendre cette complaisance à l’égard d’un occupant colonial qui martyrise si cruellement la Palestine et un tel mépris, de la part d’un diplomate palestinien, de l’autorité du Hamas issue des urnes ?

Hazem  Jamjoum, lors d'une conférence à Toronto.Hazem Jamjoum : Cette direction palestinienne a mis toute sa stratégie dans un mauvais panier, à savoir l’idée que, en parlant avec Israël et en convaincant la communauté internationale, elle pourra apporter la preuve que, d’une manière ou d’une autre, la négociation pourra aboutir à donner leurs droits aux Palestiniens. Au cours des 13 à 14 dernières années, il est apparu parfaitement — et criminellement — clair que ces négociations bénéficiaient uniquement à Israël qui les utilise comme méthode pour voler les terres en renvoyant toujours à plus tard la soi-disant « solution », et en utilisant ce temps pour continuer de consolider son régime d’apartheid, son vol de la terre palestinienne et la construction de ses colonies.

La diabolisation du Hamas va de pair avec la diabolisation générale des groupes politiques islamiques, et également avec la préparation d’une guerre contre l’Iran, le Hamas étant décrit comme faisant partie du camp iranien. Il faut que cela soit clair : le Hamas est aussi le choix populaire, élu démocratiquement en 2006, et nous considérons ce vote comme un vote de rejet des négociations. Quand les Palestiniens ont voté en 2006 en faveur du Hamas, ils ont dit au Fatah qu’ils n’acceptaient pas les négociations. Parce qu’elles ont prouvé qu’elles étaient un échec. Le fait que ce leadership à Ramallah continue les « discussions de proximité » et les négociations ne fait que prouver que sa stratégie a échoué.

Silvia Cattori : Il semble que le président Mahmoud Abbas n’ait pas véritablement appelé à mettre fin au blocus. Est-ce bien ainsi ?

Hazem Jamjoum : Je ne sais pas. Je ne me souviens pas. Ils ont critiqué le blocus à un certain moment, mais je ne sais pas s’ils ont vraiment essayé de manière consistante et systématique de travailler au travers des Nations Unies et au travers de leurs contacts internationaux pour briser le blocus de Gaza.

Il est parfaitement clair que les dirigeants de Ramallah ont pris très fortement position contre le Hamas et voient le Hamas comme quelque chose qui brise leur monopole politique et comme une menace. Ils suivent la même ligne qu’Israël vis-à-vis du Hamas et cela est extrêmement regrettable ; en particulier quand, parfois, ils saisissent l’occasion de parler de réconciliation avec le Hamas et dans le même souffle ils s’opposent totalement au Hamas et le diabolisent.

Je pense que les deux parties, aussi bien la direction du Fatah que celle du Hamas, doivent revenir aux demandes fondamentales des gens. Ils doivent couper leurs liens avec le régime d’apartheid et revendiquer les droits fondamentaux des Palestiniens — le droit de retour des réfugiés et la pleine égalité pour les citoyens palestiniens d’Israël — qui ont été complètement laissés de côté dans l’agenda du leadership palestinien, alors qu’ils représentent la grande majorité des Palestiniens dans le monde : il y a environ 6,4 millions de réfugiés palestiniens dispersés dans le monde, et environ 1,5 million de Palestiniens qui sont citoyens d’Israël. Ils sont négligés par les deux directions [du Fatah et du Hamas, ndt].

Silvia Cattori : Le refus des États-Unis de condamner Israël au Conseil de Sécurité et d’exiger la fin du blocus israélien vous a-t-il surpris ?

Hazem Jamjoum : Non, je ne suis pas surpris. Les États-Unis sont très clairs ; Israël est l’allié stratégique numéro un des États-Unis dans la région. Ils considèrent Israël comme étant une extension des États-Unis au Moyen Orient. C’est ainsi que le gouvernement des États-Unis voit Israël depuis les années 70. Je pense que les politiciens états-uniens croient en cette politique ; en dépit du fait que l’intérêt que représente Israël pour les États-Unis soit extrêmement contestable. Les militaires états-uniens — tout récemment le général Petraeus — ont dit très clairement que les États-Unis perdent des vies à cause de leur soutien à Israël. C’est un aveu très exact. Les gens qui, au sein du département d’État US ont dit, dès 1948, que le soutien à Israël est en fait contraire aux intérêts économiques et stratégiques des États-Unis, avaient raison.

Silvia Cattori : Cela ne changera pas ?

