ELWATAN-ALHABIB
vendredi 28 août 2009
 

Pourquoi Moubarak va-t-il à Washington ? Les Arabes sont responsables de l’impudence israélienne


Lors de sa récente visite aux USA, le président égyptien Hosni Moubarak a surpris ses interlocuteurs usaméricains quand il a dit que les États arabes ne normaliseraient pas les relations avec Israël avant la fin de l’occupation israélienne et l’établissement d’un État palestinien.
AUTEUR: Khalid AMAYREH خالد العمايرة
Traduit par Annie Goossens. Édité par Fausto Giudice


Khalid AMAYREH Vendredi 28 Août 2009

Barack Obama reçoit Hosni Moubarak, à la Maison-Blanche, le 18 août 2009 (Getty Images)
Barack Obama reçoit Hosni Moubarak, à la Maison-Blanche, le 18 août 2009 (Getty Images)



Moubarak a affirmé que pour les Arabes, les tentatives précédentes de normalisation n’avaient pas été encourageantes car les gouvernements israéliens successifs avaient pris leur bonne volonté pour une acceptation tacite de l’occupation israélienne consolidée de la Palestine, notamment par l’expansion des établissements colonialistes juifs.

Le président égyptien aurait pu prétendre en outre, à bon droit, qu’Israël, et spécialement l’actuel gouvernement de droite de Benjamin Netanyahou, utilisait utilement « la question de la normalisation » comme une sorte de diversion ou de chiffon rouge afin de détourner l’attention de l’expansion des colonies et de l’obstiné refus israélien de renoncer à son butin de guerre de 1967.

Effectivement, des intellectuels israéliens, surtout ceux qui se veulent intègres, ont dit à plusieurs reprises que l’actuel gouvernement israélien se contente de « faire son cinéma », de « tergiverser » et qu’il n’y a pas lieu d’attendre sérieusement qu’il collabore à la réalisation de la paix.

Cette franche évaluation du gouvernement le plus fasciste de l’histoire d’Israël a été amplement corroborée par le discours musclé que Netanyahu a prononcé à l’université Bar Ilan, près de Tel-Aviv, le 14 juin. Dans ce discours déplorable, Netanyahu a dit clairement qu’aux yeux d’Israël, tout éventuel État palestinien en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza devrait être étroitement et complètement contrôlé par lui.

Sous les applaudissements de l’assistance, il a dit qu’Israël devrait contrôler les frontières, les passages aux frontières, les ports, les aéroports, l’espace aérien, les eaux territoriales et les relations internationales d’un tel État qui, dit-il, devrait être totalement démilitarisé.

En d’autres termes, l’État palestinien envisagé devrait être plus ou moins un Judenrat palestinien sous surveillance et contrôle israéliens.

Malheureusement, cette tonitruante impudence israélienne n’a été relevée par aucun des grands pays arabes, tels que l’Égypte et l’Arabie Saoudite, pas plus que par le gros de la communauté internationale, USA et Union européenne compris.

Il va sans dire que l’absence totale de réaction significative devant l’arrogance criante de Netanyahu semble avoir convaincu le gouvernement israélien que ni les États arabes ni la communauté internationale ne doivent être pris au sérieux et que les effets de manche et les manipulations orales suffiraient pour gérer la crise, du moins pour le moment.

Il est hors de doute qu’Israël ne s’intéresse à la normalisation de ses relations avec les États arabes que dans la mesure où ces États peuvent être utilisés pour nuire aux intérêts palestiniens.

Ce n’est, par exemple, un secret pour personne qu’Israël utilise le régime égyptien depuis quelques années pour tourmenter les Gazaouis et sceller le siège pratiquement hermétique imposé à l’enclave côtière.

On peut dire la même chose d’autres États arabes, comme la Jordanie et les États du Golfe dont Israël et ses alliés occidentaux se sont assurés la « coopération » pour imposer un blocus financier très dur au gouvernement élu du Hamas, contribuant ainsi à appauvrir et à dégrader la situation du million et demi d’êtres humains vivant dans la bande de Gaza, dont le seul « crime » a été d’avoir eu l’audace d’élire un parti politique qui ne rencontre pas la faveur d’Israël, des USA et de leurs alliés.

La scandaleuse propension arabe à collaborer avec ces projets cruels contre un peuple arabe frère doit avoir enhardi l’État sioniste à se lancer dans les guerres éclair de type nazi contre le Liban en 2006, et contre Gaza en 2008/2009 au cours desquelles il a tué, mutilé et réduit en cendres des milliers de civils innocents, et détruit des milliers de bâtiments et de maisons.

La honteuse réaction arabe officielle devant ces crimes contre l’humanité a incité des officiels israéliens, comme Avigdor Liebermann, a suggérer ouvertement qu’une bombe nucléaire soit lâchée sur Gaza.

Liebermann n’est pas un mouton noir dans une société consumée par le racisme. Il ne faisait que dire ouvertement ce que beaucoup d’Israéliens disent en privé.



L’envoyé special US George Mitchell Durant une conférence de presse après sa rencontre avec Hosni Moubarak en son palais du Caire le 27 juillet 2009
(Reuters Pictures)




Absence d’une véritable dissuasion

Dans un certain sens, les régimes arabes, surtout les États arabes clés, ne peuvent pas se dérober à leur part de responsabilité dans l’impudence d’Israël et dans son rejet d’une paix honorable qui mettrait fin à l’occupation et qui accorderait aux Palestiniens martyrisés un semblant de justice et de dignité.