Hazem Jamjoum : Je pense que cela changera, que cela doit changer, vu l’élargissement aux États-Unis du mouvement qui appelle au Boycott, au Désinvestissement et aux Sanctions (BDS) contre Israël, et le soutien au BDS du Green Party qui est le troisième parti, le soutien de politiciens de plus en plus nombreux, en particulier ceux qui ont visité Gaza après le carnage, et ceux qui ont le courage de dire leur opinion. Mais les politiciens ne peuvent pas simplement s’opposer à Israël car cela entraîne des conséquences ; cela demande que le mouvement social aux États-Unis devienne plus fort, et je pense que ces mouvements qui sont critiques vis-à-vis d’Israël et demandent la fin de la politique d’apartheid d’Israël sont en train de se développer. Je suis prudemment optimiste. Cela exige plus de travail.

Il ne s’agit pas seulement du soutien des États-Unis. L’Europe est le plus grand importateur de produits israéliens dans le monde, alors que les relations entre les États-Unis et Israël sont surtout basées sur la finance et les investissements. C’est pourquoi la campagne de BDS est si importante. Comme marché de produits, l’Europe est le marché principal. Après le marché interne entre Israël et la Palestine, le plus gros est avec l’Union Européenne ; l’Union Européenne a un accord de libre échange avec Israël, et les échanges culturels sont très importants. Tout cela représente un défi.

 
  Hazem Jamjoum et l'apartheide en Palestine
 
dimanche 6 juin 2010
 

Attentat juif contre un hôpital




Non content de mener des attentats terroristes internationaux comme a Dubaï contre un dirigeant du gouvernement du Hamas ou alors contre des humanitaires dans les eaux internationaux, les juifs sionistes armés jusqu’aux dents ont envahi l’hôpital d’Al Makassed de Jérusalem-est pour kidnapper un palestinien blessé par des terroristes colons juïfistes.

Les mercenaires juifs sionistes n’ont pas pu enlever le jeune palestinien blessé en raison de la résistance des jeunes palestiniens dans l’hôpital, empêchant les terroristes juifs d’enlever le blessé. L’adolescent a été blessé lors d’une opération terroriste juifiste dans la ville Silwan, a Jérusalem-est.

Les juïfistes colons sanguinaires, adorateur de baal, avaient envahi la ville de Silwan, couvert par la police et les soldats juifs sionistes pour commettre toutes sorte de délit, de dégâts et de crime… c’était une véritable razzia pour pousser les palestiniens a quitter la région.

Les soldats juifs sionistes ont tiré a balles réelles contre les civils blessants un certain nombre.
Les juif sionistes ont devancé la piraterie en mer, la barbarie contre les civils et le meurtre de masse puisque tirer sur des personnes désarmés démontre évidemment comment ces gens sont endoctrinés par leur talmud.
 
mercredi 2 juin 2010
 

Les paroles ne sont plus

utiles!


Le crime abject commis par Israël a mis à nu la situation géopolitique mondiale. Un pays qui viole la légitimité internationale à tout moment.


Abdelkader Harichane
Mercredi 2 Juin 2010

Les paroles ne sont plus utiles!


Ce ne sont pas les violations commises par Israël qui manquent, les Etats-Unis sont bien au courant de ces violations, la Russie et tous les autres pays sont au courant aussi. La dernière agression contre la flottille de la liberté nous fait remonter aux années trente du siècle dernier. L’époque durant laquelle Hitler a fondé son régime nazi en plein cœur de l’Europe, les autres pays n’avaient pas hésité à conclure des pactes et des conventions avec lui, et s’échangeaient des représentations diplomatiques. Ces pays ne se sont rendu compte du danger qu’il constituait qu’après la mise en exécution de sa politique nazie qui n’a épargné personne, de telle manière qu’aucun pays ne pouvait s’opposer à lui. Durant cette époque, caractérisée par les crises économiques, - comme celle que le monde a connu l’année dernière- l’arbitrage internationale n’existait pas, et ses crises n’ont pas laissé assez de temps au reste du monde pour se concentrer sur ce qui se passait en Allemagne. Mais une fois la guerre déclenchée, tous les pays se sont mobilisés, à l’instar des russes, des américains et des européens ; ils ont oublié leurs conflits et ont combattu leur ennemi commun qui menaçait l’humanité toute entière.
La situation n’est pas si différente. Les victimes de cette époque, étaient des juifs, et ceux de notre époque sont des arabes. Si la forme a changée, le contenu est toujours le même, la politique d’épuration ethnique est toujours adoptée. Israël s’est fondé sur la base d’une idéologie impure, son esprit est religieux et extrémiste. C’est bizarre d’entendre les gouvernants d’Israël déclarer, hier, que le judaïsme d’Israël est une revendication essentielle, pire encore, ils exigent la reconnaissance de ce principe. Aussi, la composante des populations d’Israël doit être purement juive, sans qu’elles soient mélangées avec le sang des autres races. Sans oublier également qu’Israël a élargi sa superficie géographique grâce aux guerres qu’elle a menées contre ses voisins.
Voila qu’Israël applique à la lettre, et d’une façon graduelle, la méthode raciste d’Hitler. Le reste va, donc, venir, et on le constatera tôt ou tard. Les institutions internationales, notamment l’ONU et son Conseil de sécurité, ont perdu toute crédibilité, après avoir soutenu Israël en rejetant de vérifier les détails. Ce qui s’est passé, avant-hier, au Conseil de sécurité, notamment le communiqué qu’il a rendu public après sa réunion, reflète clairement qu’il s’agit d’une protection d’un nouveau régime nazi. Et quand la communauté internationale se rendra compte de cela, toute initiative visant à rattraper la situation, sera inutile. A ce moment là, on dira que « nous n’étions pas au courant des informations sur la menace que constituait ce régime raciste que nous avons produit nous-mêmes ». Pour les arabes et les musulmans, les paroles ne sont plus utiles, ni avec Israël ni avec les Etats Unis, ni, d’ailleurs, avec l’ONU et le NATO. Ceux-ci ne représentent, finalement, qu’un seul bloc hostile. Après tout cela, jusqu'à quand continuerons nous à flatter les ennemies, et qu’attendons nous pour rendre honneur aux générations qui liront les livres d’histoires et qui nous maudiront ?