Depuis des décennies, ces régimes arabes ont préféré se montrer « accommodants » en s’abstenant d’édifier une véritable dissuasion stratégique qui inciterait Israël à réfléchir avant d’aller trop loin dans le harcèlement des États arabo-musulmans du Maroc à la Perse.

Tout ceci s’est passé alors qu’Israël se constituait un énorme stock d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive qui mettent à la merci de ses lubies des centaines de millions d’Arabes, de Turcs, d’Iraniens et d’autres musulmans.

C’est cette impuissance claironnée qui a permis à des voyous racistes comme Liebermann de menacer de bombarder le barrage d’Assouan en Haute-Égypte, d’arroser de bombes Téhéran et de menacer d’écraser les villes et les villages palestiniens de Cisjordanie.

Non contents de se vautrer dans leur méprisable impuissance et faiblesse, certains régimes arabes ont eu recours sans aucune honte à la logique de l’apaisement, s’imaginant qu’en se rendant sympathiques aux yeux des dirigeants sionistes fanatiques, ceux-ci céderaient, laisseraient les Palestiniens vivre dans la dignité et leur accorderaient l’autodétermination.

Toutefois, l’apaisement ne fait qu’inviter à plus de chantage et d’intimidation et encourage Israël à imposer encore plus de conditions.

Nous qui vivons ici en Palestine occupée, nous suivons les médias israéliens et entamons des discussions animées avec des Israéliens ordinaires au sujet de leur conception de la paix avec les Arabes et les musulmans. Malheureusement, la plupart des Israéliens n’acceptent pas la parité et l’égalité entre les êtres humains et tiennent à ce que les juifs, du fait de leur judéité, bénéficient d’un traitement distinct, préférentiel dans tous les domaines concevables de l’activité humaine, allant de la sécurité à la religion.

C’est la raison pour laquelle il convient de placer la normalisation dans son contexte véritable : c’est une ruse publicitaire visant avant tout à ce que la balle proverbiale reste dans le camp arabe ou musulman tandis qu’Israël continue à pulvériser et à judaïser les terres palestiniennes.

En outre, il est presque certain que si le jeu de la normalisation avec Israël a un début il est sans fin parce que les milieux israéliens et sionistes dans le monde ne seront satisfaits que le jour où tous les Arabes et tous les musulmans deviendront de vrais sionistes.

Il y a quelques années, un ponte israélien a expliqué que la normalisation avec les Arabes et les musulmans devrait également comprendre la « normalisation psychologique et religieuse - qui permettrait aux juifs d’avoir un libre accès à la Mecque et à Médine, de modifier les passages du Coran qui ne plaisent pas à certains juifs et de changer les livres de classe arabes et musulmans critiquant le sionisme.

En d’autres termes, rien n’arrêterait Israël ; il continuerait à imposer des exigences délibérément impossibles aux Arabes et aux musulmans, afin de se dérober à une paix réelle, une paix qui exigerait la fin de l’occupation israélienne en terre palestinienne.

La détermination paye

L’ancien premier ministre pakistanais, Zulfikar Ali Bhutto, n’était pas particulièrement connu pour sa piété et sa dévotion. Toutefois, il mérite nos louanges pour avoir élaboré le programme nucléaire pakistanais qui a finalement permis à cet important pays musulman de tenir tête une bonne fois pour toutes à un État indien doté d’armes nucléaires, qui avait envahi et humilié le Pakistan plusieurs fois.

À la différence des riches pays arabes pétroliers, le Pakistan est un pays pauvre. Toutefois, contrairement à ces pays arabes, le Pakistan était déterminé.

De même, la Corée du Nord, un des pays les plus pauvres du monde, a décidé de se procurer l’arme nucléaire et en a fait exploser une il y a quelques mois malgré le harcèlement et les menaces provenant des USA, du Japon, de la Corée du Sud et d’autres pays.

Eh bien, la Corée du Nord, indépendamment du caractère répugnant de son régime tyrannique, peut exercer sa souveraineté sans se laisser intimider par des États prédateurs comme Israël.

Un poète arabe à dit :

Les loups attaquent les fermes non gardées, mais ils craignent la férocité de ceux qui ont un coeur de lion

Peut-être les dirigeants arabes comme Moubarak et le roi d’Arabie Saoudite devraient-ils retourner à l’école primaire pour apprendre la poésie arabe d’autrefois afin de savoir comment s’y prendre pour qu’Israël prenne le chemin de la paix.
 
mercredi 26 août 2009
 



Au Nouvel Obs,
qui par un acte de censure intolérable,
prépare des lendemains difficiles...
L'humanité captive ?

Où sont les intellectuels ?

par Eva R-sistons

Mes amis,

Mine de rien, il vient de se passer quelque chose de très grave au Nouvel Obs, qui signe peut-être la fin de la liberté. Au moment où l'humanité n'a jamais été autant en danger, les intellectuels semblent avoir démissionné. Où sont les Zola, les Camus, les Bourdieu ? Certes, nous avons encore Chomsky, Jean Bricmont, Michel Collon, Silvia Cattori, le couple de Dieguez, Frédéric Delorca, Olivier Bonnet, Ignacio Ramonet, Naomi Klein, Roni Brauman, Stéphane Hessel, Tariq Ramadan, et quelques autres esprits libres, réellement libres, mais quel poids ont-ils aujourd'hui, dans des Médias prisonniers de la Pensée Unique, paralysante, meurtrière même, étant donné le contexte réellement explosif dans lequel nous sommes aujourd'hui ?

Or donc, le Nouvel Obs vient de supprimer un blog au nom évocateur, http://penserlibre.blogs.nouvelobs.com. Et voici ce que j'écrivais, hier: "Est-il gênant ? Voici le même, non supprimé, lui. Jugez par vous-même :
http://laparoledujeunemusulman.blogspot.com/ Dictature de la Pensée Unique, terrorisme intellectuel d'un groupe sur les autres ? C'est intolérable, Eva"

Oui, je prétends qu'il vient de se passer quelque chose d'infiniment grave pour l'avenir de l'humanité, porteur des pires renoncements, capitulations - et esclavages, finalement.

J'aimerais d'abord connaître les raisons du Nouvel Obs, l'un des derniers médias affichant une sensibilité de gauche, et je dis bien "affichant"... car il y a souvent loin des proclamations aux actes. Pour moi, ce journal est le vecteur d'un libéralisme vaguement rose, saupoudré d'un peu de social et teinté d'ouverture sur le plan des sujets de société. Cela ne fait pas pour autant un organe de Gauche, réellement de gauche, pas plus d'ailleurs que Libération, aux mains d'un Rothschild (dois-je faire un dessin ?), et animé par un Laurent Joffrin auteur de "la gauche Bécassine", en pleine présidentielle je crois (clairement écrit pour faire perdre la Gauche, quelle responsabilité historique, honteuse !). Mais passons...

Il se trouve que le blog http://penserlibre.blogs.nouvelobs.com était administré par celui qui gère http://laparoledujeunemusulman.blogspot.com/, l'un des plus remarquables blogs musulmans, pétri d'intelligence, de culture, d'ouverture, d'humanisme... Or, il a été supprimé. Pourquoi ? Pressions inadmissibles de ceux qui prétendent régenter la pensée aujourd'hui, au service des seuls intérêts d'Israël ? Bravo pour l'indépendance d'esprit ! Je songe alors à un article que je viens de sortir, http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-35102473.html (Défoulement malsain contre Tariq Ramadan, le prétexte du jour: L'Iran). Et voici ce que j'écrivais:

"Le mot d' Eva : Tariq Ramadan est assurément l'un des intellectuels Musulmans les plus libres et les plus ouverts. Il honore sa communauté. Et il a le courage de ne pas se coucher devant ceux qui véhiculent la Pensée Unique, devant le Pouvoir. Un courage que les Médias aux ordres ne lui pardonnent pas, au mépris des règles déontologiques les plus élémentaires. La manière dont est traité ce grand universitaire est scandaleuse et doit sans cesse être dénoncée. Il est intolérable que les seuls Musulmans, aujourd'hui, à jouir de la considération de nos Médias, sont ceux qui s'alignent totalement sur la pensée de l'Occident au lieu de défendre une ligne originale, liée à leur Culture et ouverte sur la modernité. Eva R-sistons à nos Médias à sens unique, intolérants, deshonorant la profession".

Quelle est la phrase essentielle ? "Il est intolérable que les seuls Musulmans, aujourd'hui, à jouir de la considération de nos Médias, sont ceux qui s'alignent totalement sur la pensée de l'Occident au lieu de défendre une ligne originale, liée à leur Culture et ouverte sur la modernité". C'est bien plus grave qu'on ne l'imagine !



Car si ce blog a été supprimé par le Nouvel Obs, en l'absence de raison officielle, ce qui est proprement scandaleux et relève de l'arbitraire le plus total, du caprice du Prince, c'est sans doute parce qu'il fait preuve d'indépendance, parce qu'il défend une position originale, comme Tariq Ramadan, bref parce qu'il défend la culture musulmane - mais ouverte sur la modernité !!! Alors oui, la seule position acceptable est-elle celle de la Pensée Unique, du Musulman converti aux bienfaits (sic) de la démocratie occidentale, comme par exemple un Antoine Sfeir, qui lui est invité dans tous les Médias ??? Que devient Antoine Basbous, au fait, on ne l'invite plus ? Trop peu aligné sur toutes les positions qu'il est de bon ton d'adopter dans les cercles littéraires, les salons de réflexion comme le Causeur, et où l'on parle librement de tout sauf, par exemple, d'Israël, de sionisme... avec une Elisabeth Lévy a la liberté de ton toute limitée... Pas touche mon clocher (israélien, juif, sioniste..) !


Et là, nous arrivons au coeur du débat que je voudrais poser. Un intellectuel a-t-il le droit d'avoir un clocher ??? Pour moi, je le dis clairement: Ne peut se prétendre intellectuel, vraiment intellectuel, que celui qui fait réellement preuve d'indépendance, celui qui n'a pas de clocher, justement, celui qui est libre de taper sur son "propre" camp (lié à ses origines, par exemple), au nom de valeurs universelles !


En ce qui me concerne, je me classe en effet dans la catégorie de spécimens en voie de disparition, ceux qui sont réellement libres, en dehors de toute appartenance, parti, groupe, clocher... Une partie de ma famille est juive ? Et alors ! Raison de plus pour être vigilante, et dénoncer la politique israélienne, le deux poids deux mesures, la colonisation des Médias et des instances politiques, les violations du Droit international, l'eugénisme etc.. et même le terrorisme intellectuel de ceux qui, au CRIF ou ailleurs, prétendent parler au nom du peuple Juif, et s'ériger en gardien de la Pensée Unique, aujourd'hui totalement captive.