http://www.elkhabar.com/FrEn/?idc=51 http://www.elkhabar.com/FrEn/?idc=51

 
mardi 1 juin 2010
 

L'assaut meurtrier de l'armée israélienne contre la flottille de la  Liberté

Flotille humanitaire Gaza:

Les Sionistes juges et parties.

Par eva R-sistons

Vous le savez, les médias sont essentiellement aux mains des néo-sionistes (§) ou de leurs partisans, ce n'est pas de l'antisémitisme de l'affirmer, c'est de l'information; Il suffit de regarder les intervenants partout, des Grandes chaînes de télévision françaises ou internationales aux Chaînes parlementaires, pour comprendre: De Pujadas à Elkabbach, de Leymergie à Calvi... Ou bien, c'est un défilé de journalistes du Figaro, du Point, de l'Express, du Nouvelobs, de Libération... tous grands défenseurs de la Pensée Unique ultra-libérale, atlantiste, néo-sioniste. Et ces journalistes sont épaulés par de pseudos sondeurs, tous là pour justifier les politiques contraires aux intérêts des peuples.

Et la journaliste que je suis, attachée à la neutralité, au pluralisme, ne cesse de dénoncer une main-mise qui condamne l'information à n'être que de la désinformation, de la manipulation et de la propagande, au service de ceux qui piétinent impunément les peuples.

Naturellement, cette main-mise sur les Médias de ceux qui défendent seulement les intérêts du capitalisme ultra-libéral, militaro-financier, a pour conséquence une coloration unique qui apparaît très clairement lors d'événements comme celui que nous venons de connaître avec la Flotille humanitaire de Gaza.

Les Sionistes seront juges... et parties. Comment voulez-vous qu'ils soient neutres ? Ils sont là pour défendre leur clocher, comme D. Strauss-Kahn annonçant au micro d'une radio juive qu'en se levant, chaque matin, il se demande comment servir Israël". Vous voyez cet homme-là servir la France, vous ? Eh bien, pour les Médias c'est pareil. Ils vont défendre la position sioniste, même si elle est... indéfendable. Cela nous vaut des contorsions incroyables !

D'abord, la part belle est consacrée au point de vue israélien. La Communauté internationale condamne, certes, il y a des morts parmi les "activistes pro-Palestiniens" et des dizaines de blessés, certes, car les faits sont incontournables. Mais c'est Israël qui bénéficiera du temps de parole le plus important, pour justifier... l'injustifiable, accréditer l'idée qu'"ils ont été attaqués", et par "des Islamistes violents" s'il vous plaît, "armés de barres, de couteaux, d'armes blanches", et donc qu'ils "n'avaient pas d'autre choix que de répondre à la violence par la violence". On "leur a tiré dessus" (avec des couteaux ???) ?, ils se contentent de "répondre". La "volonté délibérée d'attaquer" incombe aux humanitaires, pas à Israël. Au contraire, il "a tout fait pour empêcher cela", et cerise sur le gâteau, cet Etat réputé pour sa mansuétude en effet, "regrette les pertes en vies humaines".