Or donc, le Nouvel Obs en supprimant ce blog, a délibérément poignardé l'indépendance d'esprit, de ton, de pensée, sans doute sous la pression d'intérêts n'osant jamais dire honnêtement leur nom, intérêts tuant la démocratie dans les Médias, en particulier. Réalise-t-on la gravité de ce qui vient de se passer ??? J'attends des explications de la Direction du Nouvel Obs... je rappelle que trois de mes blogs sont au TOP, et qu'entre les articles que je publie sur dazibaoueb.fr/, Oulala.net, Agora Vox, over-blog etc etc, j'ai une centaine de milliers de visiteurs chaque mois, sans compter les abonnés, ce qui peut-être, totalise plus que le Nouvel Obs lui-même. Ceci pour dire que ce Journal peut me répondre, il sera lu....


Donc, il semblerait qu'il y ait de plus en plus un parti-pris, même dans les Médias dits de gauche, "libéraux", pour faire taire les voix musulmanes, même si elles essaient de contribuer à renouveller le débat, à l'ouvrir, à le moderniser, à "l'occidentaliser"... mais en plongeant leur inspiration dans leur culture propre. A l'heure du choc de civilisations, de la propagande de guerre dans les Médias contre l'Iran, la Russie ou la Chine, faudrait-il donc taire tout ce qui ne va pas dans ce sens ? Ce serait très grave ! Dans ce cas, les Médias auto-proclamés "progressistes", les salons de réflexions dit "libres", prendraient une lourde responsabilité: Celle de tuer la liberté, la démocratie, et de préparer, justement, l'effroyable choc de civilisations, porteur de la barbarie la plus totale et, peut-être, de la fin de la civilisation humaine.

J'aimerais élargir le débat: En censurant un blog remarquable, intelligent, ouvert, contribuant au renouvellement du débat, le Nouvel Obs prépare des lendemains terribles. En tuant "le penserlibre", en supprimant une pensée et une parole libres, le Nouvel Obs fait le jeu des forces les plus conservatrices, les plus obscurantistes, les plus intolérantes, les plus rétrogrades. Portant sans doute la marque du Clan qui a pris en otage la France pour la dénaturer, la priver de sa personnalité ?

En supprimant lepenserlibre, le Nouvel Obs se vautre dans toutes les compromissions possibles, il fait le lit, ou le jeu, de la Pensée Unique totalitaire qui enserre toujours plus l'humanité, au service d'un Ordre Mondial d'une barbarie sans précédent, menaçant même d'euthanasier, à terme, les vieux trop coûteux pour la collectivité, les trop malades, les trop handicapés, les trop pauvres... Hitler pas mort !!!

Alerte ! le Nouvel Obs vient de mettre le pied dans un engrenage terrifiant, non seulement assassinant la liberté, la démocratie, la liberté de pensée, d'opinion, mais préparant des lendemains effroyables pour la Communauté humaine, lourds de menaces !

Y-a-t-il eu pression du Lobby sioniste qui n'existe pas ??? Ce comportement ferait le jeu de l'antisémitisme ! Le racisme ne se combat pas en tuant la liberté, en la rétrécissant, en niant la culture arabe ou musulmane, par exemple, mais au moyen d'arguments solides, crédibles, incontournables. Cette censure intolérable, c'est quelque part la porte ouverte à tous les possibles, ou plutôt, à tous les impossibles !!!



Là, je m'adresse solennellement aux dirigeants du Nouvel Obs.

La liberté est un bien précieux, et elle n'a jamais été autant menacée. Par le Système prétendûment libéral, par le Nouvel Ordre Mondial nazi, totalitaire, par les Institutions qui, en France, prétendent représenter les Juifs, par les pseudo intellectuels comme Glucksmann, Adler ou BHL... je donnerai un exemple: Nous sommes l'un des rares pays, au monde, où le débat sur l'imposture du 11 septembre, ouvrant la porte à toutes les lois liberticides et à toutes les guerres soi-disant contre le terrorisme, n'a jamais été mis sur la place publique, et même, scandale suprême, a été dénaturé à des fins qui interrogent tout démocrate, tout humaniste, tout intellectuel et même tout citoyen à la recherche de la vérité.


Et là, on touche au coeur de ce débat: En taisant la vérité, en tordant les faits, en manipulant... n'est-on pas, finalement, par tous nos renoncement successifs, en train de faire le jeu des forces les plus rétrogrades, les plus totalitaires, comme en 40, n'est-on pas, clairement dit, en train de préparer la fin de notre civilisation, et même de la vie humaine sur terre ?

Car finalement, tout se tient: On censure le "penserlibre", on refuse d'aborder les vraies questions engageant l'avenir même de notre société, on devient complice, par les silences, les compromissions, ou les renoncements, de l'intolérable que la Mafia aux commandes dans l'ombre prépare pour chacun de nous: Crises toujours plus dures, casse de la classe moyenne et de toutes les protections sociales ou des services poblics, pandémies provoquées, comme le Sida, à des fins de réduction de la population mondiale, lois liberticides, contrôle total des peuples, diktats de l'Industrie Chimique, agro-alimentaire, pharmaceutique..., et au final, pour couronner le tout, guerres préventives, permanentes, nucléaires, via l'OTAN, pour des raisons de convenance personnelle... financières !!!


Comme quoi, le Nouvel obs, en censurant un des meilleurs blogs du net, un des plus originaux, vient d'ouvrir la porte à tous... les possibles, ou comme dit, à tous les impossibles.


Et si un acte apparemment anodin comme celui-ci était en train de sonner le glas, sinon de l'humanité, du moins de notre humanité ???


Eva R-sistons

J'autorise le Nouvel Obs, Marianne, etc, tout organe de presse, tout blog ou toute personne, à reproduire tout ou partie de cet article.

 
lundi 17 août 2009
 
Source de l'article:Info Sans Frontière
 
 

Non, la fameuse Sibel Edmonds ne vient pas nous dire que le 11-Septembre est un « inside job », car elle ne se prononce que sur ce qu’elle connaît de sa propre expérience. Et elle fait bien. Mais elle vient nous dire ce que certains documents classifiés qu’elle a eu entre les mains pourraient prouver : les Etats-Unis n’ont jamais cessé de soutenir Ben Laden jusqu’au 11-Septembre, dans le cadre d’opérations de déstabilisation en Asie Centrale. C’est ce qu’on appelle une bombe médiatique.

L’ancienne traductrice au FBI Sibel Edmonds a fait une révélation fracassante le 24 juin 2009, au micro de Brad Friedman, dans le Mike Malloy Show. Ses propos ont été retranscrits le 31 juillet sur les blogs Let Sibel Edmonds Speak, Against All Enemies et Daily Kos. Ils ont enfin été traduits (une première fois) en français sur le site ReOpen911 le 13 août.
Des propos qui rejoignent ceux du journaliste Eric Margolis au micro de Scott Horton, d’abord le 30 novembre 2008, puis le 28 avril 2009 (les Français ont pu apercevoir cet ancien correspondant de guerre, fin connaisseur du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale, dans l’émission de Frédéric Taddeï, Ce soir ou jamais sur France 3).
Relations intimes... et pérennes
Selon Sibel Edmonds, les Etats-Unis ont entretenu des relations très étroites avec Oussama Ben Laden et les Talibans, sans discontinuer jusqu’au 11-Septembre, dans le cadre d’opérations en Asie Centrale, une zone aux ressources énergétiques particulièrement convoitées. Ces relations étaient pourtant censées être rompues depuis la fin de la Guerre froide :
"Dire que depuis la chute de l’Union Soviétique, nous avons mis un terme à notre relation intime avec Ben Laden et les Talibans est un mensonge, et il est possible de le prouver très facilement sur la base des informations qui ont été classifiées dans mon affaire. Nous avons entretenu des relations très étroites avec ces gens, au sujet de l’Asie Centrale, et cela jusqu’au 11-Septembre. (...) Nous avons réalisé des opérations en Asie Centrale avec ces groupes, les utilisant comme nous le faisions déjà durant le conflit soviéto-afghan, et nous les avons utilisés jusqu’au 11-Septembre" (à écouter via le 2e lecteur MP3 sur cette page, entre la 6e et la 7e minute, ou à partir de la 6e minute sur la vidéo qui suit).
Le rôle du tiers
Cette "utilisation" se faisait via des intermédiaires, la Turquie (dont Sibel Edmonds est originaire), mais aussi d’autres acteurs provenant du Pakistan, d’Afghanistan et d’Arabie Saoudite. Ben Laden, les Talibans et d’autres groupes servaient ainsi d’armée terroriste par procuration. Les Etats-Unis avaient besoin de cette discrétion afin d’éviter tout risque de révolte populaire en Asie centrale (Ouzbékistan, Azerbaïdjan, Kazakhstan et Turkménistan), mais aussi de fâcheuses répercussions en Chine et en Russie.
Sibel Edmonds précisait, en juillet 2008 : "Ceci a commencé il y a plus de dix ans, dans le cadre d’une longue opération illégale et à couvert, menée en Asie centrale par un petit groupe aux États-Unis. Ce groupe avait l’intention de promouvoir l’industrie pétrolière et le complexe militaro-industriel en utilisant les employés turcs, les partenaires saoudiens et les alliés pakistanais, cet objectif étant poursuivi au nom de l’Islam." La stratégie pro-islamiste des Etats-Unis, une longue histoire...
L’Afghanistan, un repaire de terroristes ?
De son côté, Eric Margolis, s’il affirme aussi que la CIA a supporté Ben Laden jusqu’en 2001, avance encore une idée tout à fait iconoclaste, selon laquelle l’Afghanistan n’a jamais constitué un foyer du terrorisme : "En réalité, quand les Etats-Unis ont envahi l’Afghanistan en 2001, ils ont prétendu qu’il y avait plus de 20 "camps d’entraînement terroristes", comme ils les appelaient, qui entraînaient tous des terroristes devant aller frapper l’Amérique, eh bien, c’était un mensonge absolu. Un parmi tant d’autres." Qu’étaient donc ces camps, s’ils n’entraînaient pas des terroristes ?
"Pour 90 % des gens dans les camps d’entraînement, il pouvait s’agir de Cachemiris, entraînés par les services de renseignement pakistanais, l’ISI, au vu et au su des Américains, pour aller se battre au Cachemire contre la loi indienne. C’était le groupe le plus important. Le deuxième plus important regroupait des gens d’Asie Centrale, principalement d’Ouzbékistan, du Kazakhstan et du Tadjikistan, qui étaient organisés et entraînés pour aller combattre ces épouvantables régimes communistes d’Asie Centrale, encore au vu et au su des Américains. Enfin, il y avait un groupe de Ouïghours, ces Chinois musulmans de la province du Xinjiang qui étaient entraînés par Ben Laden pour aller combattre les communistes chinois au Xinjiang, et ce ne n’était pas seulement au vu et au su de la CIA, mais avec son soutien, car elle pensait qu’elle pourrait les utiliser au cas où une guerre éclaterait avec la Chine." Interloqué, l’animateur radio demande à Eric Margolis jusqu’à quand ces pratiques ont eu cours, et le reporter de répondre que cela se passait en 2001...
La CIA encourage Ben Laden