L'agression israélienne est non seulement minimisée, mais justifiée. Le crime de guerre est honteusement maquillé !

La presse israélienne soutient qu'il y a dix morts, il y en aurait dix-neuf.

Les termes employés ? En face d'eux, les Israéliens ont des "activistes"(terme très méprisant, tendant à rabaisser les humanitaires), des "Islamistes", des "terroristes", des "provocateurs" (et la provocation est "préméditée"), des militants "appartenant à des organisations djihadistes internationales comme Al Quaïda et le Hamas", "dont les intentions, les méthodes et les résultats sont naturellement violents". Attention ! Je me contente de citer les expressions que j'ai entendues sur les Chaînes de télévision françaises et internationales ce lundi matin.

C'est à peine si l'on entend dire, entre deux justifications par l'Armée israélienne, que les militants comptent dans leurs rangs des dirigeants d'associations humanitaires, des journalistes, ou des Députés européens, et que l'intervention plus que musclée "viole les lois internationales" en particulier parce qu'elle a lieu au milieu des eaux internationales appartenant à tous.

La réalité, c'est qu'Israël continue d'imposer sa loi, au détriment du Droit international, c'est qu'il ne connaît que la force pour résoudre les problèmes, comme ses amis texans, et qu'il fait peu de cas de la vie humaine. La réalité, c'est que Gaza est victime d'un blocus, autrement dit que toute sa population est punie en violation du Droit de la Guerre (protégeant les civils, rejetant les punitions collectives) parce qu'il n'a pas voté dans le sens souhaité par l'Occident colonial, qui montre là son vrai visage, anti-démocratique.

Et cet événement a au moins le mérite de rappeler au monde dans quelles conditions vivent les Gazaouis, privés de tout parce qu'ils ont voté pour des dirigeants qui refusent de collaborer avec un Etat criminel, raciste, ayant en fait pour objectif non seulement de retirer aux victimes de l'occupation meurtrière le droit pourtant inaliénable de se défendre, mais même, avec le Gouvernement israélien actuel (de coloration fasciste), le droit d'exister, puisque les habitants sont privés de liberté, des moyens vitaux (eau, électricité, médicaments, travail...) et même d'avoir une descendance jouissant d'une santé normale: Je ne cesse de rappeler que les mamans palestiniennes, suite aux bombardements sur un périmètre très restreint, avec des armes de destruction massive interdites par la Loi, mettent de plus en plus au monde des enfants malformés. Bref, il s'agit d'un génocide qui ne dit pas son nom, toléré par une Communauté internationale au mieux résignée et apathique, au pire, comme en France, complice. Je rappelle que le Gouvernement de notre pays est aux mains des néo-conservateurs, et qu'ils sont un simple relais des diktats usraéliens.

arme-uran.-tue-j.jpg

Cet événement effroyable nous rappelle deux choses: Que les Médias sionistes sont une caisse de résonance pour les crimes d'Israël, toujours justifiés, bref qu'ils sont outrageusement partiaux; ensuite, que les bourreaux, encore et toujours, se font passer pour les victimes, et qu'ils jouissent d'une impunité scandaleuse, suspecte, qui devrait tous nous interroger.

Il est temps d'accélérer la dénonciation des crimes d'Israël, et de faire triompher la vérité, la justice, la paix.

Faute de quoi l'Occident, et pas seulement Israël, se déconsidèrera encore un peu plus aux yeux de l'opinion internationale. Aux États-Unis, Obama se débat avec une marée noire provoquée par la cupidité de ses concitoyens, dans le monde entier les citoyens subissent les effroyables conséquences du cynisme des financiers qui vampirisent la planète, et aujourd'hui le massacre accompli par Israël, en haute mer, nous renvoie à la face notre scandaleuse tolérance envers... l'intolérable.

Cet intolérable, justement, que je ne cesse de dénoncer dans mes blogs. Parce que je suis une humaniste, et surtout pas une antisémite. Les amalgames scandaleux, ça suffit !

Osons affirmer nos choix en faveur d'un monde pacifié, en rappelant que pour être durable, la paix ne se bâtit que sur la Justice.

Eva R-sistons à l'intolérable, une fois de plus !

(§) J'utilise ce mot pour dénoncer les tenants israéliens du libéralisme militaro-financier qui sévit sur la planète. Je ne parle pas de la création de l'Etat d'Israël. Ce blog s'en prend aux grandes forces qui rendent la vie difficile, sinon impossible, aux peuples de la planète.

http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-flotte-humanitaire-gaza-les-medias-sionistes-tentent-de-justifier-le-massacre-51395785.html

 
"Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs." Malcom X

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