Lorsqu’il lui demande si Ben Laden "travaillait avec" la CIA, Margolis précise sa pensée : "Je n’irai pas aussi loin. Je dirais qu’ils savaient ce que Ben Laden faisait, et qu’ils l’encourageaient par l’entremise d’un tiers, probablement les Saoudiens..." Et le journaliste de poursuivre : "Vous vous souvenez que Washington versait de l’argent aux Talibans jusque 4 mois avant le 11-Septembre ; la raison était qu’ils pensaient pouvoir ainsi les enrôler pour aller renverser les régimes communistes d’Asie Centrale, et même attaquer la Chine. Mais bien sûr, le 11-Septembre est arrivé, et alors ces sales petits secrets ont été dissimulés, les dossiers ont été brûlés, et quiconque y avaient pris part fut expulsé au purgatoire. (...) Le fait est que l’Afghanistan n’était pas un foyer du terrorisme, il y avait des groupes commando, des groupes de guérilla, entraînés dans des buts précis en Asie Centrale" (à écouter sur cette page, à partir de la 7e minute).
Dans une interview plus récente, Eric Margolis précisera que les Ouïghours entraînés en Afghanistan, dont certains bénéficiaient de la "collaboration de Ben Laden", étaient "payés" et "armés" par les Etats-Unis (à écouter sur cette page, à la 13e minute). On ne sait si l’on doit faire un lien entre ces "encouragements" et la visite d’un agent de la CIA à Ben Laden, le 12 juillet 2001, alors que le milliardaire saoudien était soigné à l’hôpital américain de Dubaï...
Une certaine logique
Le Figaro ne se montrera guère étonné par cette rencontre : "Les contacts entre la CIA et Ben Laden remontent à 1979 lorsque, représentant de la société familiale à Istanbul, il commença à enrôler des volontaires du monde arabo-musulman pour la résistance afghane contre l’Armée rouge. Enquêtant sur les attentats d’août 1998 contre les ambassades américaines de Nairobi (Kenya) et de Dares-Salaam (Tanzanie), les enquêteurs du FBI ont découvert que les traces laissées par les charges proviennent d’un explosif militaire de l’armée américaine et que cet explosif a été livré trois ans auparavant à des Afghans arabes, les fameuses brigades internationales de volontaires, engagés au côté d’Oussama ben Laden durant la guerre d’Afghanistan contre l’armée soviétique. Poursuivant ses investigations, le FBI découvre des « montages » que la CIA avait développés avec ses « amis islamistes » depuis des années. La rencontre de Dubaï ne serait donc que la suite logique d’une « certaine politique américaine »."
Les propos de Sibel Edmonds et Eric Margolis ne viennent finalement que confirmer, et approfondir, ce qu’Alexandra Richard, pour Le Figaro, et Richard Labévière, pour RFI, laissaient entrevoir dès le 31 octobre 2001 : les relations entre Ben Laden et les Américains n’avaient jamais cessé, malgré les attentats, attribués à Al-Qaïda, contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya en 1998, et contre le navire de guerre USS Cole en 2000. Elles n’ont pas même cessé après que les avertissements d’attentats à venir aux Etats-Unis ont commencé à pleuvoir... On n’en déduira rien, si ce n’est qu’amis et ennemis sont notions relatives, contrairement à ce que laisserait croire la rhétorique du combat entre le Bien et le Mal, et que l’intérêt, dans ces affaires, prime sans doute sur toute considération morale. Nul étonnement donc devant de telles relations. Seulement le constat d’une persistante obscurité.
Une femme... tenace
L’obscurité ne se lèvera pas tant que les documents que Sibel Edmonds (ou Bob Graham...) évoque seront classifiés. Pour avoir voulu lever un coin du voile, la jeune traductrice subit les foudres de l’administration Bush : chargée en effet de traduire, au lendemain du 11-Septembre, des documents liés aux attentats, elle fut renvoyée, dès mars 2002, pour avoir signalé à ses supérieurs certains faits graves, comme l’infiltration du FBI par des espions oeuvrant pour un lobby turc... Peu après son renvoi, elle fit l’objet d’un "gag order", une mesure exceptionnelle l’assignant au silence, lui interdisant de révéler la teneur exacte des faits qu’elle reprochait et de documenter ses propos.
Plus tard, elle dénonça les mensonges de Condoleezza Rice, lorsque cette dernière affirma que nul, dans la communauté du renseignement, ne pouvait imaginer les attaques du 11-Septembre. Le 11 février 2004, elle témoigna devant la Commission d’enquête. Mais le rapport final, paru le 22 juillet 2004, et gros de 567 pages, n’en tint pas compte (le nom de Sibel Edmonds n’apparaissant qu’une seule fois, dans une simple note de bas de page). Le 1er août 2004, elle décida donc d’écrire une lettre au Président de la Commission, Thomas Kean, dans laquelle on peut lire qu’en avril 2001, un informateur du FBI avait transmis à l’agence les informations suivantes : « 1) Oussama Ben Laden planifiait une attaque terroriste majeure aux Etats-Unis visant 4 ou 5 villes importantes, 2) l’attaque allait impliquer des avions, 3) certains des individus en charge de porter l’attaque étaient déjà en place aux Etats-Unis, 4) l’attaque allait être portée dans les prochains mois. » Sibel Edmonds ne reçut aucune réponse de la part de Thomas Kean. Ce qui renforça sa hargne et sa détermination.
"Marché noir nucléaire entre la Turquie et le Pakistan, néoconservateurs travaillant pour des intérêts turcs et israéliens, multinationales de l’armement et sociétés-écrans, en 6 mois au FBI la petite traductrice de Washington a joué dans la cour des grands" : le documentaire Une Femme à abattre nous fait entrevoir l’incroyable sac de noeuds dans lequel la jeune femme a mis les pieds.
 
 
Par Moualek Touhami
Mercredi 5 août 2009





La Palestine n’était pas une terre en friche lorsque les sionistes la volèrent aux Palestiniens, pillant au passage de pauvres et malheureux paysans sans défense, déplaçant, parquant et exterminant dans leurs folles marches meurtrières des centaines de milliers de Palestiniens, ruinés, priés de décamper, tout cela dans un seul et unique but : gagner la terre de Palestine, centimètre par centimètre. Tel était le dessein des sionistes, tel était le dessein de Ben Gourion. La Palestine était, avant et du temps des Turcs, puis du temps des Anglais, un pays développé et dans lequel vivaient en harmonie des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans. Cette paisible cohabitation fut remise en cause lorsque commencèrent à arriver en Palestine des hordes de sionistes sauvages, déchaînés et n’ayant qu’un but : conquérir la Palestine. Le fait même que l’ONU ait attribué, dans son généreux partage, une terre aux Palestiniens était déjà une défaite pour les sionistes. Ils se devaient de corriger le tir. Comment ? Par une guerre totale. Les pays arabes n’ont jamais dit aux Palestiniens : « Partez, quittez vos maisons, vous reviendrez lorsque nous aurons jeté tous les Juifs à la mer ! ». C’est faux, ce n’est que pure propagande. La vraie raison est que les sionistes, aidés, appuyés par les Britanniques et les puissances occidentales de l’époque, étaient mieux équipés, mieux entraînés que les troupes arabes. Autre propagande des sionistes, et non des moindres, cette mystification : « Voyez, ils se servent de leurs enfants comme des boucliers humains ». Là aussi, c’est une propagande digne d’un Goebbels, c’est une contrevérité, une aberration. En effet, quelle mère mettrait son enfant en danger ? Ce serait contre nature, contre l’instinct même d’une mère qui ne recherche, bien au contraire, qu’à protéger son enfant en toute circonstance. Les sionistes sont capables des pires crimes, comme ils sont capables des pires mensonges. Rien ne les arrête. En vérité, l’unique raison qui pousse ces malheureux enfants à s’armer de pierres et à défier l’occupant sioniste surarmé, c’est la désespérance, c’est l’effroyable horreur de voir son père humilié par les soldats israéliens, ce sont les larmes versées par des mères en plus de 60 ans d’existence d’un Etat sioniste d’occupation dont les fondations sont désormais construites de pierres et de sang, celui des Palestiniens tombés pour leur patrie.


L’Occident est inquiet de la prétendue montée de « l’islamisme activiste » au sens péjoratif du terme. Les mass média imputent cette montée du « fanatisme religieux musulman », disent-ils, à une volonté hégémonique, une volonté prosélyte des musulmans, une soif de régner sur le monde. Quelle imposture, quelle feinte et quelle duperie ! Dans la Palestine des années antérieures aux années 40, c’est-à-dire avant l’arrivée des sionistes de l’Europe de l’Est - dont on se demande d’ailleurs quel rapport ils ont avec les séfarades, installés, eux, en Palestine et au Moyen-Orient depuis toujours avec les Musulmans – il n’y avait que peu de femmes voilées, peu d’hommes qui se précipitaient, comme aujourd’hui, à la mosquée. Il y avait des Musulmans, un point c’est tout. Des Musulmans qui vivaient paisiblement leur religion aux côtés de leurs voisins et amis directs qu’ils fussent juifs ou Chrétiens. Et ce sont les sionistes qui, en apportant tant de violence, de haine, d’arrogance, de mépris envers les Musulmans en Palestine, mirent les Palestiniens dans l’obligation de riposter ; ils le firent pour beaucoup en revenant à leurs bases, à leurs fondamentaux, à une lecture un peu plus assidue d’un livre nommé : le saint Coran. Cette réaction naturelle, vitale, personne ne l’aura suffisamment prévue. La France avait commis la même erreur en Algérie. Et c’est en Egypte que naîtront les « Frères musulmans » ; un mouvement constitué d’intellectuels, notamment de nombreux médecins. Ces frères musulmans qui donneront ensuite naissance au Jihad islamique, au Hamas, au Hezbollah… Oui, chers concitoyens, le sionisme a notamment réussi à enraciner les Musulmans dans un islam rigoriste, pur et dur. Cette vision réactionnaire, de la part de certains mouvements islamiques, est due aux extrémistes sionistes enragés à conquérir par tous les moyens possibles et imaginables la Palestine entière. Car en vérité, ce ne sont pas les Palestiniens qui contestent l’Etat d’Israël, ce sont les sionistes qui ne veulent et ne voudront jamais d’un Etat palestinien. Selon leur stratégie éternelle, les sionistes ont, là également, inversé la réalité, falsifié l’histoire, menti au monde entier. Voleurs de mémoire !


Mêmes causes, mêmes effets. Dans nos banlieues françaises, si radicalisation il y a, par un repli sur soi, sur sa communauté, voire sur sa religion, cela est dû à une politique consistant à diviser, à compartimenter, à isoler, à s’assurer qu’une personne ne pourra pas sortir et quitter sa communauté d’origine et à y vivre ad vitam aeternam : c’est le communautarisme. Le but ? Mieux contrôler la machine infernale sociale et permettre aux acteurs dominants de rester au sommet de l’échiquier. Le danger ? Les discriminations, les injustices, les laxismes politiques, les désengagements volontaires et dangereux de l’Etat dans des quartiers qui auraient besoin de plus d’Etat, produisent la colère, la rancœur, les désillusions, la révolte. Une révolte pouvant, à l’exemple de la Palestine occupée, se traduire par des explosions de violences incontrôlables, mais aussi par des radicalisations d’individus n’ayant plus rien à perdre et prêts à aller jusqu’au bout de leurs idées suicidaires. Ces radicalisations nous les devons à des dirigeants politiques se revendiquant souvent pro-sionistes, pro-israéliens, tout court. Et nous savons que la politique de la « seule et unique démocratie » enclavée de force au Proche-Orient par les puissances occidentales notamment, celle qui tue et assassine femmes, enfants, vieillards, malades et personnes âgées, n’est pas la bonne.


D’aucuns diront : « Les pouvoirs politiques veulent justement pousser certaines catégories de la population française à la révolte, pour mieux les réprimer ensuite. » A ceux-là, alors je réponds que les populations musulmanes de France font preuve d’une sagesse et d’une retenue exemplaires. L’islam, toujours l’islam, qui se pose là où on ne l’attend pas, qui s’efface là où précisément on l’attendait. Il soude les individus et crée la révolte contre les sionistes, et finira un jour par ressouder tout le monde musulman ; il empêche les révoltes là où on les attend, là où on les a programmées. De quoi donner des sueurs froides, le tournis, aux islamophobes démocrates et républicains déclarés.


Si l’islam est le premier ennemi du sionisme, et donc farouchement combattu par ce dernier, c’est parce qu’il demeure le seul rempart à ses folles entreprises terrestres. Vous aviez un islam des villes, vous finirez par récolter, grâce aux sionistes, un islam des campagnes. Un rat reste un rat.


Touhami Moualek

 
"Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs." Malcom X

Archives
février 2007 / mars 2007 / avril 2007 / mai 2007 / juin 2007 / juillet 2007 / août 2007 / septembre 2007 / octobre 2007 / novembre 2007 / décembre 2007 / janvier 2008 / février 2008 / mars 2008 / avril 2008 / mai 2008 / juin 2008 / septembre 2008 / octobre 2008 / novembre 2008 / décembre 2008 / janvier 2009 / février 2009 / mars 2009 / avril 2009 / mai 2009 / juin 2009 / juillet 2009 / août 2009 / septembre 2009 / octobre 2009 / novembre 2009 / décembre 2009 / janvier 2010 / février 2010 / mars 2010 / avril 2010 / mai 2010 / juin 2010 / juillet 2010 / août 2010 / septembre 2010 / octobre 2010 / novembre 2010 / décembre 2010 / janvier 2011 / février 2011 / mars 2011 / avril 2011 / mai 2011 / juin 2011 / juillet 2011 / août 2011 / septembre 2011 / octobre 2011 / novembre 2011 / décembre 2011 / janvier 2012 / février 2012 / mars 2012 / avril 2012 / mai 2012 / juin 2012 / juillet 2012 / août 2012 / septembre 2012 / octobre 2012 / novembre 2012 / décembre 2012 / janvier 2013 / février 2013 / mars 2013 / avril 2013 / mai 2013 / juin 2013 / juillet 2013 / août 2013 / septembre 2013 / octobre 2013 / novembre 2013 / décembre 2013 / janvier 2014 / février 2014 / mars 2014 / avril 2014 / mai 2014 / juin 2014 / juillet 2014 / août 2014 / septembre 2014 / octobre 2014 / novembre 2014 / décembre 2014 / janvier 2015 / février 2015 / mars 2015 / avril 2015 / mai 2015 / juin 2015 / juillet 2015 / août 2015 / septembre 2015 / octobre 2015 / novembre 2015 / décembre 2015 / janvier 2016 / février 2016 / mars 2016 / avril 2016 / mai 2016 / juin 2016 / juillet 2016 / août 2016 / septembre 2016 / octobre 2016 / novembre 2016 / décembre 2016 / janvier 2017 / février 2017 / mars 2017 / avril 2017 / mai 2017 / juin 2017 / juillet 2017 / août 2017 / septembre 2017 / octobre 2017 / novembre 2017 / décembre 2017 / janvier 2018 / février 2018 / mars 2018 / avril 2018 / mai 2018 / juin 2018 / juillet 2018 / août 2018 / septembre 2018 / octobre 2018 / novembre 2018 / décembre 2018 / janvier 2019 / février 2019 / mars 2019 / avril 2019 / mai 2019 / juin 2019 / juillet 2019 / août 2019 / septembre 2019 / octobre 2019 / novembre 2019 / décembre 2019 / janvier 2020 / février 2020 / mai 2020 /


Powered by Blogger

Abonnement
Articles [Atom]